- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Écrire sur les médias sociaux c’est s’exposer

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Écrire sur les médias sociaux et sur l’outil ultime de ceux-ci, le blogue, c’est s’exposer. Outre le syndrome de la page blanche (que vous pouvez contrer en vous filmant en parlant de votre sujet avec votre caméra Web, pour ensuite réécrire le verbatim de votre monologue parce que le Web est d’abord et avant tout un médium textuel), certaines personnes ont aussi le syndrome du « mais qu’est-ce que les gens vont penser de ce que j’écris? ». Ça m’est apparu de manière flagrante aujourd’hui durant, et après une rencontre avec un client. C’est un jeune professionnel intelligent, articulé et pertinent. Tout au long de notre rencontre, il me disait constamment son insécurité à ce que les autres pouvaient penser de ses opinions. Lorsque je lui demandais de verbaliser ses peurs, Il ne trouvait rien à dire. Mais ses peurs, même si elles étaient frivoles, étaient constamment présentes tout au long de nos discussions. C’était l’insécurité de ce que « les autres vont penser ». Il voulait une ligne éditoriale, avait peur de donner son opinion, avait peur de nuire à quelque chose ou à quelqu’un, avait peur d’avoir peur. Je soupçonne que cette peur du partage est l’un des obstacles majeurs à l’entrée active sur les médias sociaux de bien des gens. C’est pourtant en étant vrai, en ayant une opinion éclairée sur un sujet de niche, en y mettant de la passion, qu’on devient souvent pertinent et qu’on se fait un lectorat. Oui il y aura des gens pour ne pas être d’accord, oui il y aura des critiques, mais de ne rien dire et de ne rien faire est certainement la route pour ne pas avoir de problèmes, mais c’est aussi celle permettant de ne pas avoir de résultats, d’opportunités et de dialogues constructifs. Pour nager il faut se mouiller l’eau est toujours un peu froide à la première baignade. Mais après avoir surmonté ses craintes, on devient vite comme un poisson dans l’eau…

MAJ

D’ailleurs, il me demandait comment parler de sujets ou de clients et relations d’affaires sans les froisser. Je lui dis que moi je faisais souvent des exemples « white label » dans lesquels je parlais de clients sans les nommer. C’est un exemple pertinent pour lui que je viens de faire ici 🙂