- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Ces gens ordinaires qui m’inspirent

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Samedi matin dernier, je songeais à ces gens qui m’inspirent. Ce sont des gens qui sont ou qui ont été près de moi. Ces personnes ne font pas les nouvelles, ils roulent leurs bosses et si vous les rencontriez, à moins de ne discuter un certain temps avec eux, vous n’imagineriez jamais à quel point ils sont spéciaux. J’ai partagé un petit bout de leur histoire sur les médias sociaux et ce fut un succès qui m’a grandement surprise. Je découvre avec joie que oui, malgré les « fake news », le négativisme et les conneries qu’on retrouve sur les médias sociaux, les gens ont encore besoin d’espoir, d’histoires positives et d’inspiration.

Voici mes statuts

J’ai un ami qui il y a 10 ans, était sur le bord de la faillite avec une maladie du coeur. Il est maintenant millionnaire, travaille à l’international et est un succès digne de mention. Je suis vraiment heureuse pour lui et ça m’inspire à ne jamais perdre confiance. Le succès des autres ne doit pas susciter la jalousie, mais plutôt l’inspiration à se dépasser…

Mon parrain, oncle Yvon, a fait faillite à 49 ans. Il a quitté Havre St-Pierre pour Québec, sans le sou, avec quelques valises et 11 enfants. Il a recommencé à zéro et à sa retraite à 65 ans, ses enfants qui voulaient aller à l’université y sont allés, sa maison était payée, sa retraite planifiée et il a été le chef contremaître du Complexe G, de Place Laurier et de plusieurs des plus importantes constructions de la ville de Québec. Tomber peut arriver à tous, mais de se relever est la réelle inspiration…

Il avait une boucherie et ce qui l’a mis en faillite a été d’être trop gentil et de faire crédit à ses clients dans ces temps difficiles. Les banques elles n’avaient pas ce même élan de compréhension et dans ce temps-là, faire faillite était assez catégorique. Lorsqu’ils sont arrivés à Québec, il n’avait même pas d’ustensiles pour manger. Durant les premières années, ils vivaient dans un 4 1/2 à treize personnes…

Mon voisin, monsieur Robert, s’ennuyait après avoir vendu son abattoir à 65 ans. Il décida de s’acheter 2 terres à bois et jusqu’à ses 81 ans, il abattait des arbres, coupait, fendait et livrait lui-même mon bois de chauffage. Les gens inspirants sont plus nombreux qu’on le pense…

et c’est le même voisin qui se trompait tout le temps à me parler au masculin jusqu’à ce que je lui dise, “si tu te trompe encore je te french”. Depuis, il ne fait plus d’erreur 🙂