À la lecture des observations du Dr Fou, les preuves de l’ampleur de ces fraudes sont indiscutables. C’est d’ailleurs tellement répandu et connu de plusieurs, tant des publicitaires, des agences que même des clients, qu’il est aberrant de constater que ce soit la plus lucrative des activités cybercriminelles et pire encore, que ce soit encore tout à fait légal (ou plutôt, non encore réglementé). D’ailleurs, l’ironie ultime de cette arnaque de grande envergure est l’exemple de Procter and Gamble comme je le citais dans mon dernier billet :
L’ironie du sort est cette nouvelle de AdWeek qui présente que Procter and Gamble en coupant $200 millions de publicités numériques, a augmenté sa portée de 10% 🙂
Comment continuer à rejoindre ses clients sans tomber dans la fraude et encourager les arnaqueurs?
1- Valoriser le marketing de contenu et vos propres propriétés web
2- Valoriser le trafic naturel et la longue traîne
3- Valoriser la publicité traditionnelle (journaux, radio, tv, panneaux routiers) et idéalement en mode écoute en direct (Météomédia, sports, grande écoute en live)
4- Valoriser la publicité numérique strictement sur les plateformes des éditeurs numériques reconnut et que vous savez qu’ils ont pignon sur rue et qu’ils sont visités par de réels internautes (médias en ligne, sites spécialisés, site web sérieux que vous connaissez et visitez, blogues reconnus)
5- Faite de la commandite
6- Faite de la publicité en point de vente
7- Faite de la publicité événementielle
Mon changement de perspective
À mes débuts, il y a près de vingt ans, je valorisais grandement le Web étant donné qu’on pouvait tout mesurer contrairement à la pub traditionnelle qui était une création de l’esprit. Je suis toujours de cet avis avec de grosses nuances. J’aimais dire que si on écoutait une émission de grande écoute (disons Tout Le Monde En Parle) et qu’on vendait le 1 million d’auditeur, on payait pour ce million d’auditeurs mêmes si plusieurs se levaient lors des pauses publicitaires pour faire autre chose ou que comme moi, ils enregistraient l’émission et débutaient son écoute un peu plus tard en accélérant les pauses publicitaires pour ne pas les voir. C’est toujours le cas. Sauf que sur le million d’auditeurs, un pourcentage non défini regardera tout de même la publicité et que si on peut mesurer sa conversion, ça peut toujours valoir la peine. Il en est de même des autres supports traditionnels.
J’ai toujours eu de la difficulté avec la pub comme telle. Qu’elle soit en ligne ou hors-ligne. J’ai toujours valorisé le marketing de contenu et le trafic naturel qu’on nomme aussi « own media ». C’est plus de travail, mais beaucoup moins dispendieux. En outre, ça offre une pérennité à l’investissement puisqu’une fois que c’est en ligne, ça y demeure même si on coupe le budget publicitaire. Mais il est vrai que c’est plus de travail et que c’est plus difficile. Quoi qu’il en soit, étant donné l’ampleur des arnaques de fraude par clic, de trafic invalide et acheté et de la programmatique qui semble maintenant érigé en système, il m’apparaît de plus en plus évident que mon instinct et que mon sens moral antipub, est de plus en plus judicieux. C’est donc à vous de faire vos choix…
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Les médias sociaux : la recette parfaite!
Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux
Ça débute cette semaine et j’ai bien hâte de vous rencontrer tous. Les PowerPoint de mes présentations sont disponibles en cliquant sur les hyperliens ci-haut. À tout de suite 🙂
Il reste encore quelques billets et pour vous inscrire, c‘est ici.
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Aujourd’hui je reçus le téléphone d’un journaliste de La Presse Canadienne qui voulait savoir ce que je pensais de la nouvelle application iPad de La Presse. Je lui répondis que je ne l’avais pas encore expérimenté (j’arrive à peine du lancement), mais que mes attentes n’étaient vraiment pas élevées. Les versions précédentes de l’application La Presse étaient juste un peu mieux que médiocres. C’était plus facile de s’y retrouver sur la version web que sur l’appli mobile. C’est tout dire. Par ailleurs, ayant toujours la première version de l’iPad, les mises à jour des apps, ne fonctionnent pas toujours correctement. D’ailleurs pour profiter pleinement de LaPresse +, il faudra la version 6.1 de l’OS. Je ne sais donc pas si demain matin, lorsque l’app sera disponible pour tous, gratuitement, avec accès à tous les contenus textuels et enrichis de LaPresse, si elle fonctionnera sur mon antiquité iPad.
Mais ce soir, l’ayant expérimenté sur un iPad dernière génération, je suis conquise. Je suis sur le cul. Je suis fière de l’ingéniosité, de la recherche et de l’innovation qui ont été investies dans ce produit québécois. Pour la première fois de ma vie j’avais l’impression de tenir entre mes mains ce que j’imaginais être un réel journal numérique. Je suis même certaine que ça va changer le monde de l’édition. Imaginez des pubs réellement applicatives avec lesquelles vous pouvez interagir? Et je ne parle pas là de petits GIFs animés « boboches » auxquels les bannières web nous ont habitués. Une vraie interaction et une pub, comme dans le journal papier, mais qui se tasse selon notre volonté, avec laquelle on peut s’amuser, et qui n’est vraiment pas intrusive.
Les moins de l’histoire, non elle ne sera pas disponible sur Androïd. Non tous les Québécois lecteurs de La Presse n’auront pas de iPad dernière génération, mais disons que le modèle d’affaires strictement pub de cette application viendra déjà foutre le trouble des « paywalls » du Journal de Montréal et de Le Devoir et même de la majorité des quotidiens de la planète. Le temps nous dira si cette (r)évolution fera des petits, mais déjà, j’ai comme une impression que bien des éditeurs viendront cogner à la porte de La Presse pour acquérir cette technologie. Je vous prédit aussi que les vendeurs de pubs qui se prélassaient à vendre de la petite bannière auront désormais du pain sur la planche et des devoirs à faire et que les créatifs publicitaires, jouiront de plaisirs à inventer de nouvelles possibilités d’interactions avec les usagers pour leurs clients.
Bravo l’équipe de La Presse et non je ne suis pas payée, commanditée ou encouragée de quelques façons que ce soit pour faire cette liche…
@MichelleBlanc Merci. PTI LaPresse+ sera Android pour décembre 2013
Par ailleurs, le pote et ancient prof de ma M.Sc. commerce électronique Robert Gérin Lajoie sur Google+ (et trop grand passionné de Java à l’époque, ce qu’il nous a fait “rusher” avec ce criss de Java) fait un commentaire très éclairé de ce billet, que je reproduis ici sans sa permission. Mais comme je l’aime, que c’est réciproque et qu’il est pertinent, je doute qu’il me poursuive 🙂
Oui, Michèle, bravo pour LaPresse. Ils ont surtout compris que l’avenir réside dans l’ouverture. C’est simple les publicitaires veulent et exigent une audience large! Les journaux deviennent une plate-forme de curation de contenu. Les chroniqueurs deviennent des animateurs de communauté. Les “PayWall” nuisent aux revenus publicitaires, et surtout à l’audience et l’impact des chroniqueurs, ainsi qu’à leur propre carrière!
C’est inspirant pour d’autres secteurs. Je pense en particulier à l’éducation universitaire….et ses enseignants qui sont ou pourraient devenir des vedettes d’un domaine pointu….
LaPresse a mis la priorité sur iPad parce que leurs focus group québécois pensent encore selon le marché existant aujourd’hui et hier. Souhaitons que leur planification de faire la version Android dans l’année deviennent une réalité. Il serait très intéressant de comprendre pourquoi ils ont fait une version native IPad plutôt que HTML 5 “pure”. Il faudrait rechercher les avis éclairés d’un artisan sur le sujet.
Et dans un autre statut Google + il ajoute
Une bonne analyse en provenance de l’Ontario, par le biais de ChantalHébert et portant sur l’erreur des “Paywall”, ou pourquoi faire payer les lecteurs coupent les revenus des journaux et surtout comment cela restreint le nouveau rôle des journaux. Une référence de @ChantalHbert sur twitter, une réaction personnelle aux commentaires de +Michelle Blanc Le tout dans le contexte de la sortie de la version de La Presse sur l’IPad. Are we beating our heads against a paywall?
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Une des grosses nouvelles de la semaine dernière est que les services de police auraient accès aux messages cryptés envoyés à partir de terminal BlackBerry de RIM. Ça a fait réagir les avocats, puis les journalistes. Mais que fait-on de la vie privée et du droit des bandits à jaser confidentiellement entre eux?
Les experts en cybersécurité sont nombreux à croire que Research In Motion a été forcé de collaborer avec les policiers à cause de l’autorisation d’écoute électronique qu’ils détenaient. Mais une question irrite les avocats de la défense de Raynald Desjardins et Vittorio Mirarchi: ce mandat contenait-il seulement les numéros de téléphone des deux accusés ou comprenait-il également leur numéro PIN nécessaire pour envoyer des textes par la messagerie BlackBerry Messenger?
Voici donc un petit réveil matinal (wake-up call) pour ceux qui ne connaissent pas leur histoire techno.
BlackBerry n’a jamais été sécuritaire. Ou plutôt si, il l’est à des fins marketing. Il est même très sécuritaire pour les discussions entre gens de bonnes volontés. Mais il n’a jamais été à l’épreuve des services gouvernementaux, dont font partie prioritairement les services secrets, puis dans certains cas spéciaux, la police. D’ailleurs je vous rappelle l’épisode de Barrack Obama qui faisait flipper les services secrets américains avec son utilisation intensive de BlackBerry. Comme il ne voulait absolument pas se couper de sa base (qui l’avait fait élire), ils l’ont obligé à plutôt se servir d’un Sectéra® Edge™ (SME PED) développé spécifiquement pour les services secrets par la firme (américaine de toute évidence), General Dynamics.
La paranoïa de cryptage de données associé à BlackBerry dans les médias a débuté un peu après les attentats de Mumbai et le bras de fer entre certains gouvernements et RIM s’en est suivi.
C’est que le Canada, tout comme les États-Unis et plusieurs autres pays, a des politiques très strictes quant à l’utilisation et/ou le transfert de technologies de cryptage, qui sont considérés comme faisant partie de l’arsenal militaire d’un pays et de sécurité nationale. Il est donc illégal d’avoir un système de cryptage de données, qui ne soit pas partagé avec l’état, et pour exporter ces technologies ailleurs, il faut aussi une autorisation étatique.
As of 2009, non-military cryptography exports from the U.S. are controlled by the Department of Commerce’s Bureau of Industry and Security.[9] Some restrictions still exist, even for mass market products, particularly with regard to export to “rogue states” and terrorist organizations. Militarized encryption equipment, TEMPEST-approved electronics, custom cryptographic software, and even cryptographic consulting services still require an export license[9](pp. 6–7). Many items must still undergo a one-time review by or notification to BIS prior to export to most countries.[9] For instance, the BIS must be notified before open-source cryptographic software is made publicly available on the Internet, though no review is required.[10] Export regulations have been relaxed from pre-1996 standards, but are still complex,[9] and often require expert legal and cryptographic consultation.[citation needed] Other countries, notably those participating in the Wassenaar Arrangement,[11] have similar restrictions.[12]
Canada is signatory to a 33-nation agreement (the Wassenaar Arrange-ment) 14 that requires export controls on a long list of “dual-use products,” 15 including cryptography. Canada has reflected this agreement in a domestic regime 16 which restricts the export of customized encryption software or hardware. Canada’s export control regulations are designed to prevent the movement of certain goods that may not be in the strategic interest of Canada or its allies.
Others aren’t convinced. Austin Hill, one of the founders of Zero-Knowledge Systems and now CEO of Akoha.org, says most people remain unaware of what happens to their information online — and unwilling to make sacrifices to protect it.
“Ask people if they care about the environment they’ll say yes, but they’re not willing to give up their SUVs,” says Hill. “Ask if they care about privacy, they’ll say yes, absolutely, but I will not take down my MySpace page with my 400 friends on it because that’s how I socialize. They’re very unaware that these pages get indexed, archived, and become part of their public record.
“I hate to say this, because I am a big fan of privacy,” Hill adds. “But I think as a society we are redefining our understanding of what ‘privacy’ means, and unfortunately not for the better.”
Mais des rumeurs persistantes soutiennent qu’il a plutôt été forcé à ce redéploiement par diverses pressions de natures étatiques…
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Demain je serai conférencière Médias sociaux et festivals, lors d’un événement privé de la direction des commandites de Loto-Québec. C’est que Loto-Québec remercie ses partenaires événementiels en leur offrant une journée de formation. Le titre de ma conférence : Les Médias Sociaux 101 Pour ces organisations qui croient être des festivals
et ma première diapo : VOUS N’ÊTES PAS
UN FESTIVAL
VOUS ÊTES
UN SUJET
Je vais certainement les « shaker un peu ». L’idée derrière cette boutade est de faire prendre conscience aux Festivals (comme à n’importe quelle organisation d’ailleurs) qu’ils sont avant tout un SUJET, s’ils veulent être efficaces en ligne et trouver une ligne éditoriale. Comme je l’explique dans mes autres billets Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux et Politique éditoriale et tabous:
En fait, comment pourriez-vous parler de vos produits et services sans parler de vos produits et services? Là est la question!
Comme c’est mon habitude lorsque je suis conférencière, ma présentation est disponible en ligne au préalable.
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C’est grâce à une de mes lectrice avisée, que j’ai pris connaissance d’une allocution de monsieur David Crystal, l’un des plus éminents linguistes de la planète, qui détruit le mythe persistant que les sms, les twitts et l’écriture Web, diminuent les capacités littéraires et nuisent à la bonne orthographe des jeunes (bien que monsieur Crystal soit anglophone, ces observations valent certainement aussi pour le Français). Ces arguments sont :
Mythe 1 Les messages textes et twitter sont remplis d’abréviations. En fait, seulement 10% du contenu des messages sont des abréviations. D’ailleurs, 80% des messages textes sur le Web ne sont pas entre adolescents, mais plutôt entre adultes.
Mythe 2 Les nouvelles abréviations sont un langage codé d’adolescents. La plupart des abréviations utilisées dans les messages textes et twitter ont plus de cent ans d’existence. Par exemple, « C U Later » (pour à bientôt) était déjà utilisé par Lewis Caroll à l’époque victorienne. À cette époque, ils jouaient le soir à se divertir en faisant des jeux de mots abrégés. La reine Victoria elle-même utilisait ces abréviations.
Mythe 3 Les ados font disparaître des lettres dans l’orthographe de mots parce que simplement ils ne savent pas écrire. Les ados répondent parce que ça peut sauver de l’argent de texter avec moins de lettres, parce que c’est plus pratique et parce que c’est cool. La réflexion est donc que si vous enlevez des lettres parce que c’est cool, vous savez donc que vous enlevez ces lettres. Vous ne serez pas cool si vous ne savez pas le code. Donc vous savez de facto « le code ». En fait, ça prouve aussi que les meilleurs « texteurs » sont aussi des champions de l’autographe. Plusieurs recherches démontrent d’ailleurs que plus vous textez et plus vous commencez à texter jeune, pour votre niveau de littératie sera grand. Parce que souvent les adultes (et les parents) oublient que d’utiliser Twitter, les SMS et le Web, dans le fond ce qu’on fait est de lire et d’écrire.
Mythe 4 Les jeunes sont tellement inconscients de leurs erreurs d’orthographes lorsqu’ils écrivent les textos, qu’ils reproduisent ces erreurs dans leurs textes scolaires. Lorsqu’on demande aux professeurs s »’ils retrouvent ces abréviations dans les travaux de leurs étudiants, ils confirment que ce n’est pas le cas et si on le demande aux étudiants eux-mêmes, ils croient que vous blaguez ou que vous n’êtes pas sérieux.
Voici le message de l’une de mes lectrices (son nom est caviardé pour protéger son identité)
Mythes: twitter, texter a des effets pervers sur la qualité de la langue
Bonjour,
Bel et bien des mythes. Un linguiste britannique le démontre et si le sujet vous intéresse, voici une vidéo YouTube dans laquelle il explique (31 minutes).
David Crystal – Texts and Tweets: myths and realities
Il parle pour la langue anglaise. Mais j’ai tendance à penser que cela s’applique aussi au français. Je dis souvent que mes fils (16, 13 et 10 ans) sont tri ou quadrilingues : français, anglais, serbo-croate (pour mon plus grand) et… Twitt/Text. Ils en savent bien plus sur l’adjectif “K10” que je ne l’aurais imaginé…
Toujours un plaisir de vous lire (ou vous voir dans les médias),
(caviardé)
PS: Je découvre une nouvelle photo de vous sur votre blog. Vous êtes s.u.p.e.r.b.e. !
L’allocution de monsieur David Crystal sur Youtube
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Petite note, techniquement Apple et Google partagent le même code source (libre) pour leur navigateur web, soit WebKit.
S’il y a une bataille, c’est celle des “app stores” pas des “browsers” (cette fois).
Mais c’est ce que tu mentionnes en conclusion, donc je pense que c’est juste une erreur de mise en phrase dans ton début de billet… Le mot clef pour moi dans tout ça (et le plus galvaudé par tout le monde): “Open Web”. :
).
(…) une guerre de tranchées se dessine afin de savoir quel sera le prochain logiciel de navigation du nouveau web qui sera décidément mobile. Est-ce que ce sera celui d’Apple (iPhone) ou celui de Google (Androïd)? Cette dernière confrontation en est une de taille parce qu’elle déterminera qui aura la propriété de la nouvelle passerelle que sera le Web mobile. Pour différentes raisons (dont celle que je n’aime pas Apple), je pense qu’à moyen terme, ça risque d’être Androïd qui l’emporte. Ça me rappelle d’ailleurs une ancienne confrontation, celle de Betacam versus VHS. Bétacam était de beaucoup supérieur au format VHS. Mais tout comme iPhone, c’était un standard fermé (appartenant à Sony), il n’était pas possible pour les autres manufacturiers de l’utiliser et à court terme, Sony fit un paquet de fric avec son innovation. Mais à moyen et à long terme, le standard VHS qui était partagé par tous les autres joueurs, même s’il était moins performant (comme pour l’Androïd qui au moment d’écrire ces lignes ne jouit pas des milliers d’applications qui sont présentement disponibles dans l’App store), conquit la planète parce que c’était un standard ouvert et que l’ensemble des autres fabricants l’adopta et rendirent disponibles des appareils qui étaient moins dispendieux que ceux en Bétacam. Vous connaissez la suite de l’histoire…
Nielsen is adding its voice to the chorus of research firms confirming the ascension of Android. Nielsen said among recent acquirers of smartphones in the last six months through August, Android was the top platform in the U.S. with 32 percent of new purchases, followed by the iPhone and Research In Motion’s Blackberry platform, tied at about 25 percent.
When looking at overall market share, RIM remains on top with 31 percent, trailed by the iPhone at 28 percent and Android at 19 percent. But the race continues to tighten with RIM maintaining a slide from 37 percent in February. The iPhone has remained largely stable during that period, while Android market share is up from 8 percent in February.
À la lumière de ce constat, ma théorie Beta vs VHS, semble de plus en plus se concrétiser…
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Pour cette nouvelle saison de l’émission LeLab sur la chaîne VOXtv avec l’excellent et toujours sympathique Philippe Fehmiu, je ne ferais que quelques apparitions sporadiques. Pour cette première sortie, je discute de l’influence des applications mobiles dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration.
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Quelquefois par an, je donne gratuitement de mon temps pour des organismes à but non lucratif. C’est donc avec plaisir que j’étais conférencière lors de l’anti-conférence Podcamp Montréal 2010. Je n’avais rien préparé et c’était une période de questions ouvertes avec l’auditoire. Alors bon visionnement
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