C’est le pote Éric Le Ray Ph. D. qui a insisté pour que je participe à son émission de télévision virtuelle Occident. Nous nous connaissons depuis des années entre autres, parce que nous avons été conférenciers ensemble pour discuter d’édition numérique et d’autres sujets touchant la transformation numérique de nos sociétés. Il voulait parler du plan numérique pour le Québec que j’avais développé pour le Parti Québécois. Mais il voulait aussi discuté du $4M que le gouvernement Trudeau va investir dans le numérique au Canada, d’identité numérique, d’infrastructures numériques, d’intelligence artificielle et de bien d’autres sujets.
C’est sans doute l’entrevue la plus complète que j’ai jamais donnée sur ces sujets. Éric étant une personne qui fouille ses dossiers, ses questions m’ont forcé à faire le tour de plusieurs questions.
P.-S.
L’entrevue était sur zoom et à cause d’un pépin technique, je ne voyais pas Éric tout au long de l’entrevue. Il était donc difficile d’interagir avec lui au travers de l’écran qui était noir. Mais ça ne semblait pas déranger Jean-Philippe Lemieux qui disait de cette entrevue sur Twitter.
wow.
Michelle, merci pour l’image, le style, le verbe, le naturel, la vie.
Merci aussi pour le propos, mais encore plus pour la forme. Le caractère, l’audace.
Comme quoi nous sommes souvent le pire de nos critiques…
Voici d’ailleurs certains hyperliens de textes dont nous discutons dans cette entrevue.
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J’étais touchée d’être l’invitée de Catherine Pérrin qui pilote l’émission Medium Large de la radio de Radio-Canada. Son segment « le lavage de la semaine » est toujours savoureux et il permet à des personnalités de se prononcer sur leurs perceptions très personnelles de l’actualité de la semaine. Lorsque cela m’est possible, j’écoute toujours cette chronique radiophonique avec grand intérêt.
La condescendance d’une certaine couverture médiatique envers la position pro-charte en général et les Pinault-Caron en particulier. Bien que je condamne la position xénophobe des Pinault-Caron, je trouve qu’on les a traités de petits peuples d’une manière éhontée. D’un côté on trouve que la population ne participe plus à la démocratie et de l’autre lorsqu’elle le fait, on lui tape dessus avec une grandiloquente suffisance qui m’exaspère.
6 Avec qui voudriez-vous accrocher votre linge, partager votre corde à linge ? é(une idole, un modèle, un mentor…)
Avec Jacques Nantel de HEC Montréal avec qui je prépare une série de capsules web à propos des médias sociaux et du commerce de détail au Québec et une série de conférence pour cadres supérieurs à HEC Montréal
Projet
Cherche un éditeur américain pour publier la traduction des mes deux best-sellers Les médias sociaux 101 et 201 qui sont maintenant traduits et seront jumellés dans un seul livre dont le titre de travail est pour l’instant : Social media from the trenches
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J’ai été personnellement invitée à me joindre aux Janette par l’instigatrice du mouvement, madame Marie-Anne Alepin via Facebook. Je lui ai fortement suggéré d’inviter la sexologue Jocelyne Robert, mais elle était déjà prise cette soirée-là. Ainsi, le groupe s’est formé autour de madame Alepin et chacune de ses invitées suggérait à leur tour d’autres femmes qui complèteraient bien le tableau. Julie Snyder étant sa grande amie, la marraine de l’un de ses enfants et, occasionnellement, une collaboratrice (madame Snyder avait aussi participé à l’évènement Le moulin à parole dont madame Alepin était aussi l’une des organisatrices) de même que l’une de ses nombreuses clientes. Madame Snyder, comme nous toutes, a aussi invité d’autres femmes, dont madame Janette Bertrand, Denise Robert et Édith Cochrane..
Madame Alepin voulait qu’on fasse la réunion dans le sous-sol d’une église près de chez elle et qu’on se fasse venir du St-Hubert BBQ. Ce qui aurait très bien fait l’affaire. Mais madame Snyder insista pour qu’on fasse plutôt ça au 357C et que personnellement elle ramasse la facture. Pour elle, s’était sa façon de contribuer. C’était d’ailleurs très drôle pour le personnel du 357C qui ont l’habitude des réunions d’hommes d’affaires. Le maître d’hôtel a avoué qu’il arrivait souvent qu’il reçoive des groupes d’hommes, mais que ce fût une première qu’ait lieu une rencontre strictement de femmes dans leur prestigieuse enceinte.
Lors de ce souper, que je n’oublierai jamais, les échanges étaient vifs, émotifs et très engagés. Il a été décidé d’un commun accord que madame Bertrand écrirait la lettre (elle s’est offerte puisqu’elle avait déjà envie d’en écrire une avant même la rencontre) qui rassemblerait ce qui était le point commun de nos échanges. Je suggérais que l’on se nomme « Les Janette » et cette idée rassembla l’adhésion générale immédiate, mais il mettait par le fait même, un poids énorme sur les épaules de madame Bertrand. Je m’excuse ici à madame Bertrand de lui avoir indirectement causé de très nombreux soucis avec ce choix d’épithète de notre groupe.
Pour la petite histoire, je mentionnais aussi lors de ce maintenant légendaire repas que mon impression était que « les femmes voilées » étaient malheureusement et non intentionnellement ciblées par ce débat, alors que toutes les religions, sauf très rares exceptions, sont contre les femmes. Point à la ligne.
J’ajouterais aussi que l’une des vingt Janette du début dû se retirer et rester dans l’ombre par crainte de représailles de sa communauté musulmane. Elle est fréquemment intimidée par des islamistes parce qu’elle refuse obstinément le voile, qu’elle est femme d’affaires et n’est pas un homme et qu’elle refuse que ses filles aussi soient voilées. C’est d’ailleurs LE motif principal de son immigration au Canada. Elle n’en pouvait plus de vivre la montée de l’islamisme et son rejet des femmes dans son pays d’origine. Ce n’est pas l’avenir qu’elle voulait pour ses filles. Elle dut donc être remplacée pour qu’on puisse garder le chiffre magique de vingt, et c’est madame Filliatreault qui vint la remplacer. Or, madame Filiatrault n’était pas de ce souper, mais était tout à fait d’accord avec la lettre de madame Bertrand.
Il est aussi bon de noter que n’ayant pas de budget et d’organisation pour nous chapeauter, nous n’avions pas de firmes de RP, de plan de comm et de moyens financiers pour appuyer notre démarche. Que de la bonne volonté, de la passion et un objectif commun prolaïcité et pro égalité homme/femme à faire valoir. Bien qu’il y ait eu des déclarations malheureuses et maladroites dont nous nous sommes excusées, notre message sur l’égalité homme femme a sublimé le débat et à fait prendre conscience à la population de l’importance de l’enjeu pour l’égalité des sexes.
Par la suite il fallait un site web, une page Facebook, un groupe et une organisation pour faire la marche. Nous avons toutes collectivement contribué en temps, en idée, en disponibilité médiatique, en expertise, en passion et oui en argent. Pratiquement toute la coordination médiatique a été faite par madame Alepin. La coordination et consultation web était de mon ressort. Madame Snyder étant aussi « qui elle est », entière passionnée et déterminée, a aussi contribué en support logistique. Certaines filles (dont Valérie Vennes, Isabelle Le Pain, Joëlle Morin et Stéphanie Blais) ont passé plus de 12 heures par jour sur le web en tant que modérateur sur la page Facebook, une autre s’occupait du contenu et lire tous les articles fait sur nous. Nous n’avons pas toutes l’aura d’une madame Bertrand, c’est pourquoi elle a contribué de sa propre image plus que chacune d’entre nous. Toutes n’ont pas non plus mon expertise stratégique web et marketing et c’est pourquoi, à ce chapitre, je peux humblement dire avoir contribué plus que toutes. Mais c’est là la dynamique d’un groupe. Chacun y va de son effort personnel pour le bien de l’ensemble. C’était un effort improvisé, pour le bien de notre société et offert gracieusement par des femmes, pour des femmes, avec ce que chacune pouvait mettre sur la table. Et ce n’est pas fini…
Alors lorsque je lis que c’est une initiative télécommandée par le PQ, que c’est pour faire plaisir à monsieur dont madame Snyder est la marionnette ou que c’est madame Snyder elle-même qui a monté tout le truc, je trouve ça très « capilotracté » (tiré par les cheveux), sexiste, tendancieux et dégueulasse. Ça devait être dit et c’est maintenant aussi écrit pour la postérité.
Merci à toutes les Janette d’avoir mis vos efforts et votre passion dans cette prise de position politique. Merci à Marie-Anne Alepin d’avoir été l’étincelle initiale et merci à tous ces gens qui s’impliquent positivement et avec conviction à faire avancer leurs idées, quelles qu’elles soient. Et aux autres qui n’y voient que machiavélisme, vos efforts seraient sans doute mieux investis à faire avancer positivement la société au lieu de chercher des bibittes là où il n’y en a pas…
P.S.:
J’avoue, qu’avant de l’avoir rencontrée, j’étais contaminée par ces perceptions négatives qu’on aime bien propager à propos de madame Snyder « la nounoune » de service. Lors de ce souper, elle m’a très favorablement impressionnée par sa verve, son audace et sa présence. Elle y dit entre autres une phrase que je n’oublierai jamais « Vous savez dans la vie on peut se battre pour avoir raison. Mais moi je me fous d’avoir raison. Ce que je veux, c’est avant tout de gagner. Une fois qu’on a gagné, on pourra toujours dire qu’on avait raison ».
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Mais cela étant dit, ça ne m’empêche pas d’être « neutre » et « objective » lorsque vient le temps d’analyser ce qui s’est dit sur les médias sociaux. Par ailleurs, l’analyse que je vous partage plus bas a été réalisée par deux collaborateurs d’importance, qui n’ont aucun enjeu personnel ou corporatif avec les discussions autour de la Charte. Il s’agit de SAS Canada (client de longue date et SAS est le pionnier de l’analyse de données et de l’analyse prédictive) et de Inbox, entreprise française spécialiste de la connaissance clients et usagers et du big data également implantée au Canada et ayant développé un complexe algorithme sémantique francophone permettant de faire de l’analyse de sentiment en français (ce qui est très rare parce que la majorité des outils disponibles sont anglophones et n’ont pas la capacité d’analyse de sentiments et du prédictif).
SAS Canada et Inbox ont l’habitude de travailler entre-autres avec des grosses boîtes financières, d’assurances ou de commerce de détail, de médias internationaux et du secteur public. Ce sont eux entre autres qui font de la détection de fraude par l’analyse de très grands volumes de contenus (Big Data) pour les cartes de crédit ou les assurances. Grâce à sa technologie, Inbox a été la première source à identifier la fin de la récession en France, deux semaines avant tout le monde. Tout ça pour vous dire que lors d’une discussion avec SAS et Inbox sur la difficulté d’expliquer l’importance du « big data » à des clients potentiels (parce que ce n’est pas sexy) je leur propose d’utiliser leur technologie pour un sujet chaud de l’heure (comme la charte des valeurs québécoises). Ainsi, les gestionnaires pourront facilement comprendre en extrapolant, comment eux-mêmes pourraient bénéficier de la compréhension de ce qui se dit sur les médias sociaux, pour leur propre organisation. Voici donc le rapport d’analyse de SAS Canada/Inbox sur les discussions sur les médias sociaux à propos de la charte des valeurs.
Pour comprendre les graphiques
Voici une analyse de sentiment “Big Data” de différents thèmes discuté sur les médias sociaux (Facebook, Twitter, blogue) à propos de la Charte des valeurs québécoises. Remarquez en abscisse “LE VOLUME DES MESSAGES” et en ordonnée “L’INDICE DE POSITIVITÉ DU MESSAGE” qui est aussi appelé “analyse de sentiment. Ceci est une version préliminaire de l’analyse, qui est toujours en cour. Étant donné que le projet de loi du PQ risque d’être déposé dans les prochains jours, un grand volume de commentaires continuera d’alimenter les discussions médias sociales. Pour comprendre comment se fait l’analyse de sentiment, je vous dirai qu’avec l’algorithme d’Inbox un terme comme « crise » contiendra 1000 paramètres différents afin de déterminer le contexte de ce mot spécifique et de savoir si on parle par exemple « d’une crise économique » ou si plutôt « il a pété une crise ». Leur analyse de sentiment est donc fiable à 85% et la marge d’erreur est la même pour tous. Aussi, si par exemple un twitt parle de Dalila Awada et qu’il contient un hyperlien vidéo, comme l’hyperlien et le vidéo ne seront pas analysés, ce ne sera que le contenu de la mise en contexte précédant l’hyperlien qui sera pris en compte.
J’attire votre attention sur les diapositives 3, 4 et 5. Vous remarquez qu’elles sont des portraits des discussions médias sociaux des 14, 21 et 31 novembre octobre. Vous remarquerez sans doute aussi qu’au 14 octobre, la majorité des mots clés, personnalités et organisations associés au débat de la charte sont perçus très négativement. Par contre, après le 21 octobre, ces mêmes termes (en plus de celui de # Janette qui commence à apparaitre), font passer plusieurs mots du côté positif. Vous remarquerez aussi qu’étrangement, Charles Taylor est vu plus négativement qu’Adil Charkaoui, mais que son collègue Gérard Bouchard jouit d’une négativité beaucoup moins grande. Vous observerez sans doute aussi que le Conseil du Statut de la femme est l’entité la plus méprisée et que la CQCI est l’organisation qui récolte la plus positive des mentions sur les médias sociaux, mais vous observerez que le volume des messages qui y est associé est somme toute insignifiant comparativement aux Janette par exemple. Observez aussi que Les Anti-Charte et les pro-charte sont tous deux du côté négatif des discussions, que le volume des discussions est somme toute équivalent, mais que les pro-charte sont beaucoup moins détestées que les anti-charte. Finalement, les inclusives ont 10 fois moins de mentions que les Janette, et elles sont à peine perçues plus positivement que les Janette et elles sont toutes deux du côté positif des discussions. Je pourrais continuer de vous faire mes observations, mais vous comprenez sans doute maintenant le principe et je ferai cette discussion de vive voix la semaine prochaine lors d’une conférence au Salon BI. Donc bonne lecture et bonne analyse ☺
MAJ
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On a souvent entendu parler des poursuites bâillon dont certaines grosses corporations se servent pour fermer la gueule des opposants trop loquace. Par contre, on parle encore peu de la cyberintimidation que font certains internautes contre des organisations ou des marques. Durant les derniers mois, plusieurs organisations sont venues me voir avec ce type de problème qui apparaît de plus en plus fréquemment.
Il est certes très légitime pour un consommateur de se plaindre en ligne d’un produit ou d’un service déficient. Cela fait maintenant partie intégrante de la vie numérique des individus et des entreprises. Par contre, l’intensité, la répétition et le contenu des récriminations envers une entreprise peuvent parfois largement dépasser les bornes et alors tomber dans ce que l’on pourrait parler de cyberintimidation corporative. En fonction de la nature du produit et du service en question, de la viralité des attaques et de la présence effective de l’organisation sur les médias sociaux (ou non) avant « l’incident », les dégâts pourront être minimes ou représenter plusieurs millions de dollars. Dans certains cas même, cela pourrait devenir de l’extorsion, qui est en soi un acte criminel passible de peines judiciaires.
C’est d’ailleurs l’une des raisons qui milite pour une saine présence médias sociaux, ne serait-ce qu’à titre d’action préventive. J’en discute d’ailleurs dans plusieurs billets dont Comment gérer une crise médias sociaux. Ainsi, si dans le moteur de recherche Google on cherche un nom de marque ou de produit et service et que l’entreprise engorge déjà la première page des résultats de recherche avec ses diverses présences médias sociaux, il sera beaucoup plus difficile d’y introduire des contenus peu favorables envers une entreprise en particulier. Mais ça ne règlera certainement pas tous les problèmes. Aussi, il est judicieux de rappeler que l’une des plates-formes les plus insidieuses et dangereuses pour les entreprises victimes de cyberintimidation (à mon avis) demeure Facebook. Comme je l’ai déjà démontré dans le graphique du contrôle des risques des outils sociaux, Facebook est l’un des outils sociaux les plus risqués au niveau communicationnel à cause de la quasi-impossibilité de contrôle sur ce qui s’y dit. Mais aujourd’hui j’ajoute à ce risque, la potentialité de viralité dans une plate-forme fermée, d’un contenu malveillant. Ainsi, imaginons une image ou un vidéo très défavorable à une marque, mis en ligne sur Facebook, ce contenu pourra y être partagé un très grand nombre de fois, avec très peu de moyens pour l’organisation de faire disparaitre ce contenu. Il sera possible pour l’entreprise de signaler un contenu qui ne correspond pas aux politiques d’utilisation de Facebook et ce contenu sera « hors ligne » pour 12 heures et l’usager fautif sera aussi mis hors Facebook pour la même période de temps. Cependant, le jugement des modérateurs de Facebook est très aléatoire et vous n’aurez pratiquement aucun recours contre eux ou l’internaute à l’intérieur de la plate-forme (mais les recours civils ou criminels sont tout de même très possibles). On se souviendra que la semaine dernière Facebook permettait les vidéos de décapitation humaine, mais interdisait une photo ou un dessin d’une femme allaitant son petit???
Par ailleurs, dans la catégorie des actions hors web, il n’est certes pas mauvais de rappeler qu’il existe de nombreuses firmes d’investigations, qui peuvent vous permettre d’identifier précisément qui est un internaute, quel est son passé criminel, son adresse, son activité et son influence. Il est aussi possible d’obtenir un ordre de la cour permettant d’identifier chez le fournisseur internet l’adresse physique d’une adresse IP qui a été identifiée. Il est aussi possible de faire une mise en demeure aux réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et autre et d’exiger la divulgation de l’identité d’un individu se cachant derrière un pseudonyme (et plus le montant des pertes alléguées pour l’entreprise sera grand, plus la rapidité et l’efficacité de la réponse du réseau social le sera aussi ☺ ).
Reste néanmoins que la cyberintimidation, qu’elle soit dirigée vers un individu ou une organisation, exige des ressources importantes (financières, tecniques et oui émotives) et que ces ressources pourraient être utilisés plus judicieusement ailleurs. Mais étant juste un peu philosophe, je crois fermement au principe du karma et au dicton anglophone : « what goes around, comes around »…
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Lorsque j’étais enfant, j‘étais servant de messe. J’ai fait partie des « jeunesses du monde », mouvement chrétien valorisant le missionnariat. Puis, j’ai fait le Collège Militiare Royal de St-Jean. Dans nos cours de géopolitique, j’y eu un cours sur la décolonisation. J’y appris la grande différence entre le colonialisme britannique et celui français. Le colonialisme français était d’abord religieux tandis que le Britannique militaire. Si un colonisé acceptait Dieu, il devenait citoyen avec tous les privilèges tandis que pour les Britaniques, les officiers avaient des primes pour apprendre la langue des colonisés afin de faciliter les échanges commerciaux et ceux-ci ne pourraient JAMAIS devenir citoyens. C’est l’une des raisons qui explique pourquoi après la décolonisation africaine, les pays colonisés par la France parlent encore français tandis que ceux de l’Angleterre sont rapidement revenus à leurs coutumes et dialectes ancestraux.
Je viens d’un monde d’homme et d’une culture religieuse et machiste. J’étais au CMR avant que les femmes n’y soient acceptées et à l’époque, elles avaient le privilège d’y mettre les pieds à titre « d’escorte » lors des nombreux bals. On avait même la tradition « dog of the night » pour laquelle chaque élève officier qui avait une « blind date » mettait un 5 dollars dans un chapeau et les « séniors » qui avaient déjà une copine, faisait le tour de la salle pour identifier la plus moche d’entre toutes. L’élève officier qui était avec elle, s’il avait été un gentleman avec elle toute la soirée, remportait la cagnotte. Ce stratagème avait pour but d’inciter les élèves officiers à respecter les femmes et à s’occuper d’elles, même si elles n’étaient pas avantagées par la nature (sic).
Ma mère, à grand renfort de « pardon » à cause de la religion, hésita longtemps avant de divorcer de mon père qui avait des aventures avec de jeunes hommes. Puis un jour, elle en eut assez. Nous n’irions plus à l’église…
J’ai passé ma vie dans un monde d’homme. J’ai vu la chance extraordinaire que j’avais de faire partie du « sexe fort ». J’ai entendu et fait de nombreuses blagues sexistes tout au long de ma vie. Il m’arrive même d’en faire encore. On n’efface pas 45 ans de conditionnement avec un coup de baguette.
Sauf qu’aujourd’hui je suis une femme. Je suis même une sous-femme. Je suis cette nouvelle femme qui n’est pas comprise de la société et sur laquelle la très grande majorité des religions ont une vision extrêmement négative. J’apprends à vivre avec ça (merci à mes différents psy). N’empêche que chaque jour que dieu (choisissez ici le dieu que vous voulez) me donne, je suis victime de sexisme, de rejet ou pire encore, de mépris. Pratiquement toutes les couches de la société ont encore des préjugés envers les transsexuelles. Même ma propre famille m’exclut. Mais ces préjugés sont souvent insidieux, larvés et à peine perceptible. Par contre, lorsqu’il est question d’intégrisme religieux, de quelque religion que ce soit, ce mépris n’est plus caché. Il devient « ostentatoirement » ouvert. Il me saute dans la face. Je peux bien me faire des tours de passe-passe dans ma tête pour me dire que ce n’est pas ça, mais lorsque je passe à côté de certaines minorités et qu’ils crachent à terre à mon passage, qu’ils se font le signe de croix, qu’ils me pointent du doigt, qu’ils me dévisagent avec une ardeur peu commune ou qu’ils m’invectivent, le message est clair.
Lorsqu’on enseigne que la femme doit être soumise à l’homme, lorsque dans une culture la vie d’une femme vaut la moitié de celle d’un homme, ma vie à moi ne vaut plus rien. S’il est culturel que la femme marche derrière l’homme ou pire, qu’il faille la cacher, imaginez la distance réelle et imaginaire que je devrais observer pour pouvoir exister?
Le combat des femmes contre l’intégrisme, quel qu’il soit est mon combat. La place qu’aura la femme dans la société québécoise et dans les microsociétés qui la compose sera toujours plus prépondérante que la mienne. C’est donc pour moi une question de survie que de me battre contre le rejet systémique ou culturel de la femme…
Je suis donc féministe et prolaïcité par conviction profonde puisque le contraire ferait de moi le diable. Ce que je suis déjà aux yeux de trop de mes voisins…
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Tout d’abord la fameuse « charte des valeurs québécoises » est très mal nommée. Pourquoi pas plutôt une charte de la laïcité? En effet la charte proposée ne fait pas l’analyse et la synthèse des valeurs québécoises, d’ailleurs qui pourrait les faire? Elle met plutôt la table de la laïcité et délimite les débordements de ce que d’aucuns appellent des convictions personnelles, dans la sphère publique en général et dans la sphère civique (payée avec nos taxes) en particulier.
Je n’ai pas l’intention de me moquer de quiconque, mais je comprends que certaines personnes pourront se sentir blessées. Je ne crois pas que la religion doit être sur un piedestal, plus que d’autres institutions de la société. L’histoire ancienne et récente fourmille d’exemples prouvant hors de tout doute que la religion a tendance à déborder de son cadre « religieux » pour venir modifier les us et coutumes des sociétés et les entrainer dans des actes et actions, qu’un dieu (quel qu’il soit) ne serait pas fier de cautionner. La politique aussi d’ailleurs. C’est pourquoi les signes politiques sont déjà interdits aux travailleurs de l’état, afin qu’ils projettent une neutralité face aux citoyens.
Ce n’est pas à moi de juger de la pertinence ou non , des gens qui observent et analysent le monde au travers d’une lentille religieuse. Par contre je me dois de réagir lorsqu’une croyance religieuse devient une action qui a une portée sur la place publique. Si vos croyances et ses symboles ont un impact sur ce qui est enseigné dans nos écoles (le monde a été fait en 6 jours), sur ce qui est mangé dans nos cafétérias (bouffe halal et casher), sur le déroulement des activités des enfants (séparation des filles et des garçons dans les piscines), nous ne parlons décidément plus de croyances personnelles. C’est une chose de voir le monde au travers d’une lentille, une autre d’agir comme si c’était la seule qui soit valable.
Par ailleurs, la communication entre personnes inclut du verbal et du non verbal. Souvent, le non verbal aura un poids et une portée bien plus grande que ce que le verbal peut signifier. La tenue vestimentaire et les accessoires qui l’accompagnent sont très éloquents au niveau non verbal. Souvenez-vous du simple port d’un petit carré rouge. D’ailleurs, les fonctionnaires de l’état se doivent déjà de neutralité politique. Il faut croire que bien des professeurs n’étaient pas des employés de l’état lors de la dernière grève étudiante. M’enfin, même des députés (maintenant première ministre) s’affublaient du symbole et jouaient allègrement de la casserole. Mais ça, c’est une autre histoire. Une histoire tout de même qui devrait marquer les esprits et militer pour une plus grande neutralité (politique et religieuse) de nos fonctionnaires et de nos élus.
Les symboles induisent des perceptions qui sont souvent sans rapport avec l’intention de celui qui communique. Ils sont néanmoins très efficaces. Ils ne laissent que peu de gens indifférents. Ils sont justement ce qu’on appelle des « outils de mobilisation ». Si vous passez devant un triplex et que vous voyez un drapeau accroché sur le balcon du 2e étage, déjà vous aurez une image mentale des habitants que vous n’avez pourtant jamais vue. De même, lors de la St-Jean-Baptiste, vous risquez d’être fortement ému à la vue de milliers de fleurs de lys qui sont agités au vent. Encore un autre exemple de la puissance évocatrice des symboles. Cependant, dans un contexte de prestation de service gouvernemental, cette puissance « évocatrice » n’est très probablement pas la bienvenue.
Je suis « pour » la neutralité de l’état et de ses représentants et je suis « pour » la laïcité de nos institutions. Étant moi-même une « minorité visible », j’ai eu l’occasion de vivre à maintes occasions le mépris. Ironiquement, ce mépris venait souvent d’autres minorités visibles et si ces mêmes minorités portaient des signes religieux ostentatoires, ce mépris montait d’un cran. Mais ne prenez pas ma parole « pour du cash ». Vous n’avez qu’à lire la page de Wikipedia « homosexualité et religion » pour vous en convaincre. Vous remarquerez d’ailleurs que les religions qui acceptent l’homosexualité s’adonnent étrangement à être aussi des religions qui sont reconnues pour ne pas imposer de « signes religieux ostentatoires ». Vous comprendrez dès lors le « malaise » que je pourrai ressentir le jour où je serai à l’hôpital et que je serai soignée par un ou une infirmière m’affichant ostentatoirement sa religion ou encore lorsque j’irai chercher mon petit-fils à l’école et que son professeur sera ostentatoirement religieux. Je ne souhaite vraiment pas avoir à vivre ça ici au Québec. Je sais déjà que plusieurs régions de la planète me seront impossibles à visiter à cause de l’homophobie rampante de ces régions ou carrément parce que les gais y sont emprisonnés ou mis à mort. J’aimerais continuer de pouvoir me promener PARTOUT au Québec sans devoir « être sur mes gardes ». Appelez ça de la paranoïa si vous le voulez, mais les faits restent qu’une transsexuelle est assassinée à chaque 3 jours sur la planète et que pour la majorité des cas, ce sont des « motifs religieux » qui incitent à ces violences.
Pourquoi la Charte ne va pas assez loin?
Si on veut réellement un état laïque, pourquoi ne pas aussi agir sur la fiscalité et les subventions religieuses? Pourquoi continuer de financer avec nos taxes les écoles confessionnelles? Pourquoi continuer de ne pas taxer les religions et les religieux comme le reste de la population et des organisations? Pourquoi laisser notre patrimoine religieux, payé à même la sueur et les deniers des Québécois, être brocanté au profit de l’Église catholique? Il me semble que si une église n’a plus de fidèle, ce serait la moindre des choses qu’elle retourne à la communauté et puisse servir de bibliothèque, de centre d’activité culturelle ou sociale ou à toute autre vocation profitant à ceux qui depuis des générations ont payés pour ces bâtiments? Finalement, si on veut être conséquent, le crucifix à l’Assemblée nationale devrait prendre le bord. L’argument de la « mémoire historique » est on ne peut plus scabreux. Ce crucifix a été mis là par Duplessis. Celui-là même qui a entraîné le Québec dans une grande noirceur religieuse. Étant une petite orpheline de Duplessis (mon père ayant été un orphelin de Duplessis et ayant subit d’outrageux abus sexuels des religieux et religieuses ayant sa garde et ayant aussi été interné comme fou parce que c’était plus payant pour l’église), ce symbole me rappelle les nombreuses blessures que mon père et plusieurs de ces enfants on subit. Ce n’est donc pas un « symbole historique » particulièrement plaisant à se remémorer…
Par ailleurs, l’expression de sa religiosité est très personnelle. Les symboles ostentatoires ne sont que ça, des symboles. Choisir ou pas de les porter est aussi un choix, qui est personnel. Si ce n’est pas un choix, ça devient donc quelque chose qui a été imposé par une ou des forces extérieures. Ces forces sont donc très probablement la pression sociale…
P.-S. Il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites à propos de la charte, qui n’est toujours qu’à l’étape de proposition, et les couteaux volent bas de tous les côtés. Je vous invite donc à commenter mon billet dans la mesure et le respect. Je serai particulièrement sévère dans la modération des commentaires.
MAJ
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Pour la prochaine édition de L’Itinéraire qui paraîtra le 1er septembre, la rédaction du journal me demande de pondre une chronique pour leur section Feu Vert à la fin du magazine. Cette chronique apparaît ici dans le but de vous inciter fortement à encourager les camelots de L’Itinéraire qui grâce à ce médium, tente de se sortir de la rue. N’hésitez donc pas à acheter cette revue et à visiter le site http://itineraire.ca/ Le magazine qui fait du bien…
On me demande de chroniquer pour L’Itinéraire. Journal que je ne lis pratiquement pas. On me demande d’écrire un papier « dans lequel vous exprimez vos préoccupations sociales et humanitaires en toute liberté ». Le problème est que je ne me trouve pas généreuse. En fait je le suis, mais c’est toujours intéressé. Je suis de centre droit. Je préconise une ouverture à la différence et je milite pour un tas de trucs ayant référence aux droits humains, à la différence d’identité de genre et d’orientation sexuelle et j’appuie de nombreuses causes humanitaires. Mais ce n’est pas ce qui me fera aller au ciel.
Je n’ai pas cet élan gratuit. J’ai mis sur pied la Guignoléeduweb.org, le Webothon Haïti, je me mets aux enchères chaque année au profit d’une œuvre de charité, je suis l’une des marraines du Chaînon, je donne de nombreuses conférences gratuites dans les Universités et je fais une foule d’autres trucs (dont de soutenir un frère schizophrène). Mais si je regarde bien, ma motivation est souvent la culpabilité. Je me sens coupable de réussir, d’être « à l’aise », de bien gagner ma vie malgré ma condition de transsexuelle. D’écrire ici et d’aider de nombreuses organisations c’est bon pour mon marketing. C’est bon pour mon image. Je me trouve poche d’être si consciente de ça. J’aimerais avoir cet élan d’aider gratuitement, parce que ça me tente. Mais voilà, ça ne me tente pas tant que ça. J’aime mieux promener mon chien que d’aller passer un week-end à l’hôpital tenir la main de quelqu’un que je ne connais pas. J’aime mieux relaxer de temps à autre et je me sens aussi coupable de ça. Je suis très loin d’être une « mère Thérésa ». Soit dit en passant je me demande souvent si elle faisait ses bienfaisances gratuitement. Je me dis que très probablement elle non plus elle ne faisait rien de gratuit et qu’elle attendait probablement sa récompense dans l’au-delà. Elle voulait sans doute avoir une place à la droite de dieu. Puis ça me rassure. Je me sens moins coupable. Je me dis que nous faisons tous du bien aux autres parce que ça nous fait d’abord du bien à nous ici bas… ou dans l’au-delà.
Puis je me dis « fuck les motivations ». Pourquoi je me casse la tête à comprendre mes motivations à aider. L’important est que j’aide, que je sois ouverte à aider et que cette aide, si minime soit-elle, fait une différence. Si vous aussi ne vous trouvez pas généreux, « ce n’est pas grave ». Faites comme moi et aidez les autres parce que ça vous fait d’abord du bien. Comme ça, nous vivrons peut-être dans un monde meilleur…
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C’est cette semaine que ce tiens à Dubaï la World Conference on International Telecommunications qui est chapeautée par Hamadoun Toure, le secrétaire général de l’agence des télécommunications de l’ONU (U.N. International Telecommunications Union). En présence de 193 pays, dont une délégation américaine de 123 personnes incluant les bonzes de Google, Microsoft et autres technos et telco. C’est ipolitics.ca qui nous informe de la nature des discussions qui sont encore tenues secrètes.
The agenda for the gathering of more than 1,900 participants from 193 nations covers possible new rules for a broad range of services such as the Internet, mobile roaming fees and satellite and fixed-line communications. Questions include how much sway the U.N. can exert over efforts such as battling cyber-crimes and expanding the Internet into developing nations.
(…)
But the head of the American contingent, Ambassador Terry Kramer, said the U.S. would propose taking all Internet-related discussions off the table and concentrating on already regulated services such as phone networks.
“What we don’t want to do is bring in all the private networks, the Internet networks, the government networks, etc.,” he told The Associated Press. “That opens the door to censorship.”
(…)
More than 900 regulatory changes have been proposed, but details have not been made public. Broad consensus is needed to adopt any items — the first major review of the UN’s telecommunications protocols since 1988, well before the Internet age.
La question qui tue
Le Canada et le Québec sont-ils à cette importante conférence? Quels diplomate ou parlementaire représentent notre pays? Quelles sont les positions du Canada en matière de régulation d’internet? Serons-nous tributaires des décisions américaines et étrangères? Avons-nous un intérêt à prendre part à l’économie numérique qui est l’économie du XXIe siècle?
La question a été posée via twitter à l’honorable John Baird, Ministre des Affaires étrangères et Commerce international du Canada et à Jean-François Lisée Ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du gouvernement du Québec.
@HonJohnBaird is Canada present at this UN int’l conference on internet regulation? https://www.michelleblanc.com/2012/12/05/conference-internationale-onu-regulation-internet-canada-quebec-y-sont-ils/ …
https://twitter.com/MichelleBlanc/status/276326523361968128
@jflisee est-ce que le Québec est présent à ce forum int’l de l’ONU sur la régulation d’internet ? https://www.michelleblanc.com/2012/12/05/conference-internationale-onu-regulation-internet-canada-quebec-y-sont-ils/ …
https://twitter.com/MichelleBlanc/status/276325950638133249
L’autre question qui tue
Aurais-je une réponse, de qui et dans combien de temps?
MAJ
MAJ
Dans les poches des contribuables,
Un scandale oublié qui coûte cher!
Quand le vérificateur général du Québec conclu un rapport sur les contrats informatiques accordés à diverses firmes, d’une valeur de plus de 500 millions, ça laisse un goût amer chez plusieurs. Un scandale qui a tombé dans le vide comme une goutte d’eau dans l’océan.
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Je suis comblée, émue et flabergastée de la qualité et de l’étendue de la couverture de presse de ma bio Un genre à part lancé cette semaine. Je remercie chaleureusement tous les journalistes qui ont traité de la sortie de mon livre admirablement écrit par Jacques Lanctôt et suis admirative du travail exceptionnel de la relationniste de mon éditeur Groupe librex, Véronique Déry.
Télévision VOX LAURENTIDES
Émission MAGAZINE PARTOUT ICI, journaliste Catherine Verdon (pas encore en ligne)
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