- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Internet, un impact économique plus important que l’agriculture ou l’énergie

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Les dépenses et la consommation reliées directement et indirectement à l’internet ont maintenant un impact économique plus important que les secteurs de l’agriculture ou de l’énergie. En moyenne, l’internet contribue pour 3.4% du produit intérieur brut de 13 pays analyse par une récente étude de McKinsey [2] et il a une croissance plus importante que celle du Brésil. D’ailleurs internet contribue à 21% de la croissance du produit intérieur brut de 5 des pays qui sont les plus avancés avec internet. Pour un emploie perdu, internet en crée 2.6. 75% de l’impact d’internet se retrouve dans des industries traditionnelles et les petites et moyennes entreprises qui utilisent beaucoup le web exportent et croissant deux fois plus que les autres. Plusieurs autres chiffres éloquents militant pour que les décideurs d’affaires et gouvernementaux s’ouvrent les yeux et réalisent que le Web, est maintenant l’outil de croissance numéro un de la planète.

Dans sa lumineuse publication Internet Matters: The Net’s sweeping impact on jobs, growth and prosperity [3] (PDF), McKinsey prend l’analogie du développement de l’électricité comme corolaire du développement industriel et économique. Analogie que j’avais utilisé dans mon billet La corrélation entre l’électricité et le numérique pour le développement économique du Québec de demain [4] . Ils reprennent aussi certains arguments des analyses de l’OCDE THE IMPACT OF THE INTERNET IN OECD COUNTRIES [5], de PWC The New Digital Economy How it will transform business [6] (PDF) ou de BCG The Internet Economy in the G-20, The $4.2 Trillion Growth Opportunity [7].

Bref, si tous ces bonzes de l’analyse économique mondiale s’entendent pour dire que le Web et internet sont maintenant le moteur principal de la croissance économique, il me semble qu’ici au Québec, il serait peut être temps qu’on s’y arête un peu, qu’on nomme un ministre du numérique et qu’on enclenche un virage à 360 180 degrés visant à mettre en oeuvre les recommandations que tous ces éminents analystes font. Pour citer McKinsey:

• Promote human capital
• Ease access to financial capital
• Develop infrastructure
• Create an attractive business environment

Et

• Public Decision makers should act as catalysts to unleash the internet’s growth potential
• All business leaders, not juste e-CEOs, should put the internet at the top of their strategic agenda
• All stakholders should take part in a fact-based, public-private dialogue.

Comme on dit en anglais, “food for thought”, matière à reflexion…