Les marketeurs qui polluent le Web

Ce n’et pas élogieux pour certaines entreprises de ma profession, mais le fait est que plusieurs marketeurs polluent le Web. C’est le constat que fait Steve Rubel dans son billet An All Too Convenient Truth: Many Marketers Pollute the Web.

Je m’insurge souvent ici contre les pourriels, les stratagèmes pyramidaux douteux et autres conneries qui détruisent l’expérience utilisateur ou refroidissent les investissements des entrepreneurs et des entreprises sur le Web. Un site d’entreprise fait entièrement en Flash, des splogs, des bannières dont le taux de clics sont de 0.5% et dont on se dit satisfait, des campagnes de mots-clés Google sans étude préalable avec un CTR de 1%, des propositions de référencement qui propose de travailler les métas tag Keyword et d’inscrire le site à des centaines de moteurs de recherche. De la pollution, en veux-tu? En voilà…

Quant à Rubel, il relève que :

First let's look at the the obvious ways marketers poison the web. These all intend to game the system …
• Spam: 94% of all email is spam (Postini)
• Splogs: 53% of all blog pings is spam, including 64% of those in English (UMBC)
• Click Fraud: Increased last year by 15% (Click Forensis)
Still, there's more. In subtle ways marketers are contaminating the Internet without even knowing it by spewing millions of meaningless messages across thousands of sites. This may be contributing to the slow down. They're not adding value to your experience or working to help you meet your goals in a very meaningful way.

Pathétique je vous dis. PATHETIQUE

Cap-digital, des spammeurs qui en plus, se prennent au sérieux

Tout à l’heure, je reçois un pourriel d’une madame (retiré pour protéger sa réputation) de Cap-Digital que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Elle m’envoie sa promo pour des événements à Paris. Je ne me suis jamais inscrit dans leur liste et ça me fait vraiment chier de me faire polluposter de la sorte. J’ai déjà d’ailleurs fait plusieurs billets assez clairs sur le sujet.
Aux copains relationnistes français
• Pôvre boîte de relation publique
• L’UMP, des satanés polluposteurs
• Et plusieurs autres contenants les mots pourriel et spam
En résumé madame de la (retiré pour protéger sa réputation), vous vous mérité un billet décriant vos pratiques douteuses et votre ton on ne peut plus condescendant.

Le pourriel de la madame est bien trop long et de peu d’intérêts pour le mettre ici et vous faire souffrir avec (de plus, il est en image), je ne vous montre que l’intro :

Bonjour ! Encore un mail cap digital me direz-vous ? Si vous ne deviez en lire qu’un, c’est celui-ci! Ce SAVE THE DATE S reprend toutes les dates qu’il nous semble important de vous faire connaitre jusqu’à la fin de l’année 2008 !  Alors SAVE THE DATES cap digital ! Imprimez ce document (en couleur !) et punaisez-le au dessus de votre bureau ! Et pour les nouveautés qui suivront ce document , surveillez notre Newsletter mensuelle ! Téléchargez la version imprimable et n’hésitez pas à diffuser ces informations autour de vous !

Ce à quoi je réponds

Retirez-moi de votre liste d’envoi SVP. Je suis au Canada et les événements de Paris, je m’en fou. À moins que l’info ne parvienne avec un billet d’avion, hôtel et Per diem

Ce à quoi elle rétorque

Bonsoir,

A moins que vous nous ayez déjà demandé de vous enlever de nos listes, je trouve votre ton mal opportun ! Je vous enlève tout de suite de nos listes !

Nous avons en ce moment le maire de Québec dans nos bureaux ! Vous ferez peut être partie d’une délégation un jour ! ou votre curiosité vous poussera à regarder ce qu’il se passe pour le numérique ici ! En tous les cas, quand les choses sont dites poliment, c’est toujours plus sympa !

Bonsoir,

Et que je réfute ici par un beau billet disant comment ils m’horripilent. À propos madame, le Maire de Québec est certainement gentils, mais je n’ai jamais été lèche-cul de politicien (ou d’autres catégories de professions) et… je suis à Montréal.

Pour l’info plus générale et pour permettre aux relationnistes incompétents de comprendre les relations publiques aux blogueurs, je vous conseille de :

• Prenez le temps de connaître et de rejoindre personnellement un blogueur avant de lui demander un service.
• Ne pas mettre de pièce jointe à votre envoi. Elles ne seront que très rarement ouvertes.
• Si vous donnez une primeur à un blogueur, vous augmentez les chances qu’il parle de vous.
• Ne soyez pas présomptueux ou banal. Les blogueurs sont intelligents et ont une forte personnalité. Ils aiment être traités avec respect et détestent qu’on les prenne pour des courroies de transmission de l’info. Parlez-leur plutôt avec créativité et perspicacité.
• Assurez-vous que votre communiqué correspond au style et aux intérêts du blogueur.
• Si un blogueur répond à votre courriel ou fait un billet à votre propos, répondez-lui de nouveau ou remerciez-le.
• N’envoyez pas un deuxième courriel sur le même sujet si vous n’avez pas eu de réponse la première fois.
• « Nous aimerions vous inviter gratuitement à… », « Nous aimerions que vous testiez… » ou « Nous vous offrons… » sont d’excellentes entrées en matière pour un courriel

P.S. Cap-Digital se présente comme une organisation ayant pour mission « L’accès à une vitrine interactive. Pour l’identification, la promotion et la reconnaissance des savoir-faire”. Disons que pour la portion « savoir-faire » vous avez encore des croûtes à manger et des bonnes pratiques à apprendre. J’espère que vos méthodes de pollupostages et de relations publiques aux blogueurs, douteuses, ne sont pas ce que vous apprenez aux entreprises participantes à votre Pôle. Sinon, elles seront sérieusement mal parties…

MAJ

Voici un courriel reçu de Michael Carpentier avec permission de faire parraître:

J’ai été aussi victime de leur merde. En lisant ton courriel, je n’ai pas pu m’empêcher de leur répondre:

————
Bonjour,

veuillez me retirer de vos listes de diffusion svp. Paris est bien loin de Québec…

En passant, que le maire de Québec soit à vos bureaux est peut-être un argument qui donne de la crédibilité devant un Français, mais ici c’est l’Amérique. Se servir de ce genre d’argument est très malvenu, et très mal vu de ce côté de l’Atlantique.

Je vous le demande donc poliment et respectueusement, veuillez me retirer de vos listes.

Michael Carpentier
————-

Tu parles d’une bande de crétins prétentieux… (Parisiens en fait…)

MAJ2

Ils ne sont même pas foutu de s’appeller Cap-Numérique…

MAJ3

Madame (retiré pour protéger sa réputation) s’excuse:

Bonjour, je vous présente sincèrement mes excuses. La violence de vos réactions (contre ma personne et l’association qui m’emploie) me font comprendre à quel point j’ai dû vous offenser et vous gêner. J’avais naïvement pensé que ces informations auraient pû vous intéresser ! Désolée et bonne continuation !

Ma réponse:

La beauté de la chose est que ça permettras peut-être à d’autres organisations d’éviter de faire le même genre de gaffe qui malheureusement se répète trop souvent. Ma boîte de courriel déborde de ce genre de spam…

Sous-question à monsieur Wassner

Comme suite à la réponse de monsieur Wassner pour le billet Cartographie sémantique des 100 plus importants blogues francophones, (sa réponse se trouve dans la mise à jour dénommée affectueusement MAJ), j’ai une petite sous-question à lui poser.

Alors si je comprends bien, monsieur Wassner, mon blogue c’est le Groenland? Il est plus petit qu’il n’y paraît?

P.-S. Pour faire un commentaire, il faut juste attendre que le système vous envoie un mot de passe, et qu’il ne soit pas bloqué par votre pare-feu ou antipourriel. Généralement, ça marche bien…

Merci Akismet

Depuis environ un mois, soit depuis la mise à jour de l’interface de mon blogue, j’ai ajouté le plugiciel (plug-in) Akismet. Ce plugiciel est un outil qui contrôle à ma place les pourriels (spams) de commentaires. À ce jour, il a éliminé pour moi 1657 de ces merdes qui autrefois remplissaient ma boîte de courriels et grugeait mon temps puisque je devais les effacer un à un. Merci Akismet, ma vie de blogueur est tellement plus belle maintenant…

Bloguer pour vendre, la suite de pourquoi bloguer

Le livre collaboratif Pourquoi Bloguer (dans un contexte d’affaires), auquel j’ai collaboré, est en prévente et vous pouvez toujours bénéficier d’une dédicace et d’un rabais de $4.95 si vous achetez maintenant.

Voici maintenant la suite de mon chapitre.

Même l’industrie pornographique et des pourrielleurs s’en mêlent!

Les blogues sont tellement efficaces afin de vendre sur internet qu’un nouveau phénomène a fait son apparition sur la toile et commence à emmerder Google et ses nombreuses filiales. Il s’agit des « splogs ».
« Splog » est une contraction des mots « spam » et « blog ». Avant de faire mon premier billet sur le sujet, j’avais demandé l’avis de l’office de la langue française du Québec pour la francisation de ce terme. N’ayant toujours pas reçu la réponse, voici donc mes suggestions de termes francisés :
« pollublogue »,
« poublogue »,
« pollubloguer »
et « pollubloguage ».
Selon wikipedia , le terme « splog » serait apparu en août 2005 et sa paternité appartiendrais à Mark Cuban .

Mais de quoi s’agit-il? Qu’est-ce qu’un « splog »?


En fait, les polluposteurs se sont vite rendu compte de l’avantage indéniable des blogues en termes de positionnement dans les moteurs de recherches et de la pertinence des fils RSS comme outil de diffusion de courriels. Ils ont donc su s’adapter aux nouvelles réalités Web. Un pollublogue est donc un blogue dont la vocation est de diffuser des hyperliens qui favoriseront le positionnement dans les engins de recherches de sites Web appartenant à leurs auteurs ou leurs affiliés. Le but de cette arnaque est d’augmenter le « Page Rank » des sites en question. Les pollublogues sont donc des blogues bidon avec des textes incohérents et parfois volés à des sites légitimes. Selon Technorati , entre 2 et 8% des blogues créés chaque jour seraient des pollublogues.
Les industries qui semblent utiliser les pollublogues apparaissent dans les catégories du tabac, des casinos en ligne, de la pornographie et des hypothèques immobilières. Incidemment, ces industries sont toujours à l’avant-garde des pratiques marketings internet. Si les blogues sont bons pour eux peut-être peuvent-ils faire des merveilles pour vous aussi? En autant que vous ne deveniez pas vous aussi un autre de pollublogues!

Le blogue comme outil de publication

Une présence Web peut se faire de diverse façon. Vous pouvez même avoir une page sur eBay et vendre énormément, sans site Web. Vous pourriez aussi donner le mandat à un « faiseur de sites Web » pour qu’il vous confectionne un site à partir de ce qu’il percevra être votre besoin. Vous pourriez aussi le faire vous-même. D’ailleurs, les nouveaux outils de mise en ligne d’une présence Web sont de plus en plus faciles d’utilisation pour un nom informaticien. Lors de mes conférences, j’aime donner l’exemple d’un copain de 9 ans, Thomas Martin , qui s’en est fait lui-même trois. Pour revenir à mon propos, les outils facilement utilisables sont communément appelés CMS (Content Management System que nous pourrions traduire par Outil de Gestion de Contenu). Ces outils nécessitent une expertise spécialisée pour leur mise en place initiale, mais une fois la mise en place faite, avec une formation de quelques heures seulement, un néophyte pourra, à sa guise, ajouter des contenus textuels, vidéo, audio et autres. Or ces CMS peuvent être gratuits (s’ils sont à code source ouvert) ou coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars. L’un de mes clients, le Réseau de veille en tourisme de l’UQAM , requerra mes services d’expert conseil pour sélectionner un CMS pour ses besoins. C’est alors que j’inventai un mot pour lui. Le mot « Slogue ».

Il ne voulait rien savoir des blogues, mais voulait une plate-forme (un CMS) perméable aux engins de recherches, des archives par dates et sujets, un moteur de recherche intégré et un outil d’édition simple pour ses nombreux rédacteurs scientifiques. J’ai alors inventé le terme slogue. En fait, un slogue et un site Web traditionnel qui est monté sur une plate-forme blogue. La plate-forme blogue devient en fait un CMS (content management System) pour le site Web. À ce propos, sachez que le CMS qu’il utilisait depuis trois ans, avait coûté $80 000cdn. Le coût du slogue, incluant mes honoraires, le transfert des volumineux contenus de l’ancien site, en anglais et et français, et la mise en ligne de deux slogues adaptés en terme de design graphique et de fonctionnalités qui répondent au besoin spécifique du client, aura coûté $15 000. Une économie de $65 000 en plus des nombreuses retombés d’affaires qu’engendreras une présence Web désormais visible aux engins de recherches.

L’image positive du Canada utilisée par des spammeurs de merde

Qu’elle ne fut pas mon dédain en me rendant compte que l’image de mon merveilleux pays (le Canada) sert de viles excuses pour exploiter la crédulité des gens.

Voici donc une capture d’écran de cette merde.

pourriel utilisant l'image du Canada

pourriel utilisant l'image de marque du Canada

Une nouvelle twist dans les spams de junk bonds

Les pourrielleurs de junk bonds sont vraiment créatifs. Ils utilisent maintenant la ruse du courriel qui vous est envoyé par erreur. En fait, ils envoient un courriel à un ami fictif, à qui ils confient des infos privilégiées sur un junk bond de merde. J’en ai reçu trois ce matin. Voici le texte de leur arnaque :

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Un mot du président, ma réponse, je t’emmerde

J’ai toujours eu un petit quelque chose contre les spammeurs. Surtout lorsqu’ils utilisent des titres accrocheurs tels qu’Une invitation du président. Aux États-Unis, ce genre de pratique vaut une poursuite criminelle et des amendes de $25000/jour/courriel dans plusieurs états (dont la Californie et l’Oregon). J’ai presque envie de me faire suivre ce spam à mon adresse Hotmail ou Gmail (inévitablement transféré sur un serveur américain) et de me plaindre dans les états ou cela est considéré criminel.

De quel président s’agit-il? De bush? De l’un de mes clients? Qui sait? J’ouvre donc le pourriel pour y découvrir, cet amas de bêtise, qui de surcroît, tente de faire payer chèrement ce qui est déjà gratuit. Au président de Shaw mngt corp. Inc,et à son sois-disant responsable des relations publiques, Richard Martel, je vous emmerde!

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Mention dans le journal La Presse d’hier

Merci au journaliste Alain Mc Kenna pour la mention dans son article «Comment fidéliser un client » de la section La Presse Affaires, d’hier. Voici un extrait de ce passage. Lire la suite…

Centre d’appels JL, des spammeurs de première

Centre d’appels JL, vous êtes des emmerdeurs de première. Il ne suffit pas de dire à la fin d’un courriel « ceci n’est pas un spam » pour que ce n’en soit pas un. L’agence ou le consultant qui vous ont conseillé d’acheter des listes de courriels volés sur les sites Web devraient être dénoncés. J’ai reçu votre merde via la seule adresse de courriel qui est présente sur ce blogue. Vous voulez de la publicité virale? Ce billet devrait faire votre affaire. Si vous n’avez aucune idée des bonnes pratiques de marketing viral et d’envoies de courriels par Internet, lisez plus régulièrement ce blogue vous en aurez une idée. Centre d’appels JL, est-ce que vos tactiques de télémarketing sont aussi merdiques que celle de marketing viral? C’est certainement le cas et une autre bonne raison de ne pas faire affaire avec vous. Je ne veux pas que mes clients potentiels aient à vivre des téléphones non sollicités venant de votre entreprise.
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