300 % de croissance du trafic web c’est possible, le cas Tourisme Mauricie

La semaine dernière, lors de la conférence de presse de Tourisme Mauricie pour dévoiler son nouveau positionnement marketing, (La belle d’à côté) j’appris avec bonheur que depuis que je travaille avec eux, le trafic du site est passé de 130,000 visiteurs annuels en 2008 à plus de 370,000 visiteurs en 2013. On parle donc d’une croissance de 300 % des visites en 5 ans, soit 60 % de croissance par années.

Cette croissance est directement attribuable aux efforts de l’équipe de Tourisme Mauricie. À titre de consultante, j’ai un pouvoir de recommandation, mais pas d’implantation et de production. Ce sont d’abord les employés de Tourisme Mauricie puis les différents fournisseurs externes qui font le travail. Mais disons qu’il est très réconfortant d’observer des résultats concrets de mes efforts stratégiques et surtout, de pouvoir vous les présenter. Le conseil stratégique a cette ingrate particularité, que beaucoup de clients ne veulent pas qu’on parle du travail qu’on fait avec eux et encore moins, qu’on en présente les résultats sonnants et trébuchants.

En plus du travail acharné des gens de Tourisme Mauricie, l’un des éléments du succès est cette quête de l’innovation et de l’excellence sur le web. Tourisme Mauricie a été la première entreprise touristique à développer un blogue, à inclure une application météo qui suggérait des activités propices en fonction du temps qu’il faisait, à engager une gestionnaire de communauté, à développer le concept « d’ambiance vacance » et plusieurs joueurs touristiques seront encore une fois « flabbergasté » de la prochaine innovation qui sera en ligne d’ici quelques mois, lors de la mise en ligne du nouveau site de Tourisme Mauricie et sur lequel « l’équipe » travaille déjà depuis plusieurs mois. Humblement, je dois admettre que pour ce client, très souvent j’ai l’impression d’apprendre plus de l’équipe en place que je ne leur enseigne réellement. Plusieurs de ces innovations n’étant pas le fruit de mes recommandations. Ils sont plutôt des résultantes de la créativité des gens en place.

Le succès d’une destination touristique est tributaire d’une panoplie de facteurs. La météo, la valeur du dollar (Américain pour les touristas québécoises et Canadien pour les Américains), de l’efficacité de la promotion et du marketing, de la couverture de presse et de bien d’autres facteurs encore. De surcroit, les organisations de promotion de destinations touristiques, comme l’un de mes clients Tourisme Mauricie, si elles n’ont pas elles-mêmes les outils de réservation, ont peu de moyens de mesurer directement l’efficacité de leurs efforts (ce que l’on nomme la conversion). Elles jouissent néanmoins de certains outils de validation tels que la croissance du nombre de visiteurs, de nuitées ou encore de dollars dépensés.

Les retombés économiques :

Selon Benoît Gauthier, président du conseil d’administration de Tourisme Mauricie

Le tourisme en Mauricie représente annuellement 416 millions de $ en retombées économiques dans la région.

(…)
En 2014, tous les pays du monde jouent sur le même terrain et courtisent les mêmes touristes potentiels. La concurrence est forte. Par contre, la Mauricie tire son épingle du jeu. Au cours des 5 dernières années, le tourisme en Mauricie a connu une croissance de 55 % des visites et de 52 % des dépenses touristiques. C’est majeur, et il faut que cela continue pour notre région, qui en a économiquement grandement besoin!

Pour ce qui est des visiteurs québécois, les chiffres sont encore plus éloquents comme le révèle ce tableau

Dans les commentaires de mon blogue, l’appréciation d’André Nollet, DG de Tourisme Mauricie

Ma chère Michelle, je te livre mon feedback :

SUPER, tu n’as pas d’idées. Y en a un paquet qui veulent qu’on accroisse nos relations d’affaires avec eux. Cristi, les gens présents ont apprécié et la preuve c’est qu’ils veulent qu’on augmente la vitesse du virage vers le web
Et plusieurs organisations en Mauricie voudraient être rendu là où nous sommes.

Mais ma réponse est : Des $$$, du jus de bras, une conseillère indépendant et de l’abnégation.

Si vous croyez que vous êtes bon, OUBLIEZ cela. Soyez humbles et très travaillant.
Et avant tout, sachez écouter.

Certaine nous ont confié :
Ils voudraient qu’on offre du support en leur offrant du services de blogue en impartition, de faire croître leurs présences web
De tenir à jour leurs sites, mais je me doute qu’il y en a plusieurs qui sont seront pris avec un problème technique assez grave…

Aussi, je crois bien que nous pourrons offrir moyennant une tarification abordable, des possibilités de mettre du vidéo de leur entreprise sur notre site et sur Youtube, tout est en train de se mettre en place, et trop souvent ce qu’ils ne peuvent pas faire sur leur site.

C’est enivrant, capotant, mais j’adore que ca bouge.

Et de mon côté, je vais m’appliquer à faire des commentaires sur les sites pertinents. Tu avais tellement raison.

Mais j’y vais comme pour manger un éléphant, tranche par tranche

Bien hâte de réviser la stratégie avec toi et améliorer le service Web de notre petite organisation.

Mes salutations Mme Volvo…. je suis jaloux!!!.

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Sur le blogue d’André Nolet, DG de Tourisme Mauricie
Le virage Web 2.0 de Tourisme Mauricie: Coûts, résultats et l’effet Michelle Blanc

Le 1er février 2011, Tourisme Mauricie passera à la prochaine étape

Stratégie et réflexions derrière notre nouvelle approche marketing, les Ambiances vacances de la Mauricie

Nouvelle approche et nouveau slogan pour Tourisme Mauricie: si on veut des résultats différents, il faut faire les choses différemment!

Sur mon blogue

Tourisme Mauricie à l’ère du Web 2.0

Conférencière : Entreprise touristique et réseaux sociaux

Les rebondissements du taux de rebonds

Classement comparatif de la présence médias sociaux des Associations touristiques régionales

Les consultants aussi se trompent #JeudiConfession

Tourisme Mauricie à l’ère du Web 2.0

Que voulez-vous, mes clients qui ont le courage de la communication bidirectionnelle, de l’authenticité, qui choisissent le code source ouvert (qui écoutent et mettent en pratique mes conseils, finalement) deviennent très souvent des clients chouchous. C’est ce que j’ai le grand plaisir de vous annoncer avec le nouveau site de Tourisme Mauricie et avec leur présence sur les médias sociaux. Ça fait déjà plus d’un an que la formidable équipe de Tourisme Mauricie travaille sur le projet et c’est aujourd’hui (en fait, ça fait déjà quelques jours mais c’est aujourd’hui que je vous en parle) que l’ensemble très Web 2.0 de la présence de Tourisme Mauricie est maintenant en ligne. Je suis très, très fière d’avoir humblement participé à la mise en ligne de ce site qui deviendra l’étalon-échelle de ce que peut être un site touristique Web 2.0…
Voici d’ailleurs les détails du communiqué de presse qui sera d’abord diffusé sur Twitter et Facebook, envoyé aux blogueurs, puis communiqué à la presse (ils sont même Web 2.0 dans les relations publiques, c’est tout dire…).

Shawinigan, le 14 avril 2009 – Afin de se positionner aux premières places des stratégies Internet actuelles en tourisme, Tourisme Mauricie présente sa toute nouvelle plateforme Web intégrant le nouveau portail de l’association, ainsi qu’un blogue répondant aux nouvelles tendances communicationnelles des consommateurs. Jumelée à ces nouveaux outils, une stratégie de positionnement, de référencement et d’indexation dans les moteurs de recherche permettra à Tourisme Mauricie de maximiser le rendement de ces nouveaux outils dans l’univers Web.

S’assurer que l’internaute nous trouve

L’Internet joue un rôle essentiel dans le processus d’achat de produits touristiques par les consommateurs. « Selon les données les plus récentes du Réseau de veille en tourisme, 75 % des voyageurs branchés magasinent sur le Web avant de procéder à leurs achats. Aussi, ils sont de plus en plus nombreux à rechercher des avis des autres voyageurs afin de consolider leurs décisions. L’intégration d’un blogue sur le nouveau portail répond directement à cette tendance. Il est donc vital d’être le plus près possible des consommateurs quand ils magasinent leurs vacances sur le Web » souligne madame Laurent, directrice marketing. Elle ajoute : « Notre portail Web se veut par conséquent pratique, efficace et bien référencé afin de faciliter les recherches des futurs voyageurs sur Internet. Pour ce faire, nous nous sommes entourés de conseillers et fournisseurs qui figurent parmi les meilleurs, soit madame Michelle Blanc (M. Sc. commerce électronique et consultante en marketing Internet) pour la stratégie, et toute l’équipe d’ADN Communication pour la conception et l’implantation des tactiques d’optimisation sur les moteurs de recherche ».

La vision de Michelle Blanc pour Tourisme Mauricie

« La philosophie derrière tourismemauricie.org en est une d’ouverture à la communauté élargie, aux touristes et au monde, et est encapsulée en ce que nous appelons communément le Web 2.0. Le site mettra donc en valeur les attraits des membres de Tourisme Mauricie, mais aussi toutes les autres facettes touristiques, culturelles, naturelles, humaines de ce que la Mauricie a à offrir, et ce, en permettant la discussion bidirectionnelle avec les internautes. Si ça existe en Mauricie, le site en parlera éventuellement… » Pour soutenir cette approche du Web, on peut déjà retrouver Tourisme Mauricie depuis quelques temps sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et autres.

Maximiser la force du nombre

« Suite aux recommandations expertes de madame Michelle Blanc, ainsi qu’au travail de sensibilisation de l’équipe marketing de notre organisme, nous n’avons pas eu d’autres choix que de conclure que la stratégie Internet de Tourisme Mauricie était désuète et non-adaptée aux nouvelles réalités de l’environnement Web » mentionne monsieur Lacerte, président du conseil d’administration. « Il nous est apparu évident que Tourisme Mauricie avait besoin d’une véritable plateforme Internet, capable de bien représenter l’ensemble de nos produits reposant sur plus de 515 membres. Nous sommes donc confiants que ce nouveau portail régional assurera aux entreprises membres de l’association, ainsi qu’à toute la Mauricie touristique, une présence Web efficace, tout en maximisant la force du nombre » ajoute-t-il.

En complément d’information, je vous invite aussi à lire Web 2.0 et question existentielle des associations touristiques partie 1 et partie 2 et, pour les geeks, vous serez probablement surpris d’apprendre que le site au complet et le blogue en sous domaine sont montés à partir de la plate-forme WordPressMU.

Conférencier en Mauricie sur le marketing du tourisme en ligne

J’aime bien les gens de tourisme Mauricie. Ils sont vraiment très sympathiques et ont de la vision. La preuve, ils m’ont engagé comme conférencier pour parler à leurs membres de marketing internet pour l’industrie touristique. Je me lèverai donc aux aurores pour aller à Trois-Rivières discourir d’ Internet : mode de communication directe avec la clientèle (PDF)…

Le Tourisme nautique au Québec, une opportunité manquée

Comme vous le savez peut-être, j’ai une niche de client assez importante dans le secteur du tourisme en ligne. Par ailleurs, je suis une toute nouvelle propriétaire d’un ponton Princecraft Vantage de 23 pieds (fait au Québec) avec un moteur de 115 cv et d’une remorque qui devrait me permettre de faire du tourisme nautique. Dans mon rêve de découvrir le Québec par les voies maritimes, je me disais qu’il y avait certainement déjà plein d’informations pour me permettre de faire un choix de destination et de planifier différents voyages. Après tout le Québec est l’une des plus grandes réserves d’eau douce de la planète et notre pays a été construit et son essor économique premier venait de nos très vastes voies navigables. Mais la réalité de mon rêve d’aventure nautique est tout autre.

Le tourisme nautique est une grande opportunité touristique manquée

Dans ma recherche internet pour trouver une ou des destinations de croisières alliant voie navigable, marina ou rampe de mise à l’eau et carte nautique spécifiant les lieux d’hébergement et restaurants, pratiquement rien n’existe. Tout est à faire.

Il y a bien certainement le site navigationquebec.com qui répertorie toutes les marinas du Québec. Malheureusement le site ne contient pratiquement pas de détail à propos de l’hébergement disponible en bordure de voie navigable. Je peux certainement dormir sur mon ponton, il est équipé pour ça. Mais j’aimerais mieux dépenser et faire vivre l’économie touristique qui me fait vivre à son tour et reposer mes vieux os dans le confort d’un lit douillet.

Il y a aussi l’un de mes clients chouchou, Tourisme Mauricie, qui a développé une application interactive et une page web spécifique, La route des rivières, avec d’abondantes informations touristiques, mais qui ne contient encore que peu d’informations sur la relation voie navigable/hébergement.

Même sur le site « officiel » du ministère du Tourisme du gouvernement du Québec, QuébecOriginal, avec la requête « Tourisme nautique de l’engin de recherche de bonjour Québec, les résultats présentés, sont d’une pauvretés à faire bâiller.

Pourtant, dès 2004, le très pertinent Réseau de veille en tourisme de l’UQAM présentait le document Tourisme nautique : la carte cachée des régions. On pouvait y lire :

Fortement composée de baby-boomers, de préretraités et de retraités ayant des revenus supérieurs, les plaisanciers sont souvent des passionnés de leur passe-temps.
(…)
La notoriété du Québec en tant que destination nautique demeure faible sur les marchés extérieurs et beaucoup reste à faire pour capitaliser sur cette clientèle potentielle. Voici quelques pistes d’actions pouvant être envisagées pour améliorer l’offre du tourisme nautique au Québec:
• Accroître les investissements et soutenir les actions promotionnelles avec de nouveaux partenaires tels que les parcs, clubs de golf, hôtels, etc.
• Consolider et développer l’offre autour de pôles de destination et prioriser les havres ayant déjà une masse critique d’activités touristiques et une infrastructure d’accueil.
• Développer des bases de location (charter) permettant de cibler de nouvelles clientèles.
• Améliorer la qualité des structures d’accueil, incluant la formation du personnel de première ligne et favoriser l’intégration du nautisme dans l’offre touristique existante.
• Instaurer des mécanismes de collecte d’information sur les plaisanciers afin d’en dresser un profil plus précis et de mieux cibler les stratégies marketing.

Il faut croire que 10 ans plus tard, cette carte cachée des régions, l’est toujours tout autant.

Deux ans plus tôt, le document PLAN STRATÉGIQUE DE DÉVELOPPEMENT ET DE MARKETING DU TOURISME NAUTIQUE de DBSF commandé par Nautisme Québec, faisait déjà de nombreuses recommandations quant à la mise en place d’informations et de structures favorisant le tourisme nautique au Québec. Il faut croire que tout reste à faire.

Question de tourner le fer dans la plaie, dans un article de Canoë de février de cette année Le tourisme nautique québécois a la cote on révèle que:

Avec des retombées économiques supérieures à 1 milliard de dollars, le tourisme nautique à Québec prend une sérieuse importance.
Alors que l’un des axes prioritaires du Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020 du ministère du Tourisme est de promouvoir le fleuve Saint-Laurent pour en faire une icône touristique internationale, l’Association maritime du Québec (AMQ) profite de l’ouverture du Salon du bateau et des sports nautiques de Montréal, qui se déroule du 7 au 10 février, et constate avec plaisir que ce marché a le vent en poupe.

La différence entre le marketing des médias sociaux et le marketing de contenus

Le marketing de contenus peut et idéalement doit être fait sur les médias sociaux. Mais il sera aussi utile sur votre site Web, sur l’imprimée et sur l’ensemble des supports médiatiques.

Wikipédia le définit ainsi:

Le marketing de contenu (content marketing), est une discipline marketing qui implique la création et la diffusion, par une marque, de contenus médias (en) dans le but de développer son activité. Ces contenus informatifs, utiles ou ludiques, peuvent être présentés sous forme de news, vidéos, livres blancs, livres numériques, infographies, études de cas, guides pratiques, systèmes de questions-réponses, photos, forums, blogs d’entreprises, etc.

Le marketing de contenu associe une logique de communication de marque à une offre média traditionnelle.

Le content marketing, plutôt utilisé dans le domaine du BtoB, s’adresse plutôt aux prospects avec une optique commerciale tandis que le brand content (contenu de marque) considère le contenu comme une émanation de la marque et s’adresse à différents publics.

Le marketing de contenu est particulièrement développé sur le web où il se distingue de la publicité traditionnelle qui consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur des sites internet. Les entreprises écrivent notamment de véritables scénarios de storytelling sur leurs sites diffusant sur les réseaux sociaux où elles peuvent engager une véritable conversation avec leur communauté de fans ou leurs clients.

Certains des exemples positifs de marketing de contenus dont j’aime parler sont :

Costco et son magazine ContactCostco dont la grille tarifaire publicitaire ferait rougir tous les éditeurs
Costco : Devenir son propre média

Tourisme Mauricie qui grâce à son blogue a augmenté son trafic de 60% par année

Tourisme Terre-Neuve-et-Labrador qui ont compris qu’il est plus judicieux de faire rêver que de parler des hôtels, restaurants et autres attractions touristiques

Ou Lululemon qui au lieu de parler de ses produits et points de vente, parle plutôt du contexte d’utilisation dans lesquels ils pourraient servir.

Le marketing des médias sociaux quant à lui, doit faire une grande place au marketing de contenus. Par contre, il peut aussi contenir de la publicité et du positionnement payant. C’est d’ailleurs pour discriminer « le positionnement naturel » qui est issu des efforts rédactionnels au positionnement payant « qui est issue de l’enveloppe budgétaire publicitaire » qu’on a inventé les concepts de (paid, owned, et earned media Poem) qu,on pourrait traduire par médias payés, propriétaires et mérités. Donc les médias payés sont la pub que vous ferez ou le positionnement payant. Les médias propriétaires sont vos présences Web sur vos sites et médias sociaux (dans lesquels vous userez de marketing de contenus idéalement) et les médias mérités seront les bénéfices de vos efforts en termes de mentions, hyperliens externes, articles de journaux et autres. Vous pourrez donc faire un mélange de ces différents types d’utilisation des médias sociaux, mais dans ma pratique, j’ai toujours valorisé les médias propriétaires et les médias mérités et en termes de pérennité des investissements, ce sont les deux axes les plus performants. Cependant comme je l’ai souvent mentionné. Ils requièrent des investissements à moyen et long termes pour des retombées à moyen et long termes. Notez aussi que vous pouvez avec des présences propriétaires et mérités, mais que les impacts les plus importants viendront de l’utilisation du marketing de contenus qui fait une place à la discussion et qui racontera une histoire (storyline) en parlant de son sujet plutôt qu’e parlant strictement de ses produits et services. Le narcissisme corporatif, comme celui qu’on retrouve chez certaines personnes, n’est pas ce qui pourrait être considéré comme très attractif. J’en parlais d’ailleurs dans mon billet Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu.

Billets complémentaires:

La bullshit du remarketing et du retargeting

Le blogue et le marketing de contenu, plus pertinent que jamais

Ces entrepreneurs qui croient faire une bonne affaire en payant pour la promotion de leurs contenus sur Facebook

Le ROI du marketing de contenu

Narcissisme corporatif et publicité ou marketing de contenu

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux

Lego, un exemple éloquent et extrêmement rentable du marketing de contenus

Le branding culturel sur les médias sociaux, la forme la plus efficace de marketing de contenu

J’ai un problème d’image

Étant connue, médiatisée et pratiquant le conseil de puis bientôt 20 ans, bien des gens se font une idée de ma pratique et de ma clientèle. Il arrive que ce ne soit que des préjugés. Il est certain qu’on aime bien parler des gros noms avec qui l’on a travaillé. Ça rassure quant à notre expertise. Mais ça peut aussi donner l’impression qu’on ne travaille qu’avec les gros, ce qui n’est vraiment pas le cas.

J’ai quelquefois écrit à ce propos dans des billets tel que À propos des médias sociaux et des petits, LA différence entre très et trop occupé, Gourou, papesse ou reine des médias sociaux, inaccessibilité et narcissisme ou La phobie du taux horaire. Mais j’observe que j’ai un problème de perception. Je serais trop impressionnante, inaccessible, exorbitante. C’est du moins, ce que me dit une récente cliente dans son commentaire.

Josee Brouillette22 février, à 12 h 00 ·

Tranche de vie
Les gens qui me connaissent savent à quel point je suis nulle sur internet et tout ce qui est web et en plus je déteste ça Maintenant que j’ai une nouvelle génération de clients je devais m’y mettre mais essayer de trouver un bon et gentil consultant web et marketing c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin . C’est loin d’être facile .
Je ne nommerai pas de nom et je ne raconterai pas mes conversations mais deux mots les décrivent : arrogance et snobisme .

Il y avait une personne que je connaissais de réputation , mais je me disais qu’elle ne devait sûrement pas travailler avec une petite PME et que ça devait être hors de prix alors je n’osais même pas lui téléphoner
Un jour je me suis décidée à lui écrire et je me suis dit que le pire qu’elle pouvait faire c’est de ne pas me répondre. Non seulement elle m’a répondu mais je la rencontrais, 9 jours plus tard.
Quelle femme merveilleuse cette Michelle Blanc

En plus d’être auteure , conférencière , consultante experte en marketing et des stratégies internet et titulaire d’une M. Sc. en commerce électronique, c’est une femme passionnée, intelligente, intéressante , facile à comprendre mais aussi une femme gentille, emphatique, motivante et tellement drôle et mon dieu que ça fait bien
En quelques heures , cette femme colorée avec sa personnalité et son langage bien à elle , est devenue mon gourou du web ,elle ma donné le goût d’apprendre et de travailler fort ( je sais qu’il y a du monde qui tombe en bas de leurs chaises 🙂 )

Michelle m’a dit que ce serait bénéfique à moyen et long terme ( je vous en donnerai des nouvelles ) mais je peux dire que même à très court terme , j’ai déjà gagné beaucoup et j’ai déjà hâte à mon prochain rendez-vous .

Oui j’ai fait des conférences à l’international, oui j’ai dans ma liste de clients des entreprises comme Expedia, Cirque du Soleil, Lassonde, Royal Canin ou Pierre-Karl Péladeau. Mais j’ai aussi d’illustres inconnus qui le sont beaucoup moins après avoir utilisé mes services. D’ailleurs, c’est avec les PME que j’ai eu mes plus éclatants succès (DessinsDrummond, SpiceTrekkers, Tourisme Mauricie ou PianoTechnique) parce qu’étant moins grosse, il y a moins de « red tape », ils sont plus agiles et il est beaucoup plus facile d’y implanter une stratégie numérique de A à Z que de le faire dans une très grande entreprise…

Le ROI du marketing de contenu

Dans mon récent billet Les médias sociaux ne sont pas pour toutes les entreprises je disais :

Le marketing de contenu et le marketing médias sociaux ce n’est pas facile. Il n’y a pas de magie. Il y a beaucoup de travail et de dédicacions. Mais ce n’est pas le seul marketing possible. Ce n’est pas LA recette miracle. Le cout d’être efficace en ligne n’est pas celui de monter ses présences web, mais plutôt celui de les faire vivre et de les garnir de contenus « pertinents ». Ce n’est clairement pas pour tous et plusieurs préfèreront la tranquillité d’esprit de payer à fort prix des créatifs et du placement publicitaire pour se donner la certitude « qu’on fait quelque chose ». Mais d’être sur les médias sociaux et de réussir sans effort c’est un mythe, une chimère que même moi qui suis une experte de ces médiums, ne pourrai réaliser pour vous. Je ne le peux même pas pour moi-même.

J’aurais pu résumer ça aussi en disant : Les médias sociaux offrent la possibilité aux entreprises de devenir leur propre média, mais pour ce faire, ils ont l’obligation de le devenir.

Mais est-ce payant le marketing de contenu?

Cette question est légitime et bien des entreprises se la posent. Il y a plusieurs manières d’analyser ça. La première dont je vous parlerai, qui est sans doute la plus éloquente, est l’approche de Costco et de son Costco contact. Dans mon billet Costco : Devenir son propre média j’illustrait simplement le coût publicitaire d’une page dans leur magazine. Chez média brokers on parle (au moment d’écrire ces lignes) de $140 000 par page. À chaque édition de la revue, on compte au moins une vingtaine de pages de pub. Faites le calcul et vous remarquerez que « ce média » génère de toute évidence de gros profits à chaque parution. Plus même que bien des magazines dont c’est la vocation. Vous y remarquerez aussi que Costco n’y parle que peu de son entreprise. C’est un média à part entière et c’est même un média qui faisait rager récemment « de gros médias » puisque notre premier ministre qui refuse de leur parler était en page frontispice du magazine Costco.

Pour toutes initiatives marketing, quelle qu’elle soit, nous devons toujours nous demander
— Est-ce que ça augmente les ventes?
-Est-ce que ça réduit les coûts?
-Est-ce que ça augmente la confiance du client et sa rétention?

Mais l’équation mathématique la plus évidente du ROI est (dans TheGuardian) :

(Revenue Generated – Cost of Content Marketing) / Cost of Content Marketing = ROI

So, if you make £100 in revenue from content marketing and the total cost of undertaking content marketing was £50, you will find the ‘return on investment’ to be ‘1’ (or 100%).

Comme démontré avec l’exemple de Costco, le marketing de contenu peut générer à lui seul des revenus. Par contre, il est clair que cet exemple ne s’applique pas à tous. Plusieurs bénéfices secondaires peuvent aussi s’y ajouter et accroître les retombées positives de telles initiatives marketing. Le tableau suivant du Contentmarketinginstitute, les font apparaître clairement.

mesurer le marketing de contenu

D’ailleurs, dans le récent rapport Quarterly Digital Intelligence Briefing Digital Trends 2015 de e-consultancy, à la lecture du prochain tableau, on se rend compte que le marketing de contenu est l’initiative marketing considérée comme la plus excitante, quoiqu’encore sous-estimé.

La facilité a toujours eu meilleure presse (sans jeu de mots de marketing de contenu 🙂 )

Pourquoi le marketing de contenu n’est pas populaire auprès des agences de pub?

Imaginons un budget publicitaire d’un million de dollars. L’agence qui récoltera le mandat fera de la création publicitaire et du placement média. Cette agence sur une période, disons de trois mois, pourra toucher grâce à son expertise et la compétitivité de son marché, entre $200 000 et $400 000 de ce million. Une fois l’argent dépensé, il restera dans l’imaginaire du consommateur une « perception de la marque » que l’on mesurera via des analyses de notoriété, d’appréciation et de considération de la marque. De toute évidence cette campagne devrait aussi répondre aux autres critères de ROI déjà présentés pour toutes initiatives marketing. Cependant, une fois le message payé et diffusé, il ne restera plus rien de celui-ci.

À contrario, avec le marketing de contenu, une fois que le même million sera dépensé, il restera une certaine « visibilité » des contenus sur le web et les moteurs de recherches. Mais ce même million de dollars sera dépensé complètement différemment. L’entreprise ou son sous-traitant devra engager plusieurs rédacteurs, les former, monitorer les interactions et mesurer l’impact. Les marges (pour l’agence de publicité) ne seront vraiment plus les mêmes et ce même montant serait dépensé sur une très longue période de temps. De surcroit, avec ce genre d’initiative l’entreprise entre directement en contact avec le client, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec la publicité. Ce n’est donc vraiment pas un scénario « payant » pour les agences de pub traditionnelles. Ça demande aussi, du côté client, un suivi et un effort qui est beaucoup plus lourd à gérer. En somme, c’est difficile. Par contre, les retombées sont autrement plus pérennes.

Chez mes clients
300 % de croissance du trafic web c’est possible, le cas Tourisme Mauricie

Conférence Les médias sociaux et le web pour l’exportation, le cas DessinsDrummond

À propos des médias sociaux et des petits

De l’importance du SEO et d’une structure d’URL efficace pour des sites de commerce en ligne (cas SpiceTrekkers qui depuis la rédaction de ce billet, est courtisé par Harrods de Londre 🙂 )

Chez Forbes
5 Big Brands Confirm That Content Marketing Is The Key To Your Consumer

Chez Exacttarget
The 30 Most Genius Content Marketing Examples of 2014 (So Far)

Chez Katpost
The top 50 content marketers
Cold, hard content marketing stats

 

Trop réussir au Québec et ses tristes revers, le dilemme de choix déchirants

J’ai toujours valorisé la transparence en ligne et la sagesse collective. Aujourd’hui encore, je vous expose un dilemme auquel je suis confrontée.

Je termine à l’instant une discussion avec l’un des potes qui a participé avec moi au rapport d’étonnement. Il me dit « j’ai suggéré ton nom à un organisme de transfert technologique et leur ai dit que nous travaillerions avec toi pour le dossier X ». La première réaction de l’organisme en question « t’es tu fou, ça va couter bin trop cher??? ».

La semaine dernière, un nouveau client, le dirigeant d’une PME qui travaille à l’international me dit « je suis si content que vous ayez accepté de travailler avec nous, j’étais tellement impressionné et j’hésitais à vous le demander, j’étais convaincu que vous nous trouveriez trop petit pour être intéressé ». Puis, de plus en plus, il vient à mes oreilles « je t’aurais téléphoné, mais je te croyais trop occupée, trop chère, ou autre perceptions que je suis inaccessible ». J’ai d’ailleurs encore en mémoire ce téléphone que je reçu de madame Francine Grimaldi et qui me dit –C’est vous qui répondez au téléphone??? Ce à quoi je lui répondis –c’est vous qui me téléphonez madame Grimaldi???

Il y a quelques mois, je mangeais avec l’un de mes mentors, Jacques Nantel et je lui exposai le problème. Il me répondit », tu sais Michelle, au Québec on a peur de la réussite et on déboulonne nos étoiles. Si le Cirque du Soleil ou Céline Dion n’était pas sorti du Québec, on n’en parlerait plus aujourd’hui. Tu n’as pas le choix, tu dois sortir du Québec. Tu es rendu là. C’est triste à dire, mais c’est mon constat.

Le hic avec cette problématique est que dès le début de mon blogue, comme c’est le gouvernement du Québec et le payeur de taxe qui ont payé pour faire de moi l’une des premières titulaires d’une Maîtrise Scientifiques en commerce électronique au Canada, j’ai choisi de partager mon savoir et ma passion avec ceux qui ont payé pour que je sois rendue là aujourd’hui. J’ai donc d’emblée créé mon blogue en Français et publié de nombreux ouvrages dans ma langue maternelle. Mes clients sont aussi majoritairement francophones, ici et en Europe. Maintenant, j’ai payé pour faire traduire et adapter mes deux derniers ouvrages dans la langue de Shakespeare, pour le marché américain. J’ai déjà un blogue anglophone payé et mis en ligne qui attend que je me décide à m’exporter et à me faire valoir en anglais. Mais ça m’attriste. Je sais que le Québec et ses entreprises, très petites ou très grandes, ont énormément besoin de mon expertise. Je sais aussi qu’il est beaucoup moins dispendieux de travailler avec quelqu’un comme moi qui a l’expérience et qui ne dois pas faire travailler « une armée de faiseurs de rapports » pour fournir les réponses adéquates. Je sais aussi que mes clients actuels sont extrêmement contents des résultats et du rapport qualité/prix qu’ils obtiennent de mes services. Vous n’avez qu’à lire mon récent billet 300 % de croissance du trafic web c’est possible, le cas Tourisme Mauricie ou À propos des médias sociaux et des petits. Vous pouvez aussi lire mes sections Ce qu’ils disent ou ce qu’ils disent sur linkedIn pour vous en convaincre. D’ailleurs ma business va très bien. Je l’expliquais aussi dans cet autre billet LA différence entre très et trop occupé.

D’ailleurs si je ne fais que 10 heures facturables dans ma semaine, je n’ai vraiment pas à me plaindre. Mais je peux aisément en faire 20, 25 ou même 30. Mon dilemme est donc celui-ci. Comment puis-je inverser cette fausse perception d’inaccessibilité ou devrais-je réellement me foutre des entreprises du Québec et m’investir massivement dans l’exportation de mes services? Mon mentor Jacques me dit de faire les deux, mais n’étant qu’une seule personne (d’ailleurs souvent les gens croient à tord que j‘ai une armée secrète qui travaille pour moi) avec des ressources qui sont tout de même limitées et adorant mon coin de pays pour lequel je préfèrerais de loin être bénéfique, je dois faire des choix. Que me suggérez-vous de faire?

Analyse de l’efficience des Associations Touristique Régionale du Québec, sur les médias sociaux

ERRATUM, Il manquait Tourisme Lanaudière dans la première analyse, Le tableau suivant a donc été remanié pour l’inclure. Cependant ça ne change rien au classement des 4 meilleures ATR sur chaque média social.

Pour compléter mon analyse des ATR sur les médias sociaux que j’avais débutés dans mon billet Classement comparatif de la présence médias sociaux des Associations touristiques régionales en 2011, voici une analyse de l’efficacité de ces mêmes ATR sur les médias sociaux.

Cette analyse a été effectuée grâce à l’outil eValue d’engagementLabs (et elle sera ma dernière de cette série avec EngagementLabs). Je précise aussi que Tourisme Mauricie et Tourisme Abitibi-Témiscamingue sont mes clients depuis plusieurs années, mais que divers autres ATR ont aussi été mes clients sporadiques. Notez aussi que seules les douze ATR les plus performantes ont été inclut dans ces analyses.

La beauté de cette analyse est qu’elle permet de benchmarker plusieurs joueurs de la même industrie. Par contre, ces joueurs n’ont de toute évidence pas tous les mêmes budgets ou les mêmes visions marketing internet. Il n’est donc pas possible ici d’introduire un « handicape » qui permettrait de jauger l’efficacité objective des ATR en fonction des budgets qu’ils mettent à la disposition de l’atteinte de leur performance médias sociaux. Aussi, il est surprenant d’observer qu’à certains égards, de petites ATR sont beaucoup plus performante que les grosses pour certains critères d’interactions numériques. Je vous laisse le soin de décortiquer les tableaux et d’identifier que certains joueurs sont étonnamment concurrentiels, ou poche.

Le classement par média social

Meilleure evalue sur Facebook

Tourisme Montréal
Tourisme Mauricie
Tourisme Gaspésie
Tourisme Charlevoix

Meilleure #evalue sur Twitter

Tourisme Outaouais
Tourisme Saguenay Lac-St-Jean
Tourisme Montréal
Tourisme Mauricie

Meilleure #evalue sur YouTube

Tourisme Saguenay Lac-St-Jean
Tourisme Îles-de-la-Madeleine
Tourisme Chaudière Apalache
Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Bravo à tous les vainqueurs et une grosse bise particulière à mes clients 🙂

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Pour ces patrons qui veulent bloguer, Inspirations de blogues de grands patrons

Même si on persiste à croire que Facebook c’est merveilleux, comme je le mentionnais dans mon billet Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500 :

Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500 mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

Par ailleurs, de plus en plus de grands dirigeants d’entreprises requièrent mes services-conseils pour se positionner sur les médias sociaux. Pour ces grands dirigeants ou pour les petits ou entrepreneurs indépendants (dont je suis), voici donc une liste très partielle de grands patrons qui bloguent.

DG, PDG et CEO québécois

http://dgtourismemauricie.com/ DG de Tourisme Mauricie
http://www.yvescarignan.com/ PDG de Dessins Drummond
http://bloguedg.barreau.qc.ca/ DG du Barreau du Québec
http://vsf.santeestrie.qc.ca/blogue/ DG du Centre de santé et services sociaux du Val St-François
http://www.lebloguedudg.com/Jean-Guy_Roy.aspx DG de Radio Ville-Marie
http://www.cqea.ca/fr/blog-pdg/ PDG du Conseil Québécois des entreprises adaptées
http://comm.irsst.qc.ca/blogs/pdg/ PDG L’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail
http://www.ginettemailhot.com/ Présidente, la turquoise, cabinet en assurance de dommage
http://rejeanparent.ca/ Président de la Centrale des Syndicats du Québec

DG, PDG et CEO Français
http://www.michel-edouard-leclerc.com/ co-président des Centres Leclerc
http://www.bravolapetitefleur.com/ Président de Yoplait, et son Directeur Commercial et Marketing
http://www.francoisegri.com/ Présidente de Manpower France
http://www.nicolasbordas.fr/ PDG de TBWA/france
http://bensan.typepad.com/ben/ Directeur associé d’EuroRSCG
http://www.jacquet.biz/blogej/ Président Jacquet Metal

CEO Bloggers
http://www.ceoexpress.com/ceoblogger/index.asp?dirid=8
http://www.thenewpr.com/wiki/pmwiki.php?pagename=Resources.CEOBlogsList

Forbes : CEOs Say: How To Be An Executive Blogger