- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La guerre des clans

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J’ai déjà été une guerrière (dans une autre vie, lors de mon passage au Collège Militaire Royal de St-Jean) et je suis une fille de clans. Nous le sommes tous. Il y a plusieurs clans dans toutes les sociétés et on les analyse entre autres par des sociogrammes [2]. Dans ces clans, il y a des intérêts, des codes, des amitiés, des inimitiés, de l’humanité et de l’hommerie. C’est humain et c’est vieux comme le monde. Je vous parle de ça parce qu’aujourd’hui, ça me saute à la face. Surtout après le week-end de fous que j’ai passé et ce que j’appellerais mon “affaire Petrowski [3]“. Lorsque je monitore l’activité subséquente au raz-de-marée qui a suivi l’article de madame Petrowski (que Renart Léveillé appelle affectueusement la matante [4]), ces clans me sautent aux yeux. Il y a bien certainement déjà deux groupes distincts. Celui des Web deux et celui des journalistes. Mais eux-mêmes se redécoupent à l’infini. Il y a les Web 2 qui rêvent de devenir journaliste et les journalistes qui rêvent de devenir web 2. Il y a aussi ceux qui n’aiment pas madame Petrowski, ceux qui ne m’aiment pas, ceux qui veulent débattre du fond de l’histoire, ceux qui trouvent (comme moi) que cette histoire est déjà morte et enterrée. C’eux qui ne sont d’aucuns clans. Ceux qui sont de tous les clans, ceux qui ont à perdre et ceux qui ont à gagner. Ça s’observe dans les commentaires, dans les blogrolls, dans les références, dans les listes de Twitter, dans les cocktails. C’est vraiment fascinant de voir ça aller. C’est la guerre des clans, je vous dis!

Reste que la beauté du Web permet à des gens qui ne se connaissent pas de se trouver, de se rassembler, de discuter et de former de nouveaux clans… et à des fins marketing, d’analyser et d’observer cette guerre, est vraiment captivant…