Ma réciprocité et mon dialogue médias sociaux souffrent

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J’ai longtemps eu une politique de réciprocité dans mes présences médias sociaux. Sur Twitter par exemple, je suivais systématiquement toute personne qui me suivait, par simple politesse, pourvu que cette personne ne me fît pas chier et ne fût pas un spammeur. Je ne le peux maintenant malheureusement plus. C’est à cause de la loi des grands nombres. Avec maintenant 22837 abonnés Twitter, 5000 amis de mon profil Facebook et 2850 fans de ma page Facebook et maintenant 1663 amis dans des cercles Google+, je n’ai plus les capacités humaines d’activer chacune des requêtes individuelles de mise en contact. Ma nouvelle politique est donc de regarder rapidement les profils de mes amis, abonnées, cercles et autre et de suivre les gens que je connais déjà, dont le nom me dit quelque chose, qui sont clients, journalistes ou spécialistes des sujets qui m’interpellent. Il se peut d’ailleurs que vous « passiez dans le beurre » sans que je ne vous aie vue. N’hésitez pas à m’envoyer un courriel (oui ça existe encore) et à me signaler que je vous ai peut-être oublié. Aussi, si « je ne vous suis pas » en retour, ne le prenez pas personnel (je comprendrais cependant tout à fait que ce soit le cas puisque moi-même, ce matin, j’ai été blessée de remarquer que le blogroll de potes qui bloguent pour un média, contient plusieurs des blogues de mes potes et que je n’y soit pas 🙁 ). Ma réciprocité est donc désormais une philosophie et un vœu pieux que je ne peux plus mettre en pratique.

Mon dialogue aussi souffre de la réalité des grands nombres. J’ai de la difficulté à voir passer les infos de mes potes, je ne peux plus souhaiter « bonne fête » à mes amis sur Facebook parce que chaque jour, ce sont plusieurs dizaines de gens qui célèbrent leur anniversaire et que je n’ai pas le temps de leur souhaiter bonne fête à tous. Si je le fais à une personne, les autres se sentiront trahis. Mon fil twitter est désormais un torrent et je ne vais plus à mon accueil Facebook et mon chat est fermé en permanence. J’utilise désormais des agrégateurs de contenu tels que l’application Flipboard (sur iPad), Summify, Twitedtimes et autre, pour me faire une idée des contenus à partager. Cependant, je continu de répondre le plus possible aux questions, commentaires et mentions qu’on me fait sur mes différentes plates-formes médias sociaux. Je réponds souvent à l’idée générale des commentaires et sur Twitter par exemple, je prends souvent le temps de cliquer sur les nombreux profils des gens qui commentent pour leur faire un bisou olu un merci de groupe. je fais donc ce que je pourrais appeler du « broadcast asynchrone » et je tente de rester le plus humaine et personnelle possible dans mes interactions. D’ailleurs, le pote Bob Goyetche disait hier sur Google+ :

seeing more whining now – “Gee, I follow the same person on 18 different sites, and they keep showing me the same thing”

– You know what? you’re an idiot.

They’re publishing on 18 different sites to reach a wider audience, not you 18 times.

Pick 1 where you’ll hear from someone, and stick to that one.

It’s like you’re complaining about phoning someone on their cell phone and landline at the same time, and not being able to have 2 different conversations

En conclusion
Je suis désolée de vous décevoir (si c’est le cas) et je suis moi-même triste de mon constat d’impossibilité de suivre à la lettre ma philosophie de réciprocité et de dialogue. L’idée et la volonté initiale sont toujours là, mais la réalité des grands nombres fait son travail.

MAJ

Mes “conversations” se font désormais de la manière que je l’ai déjà expliqué dans mon billet: La gestion de la multitude sur les médias sociaux

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Commentaires

  1. Madeleine Hamel

    Bonjour Michelle,
    Je vous ai lue sur Facebook et je suis bien contente de lire ça, de voir quelqu’un qui prend le temps d’expliquer aux autres dans un monde où tout va si vite qu’on pense superflu de prendre simplement le temps. Je sens une marque de respect de votre part d’expliquer aux gens de ne pas s’offusquer. Vous n’avez peut-être plus le temps de souhaiter vos bons voeux à ceux qui vous sont chers et significatifs mais comme il y a une vie en dehors des réseaux sociaux et que celle-ci est précieuse, ces êtres aimés vous saurez toujours les trouver autrement et eux aussi! Longue vie à vous 🙂
    Mado

  2. Michael Muryn

    Michelle, je ne te connais pas beaucoup, mais avec les quelques échanges que j’ai eu avec vous récemment, vous semblez une personne très respectueuse et à l’écoute (quoi que beaucoup de gens sont gentils, c’est rare quelqu’un qui semble vraiment écouter attentivement, e.g. tu poses 5 questions et tu reçois en général 1 ou 2 réponses, c’est frustrant mais ce n’est pas rare du tout et probablement pas mal intentionné, je ne sais pas jusqu’à quel point vous êtes une personne attentive à ces détails, mais vous semblez répondre avec une certaine attention et j’apprécie cela jusqu’à maintenant).

    Ceci étant dit, on ne peut tout faire, il faut faire des choix.

    Gérer les conversations de façon asynchrones est très acceptables dans mon livre, je fais cela depuis très longtemps, incluant sur les “instant messengers” et les chats (j’avais l’habitude d’être actif sur des dizaines de canaux IRC et en privée avec des dizaines de personnes également, en plus de m’occuper de mes travaux, etc. — même si j’étais jeune et extrêmement productif — tu ne peux répondre en 30 secondes à tout le monde et resté efficace). Certains ne comprennent pas, même après l’explication et vont t’envoyé “es-tu là?” 20 fois car eux sont habitué d’utiliser cela comme le téléphone ou ils sont habitué de parler qu’à une personne à la fois. 😉 Ça l’a ses avantages et inconvénient. J’utilise presque plus les “instant messengers” à part au boulot afin de limiter et mieux gérer les dérangemments.

    Pour les courriels, il n’est pas rare que je réponde des mois après ou même des années! Mais j’ai comme politique de toujours répondre. Bien sûr, même si je reçois déjà beaucoup de courriel, si mes courriels augmentaient de 10 ou 100 fois, je devrais faire d’autres type de choix.

    Évidemment, si quelqu’un me demande si je suis libre demain pour aller au restau, il aura une réponse rapide. Mais si c’est un débat philosophique, argumentaire, un vidéo-drôle, etc. je répondrai selon mon temps, énergie, motivation, etc.

    Certains désactivent aussi leur blog-comments quand ceux-ci deviennent dans les centaines/milliers à chaque article (soit tu fais ça, soit tu laisses la partie commentaire comme une partie “publique” que tu ne gères pas, car tout lire et modérer devient alors quasi-impossible, think slashdot!).

    On n’est pas éternel, et on a un temps limité, alors quand on “scale” trop grand et qu’on garde ses ambitions de “faire le bien”, il faut souvent adapter notre façon afin de créer le plus de valeur en fonction de notre temps.

    Je vous suggère de lire ce petit article qui va en ce sens: http://w-uh.com/posts/030917-adding_value.html

    Comme parfois je devrais trouver des façons de m’exprimer en moins de mots (moi qui adore la simplicité), mais cela prends aussi certains efforts quand on est du type à penser à plusieurs détails en même temps. Pro and con again.

    Pour l’instant, je profites du fait qu’il n’y a pas beaucoup de “noise” sur mon compte Google+ 😉

  3. Sébastien

    Bonjour Michelle,
    Je prèfère 100 fois quelqu’un qui comprend que la conversation et les échanges sont au centre de l’utilisation des MS et qui est limité par le volume… qu’un individu ou une organisation qui génère du volume mais semble se fouttre complètement de la notion de partage/conversation.

    Quand une entreprise de voitures usagées de l’Ohio s’abonne à mes tweets (qui portent principalement sur la santé/prévention) ou un courtier immobilier de Belgique qui me demande de l’ajouter à mon réseau LinkedIn (POURQUOI???) je suppose que la conversation n’est pas au centre de leurs préoccupations 😉

    Bonne journée à toi… et je me sens choyé que tu me suives sur quelques plateformes 😉

    S.

  4. Brigitte Allard

    Merci beaucoup de ce billet. La semaine dernière, je discutais avec des amis et je m’étais posée la question: comment fait-elle pour animer et conserver autant de relations ? Et voilà la réponse, un constat logique qui me rassure. Le ton du billet est tout autant rassurant: chaleur humaine!

  5. Natalie

    L’idée d’expliquer dans un billet est très bonne et juste. J’adore les réseaux sociaux qui permettent de développer un réseau de contact et souvent débouchent sur de belles amitiés.

    Là où je trouve ton idée bonne, c’est qu’il faut parfois faire un tri à travers nos différents champs d’intérêt. Combien de fois ai-je eu vent de réactions émotives sur Twitter et Facebook lors de retrait d’abonnement ou d'”amitiés”.

    Les réseaux sociaux apportent une abondance de possibilité et parfois on peut s’y perdre, d’où l’importance de faire un tri.

  6. Daniel Boismenu

    Bonjour madame Blanc,
    Je comprends parfaitement cette situation que je n’ai jamais eu à gérer. Votre billet me questionne sur la limite des médias sociaux comme plate-forme de promotion et dialogue personnalisé. Plusieurs artistes et personnes connues suivent peu de gens justement pour les raisons que vous évoquez et qui sont tout à fait justifiables.

    Par contre, l’effet pour le suiveur est toujours le même soit se lasser et finalement partir.

    Nous sommes actuellement en “following each other” sur Twitter et je vais comprendre si vous arrêtez de me suivre mais à partir de ce moment toutes vos réflexions sur le pailli de cacao ou encore les émotions dévoilées et les #jeudiconfession n’auront pour moi plus beaucoup de sens car elles ne feront plus partie d’un dialogue même si elles sont toujours agréables à lire. Je vais comme tout les autres vous suivre pour voir ce que vous pensez de Google+, Facebook et les autres machins mais la magie de la communication disparaît.

    Peut-être que maintenant on connaît une nouvelle limite des médias sociaux. Dans tout les cas prendre le temps de rédiger un billet sur le sujet mérite mon abonnement à votre fil twitter peu importe votre décision 🙂

    La bonne journée.

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  8. Michael Muryn

    Daniel Boismenu — c’est justement la beauté de twitter. Tu peux ne pas être suivi, le dialogue reste toujours là. C’est en partie un gros “global chat”. Je ne sais même pas si Michelle me “follow” sur twitter, je ne pense pas. Ce n’est pas si important que cela. Mais de temps en temps il y a échange. Je dirais qu’au fils du temps ou pour quelconque raison, si elle trouve ce que je publie intéressant, elle me suivra. Il y a des gens avec lesquels je vais communiquer, mais que je ne vais pas suivre (trop de noise, ou pas le type de noise que je recherche, etc.). Comme dans la vie, ce n’est pas parce que la personne n’est pas dans ton address book, que tu ne peux pas lui parler dans l’autobus ou échanger avec. C’est la une des beautés de Twitter.

    Certaines personnes veulent juste être suivi pour monter leur égo ou quelquechose dans ce sens. Moi j’aime mieux être suivi pour ceux qui vont bien vouloir me lire et pas juste m’inclure dans leur liste. Quoi qu’être dans leur liste augmente le potentiel que je me fasse lire si cette personne regarde son feed. Ceci étant dit, suivez moi! LOL.

  9. Roger Guévremont

    @ Michael Muryn: tu as très exprimé le mot égo.

    Pour plusieurs, la mesure du succès sur un média social semble être le nombre de contacts, amis, followers, etc.

    Effectivement, le vendeur de voitures usagées de l’Ohio n’est ni un contact, ni un ami, ni … ni rien en fin de compte.

    Faut dire que l’utilisation des médias sociaux et tout nouveau. J’ai l’impression que cette course aux contacts va s’estomper avec le temps, du moins pour les utilisations personnelles.

  10. Michael Muryn

    @Roger Guévremont: Je crois qu’il y aura toujours des gens qui voudront être “populaire” 😉 Ce n’est pas mal, ça peut être le fun être populaire et avoir une influence. L’un peut aussi aller sans l’autre.

    Être populaire est aussi un outil pour exercer une influence. Si on a de bonne intention, alors c’est une stratégie intéressante.

    Bien sûr, un vendeur de char usagé qui se fait mentionné (surtout sa business) par une vedette locale sur twitter, ça pourrait l’aider. Ou même si c’est un simple re-tweet d’une blague et que quelqu’un tombe sur son profile. Je pense loin, mais en pratique c’est ça, y’a plusieurs chemins pour conclure une vente.

    Certains vendeurs de char peuvent aussi être de très bon tweeteux intéressant à suivre.

    Ma façon à moi est de rester honnête et moi-même, autant dans les milieux dont je suis populaire, low-profile, etc. Avoir une popularité ponctuelle sur le net c’est faisable, devenir populaire à long terme par mérite, c’est parfois plus gratifiant. 😉

    Je m’intéresse à beaucoup de sujets et je philosophe beaucoup, certains vont sous-estimés mon opinions dans des domaines où je ne suis pas reconnu comme expert, mais c’est dommage et quand ça arrive, c’est selon moi un argument faible. Je préfère juger quelqu’un par ses compétences que par ses titres ou diplomes, même si ça aide à la base.

  11. Olivier

    C’est plus intelligent que de ne s’intéresser aux gens que parce qu’ils s’intéressent à vous.

  12. Sylvain Lebel

    “Avoir une popularité ponctuelle sur le net c’est faisable, devenir populaire à long terme par mérite, c’est parfois plus gratifiant. ”
    – Gratifiant en quoi ? Devenir populaire est ton objectif de vie ?
    @ M. Muryn
    ‘Si on a de bonne intention, alors c’est une stratégie intéressante.”
    – Je suis persuadé que “British Petroleum” et “Quebecor Media” ont de bonnes intentions…

    “Je m’intéresse à beaucoup de sujets et je philosophe beaucoup”
    – Il faudrait aussi lire un peu…

    “Je préfère juger quelqu’un par ses compétences que par ses titres ou diplomes”
    – Diplômes = compétences
    – Pourquoi juger les gens ?

  13. Kim St-Roland

    @D. Boismenu

    “Peut-être que maintenant on connaît une nouvelle limite des médias sociaux.”
    – Moi qui pensait que les médias sociaux étaient sans limites et permettraient d’éliminer les inégalités entre les peuples…

    ah… 140 n’est pas une limite…

  14. Toutsi St-Charles

    De St-Michel-des-Saints je pense que je ne peux pas avoir accès à Google + parce que le service ne se rend pas…

    Cela est fâchant…

  15. Michael Muryn

    @Sylvain Lebel

    Hey! Il ne faut pas nécessairement prendre mes commentaires dans le mauvais sens! Je vais te répondre! 😉

    —–

    “Avoir une popularité ponctuelle sur le net c’est faisable, devenir populaire à long terme par mérite, c’est parfois plus gratifiant. ”
    – Gratifiant en quoi ? Devenir populaire est ton objectif de vie ?

    => Les deux peuvent être gratifiant.

    Court terme:
    Faire une bonne blague, vidéo, chanson, etc. même si c’est un one-hit wonder, et avoir une popularité à court terme, ça peut être très le fun et valorisant. Tu as créés de quoi qui est apprécié (ou ridiculisé tellement qu’il devient apprécié :P)

    Long terme:
    Bien si tu deviens populaire à cause de tes compétences et cela coup par dessus coup et cela constamment, et comme j’ai dit “par mérite”, alors oui c’est valorisant IMHO. Ce n’est pas toujours les plus méritant qui reçoivent la reconnaissance, mais dans plusieurs cas ça arrive à des gens compétent. Être reconnu, populaire, etc. peut dans ce cas là être vu comme un certain gage de réussite. Pas qu’être “populaire” est nécessairement le but (pour certains oui), mais c’est une conséquence qui peut signifier de quoi de bien. Vu comme ça ça devrait être moins boiteux à tes yeux.

    Est-ce que devenir populaire est mon objectif de vie? Non, je ne me souviens pas d’avoir écrit ça dans mes objectifs. Mon premier objectif de vie est, aussi simple que cela puisse sonner, est d’apprécié celle-ci et m’amuser.

    Être populaire, entre autre, peut-être un moyen pour moi d’aller vers mon objectif oui, mais à moins de vouloir jouer le jeu avec certains objectifs, je ne vais pas changer ce en dont je crois juste pour plaire à une masse ou devenir populaire.

    —–

    ‘Si on a de bonne intention, alors c’est une stratégie intéressante.”
    – Je suis persuadé que “British Petroleum” et “Quebecor Media” ont de bonnes intentions…

    => Ewww? De là on si. 😉 Honnêtement, ça ne me surprendrait pas que plusieurs dans ces compagnies mal-aimées, ont de bonnes intentions, mais on se plait à les haïrs.

    —–

    “Je m’intéresse à beaucoup de sujets et je philosophe beaucoup”
    – Il faudrait aussi lire un peu…

    => OK? qu’insinues-tu par là? 😉 Devrais-je me sentir inférieur parce que je ne sais pas lire? 😉 Tu me regardes de haut avec tes livres? 😉 Ai-je dit de quoi qui te déplait? Ai-je dit une ou plusieurs stupidités? 😉 En tout cas, tu m’expliqueras ça SVP!

    PS. Pour moi philosopher est penser à la vie, la comprendre, etc. Lire ce que les autres ont fait dans le même sens peut être une source d’inspiration ou une aide afin d’atteindre cet objectif d’atteinte de la vérité ou autre. Je n’ai pas nécessairement pris le temps que je voudrais de lire le résultat de philosophe connu et intéressant (suggestions appréciés). Mais je lis beaucoup pareil, je pense énormément (analyser est une de mes forces, je ne dis pas ça pour me vanter (en fait oui! :P), juste pour exprimer ce que je crois est une de mes forces!), et je “challenge” beaucoup (de façon positive et c’est une très bonne façon d’apprendre). Je ne parle pas juste de “challenger” les gens, mais les concepts, moi-même, les idées préconçus par la masse, etc. Se remettre en question. Voir l’autres côtés de la médaille et se mettre dans la peau de l’autre personne (même si par exemple cette personne semble et même est coupable de quelquechose). Ça ne veut pas dire tout accepter, mais entre autre, ça veut dire de ne pas tomber dans le jugement facile.

    —–

    “Je préfère juger quelqu’un par ses compétences que par ses titres ou diplomes”
    – Diplômes = compétences
    – Pourquoi juger les gens ?

    =>

    Désolé de briser ta bulle ici, mais avoir diplôme n’est pas nécessairement égale à compétence. Plein de gens avec des diplômes ne sont pas super compétent dans leur activité relié à leur diplomes. Je ne veux pas non plus être méchant avec ces gens, ce n’est pas mon style, je préfère aider les gens à s’améliorer et atteindre un certains potentiels, parfois je suis même trop optimiste en ce sens. Reste qu’à l’école, on peut facilement avoir de bonnes notes sans nécessairement être compétent par la suite, le contraire est aussi vrai. C’est un bon indicateur un diplôme. De bonnes notes aussi c’est un bon indicateur. Mais ça ne veut pas toujours tout dire. Plusieurs “drop out” ont très bien réussi (plusieurs d’entre eux sont des drop out parce qu’ils ont lâché pour aller faire quelque chose aussi!) Ce n’est pas tout le monde aussi que ça intéresse d’atteindre de haut résultat. C’est à la limite un choix, perso je trouve ça plus amusant de toujours visé plus haut, mais après il t’en faut plus pour te satisfaire, c’est une drogue! 😉

    Et pourquoi juger les gens?

    Une définition trouvé rapidement: “Évaluer la valeur de quelqu’un, de quelque chose selon certains critères afin de les classer, de décider à leur sujet”

    Ça sonne péjoratif de juger, mais on le fait tous. Est-ce qu’il est bon? Est-il brilliant? Ce Michael, dit-il juste des conneries sur l’internet? Cette femme, quelle belle jambe! etc. J’ai aussi beaucoup de préjugement au départ, mais j’ai appris à ne pas toujours agir selon eux. Par exemple, lorsque j’étais petit, on m’a tellement parler contre les “noirs”, qu’à la maternelle j’avais de la misère à manger si la petite fille soir mangeait à la même table que moi. Ce n’est qu’un exemple anodin. J’aurais pu continuer dans la même veine, mais avec mon attitude et mes choix, j’ai choisi plutôt la voie du questionnement et de me “challenger” personnellement afin d’évaluer si mes réactions/jugements/impressions/etc. sont adéquates. Il faut certe écouter ses émotions, j’ai parfois un “trop grand contrôle” sur celle-ci, c’est une force certe, mais comme tout il y a des avantages et inconvénients. Reste que je crois que cette façon de moi me permet d’atteindre des niveaux de compréhension assez profond et cela dans tout domaine. Est-ce que je suis expert dans tout? Bien sûr que non! Mais je crois en mes capacités de comprendre, souvent rapidement, pas mal tout et surtout je crois en mon potentiel. C’est entre autre pourquoi j’ai favoriser plus le développement mon système, ma logique, capacité d’analyse et compréhension, etc. au lieu de juste favoriser la connaissance en tant que tel. Si tu vois où je veux en venir.

    Le problème est quand les gens jugent et ensuite agissent de façon exagéré suie à ceci, et que ce jugement est erroné. La peur par exemple fait faire beaucoup de chose aux gens. Peur de la personne de couleur, peur de la personne homosexuelle qui te fait de l’oeil, peur du petit nouveau brilliant au travail. Etc.

    C’est comme Michelle, elle sera jugée pour beaucoup de chose autre que ses compétences, c’est aussi un de ses “combats” alors il faut s’y attendre. Il ne faut par contre pas s’arrêté à cela. Mais perso, quoi que son histoire a créé un certain intérêt/curiosité au départ, après le jugement ira sur ce que cette personne m’apporte, ses textes, ses pensées, son matériels, ses compétences, etc. En fait, c’est en entendant que c’était une personne très compétente que je me suis mis à plus m’intéresser à celle-ci au delà de “l’image”.

    C’est bien beau les diplômes, etc. Mais à la fin, si j’engage quelqu’un, ce qui m’intéresse c’est est-ce que la job est faite? Est-ce qu’elle est bien faite? Même chose pour les politiciens, etc.

    En tout cas, je dois justement aller travailler! J’espère que j’ai un peu mieux exprimé mes propos. N’hésites pas si tu as d’autres questions, commentaires, etc. ça va me faire plaisir d’échanger.

  16. Un moineau qui fait cuicui

    Ne vous inquiétez pas, tout ce que nous demandons, c’est de continuer à pouvoir lire vos articles sur le web et le marketing, sur votre site, sans demander de réciprocité ! Bon courage

  17. émergenceweb : blogue » Je quitte Facebook: une mise au point s’impose!

    […] et surtout ses analogies sont intéressantes. Toutefois, dans sa logique, Michelle en arrive à un triste constat, et dont j’ai déjà traité dans des billets précédents sur la disparition de la […]

  18. Yannick Pavard

    Juste un mot pour dire que je trouve cela complètement ridicule, voir absurde d’ajouter quelqu’un par politesse dans son fil Twitter sous prétexte qu’il nous a ajouté ! Si on ajoute quelqu’un c’est qu’on est intéressé par ce qu’il dit avant tout ?

    La politesse ce serait plutôt le fait de lire ce que les gens disent sur leur Twitter que juste courir après les chiffres 😉 Ca n’est pas pour Michelle que je dis ça parce que je ne l’a connais pas, mais pour ceux qui cherchent toujours à avoir plus de monde qui les suivent. Si les gens veulent du monde qui les suivent, ils n’ont qu’a dire des choses qui intéressent le plus grand nombre !

    Bref, c’est toujours marrant de faire le ratio des gens qui suivent et ceux que l’on suit 😉

    Bonne journée

    PS : 5000 amis sur Facebook… est-ce que l’on appele encore cela des ami(e)s ? 😉

  19. série Terra Nova

    Je suis un peu d’accord avec Yannick, je pense que vous avez été trop permissive et gentil sur vos comptes, en ajoutant en retour tous ces comptes qui à la fin vous ont fait perdre en réactivité (non?).
    En effet 5000 sur facebook, ce n’est plus une liste d’amis, mais un concert privé 😀

  20. Avis à mes détracteurs, La conversation, c’est de jaser… • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

    […] d’être variée, diversifiée, venant de vos tripes et vivante. J’ai déjà expliqué qu‘à cause de la loi des grands nombres, je suis maintenant plus en mode broadcast que de réelle disc… (dans la mesure du possible) et surtout, d’être spontanée et diversifiée dans mes partages de […]