- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La question du titre d’un billet de blogue (réflexion éditoriale)

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Mon dernier billet est titré, Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires [2].
Voici certains titres alternatifs que j’aurai pu utiliser.

Pourquoi il faut être prudent avec Facebook dans ses investissements marketing
Facebook est-il le nirvana des médias sociaux?
8 raisons pourquoi les dirigeants marketing doivent se méfier de Facebook
Facebook, facebook, facebook, que j’ai mal à mon investissement!
Stratégie judicieuse de gestion budgétaire marketing et Facebook

et ainsi de suite.

L’avant-dernier titre est très efficace en terme de référencement parce que le mot-clé Facebook est répété trois fois. Cependant, c’est un mot clé extrêmement compétitif et je n’ai pas la prétention de me battre pour celui-ci. Les autres titres sont aussi pertinents, mais celui que j’ai utilisé « punch l’imaginaire » pique la curiosité et incite (à court terme) un taux de clic assez fulgurant. De plus, il cadre très bien avec mon style rédactionnel et je sais que les gens vont aimer les images-chocs. Mon avant-dernier billet Les médias sociaux et les crises en Égypte et Tunisie, entrevue avec Gilles Parent [3], qui est pourtant extrêmement fourni d’hyperliens pertinents et d’informations inusitées, n’a pratiquement pas été visité et l’excellente entrevue qu’il contient, presque passé inaperçu. Mais son titre Les médias sociaux et les crises en Égypte et Tunisie, entrevue avec Gilles Parent, ne couvre pas l’entièreté des sujets traités, sonne « narcissique » et quoi qu’il soit très d’actualité, ne semble rien présenté de nouveau. Il est donc judicieux de prendre le temps de jauger le titre qu’on met à un billet et de se questionner sur les objectifs qu’on veut atteindre avec celui-ci.