Conférence gestion de crise médias sociaux pour Municipalité

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La semaine dernière avaient lieu les Assises annuelles de l’Union des Municipalités du Québec. J’ai eu la chance d’y présenter avec Mylène Forget, Présidente de Massy Forget Langlois relations publiques, la conférence Médias sociaux : garder le contrôle, même quand on pense le perdre!

Nous étions accompagnées des mairesses Suzanne Roy (ville de Ste-Julie) et Caroline St-Hilaire (ville de Longueuil) pour la portion panel qui suivait notre présentation que je vous partage plus bas. Ça a été un grand plaisir d’échanger avec nos élus et de prendre leurs nombreuses questions.

J’étais particulièrement touchée du feedback de cette conférence, dont voici certains commentaires tirés de mon profil Facebook :

Helen Fotopulos (ex-maire du plateau Mont-Royal et international election observer chez OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR)

D’après Lorraine et moi une des meilleures sessions des assises ! Intelligente, inspirante, et amusante.

Caroline St-Hilaire (Mairesse de Longueuil)

Un atelier dynamique, pertinent, drôle et utile pour le monde municipal!

Isabelle Lefebvre

Oui, la meilleure conférence de l’UMQ ! Animé, coloré, et franche, les vrais affaires ! Merci pour vos conseils!

Suzanne Roy (mairesse de Ste-Julie)

Je repense encore à ces moments et j’ai encore le sourire ……quelle belle rencontre inspirante

Bio de conférencière

Michelle Blanc

Présentation

Michelle Blanc est l’une des premières titulaires de la M.Sc. Commerce électronique, avec une spécialisation en gestion, au Canada. Spécialiste en marketing internet, Mme Blanc est aussi reconnue dans son domaine en tant que conférencière et auteure.

Madame Blanc est une conférencière recherchée pour sa connaissance du Web, des médias sociaux, de la sécurité
informatique, du marketing web, de l’économie numérique et des stratégies Internet. Elle est particulièrement appréciée pour sa capacité de vulgarisation et son humour qui ne laisse personne indifférent.

Elle a été conférencière pour plusieurs PME, la plupart des universités francophones du Québec et des entreprises aussi prestigieuses que le Cirque du soleil, le Conference Board of Canada, Loto-Québec, Deloitte, Desjardins, SAS Canada, la Journée Informatique du Québec, LesAffaires, Radio-Canada, Protégez-vous et plusieurs autres.

Selon le Journal Les Affaires (2009), elle est l’une des 15 femmes qui feront bouger le Québec. Elle est l’une des 100 femmes qui marquent le Québec « catégorie visionnaire » selon la revue Châtelaine (2009). Et elle fait partie des 12 Québécois qui se sont démarqués dans le domaine technologique selon MSN (avril 2012).

Pour en finir avec les coachs et la bullshit

Lors de mes conférences à propos des médias sociaux, il y a toujours quelqu’un dans la salle qui veut que je l’aide à faire sa mise en marché de « coach ». Ça me fait toujours rire puis je tente de spécifier un peu de quel type de coach il s’agit. Pour tout vous dire, les coachs, c’est comme les mini-putts à une certaine époque. Il en pleut et chaque domaine a maintenant son coach. Dans l’article La dérive des coachs de vie de LaPresse on dit :

«Le titre de «coach» n’est pas protégé, malheureusement, alors n’importe qui peut s’improviser coach, souligne JoAnne Duquette, directrice générale de la Fédération internationale des coachs du Québec (FICQ). Chaque client a la responsabilité de vérifier les qualifications de la personne qu’il consulte.»
(…)

Chose certaine, une multitude de coachs qui ne sont reconnus par aucun de ces organismes s’affichent dans le web, avec des qualifications qui relèvent parfois plus de l’ésotérisme que de la science. L’une affirme qu’elle a des dons, et remet à ses élèves une attestation de l’École de la sagesse intérieure. Une autre cite des extraits de La prophétie des anges. Certains pratiquent le reiki, l’hypnose, les soins énergétiques, l’analyse des rêves, le toucher thérapeutique, le décodage biologique, se réclament de l’«amour divin nouveau» ou utilisent une hutte de sudation, du même type que celle où est morte «cuite» une femme de 35 ans, l’été dernier, au cours d’un séminaire de croissance personnelle à Durham-Sud. Un autre, enfin, se décrivant comme «coach en succès», affirme sans ambages qu’il n’a pas de formation et n’en a pas besoin. «Je connais le succès et tout ce que je touche se transforme en succès», assure-t-il.

Pour en revenir à la question qui surgit dans mes conférences, dernièrement une dame avec une maîtrise en orientation voulait se positionner comme « coach »et une autre, lors du même événement, voulait elle savoir comment faire la promotion de sa pratique de coach de « yoga du rire ».

Il me semble qu’avec une maitrise en orientation, je tenterais d’intégrer l’ordre des conseillers en orientation du Québec, plutôt que de me positionner comme coach. Pour ce qui est du yoga du rire, j’essaierais sans doute de me vendre à titre de formatrice de yoga du rire.

Tout ça pour dire que plusieurs coachs sont peut-être extrêmement performants dans leur pratique, mais que de très nombreux autres font aussi du gros n’importe quoi. Si moi-même je devais me positionner comme « coach de quelque chose » (ce que je suis dans les faits), je ferais des détours d’imagination pour ne pas m’affubler de cette épithète qui de plus en plus est synonyme de «bullshit». Sans oublier le fait que strictement en français, sur Google il y a déjà plus de 686 000 000 résultats pour la requête coach.

Pour rire un peu, lisez ce billet intitulé The Life Coach: The Idiot’s Therapist ou découvrez aussi (ou regardez de nouveau) cet excellent clip de Saturday night life du coach de vie Matt Folley (alias feu Chris Farley)

Et comme le temps des fêtes approche, Matt Folley le coach de vie de Noël

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Comme on me le dit sur LinkedIn, le plus ironique est qu’avec ce billet je risque de me positionner pour la requête “coach médias sociaux ” 🙂

Michelleblanc.com et Analyweb inc. 10 ans de consultation à mon compte

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Il y a maintenant 10 ans, je suis partie à mon compte sous le nom de MichelleBlanc.com et Analyweb inc.
Que de chemin parcouru
Que de clients rencontrés
Que de conférences exécutées
Que de billets rédigés
Que de livre, d’articles et de recherches publiés
Que d’entrevues médias!

Mais surtout, que de passion et de plaisir à voir et tenter de faire évoluer le web et le numérique au Québec et ailleurs.

MERCI aux très nombreuses PME, Start-up, OBNL, médias, organisations gouvernementales ou multinationales qui ont fait appel à mon expertise. Vous êtes l’essence même de mon entreprise et sa raison d’être. Je suis très fière de vos succès, même si trop souvent je ne puis en parler publiquement (confidentialité oblige). MERCI à ces clients qui au fil des ans sont aussi devenus des amis. J’ai encore en souvenir vos sourires heureux, vos réussites ou même vos confidences à la porte de la mort. Mon métier de consultante est avant tout une rencontre intensément humaine et j’ai toujours chéri ces moments précieux que je passe en votre compagnie.

Merci aussi aux lecteurs, aux abonnés de mes médias sociaux et surtout à ceux qui ont partagé, commenté et qui se sont obstiné avec moi. Vous m’avez fait grandir.

Étant une grande entreprise d’une seule personne (d’ailleurs ça me fait toujours rigoler de voir la face de certains clients qui s’attendaient à voir une très grosse équipe derrière moi), je ne ferai pas de méga party pour me mettre indument en valeur. Par contre, je vous promets de continuer à me démener comme une diable pour faire croitre vos entreprises (de quelque grosseur qu’elle soit) et pour vous partager mes connaissances, découvertes et ma passion comme je le fais depuis plus de dix ans.

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Innover grâce à la douleur

Il y a de très nombreuses sources d’inspiration pour l’innovation. Ça peut être quelque chose de tout à fait spontané, ça peut venir d’un besoin particulier qui ne trouve pas de solution, mais étonnamment, ça peut aussi venir d’une expérience négative, voire douloureuse.

Vous connaissez sans doute l’histoire du Walkman? C’est cette idée de l’un des fondateurs de Sony, Masaru Ibuka, qui trouvait trop lourds et encombrants les lecteurs de cassettes de l’époque, lors de ses déplacements.

Je vous ai aussi déjà parlé de comment j’avais créé la Guignolée du Web et le Webothon Haïti à cause de ma culpabilité.

Mais aujourd’hui, je prends conscience que la douleur peut aussi être une source extrêmement positive de l’innovation. C’est l’histoire de Gavin Munro et de son entreprise FullGrown, qui fait littéralement pousser des meubles. Monsieur Munro avait une colonne vertébrale croche et il eut de très nombreuses greffes et opération pour corriger sa colonne. Or, il était dans prisonnier d’un carcan qui devait permettre à son cou de guérir. Ce fut donc l’un des ingrédients essentiel à son innovation.

The second seed had time to germinate when he had lots of time to think about that chair a few years later. Gavin went through several operations to straighten his spine.

“It’s where I learnt patience. There were long periods of staying still, plenty of time to observe what was going on and reflect. It was only after doing this project for a few years a friend pointed out that I must know exactly what it’s like to be shaped and grafted on a similar time scale.”

Dans mon histoire personnelle, à cause de ma médiatisation et de ma différence, j’ai vécu de très nombreuses menaces de mort sur internet. Pour me protéger de ces attaques, j’ai donc développé une expertise en cybercriminalité. Cette expertise sert maintenant d’autres personnes puisque j’ai récemment publié une étude sur la Cyberagression sexuelle au Canada, que demain je participerai au tournage de deux autres entrevues spécifiques sur le sujet (ce sera ma 5e entrevue sur le sujet et je reçois un cachet pour ça), que j’ai fait de nombreuses conférences sur le sujet (Ma conférence : La cyber violence à caractère sexuel, Conférencière médias sociaux et forces de l’ordre et Ma conférence Les médias sociaux et le numérique, c’est plus que du bonbon pour l’Association de la sécurité de l’information qu Québec) et que j’aide plusieurs victimes en faisant de la consultation pour eux. J’ai donc réussi à tourner une expérience particulièrement douloureuse en source de revenus pour moi et en un service hautement spécialisé pour différents types de clientèles. Comme quoi, même le très négatif, peut finalement servir à engendrer du très positif…

Rapport sur la cyberagression sexuelle au Canada

L’automne dernier, après avoir fait une conférence à propos de la Cyberviolence à caractère sexuel pour les CALACS francophones d’Ottawa, ils m’ont demandé de faire une recherche de données secondaires (pour les néophytes il s’agit d’une revue de la littérature déjà disponible) pour le sujet de La cyberagression à caractère sexuel. Cette analyse est financée par Condition Féminine Canada et se poursuivra par une recherche de données primaire (il s’agit de sondage ou d’entrevues individuelles) auprès des jeunes de quatre écoles secondaires d’Ottawa.

Ça fait déjà longtemps que je fais des recherches et des écrits à propos d’une foule de phénomènes web. Mais ce mandat revêt un caractère très particulier pour moi. C’est que je sais qu’il permettra de comprendre un phénomène extrêmement dévastateur pour les victimes, qu’il offrira quelques pistes de solutions, qu’il identifiera les lacunes et les enjeux et qu’il me permet de passer outre mes propres blessures de victime de nombreuses menaces de mort et de harcèlement ne ligne. C’est une manière pour moi de créer du positif à partir d’évènements malheureux.

Ça me touche donc particulièrement de vous présenter ici, en primeur, le labeur de mon travail, mais aussi des très nombreuses personnes qui ont aussi planché sur ce document et qui sont nommées dans l’introduction rédigée par les CALACS francophones d’Ottawa. Je remercie aussi chaudement mesdames Josée Guindon et Josée Laramée qui mont confié ce mandat et monsieur Nam Hai Hoang (mon stagiaire) qui a passé de nombreuses heures à sélectionner et colliger l’imposante littérature que nous avons utilisée pour cette recherche.

Bonne lecture
La cyberagression à caractère sexuel
Recherche-action communautaire
Première partie : recension des écrits

Rapport: La cyberagression à caractère sexuel: aider la collectivité à intervenir by CALACS francophone d Ottawa

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Mon entrevue (audio) à l’émission Le midi-trente de la première chaîne de Radio-Canada Gatineau-Ottawa

Cette recherche et l’initiative de Calacs d’Ottawa fait aussi les manchettes télévisées de Radio-Canada
Les « cyberagressions sexuelles » sous la loupe du CALACS d’Ottawa

Gestion proactive de crise médias sociaux et gestion de l’image

On ne me fouettera jamais pour avoir écrit ce texte. Raif Badawi, lui, a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 ans prison pour avoir blogué.

La gestion proactive de crise médias sociaux est un ensemble de tactiques et de stratégies visant à minimiser l’impact d’une crise médias sociaux sur une organisation ou une personnalité publique. De toute évidence, certains secteurs d’activités sont plus enclins à vivre des crises médias sociaux étant donné la nature mal aimée de leur activité économique par exemple. J’ai l’un de ces clients qui est un citoyen corporatif exemplaire, mais qui, pour toutes sortes de raisons, n’obtient pas la faveur et l’estime du public. Il s’agit d’une entreprise multinationale québécoise qui opère dans un secteur industriel particulièrement propice au syndrome NIMBY (le syndrome pas dans ma cour : Not In My Back Yard) ou BANANA (Build Absolutly Nothing Anywhere Near Anyone). Alors la question de la gestion proactive de crise médias sociaux est : Comment minimiser l’impact d’une crise de relation publique sur le Web avant qu’elle n’arrive. Une série d’actions se feront en amont d’un problème qui n’existe pas encore, et viseront d’abord à bien positionner l’entreprise sur le Web longtemps avant qu’un drame se pointe à l’horizon. Ces actions seront des actions terrain de relations publiques traditionnelles
-Communication externe avec les publics mitoyens comme par exemple les résidents voisins, les élus du secteur, les influenceurs majeurs)
-Activités événementielles visant à bien intégrer l’entreprise dans son milieu géographique local
-identification des opposants, de leurs arguments, des enjeux et développements d’une communication institutionnelle adaptée
-monitorage constant des contenus liés à l’organisation autant sur le Web que sur les médias traditionnels.

Mais ces actions seront aussi des activités communicationnelles web et médias sociaux adaptées et permettant d’engorger les résultats des moteurs de recherches des contenus positifs de l’entreprise bien avant qu’une crise n’éclate. Ainsi, si une crise apparait, sur la première page des résultats des moteurs de recherches, l’entreprise sera celle qui se positionnera longtemps d’avance, sauf pour la première ligne des résultats qui comme nous l’avons vue pour Barilla,

si un terme de recherche particulier a une croissance fulgurante à un moment donné et que la section Actualité avec ce même terme de recherche s’adonne aussi à avoir une croissance anormale, c’est très probablement que ce terme de recherches est « d’actualité » et que la boîte d’actualité devrait apparaître dans les résultats naturels de l’engin de recherche.

Mais même cette éventualité catastrophique peut être amoindri avec une page « communiqué de presse ayant son propre fil RSS » qu’on a préalablement soumis aux sections « nouvelles des engins de recherche » comme je l’expliquais dans mon billet Communiqué de presse optimisé pour le Web.

Par ailleurs, je suggère aussi souvent à mes clients de se construire un blogue « roue de secours ». Il s’agit d’un blogue déjà monté avec le logo de l’entreprise et en attente chez un hébergeur, mais qui est vide. Il ne lui manque qu’un titre, des contenus et qu’une URL adéquate qui pourront être mis en ligne avec les mots-clés associés à une crise, à quelques heures d’avis. Ça deviendra le point de chute de l’argumentaire de l’organisation, qui pourra répondre positivement à la crise éventuelle.

D’ailleurs cette idée d’engorger la première page des résultats avec les contenus d’une organisation pour une requête avec son nom, est essentielle pour une gestion proactive de crise médias sociaux, mais cela devrait tout de même être un sain objectif de visibilité élémentaire de toute organisation, même si elle n’est pas susceptible de vivre de crises…

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Conférence Les médias sociaux dans le monde des affaires en 2014

Mardi prochain, le 28 octobre, je serai conférencière lors des Rendez-vous du commerce de Sherbrooke, journée organisée par Commerce Sherbrooke. L’événement affiche déjà complet depuis un bon bout de temps, mais comme c’est mon habitude, vous pouvez jeter un coup d’œil à ma présentation PowerPoint ou encore visionner la pudicité télévisuelle de l’événement dans laquelle je m’éclate à inciter les gens d’affaires à se diguidiner avec le commerce électronique et les médias sociaux. Ce sera assurément une partie de plaisir à échanger et à partager mes connaissances avec les entrepreneurs de la région de Sherbrooke.

C’est triste pour les nombreuses personnes qui voulaient venir à cet événement et qui ne se sont pris assez rapidement pour réserver leur place, mais en même temps, ça devrait inciter d’autres organisations à retenir mes services de conférencière commerce électronique et médias sociaux à Sherbrooke ou ailleurs puisque de toute évidence, la demande est là 🙂

Une rétroaction à-propos de l’une de mes conférences, qui m’émeut

Je fais plusieurs conférences par année à propos des médias sociaux, de l’efficacité d’une présence web, de l’économie numérique ou de sujets reliés à mon expertise de pointe. Cependant, on me demande de plus en plus de discuter de ma transition et de mon cheminement personnel, ce que je n’aime vraiment pas faire. Je sais par contre qu’il y a un besoin pour ça, que ça brise le tabou encore trop présent de la transsexualité et que ça ouvre des esprits. Je vous avertit tout de suite, ne prenez pas la peine de me demander de faire une conférence sur ma transition pour vous, parce que je le répète, je déteste vraiment ça et que ma réponse sera très probablement non.

Cependant j’ai récemment accepté de le faire deux fois pour les étudiants du CÉGEP du Vieux-Montréal et pour ceux du CÉGEP Lévis-Lauzon. Chacun des Cégeps avait une semaine de la diversité ou dans le cas du CÉGEP Lévis Lauzon, une semaine des Sciences Sociales à propos de « l’identité » et il s’avère que c’était le 20e anniversaire de cette semaine annuelle. Je pouvais difficilement refuser. Voici donc la retranscription de la lettre touchante que je reçois par courriel ce matin. Ça m’émeut et malgré que je déteste parler de mon cheminement, je sais que ça aide, que ça inspire et que ça fait du bien. Des fois dans la vie, il faut aussi faire des choses qu’on n’aime pas, question de se bâtir un karma social positif…

Bonjour Mme Blanc,

D’abord, le département de sciences humaines du Cégep de Lévis-Lauzon tient à vous remercier d’avoir enrichi le contenu de cette semaine thématique par votre partage et vos réflexions sur l’identité.

Ce sujet revêt son importance dans la vie des jeunes du Collégial. Qui plus est, régulièrement dans nos contacts avec les étudiants, nous les entendons se questionner sur leur avenir, sur leurs valeurs différentes de leurs parents, sur la peur d’être rejeté en raison de leur orientation sexuelle ou leur marginalité, le choix d’un partenaire …. Et j’en passe. Vous entendre a très certainement inspiré plusieurs d’entre eux dans cette période transitoire entre l’adolescence et la vie adulte.

Les enseignants et les étudiants sondés ont vraiment apprécié votre intervention.

Je vous partage en vrac quelques réflexions écrites par des étudiants. Nous leur avons demandé « Qu’est-ce que l’histoire de Michelle Blanc vous inspire? »

« Elle m’inspire le courage »

« Ça fait bouger les choses de dire les vraies choses…Il ne faut pas avoir peur du ridicule, il faut avoir confiance afin de réussir »

« Courage, force, persévérance. C’est une femme courageuse. Elle dit qu’il faut oser dans la vie, qu’il faut prendre sa place, oser être soi-même et se respecter. C’est une femme inspirante et malgré tous les commentaires négatifs qu’elle peut recevoir, elle reste positive et a toujours le goût et le désir d’aider les gens. »

« Une fois qu’on est bien dans notre peau, qu’on a trouvé qui on est, on peut accomplir ce que l’on veut… Il ne faut surtout pas se fier aux apparences. »

« Qu’il faut se battre pour ses convictions et qui nous sommes sans se laisser abattre par les embûches sur notre chemin. »

« Elle m’a fait voir toute la détermination qu’elle a eue et tout ce qu’il est possible de faire lorsqu’on le désire vraiment. »

« L’histoire de Michelle Blanc inspire une ouverture d’esprit face aux différences. Elle démontre aussi l’importance de prendre sa place dans une société où tout le monde est jugé étiqueté en raison de sa personnalité et de ses choix. »

« On doit être soi, avoir confiance en nous et que nous ne sommes pas seul être dans une situation particulière, nous devons assumer qui nous sommes et apprendre à vivre avec. »

« Son histoire m’inspire en deux points. Premièrement, il faut ouvrir son esprit à la différence et accepter les autres tels qu’ils sont réellement. Deuxièmement et la plus importante, il faut écouter son cœur et suivre ses convictions peu importe les conséquences. »

« Je vais passer ma vie debout et non à genoux quoiqu’il arrive. Cette phrase m’inspire beaucoup… Elle est un modèle à suivre, car il faut que les gens restent et s’acceptent tels qu’ils sont, même si les autres les jugent. »

« Michelle Blanc est une femme très inspirante qui a démontré à bien des gens que lorsque tu prends ta place, lorsque tu es capable de t’affirmer ça a des effets positifs dans ta vie. »

« L’histoire de Michelle Blanc inspire la confiance en soi et la persévérance non seulement pour ce que l’on est, mais aussi pour les choix que nous faisons. »

Bonne continuité!

Andrée Roussel, au nom du comité de la semaine thématique des sciences Humaines

Ma conférence : La cyber violence à caractère sexuel

La semaine prochaine je serai conférencière sur le sujet de La cyber violence à caractère sexuel pour le CALACS francophone d’Ottawa (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel). Les médias sociaux et le web facilitent grandement la cyber violence à caractère sexuel. Quelles sont les tendances, impacts et solutions possibles pour endiguer ce fléau?

Comme c’est mon habitude lorsque je prononce une conférence sur les médias sociaux, je vous partage ma présentation.