Arrêtez de vendre des billets : racontez-moi une histoire – Le marketing de contenus pour les arts et la culture
Dans le cadre de son cours de marketing des arts et de la culture, le professeur André Courchesne de Chaire […]
Dans le cadre de son cours de marketing des arts et de la culture, le professeur André Courchesne de Chaire […]
Pour des clients qui ont des commerces de détail avec plusieurs magasins physiques et qui veulent vendre en ligne dans
Résumé du billet: « L’industrie automobile fait face à un défi majeur : sa transformation numérique. Découvrez pourquoi les concessionnaires sont
Ce matin, une bonne amie me partage cette nouvelle et me demande ce que j’en pense.
« D’ici 2025, 90 % du contenu en ligne sera généré par l’IA »
Ma réponse fut: J’ai de gros doutes!
Voici donc une réponse plus détaillée…
ChatGPT est un outil qui a été développé à partir de contenus glanés sur le Web de 2020 à 2021. Il n’est donc pas « à jour » pour des contenus qui traiteraient de sujets contemporains. Par ailleurs, le programme de ChatGPT est conçu pour ne pas créer de contenus négatifs ou toucher à des sujets sensibles comme de la violence, le sexe ou des contenus considérés dangereux. De plus, ce logiciel a des biais le rendant incapable de prendre position. Il se doit d’être générique, sans danger, vrai et instructif. Il ne pourra donc pas décortiquer une situation réelle et présenter les pour et les contre d’une problématique. En outre, il ne présentera donc qu’un consensus de ce qu’il a collecté des contenus au moment de sa mise en ligne. Les consensus, comme c’est souvent le cas, évoluent dans le temps et peuvent changer drastiquement. Mais l’argument le plus important est que ChatGPT n’a aucune créativité. Il n’est pas capable d’être authentique, ce qui est la base même d’un contenu qui pourrait devenir viral ou simplement intéresser les lecteurs. Bien que j’étais spéciale durant mon enfance et que j’aimais lire les encyclopédies, on s’entend que c’est loin d’être le cas pour tous.
Utiliser ChatGPT et être pénalisé par les moteurs de recherches.
Disons que vous êtes un luthier et que vous utilisez chatGPT pour générer des textes pour votre site web. Les contenus que générera ChatGPT existent donc déjà sur le web. Il en fera une synthèse et vous la présentera. Imaginez aussi que l’un de vos compétiteurs a la même idée et génère lui aussi des contenus pour parler du même sujet. Il y a de fortes chances que vous soyez tous les deux pénalisés pour contenus dupliqués, ce qui est contraire à l’algorithme de Google entre autres. Vos contenus en plus de ne pas être authentique, ne seront donc pas non plus originaux.
Par ailleurs, selon searchenginejournal, les contenus générés automatiquement sont contre les directives aux webmestres de Google.
Automatically Generated Content Is Against Google’s Webmaster Guidelines
Regardless of the tools used to create it, content written by machines is considered automatically generated. As Mueller is quick to point out, Google’s position on auto generated content has always been clear:“For us these would, essentially, still fall into the category of automatically generated content which is something we’ve had in the Webmaster Guidelines since almost the beginning.
And people have been automatically generating content in lots of different ways. And for us, if you’re using machine learning tools to generate your content, it’s essentially the same as if you’re just shuffling words around, or looking up synonyms, or doing the translation tricks that people used to do. Those kind of things.
My suspicion is maybe the quality of content is a little bit better than the really old school tools, but for us it’s still automatically generated content, and that means for us it’s still against the Webmaster Guidelines. So we would consider that to be spam.”
Mais Google est-il capable d’identifier les contenus générés automatiquement?
ChatGPT travaille déjà et a promis d’inclure un filigrane « watermark » dans ses contenus, permettant d’identifier les contenus générés automatiquement. Par ailleurs, les recherches en ce domaine précèdent les innovations de ChatGPT. Cette preuve de tricherie, serait cachée dans des lettres, des mots ou des tournures de phrases, qui bien qu’ils apparaissant aléatoires à nos yeux, avec la clé cryptographique du propriétaire de ChatGPT, il serait aisé d’identifier le faussaire. Et ce, même s’il changeait certains mots pour tenter de faire passer un contenu généré automatiquement, par la création d’un rédacteur. Vous pouvez avoir les détails de cette procédure dans l’article de Techcrunch, OpenAI’s attempts to watermark AI text hit limits, It’s proving tough to rein in systems like ChatGPT.
Il y a certainement encore des débats sur l’efficacité ou non et l’approche propriétaire ou open source d’en tel filigrane, mais la conclusion de l’article de Techcrunch est sans équivoque. Tôt ou tard, les fourbes se feront pincer…
“You could worry that all this stuff about trying to be safe and responsible when scaling AI … as soon as it seriously hurts the bottom lines of Google and Meta and Alibaba and the other major players, a lot of it will go out the window,” Aaronson said. “On the other hand, we’ve seen over the past 30 years that the big internet companies can agree on certain minimal standards, whether because of fear of getting sued, desire to be seen as a responsible player, or whatever else.”
(notez que ce qui suit et est tiré de ChatGPT, sont des images et que leurs contenus sont donc invisibles aux moteurs de recherches. Si elles avaient des filigranes, ils seraient aussi invisibles…)
MAJ
Une nouvelle application Québécoise permettrais d’identifier les contenus autogénérés selon l’article La chasse au ChatGPT est ouverte. il s’agit de Detector https://detector.dng.ai/fr
MAJ2
Le pote Yves William sur Facebook, demande à ChatGPT ce qu’il pense de ce billet. Voici le résultat…
Utiliser ChatGPT pour son contenu web, c’est se tirer dans le pied Lire la suite »
Voici le sixième cours de Marketing Entrepreneurial que j’enseigne à HEC Montréal. Il traitera de:
Le 1er cours qui est une revue sociodémographique des médias sociaux est ici
Médias sociaux et le web pour les entrepreneurs (le web ce n’est pas une question de budget, mais de philosophie)
le 2e cours
Qu’est-ce que le marketing de contenus et pourquoi la publicité coute cher et que le contenu est ROI
le 3e cours
Rédiger pour le web et les médias sociaux de façon stratégique
le 4e cours
Monitorage, veille et comment chercher sur le web
le 5e cours Analyse compétitive web
Voici le Cinquième cours de Marketing Entrepreneurial que j’enseigne à HEC Montréal. Il traitera de:
Le 1er cours qui est une revue sociodémographique des médias sociaux est ici
Médias sociaux et le web pour les entrepreneurs (le web ce n’est pas une question de budget, mais de philosophie)
le 2e cours
Qu’est-ce que le marketing de contenus et pourquoi la publicité coute cher et que le contenu est ROI
le 3e cours
Rédiger pour le web et les médias sociaux de façon stratégique
le 4e cours
Monitorage, veille et comment chercher sur le web
Analyse compétitive web Lire la suite »
Voici le Troisième cours de Marketing Entrepreneurial que j’enseigne à HEC Montréal. Il traitera de:
• La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales
• Comment écrire pour le Web
• L’analyse de mots-clés
• L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises méta
• Les hashtag
• L’infolettre
• Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriale, des commentaires
• Charte éditoriale
• Calendrier éditorial
• La règle des tiers en photographie
Le 1er cours qui est une revue sociodémographique des médias sociaux est ici
Médias sociaux et le web pour les entrepreneurs (le web ce n’est pas une question de budget, mais de philosophie)
Et le 2e cours
Qu’est-ce que le marketing de contenus et pourquoi la publicité coute cher et que le contenu est ROI
Rédiger pour le web et les médias sociaux de façon stratégique Lire la suite »
Cet automne, en plus de mes tâches habituelles d’entrepreneure, de consultante et de conférencière, je suis chargée de cours à HEC Montréal au Département Entrepreneuriat et innovation. Il s’agit d’un cours de 2e cycle (niveau maîtrise). L’idée est d’outiller les futurs entrepreneurs ou gestionnaires d’organisation, à faire du marketing avec un budget très limité, voire inexistant. C’est donc avec plaisir que je foule de nouveau les couloirs de mon alma mater, afin de partager mon expérience et mon expertise avec ces leaders de demain. Comme cela est mon habitude, je partagerai aussi mes PowerPoint, au bénéfice de tous.
Pour vous donner une idée des sujets qui seront couverts, voici la description du cours et des thèmes qui seront couverts, de même que la présentation du premier cours.
Description
Comme entrepreneur, vous avez le choix de faire de la publicité, du marketing de contenus ou les deux. Contrairement à la publicité traditionnelle, le marketing de contenus offre une pérennité de l’investissement et dans le temps. Il requiert des efforts constants et valorise l’attractivité plutôt que la réclame.
Plusieurs organisations font du narcissisme communicationnel. Comment alors devenir « son sujet » et attirer la clientèle? C’est la question fondamentale à laquelle répondra ce cours. Être efficace en ligne est tributaire de la compréhension des dynamiques communicationnelles et des outils, plutôt qu’une question de budget. Le marketing de contenus est disponible pour tous. Il demande cependant du « jus de bras » et du « jus de cerveau ». Ce cours vous donnera les fondements vous permettant de développer une saine présence web et sociale et l’atteinte des objectifs d’affaires que vous aurez fixés.
Thèmes
1. Les utilisations du web et des médias sociaux pour les entrepreneurs
2. Le marketing de contenus
3. Comment rédiger pour le web?
4. Le monitorage web
5. L’analyse compétitive web
6. Valeurs, niche et analyse stratégique web
7. Distribution des contenus
8. Relations publiques web
9. Metavers
Médias sociaux et le web pour les entrepreneurs (le web ce n’est pas une question de budget, mais de philosophie)
Dans les prochaines semaines, je partagerai aussi mes autres cours.
Marketing entrepreuneurial, mon cours de 2e cycle à HEC Montréal Lire la suite »
Ça fait longtemps qu’on parle de Web 2.0, de la communication omnicanal et bi-directionnelle, de participation citoyenne à la vie municipale et d’une foule d’autres concepts qui permettent d’utiliser le web pour « que tout le monde puisse se parler ». Mais dans la pratique, rares sont ceux qui osent vraiment faire le pas vers plus de transparence, vers l’écoute active des citoyens et des employés et vers cette participation des parties prenantes aux décisions, aux signalements des problèmes et à leurs résolutions ou à l’explication de pourquoi tel problème n’est pas et ne sera peut-être pas réglé. Les organisations, qu’elles soient municipales ou autre, ont souvent aussi une masse impressionnante d’informations qui pourraient être utiles à leurs commettants, mais qui dorment dans les ordinateurs de l’organisation. En outre, les employés sont souvent une source inouïe de connaissances qui ne demande qu’à être partagée.
Quelques exemples :
Le département de la voirie peut expliquer pourquoi une rue qui est de propriété privée, ne peut pas être déneigée parce qu’elle n’appartient pas à la ville, que ça engendrerait des coûts que l’ensemble de la population devrait subir et ce faisant, ça limiterait les questions répétitives aux préposés à l’information.
Le service des incendies peut informer la population des mesures à prendre pour limiter les feux de forêt durant l’été et avertir la population via SMS, courriel ou appel automatisé d’un sinistre qui requiert l’évacuation urgente et ainsi sauver des vies.
Les citoyens peuvent participer aux décisions budgétaires de la ville et ainsi être conscient de comment et à quel poste budgétaire leurs taxes servent réellement.
Nous pouvons imaginer une foule d’autres situations pour lesquelles, une fois qu’ils sont adéquatement informés, les citoyens ou employés, comprendront les décisions et initiatives ce qui facilitera la satisfaction et la vie de tous. D’ailleurs, s’ils participent à la prise de décision, l’adhésion n’en sera que plus forte et l’efficacité sera accrue.
Oui, mais il y aura toujours des critiques!
En effet, il y aura toujours du « chialage », des critiques et des mécontents. Mais il est plus facile de gérer les commentaires négatifs en y répondant positivement chez soi, que de laisser ces commentaires dégénérer et devenir viral sur les médias sociaux. En outre, il arrive que les mécontents soient une source importante des lacunes à corriger et des problèmes qui doivent être résolus.
L’exemple que j’aime donner est celui d’une cliente mécontente de mon client DessinsDrummond qui écrit au président pour lui dire qu’elle ne peut monter un lit king au 2e étage de la maison qu’elle a fait construire avec le plan de DessinsDrummond. Monsieur Carignan lui répondit qu’il la remerciait de son témoignage, qu’il se rendait compte que le Code du bâtiment du Québec ne répondait pas aux besoins des consommateurs et qu’il modifierait tous ses plans de maison pour que dorénavant, un lit king puisse traverser toutes les maisons construites avec ses plans.
Il aurait pu faire un « focus group » avec des gens ressemblant à ses clients et ils auraient discuté de la couleur du plan et de sa présentation, mais aucun n’aurait été capable de l’informer qu’un lit king ne peut être monté au 2e.
Donc pour vous donner une idée d’où s’en va la Ville de La Sarre voici donc le :
Résumé exécutif de la technologie, du contexte, des sites développés, des fonctionnalités et des bénéfices attendus, des futurs sites de la Ville de La Sarre
Resume Executif Sites LaSarre v.10 by MchelleBlanc on Scribd
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Le Web 2.0 chez les organisations
Il y a deux secteurs en particulier qui sont réfractaires à la transformation numérique et qui en payent le prix sans pour autant oser le changement. Les structures historiques de ces secteurs y sont pour quelque chose. Mais bientôt, certains joueurs devront se réveiller. Il s’agit des secteurs de la vente immobilière résidentielle et des concessionnaires automobiles. Les deux secteurs ont en commun d’avoir valorisé « les vendeurs », d’êtres déjà en ligne, mais de se faire manger la laine sur le dos parce que bien qu’ils soient en ligne, ils y sont d’une manière déficiente et étant dépendant des pressions externes qui sont exercées sur eux.
Secteur de la vente immobilière résidentielle en ligne
Avez-vous déjà remarqué que les sites des bannières immobilières focalisent à grands frais sur les acheteurs? On y présente avec moult détails, les propriétés à vendre. Ils oublient l’un des éléments fondamentaux de la transaction immobilière, celle des vendeurs. La structure historique de l’immobilier est composée d’un agent immobilier indépendant ou faisant partie d’une agence immobilière. Cette agence fait partie à son tour d’une bannière. Ce sont les bannières qui feront le marketing numérique des agences et des courtiers. Mais leur clients sont avant tout les agences. Or, les agences et les courtiers ont toujours valorisé leur mainmise sur les vendeurs. Ce sont eux qui signent des contrats avec les vendeurs et qui insistent auprès de la bannière pour avoir « l’entier contrôle » sur eux. Ils useront de diverses tactiques marketing comme des envois postaux, des publicités traditionnelles et numériques, des publicités avec affiches de propriétés à vendre sur la façade de leurs bureaux et la publication de leurs propriétés à vendre sur CENTRIS. Mais il n’y aura pratiquement rien pour parler aux vendeurs sur les sites de bannières. C’est comme une loi non écrite qui interdit à celles-ci de communiquer avec eux. Comme les clients des bannières et leurs sources de revenus sont les agences et les courtiers de la bannière, ils n’ont d’autres choix que d’obtempérer et de ne pas leur déplaire.
À contrario, DuProprio ou Fairsquare (anciennement Purplebricks) ne sont pas embourbés dans la guerre de tranchée historique des relations courtier/agence/bannière et parlent abondamment aux vendeurs. C’est même la communication principale que l’on trouve sur la page d’accueil des sites. Ils ont compris que pour avoir un inventaire de maisons à vendre, il fallait d’abord convaincre les vendeurs de leur confier leur propriété. De plus, en se faisant, le vendeur sauvera énormément sur la commission au courtier qui ne sera plus que de 3%.
Il s’agit donc là de deux modèles d’affaires bien différents. Mais gageons qu’à moyen terme, les modèles d’affaires de DuProprio ou Fairsquare, feront de plus en plus mal aux bannières, strictement parce qu’ils n’osent toujours pas parler directement en ligne aux très nombreux propriétaires qui voudront vendre leurs maisons…
Secteur de la vente automobile
Le secteur de la vente automobile souffre lui aussi de la sclérose aux changements que vit l’industrie de la vente immobilière et que vivait l’industrie hôtelière en ligne il y a quelques années. Autour des années 2000, les hôteliers investissaient très peu dans leurs sites web et leurs marketing internet. N’y connaissant pas grand-chose, ils préféraient laisser les hotels.com, booking.com et Expedia.ca le faire à leurs places. Sauf qu’à un moment donné, ils réalisèrent que les commissions devenaient exorbitantes et qu’ils perdaient le contact essentiel avec le client qui devenait celui des agences de ventes en ligne. C’est un peu la même chose qui se passe avec le secteur de la vente automobile. Ils ont externalisé leurs présences web à des agences qui incidemment, offrent aussi leurs propres sites web de vente de véhicules neufs et usagers. Ils font donc les sites de concessionnaires, à gros prix. Ils sont souvent barrés et pour ajouter un pop-up de promotion, un blogue ou une fonctionnalité additionnelle, ça se fera encore une fois à gros prix, avec de très longs délais et cela si le fournisseur accepte de faire les changements. D’ailleurs, soi-disant pour assurer la sécurité de leurs plate-formes, le client sera souvent exclu des fonctionnalités de l’interface de gestion, ce qui lui aurait permis de faire lui-même les modifications additionnelles sur une plate-forme Wordpress standard par exemple. Finalement, ce qui est particulièrement payant pour les concessionnaires comme l’entretien et le service y sera présent avec le strict minimum. Ces sites seront donc perméables pour moteurs de recherches pour le strict minimum comme pour les requêtes « nom de marque/ville » ou « nom de concessionnaire », mais totalement absent pour « changement d’huile/marque » ou « pneu/marque/ville » qui sont pourtant le pain et le beurre des concessionnaires. D’ailleurs pour les requêtes de type « marque X/usagé/région » les concessionnaires seront totalement absents des résultats naturels (à moins de faire des publicités Adwords qui incidemment seront gérées par les mêmes fournisseurs) et ce seront les sites développés par et des fournisseurs qui garniront les résultats naturels et des requêtes. Ils se serviront d’ailleurs de ceux-ci pour vendre des espaces publicitaires à leurs clients « concessionnaires » à un tarif préférentiel s’ils ont déjà l’ensemble de leur portefeuille numérique.
Voici quelques-unes de ces agences:
https://360.agency/
https://www.d2cmedia.ca/
https://www.dealer.com/
https://www.auto123.com/
Tout ça pour vous dire que si un concessionnaire gérait à l’interne ses présences web et sociale et sa stratégie et publicité numérique et qu’il travaillait sur le positionnement naturel de son entretien et de ses ventes de véhicules neufs et usagers avec un marketing de contenus adéquat, il s’en tirerait certainement mieux en termes de coûts associés au Web. Il pourrait même couper par deux ces coûts tout en augmentant significativement les retombées économiques d’une saine présence web.
Comme c’était le cas pour les hôteliers autour de l’an 2000, comme ça l’est encore pour plusieurs commerces de détail et comme ça l’est pour l’immobilier résidentiel et les concessionnaires automobiles, la transformation numérique n’est pas que d’être en ligne en sous-traitant ses présences à un joueur externe. C’est surtout de comprendre comment son propre modèle d’affaires doit s’adapter au numérique, comment les consommateurs trouveront (ou pas) ce qu’on a à vendre et surtout comment on peut, avec le moins d’intermédiaires qui ont des conflits d’intérêts et grugent une portion importante de nos revenus, se positionner pour tirer le maximum de revenus avec le minimum de coûts associés…
Michelle Blanc