- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Groupon ou pourquoi ça me tape déjà sur les nerfs

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Groupon [2] est l’une des nouvelles « darling » technos du moment. C’est une sorte de « publisac [3] » électronique qui nous promet des économies, des offres, des surprises extraordinaire. Le problème avec Groupon est que dans une ville comme Montréal, de trouver 365 deals « super incitant » par année n’est pas une mince affaire. Que Montréal est une grande ville et que je ne la traverserai pas pour économiser $14 du $35 que coûte une mise au point de mon vélo, en plein mois de janvier et que déjà il y a une surabondance d’offres promotionnelles toutes soi-disant plus alléchante les unes que les autres (je parle ici en tant que consommatrice il va sans dire). Pour une entreprise, Groupon peut avoir un certain intérêt et permettre d’attirer de nouveaux clients et de se faire connaître, mais je n’ai malheureusement pas les détails de combien ça coûte.

Croyez-le ou non, mais Google a offert d’acheter Groupon pour 5.3 milliards et l’offre a été rejetée [4]???
Je me demande vraiment si ce sont les gens de Groupon ou de Google qui en fument du bon?

MAJ
Via un twitt du copain Patrice Leroux [5]

un cours de danse poteau avec ça?

PRT @MichelleBlanc: Groupon ou pourquoi ça me tape [...] htt... on Twitpic [6]

TROP DRÔLE

MAJ 2
Grâce aux potes Facebook et Twitter, voici 2 autres offres d’aujourd’hui de compétiteurs de Groupon, qui montrent un peu le ridicule ou la redondance de ces modèles d’affaires.
Tout d’abord, Living Social Montréal offre un rabais substantiel de 50% à l’achat de crème glacé (je note pour les archives qu’il fait présentement -10c à Montréal)

Aussi, l’autre pertinent Tuango, qui offre un rabais pour des cours de « pole dancing » (cette fois-ci ce n’est pas moi qui fait des blagues avec la discipline du « pole fitness » comme il question dans les commentaires).

Mes conclusions :
Peut-être suis-je complètement biaisée dans mon analyse puisque je me laisse vilement être atteindre par mon opinion de consommatrice plutôt que par une recherche de marché rigoureuse que je n’ai pas faite pour ce billet et que nous assisterons à la réouverture hivernale du bar à crème glacé du coin et je prédis que les centres de pole dancing, pole fitness, danse de poteau et poteau acrobatique deviendront bientôt peut-être aussi populaire que les salons de bronzage ou encore qu’ils feront fureur à la grandeur du Québec comme l’ont fait les mini-puts il y a 20 ans…