- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

C2 MTL, payant d’avoir des contacts gouvernementaux

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Difficile pour les organisateurs d’événements technos d’avoir du support gouvernemental. Ils doivent avoir bin de l’imagination pour joindre les deux bouts, qu’on songe aux Événements InfoPresse [2], au Webcom [3] à Yulbiz [4] que j’ai fondé et qui est maintenant dans une dizaine de villes de plusieurs pays. C’est vrai que Yulbiz n’a pas de lobbyiste, Infopresse pas à ce que je sache, Webcom encore moins. Mais un événement tel que C2-MTL [5], qui en sera à sa première édition, qui présentera entre autres ses propres créateurs comme conférenciers [6] (Sidlee [7] et le Cirque du Soleil [8]), reçoit plein de fric de différents paliers gouvernementaux. Ça va de soi. Ils vont générer de l’achalandage (du moins on le souhaite), ils vont facturer $3000 par tête de pipe aux 1000 personnes qu’on prévoit recevoir (seulement qu’en vente de billet ça fait déjà un beau 3 millions). Tout ça pour parler de créativité et de business. Ça va en plein dans ce que je reprochais aux gouvernements de ne pas faire avec les événements internationaux tels qu’à LeWeb à Paris ou à SXSW à Austin. [9]

C’est juste que 2 millions de dollars du gouvernement du Québec pour la première année d’un événement, ça me surprend. Surtout lorsqu’on sait que d’autres événements établis, qui font déjà venir à leur frais des vedettes technos des 4 coins de la planète, n’ont jamais reçu le moindre dollar, ça saisit juste un peu…

Dévoilement : Je suis cofondatrice de Yulbiz [10] et j’ai déjà été honorée par Webcom [11]

Sur LesAffaires [12] on peut lire:

Le C2-MTL dispose d’un budget annuel d’environ 6 millions de dollars. La première année, le gouvernement du Québec a consenti 2 millions, la Ville de Montréal 50 000$. Le reste des revenus proviendra de commandites privées et de la vente des billets, qui coûteront 3000$ l’unité. Après cinq ans, le C2-MTL devrait s’autofinancer sans subventions gouvernementales.