- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Old Spice, le culte marketing et les retombées d’affaires

Pin It [1]

C’est lors d’une rencontre avec les employés d’un client (qui sont designer) que j’ai pour la première fois entendu parler du phénomène Old Spice. Le Globe and Mail titrait The cult of Old Spice [2], TheStar How Old Spice campaign changed social media [3] et ainsi de suite avec les actualités [4]. On peut donc conclure que même si Old Spice ne vend pas de produits, ils ont eu des retombés de relations publiques mirobolantes. Hey, ils ont même gagné le grand prix du Lion d’or de la publicité à Canne [5].
Cependant, comme le révèle l’article Old Spice Revisited: Lessons and Cautions for Small Business de Small Business Trends [6], les ventes ont chute de 7%, malgré des coupons promotionnels d’achat « achetez-en un et obtenez-en un gratuitement »! Peut-être que sans le battage publicitaire, les ventes de Old Spice seraient plus merdiques encore, mais peut-être aussi que cette campagne n’aura été bénéfique que pour l’agence qui l’a créé? Quoi qu’il en soit, il est toujours bon de ne pas perdre de vue ce qui devrait être l’un des buts de tout investissement publicitaire et média sociaux, influer sur les ventes. Je vous laisse donc sur cette conclusion de l’auteur de l’article, Stephen Denny.

There’s nothing wrong with spending money on video aimed at viral success. Go ahead. It might work. And there are many, many people who will tell you how to go down this path. But the real point of spending money at all in business is to get more business, so ensure – regardless of what you’re promised – that everything you do is pointed towards converting that casual viewer into a buyer.
The secret of many successful advertising campaigns is that they can be leveraged in-store or online.
(…)
The campaign ran for six months, and the brand experienced a 7 percent volume decline, with a spike driven by coupons. It lagged many of its competitors in the category. And yet, the campaign is held up as a paragon of marketing genius. Careful there; that’s dangerous talk.
Let’s learn from this “case study” – the good, the bad and the hopelessly overblown – and use it as a cautionary tale to grow our own success stories.

Pour remettre les choses en perspective ici, c’est bien de gagner des Boomerangs [7], mais est-ce que ça a réellement affecté le bottom Line?