Guides pour le commerce en ligne

En ces temps de confinement, de plus en plus d’entreprises, qu’elles soient B2C ou B2B , qu’elles vendent des produits ou des services, grossistes ou détaillants, s’intéressent finalement à la vente en ligne. Je dirais ENFIN puisque ça fera bientôt 20 ans que je les incite à le faire. Pour ces retardataires, la marche peut être haute. En fonction de la qualité des services internet de leur localité (ce qui est encore loin d’être un acquis en région), des prestataires de technologies Web (ils peuvent toujours sortir de leur région s’ils ne trouvent pas les fournisseurs qui leur conviennent) et de leur propre connaissance du sujet, de très nombreuses questions se poseront. C’est pourquoi j’ai colligé ici, certains des nombreux guides pour le commerce en ligne qui sont disponibles en ligne.

Je rappelle que d’avoir un site Web n’est souvent que le début de la démarche et que de le faire vivre et d’en faire la promotion, contrairement à ce qu’on peut croire, sera le gros du travail et la grosse dépense. Tout comme dans le monde physique, ce n’est pas parce que vous avez loué ou acheté un espace commercial et que vous y avez installé une pancarte magasin que par miracle, les acheteurs arriveront. Il en est de même pour le Web. Ça vous prendra une stratégie marketing, du personnel, une gestion du point de vente et de l’inventaire et un travail acharné pour en retirer des bénéfices. En outre, comme je l’explique lors de mes ateliers Web et médias sociaux, vous pourriez même vendre en ligne sans même avoir votre propre site transactionnel et utiliser des services tels qu’Amazon, eBay, Etsy, Alibaba et autre. D’ailleurs, j’ai déjà fait une émission de radio avec un entrepreneur qui une fois en ligne sur Amazon pour vendre ses antiquités de la IIe guerre mondiale, vendit ses deux magasins physiques pour s’y consacrer et acheta un 2e entrepôt pour satisfaire à la demande qu’il avait créée. Je connais aussi plusieurs entrepreneurs qui grâce à un efficace marketing de contenus sur le blogue et site informationnel, suscitent les ventes hors-ligne qui se feront en magasin ou au téléphone. Tous les modèles sont donc possibles. D’ailleurs, pour des raisons de pérennité de l’investissement marketing, j’ai toujours valorisé le marketing de contenu à la publicité en mentionnant que ce sont de gros efforts qui génèrent des retombées à moyen et à longs terme, mais que pour le court terme, la publicité demeurera un incontournable. Déjà, il y a plus de 10 ans, dans le chapitre du collectif Pourquoi bloguer, je présentais Bloguer pour vendre qui jetais les bases de cette approche du marketing de contenus.

Quel que soit l’approche de commerce en ligne que vous privilégierez, la mesure de rendement ultime sera toujours faites-vous des ventes ou pas? Après 12 mois vous pourrez mesurer si effectivement l’investissement que vous avez fait en vaut la peine ou pas. Cependant, il est aussi bon de rappeler que même Amazon, a attendu 10 ans avant de commencer à être rentable. Alors il faut regarder les objectifs à long terme, évaluer la justesse des décisions et des stratégies qu’on a prises afin de ne pas se conforter à croire « que le Web c’est de la marde parce que j’y ai investi sans retombée» alors que les raisons d’échecs peuvent être multiples.

Voici donc certains guides qui pourraient vous être utile

Bloguer pour vendre

10 étapes pour réussir son entrée Web

Le guide de création de crédibilité d’un site Web de Standford

Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?

Questionnaire Médias Sociaux pour membres de la haute direction d’une organisation

Comment accroitre son branding sur le Web

Le ROI du marketing de contenu

CEFRIO Guide de référence sur les processus d’affaires et les équipes à mettre en place pour sa boutique en ligne

BDC : Guide commerce électronique : Livre numérique gratuit: réussir en commerce électroniqueDécouvrez comment augmenter vos ventes grâce au commerce électronique

Poste Canada : La vente en ligne au Canada en 2020, Les facteurs qui maximisent l’expérience client

Pour aller plus loin

Rich snippet, schema, https et autres baguettes magiques du référencement

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

La règle de trois en marketing ou en publicité

Ce qui sera ou devrait être tendance sur les médias sociaux en 2014 : le blogue

C’est en lisant l’article 11 Web Marketing and Social Media Trends That Will Shape 2014 sur SocialMediaToday que j’ai souri. L’auteure fait une liste de ce qui devrait être tendance en 2014. À son 3e point, elle dit :

Blogging Will Remain The #1 Way To Generate New Business
Creating great content on a regular basis and driving traffic back to your site is going to remain the number #1 way to generate new leads. This means as a small business, if you don’t have a blog yet, it’s time to start one.

Et son deuxième point est aussi relié indirectement au blogue :

Niche Sites Will Make An Impact
As Facebook, Twitter, and Google Plus make it harder to get found organically, niche sites are going to prove to be more valuable than ever to get in front of your customers. Not only are niche sites highly targeted, they can also provide a much more affordable solution for advertising.

Vous avez dans ces deux paragraphes, tout le paradoxe du blogue dans un contexte d’affaires. Le blogue est une activité difficile, qui demande du temps et pour laquelle il faut un bon degré d’implication. Mais depuis des années, c’est l’outil web principal d’acquisition client. Facebook, Twitter, Google+ et les autres plates-formes médias sociaux sont faciles, semblent sexy et demandent peu d’investissements (quoi que j’ai certains clients qui ont dépensé des fortunes pour développer des pages Facebook, faire des concours, donner des coupons-rabais qui disent indirectement aux consommateurs « nous ne sommes intéressants pour vous que lorsqu’on se solde »). C’est donc pourquoi les sirènes marketing internet de la facilité se font si bruyantes. Mais comme le dit l’article, ces divers outils ont de plus en plus de difficulté à être trouvés organiquement dans les moteurs de recherches et j’ajouterai qu’avec le Edge Rank de Facebook, même vos fans finis, ne voient pratiquement plus vos statuts dans leur fil d’actualité.

J’en parlais d’ailleurs dans mon billet Le paradoxe des blogues d’affaires chez les fortunes 500.

Ironiquement, on y constate que le blogue est de moins en moins utilisé par les entreprises fortunes 500 mais que paradoxalement, c’est le deuxième outil le plus efficace de tous les médias sociaux.

Mais bon, l’appel de la facilité, de l’automatisation, du leure de « je suis sur la plate-forme la plus populaire du monde (Facebook) » alors que la VRAIE plate-forme la plus populaire du monde est plutôt le web.

Donc, si on revient à ce qui sera les tendances des médias sociaux en 2014, selon SocialMediaToday on peut lister :
-La mobilité qui continue sa croissance (donc votre site et votre blogue se doivent d’être Responsive)
-(J’ai déjà présenté les points 2 et 3)
-Les contenus spam seront éliminé des moteurs de recherche
-Google+ accélérera sa croissance
-Les courriels ciblés avec appel à l’action augmenteront les ventes
-Les ambassadeurs et les influenceurs médias sociaux ont le haut du pavé
-Les sites et outils de photographies continueront leur croissance
-La consommation de vidéo en ligne va encore croitre
-Le partage d’hyperliens sera plus important que jamais
-Le marketing efficace est celui qui ajoutera de la valeur

Et ma propre prédiction:
Il n’est pas trop tard pour bénéficier de la meilleure plate-forme d’acquisition de client sur le web, de l’outil le plus efficace de positionnement dans les moteurs de recherche, de la possibilité d’acquérir un focus group et de faire de la cocréation avec ses clients en temps réel et de contrôler ce que VOUS voulez plutôt que ce que Zuckerberg ou Dorsey veulent, c’est-à-dire le blogue.

Sur ce, je vous souhaite une bonne exploration et l’établissement d’une stratégie média social qui vous rapporte vraiment en 2014 …

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LA différence entre très et trop occupé

C’est en prenant un souper dans un resto avec Bibitte Électrique ce week-end que ça m’a frappée. Je suis victime de mon succès. J’allais fumer une clope entre les services (parce que je suis une grosse fumeuse) et en revenant, le couple de la table d’à côté qui est déjà en discussion avec Bibitte m’adresse la parole.

-Alors madame Blanc, vous avez encore de la place pour des clients ?
-Bien sûr que oui !
-C’est que j’ai dit à votre conjointe « Vous êtes bien assise avec Michelle Blanc ? J’aimerais bien l’avoir comme consultante, mais elle doit être vraiment TROP OCCUPÉE? ». Votre conjointe me dit alors que vous avez encore de la place ?
-Certainement que j’ai encore de la place. Je suis en effet très occupée, mais j’ai toujours de la place pour de nouveaux clients, petits ou gros. Vous savez, je ne fais pas de production, je fais du conseil de gestion, de la stratégie, du conseil marketing, du conseil médias sociaux et des conférences médias sociaux. Ce n’est pas moi qui monte les campagnes ou les sites Web. Ce sont les fournisseurs actuels de mes clients, leurs employés ou encore de nouveaux fournisseurs que je les aide à trouver.

Je ne passe pas 40 heures semaines chez un client. Je n’ai pas non plus une « équipe de consultants à faire vivre ». Si vous avez des questions, j’ai la plupart des réponses. Je n’aurai pas besoin de vous dire « il faut faire une étude de 10 000 $ (ou 20 ou 30) et vous revenir avec un rapport. Je donne la réponse et on passe à autre chose. Évidemment en fonction de la complexité du mandat, il est très possible qu’il soit nécessaire de faire des études préalables, que j’aie besoin de temps pour lire les dossiers d’analyses stratégiques, compétitives ou que j’aie moi-même besoin d’en développer, mais pour bien des clients, on peut tout de suite se retrousser les manches et commencer à travailler. Finalement, sauf en cas d’exception ou de mandats très majeurs, je ne passe jamais plus de 5 heures dans une semaine chez un client. Pour de très gros mandats, on parle peut-être de 80 heures dans une année. Ça laisse bien des heures pour rencontrer d’autres clients. Tout ça pour vous dire que de plus en plus des clients potentiels se disent à tort, que je dois être trop occupée qu’ils ne sont pas assez ou sont trop gros pour moi ou que je suis trop dispendieuse. Je suis en effet très occupée, mais je n’ai encore jamais été trop occupée. J’ai travaillé avec de très gros et de très petits clients et cette diversité me stimule et m’apporte beaucoup. C’est aussi très bénéfique pour mes clients puisque j’ai de « l’expérience sur le terrain», lorsque ça va mal, et lorsque ça va bien. Finalement, oui je ne suis pas la moins dispendieuse, par contre je fais faire d’énormes économies à mes clients (qui ne paient pas pour faire travailler une cohorte ou user d’une technologie qui est dans ma poche arrière) et souvent encore plus de revenus parce qu’ils sont enfin efficaces.

Il y a donc une ÉNORME différence entre très et trop occupée et depuis plusieurs années déjà, je suis dans le très et n’ai pas encore expérimenté le trop, sauf une fois, en dix ans de pratique. J’en avais déjà parlé dans mon billet L’authenticité et la transparence c’est de l’admettre aussi quand on se plante, et c’était dû à ce qu’on pourrait appeler un « act of god ».

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Costco : Devenir son propre média

Depuis un certain temps, nous (les spécialistes marketing internet) disons que les médias sociaux et les blogues en particulier permettent aux organisations (et aux individus) de devenir leur propre média. Pour ce faire, ils doivent développer une « storyline » (ou une grille éditoriale) et fournir des contenus qui ne sont pas qu’axés sur leur produit ou service, afin d’offrir une information à valeur ajoutée. Mais de toute évidence de devenir son propre média peut se faire de différentes manières. Dans mon billet Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux, je vous expliquais comment Lululemon avait admirablement bien réussi ce tour de force sur les médias sociaux. Le gros avantage des médias sociaux est qu’en plus d’entrer en communication directe avec la clientèle, vous pouvez aussi faire ce qu’on appelle du pull marketing (ou de l’acquisition de client sur le web).

Mais vous pouvez aussi sans doute faire la même chose avec des procédés plus traditionnels comme avec une newsletter (push marketing) en format papier ou virtuel. C’est ce que fait brillamment Costco avec son magazine ContactCostco. La plus récente édition parle de business, de culture, de sécurité en vélo, d’entretien ménager, de photographie, de technologie, d’épargne, de jardinage, d’écologie, de nutrition et de santé. Étonnant pour une entreprise de vente au détail ? Ce magazine parle aussi des produits qui sont en vente, mais est surtout très bien garni de publicités des différentes marques disponibles chez Costco avec une grille tarifaire à faire rougir plus d’une entreprise de presse. Costco semble définitivement être devenu son propre média.

Comme le mentionne la copine Karima-Catherine Goundiam dans son article Costco and social media: Where are they? Il ne semble en effet être nulle part? Par contre, malgré ce fait, Costco est l’entreprise la plus aimée par les consommateurs sur les médias sociaux (Social Media Users Love Costco but Hate Walmart). Un autre article souligne d’ailleurs que les médias sociaux ne sont pas la seule initiative permettant d’écouter le voix du consommateur en direct (Public Relations: Costco shows social media isn’t the only real time solution). Mais comme le mentionne dans une MAJ ((mise à jour) UPDATE: Social Media and Costco, Where are they?)), Costco fait donc du monitorage.

La morale de cette histoire est qu’avec ou sans les médias sociaux, la technologie permet maintenant aux organisations, quelle que soit leur taille, d’entrer en communication avec les consommateurs et que ce changement de paradigme (devenir soi-même un média) change et va changer bien des choses pour les organisations elles-mêmes, mais aussi pour ce qu’il est convenu d’appeler les « médias traditionnels ».

Comment je gagne ma vie? Consultante, conférencière et auteure

Je vois souvent certains commentaires de gens qui semblent croire que si je suis sur les médias sociaux, c’est sans doute parce que je n’ai pas de mandats et que je n’ai pas de vie. Question de remettre les pendules à l’heure, je suis sur les médias sociaux justement parce que c’est mon gagne-pain et que c’est comme ça que je gagne ma vie. Je fais de la consultation, des conférences et je suis aussi auteure. Mon taux horaire de consultation, mes cachets de conférencière et mes revenus éditoriaux me permettent de très très bien gagner ma vie merci. D’ailleurs, pour votre information, mon taux horaire me permet de faire une semaine de salaire assez rapidement. Je n’ai donc pas besoin de tant d’heures facturables que ça pour être satisfaite. D’ailleurs, des gens croient souvent à tord que je suis débordé. C’est loin d’être le cas, quoique je sois tout à fait heureuse avec la demande que j’ai. Par ailleurs, le reste du temps je lis, je m’informe sur les nouveautés, je fais de la recherche et du développement, je partage et je « trip » à être et à comprendre les médias sociaux, les stratégies Web et le marketing internet.

On se demande souvent aussi pourquoi je n’ai pas grossi. J’aurais pu facilement engager des gens et devenir « une grosse boîte » de services-conseils. Or j’aime ma qualité de vie, j’aime rencontrer des gestionnaires et les aider avec leurs problématiques et les résoudre. Ça me permet d’ailleurs de rester près des problématiques, de générer du contenu pour mon blogue, mes livres et mes conférences et de demeurer pertinente dans mon domaine. Je n’ai pas d’enfant et ma conjointe sera très bien protégée lorsque je serai morte (je vaux d’ailleurs plus cher morte que vivante). Je n’avais pas envie de grossir parce que dans ce cas je ne ferais plus ce que j’aime et je serai astreinte à faire de la gestion de personnel.

Finalement, je suis extrêmement chanceuse d’avoir la vie que j’aie et souvent je remercie la providence d’avoir été si bonne avec moi. Je suis cependant aussi consciente de l’effort que j’ai moi-même mis dans mon succès, de l’impact indéniable de mes stratégies de « pull marketing » (mes nouveaux clients m’appellent eux-mêmes depuis quatre ans, la preuve est donc faite que ma stratégie fonctionne), et du succès remarquable qu’ont mes clients. D’ailleurs, il y a quelque mois, je dinais avec un pote qui est très bien placé dans une agence. Il me racontait les différentes critiques acerbes qui se disent sur la compétition. Alors, je lui demande :

Mais qu’est-ce qu’on dit de Michelle Blanc dans le milieu?

Il me répondit,

j’ai souvent entendu des gens dire que jamais ils ne travailleraient avec toi, mais de ceux qui ont travaillés avec toi, je n’ai jamais entendu quelques critiques négatives que ce soit.

C’est donc ça qui est ça. Ma gueule (ou plutôt ma grande gueule), ma condition et ou ma personnalité ne font certainement pas l’unanimité, mais mes clients, sont très satisfaits de ce que je fais pour eux. Je croise donc les doigts et touche du bois pour que ça continue…

MAJ
Lisez aussi :
Oui, j’ai déjà crevé de faim, lancer une entreprise n’est pas facile

The proof is in the pudding

Aujourd’hui j’étais chez un client qui avait réuni une des plus belles brochettes de consultants de ce que toutes les sphères du marketing peuvent apporter à une organisation de classe mondiale. Lorsque vint le temps de me présenter il fut très éloquent et flatteur à mon propos et conclut sa présentation par : Madame Blanc est lue à la grandeur de la planète, elle est passée maître de Twitter, Facebook et elle connaît le pull marketing « the proof is in the pudding ». J’ai trouvé ça très gentil de sa part et ça me fit songer que c’est vrai que je suis seule et que depuis plus de deux ans je n’appelle personne puisque ce sont les clients qui me téléphonent. De plus, je n’écris pas d’offres de service et je ne fais pas de « pitch ». Ma business ne vient que du Web. Je ne suis pas dans les pages jaunes et mon adresse n’est écrite nulle part. La preuve, du concept d’acquisition client par le Web, est donc facilement démontrée. En outre, je suis un petit peu baveuse et même vantarde. Ça fait longtemps que j’écris à propos de la puissance des médias sociaux et du blogue en particulier. Question de prouver une fois de plus mes dires, j’ai fait un petit comparatif du « reach » de mon blogue (à l’aide d’Alexa) versus celui des sites Web d’agences Web de classe internationale qui sont basées à Montréal soit : Sidlee.com, Nurun.com, Fjordinteractif.com et Marketel.com (je viens même de leur faire cadeau d’un hyperlien externe, ce que je suis gentille tout de même). Ces agences ont plusieurs centaines d’employés, elles travaillent avec certaines des plus grandes marques de la planète mais, ironiquement sur le Web, leur « reach » est plus faible que celui d’une seule personne (en l’occurrence bibi).

Comparatif Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

Comparatif du reach de Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

La morale de cette histoire :
Si j’étais une entreprise, qui veut faire de l’acquisition de clients sur le Web, je songerais peut-être à une approche médias sociaux et blogue plutôt que site Flash…

MAJ
Question de vérifier d’autres critères voici un tableau des hyperliens externes tels que colligés avec l’outil Marketleap.

Comparatif des hyperliens externes de Michelleblanc.com vs Sidlee.com vs Nurun.com vs Fjordintractif.com vs Marketel.com

Les dix compétences recherchées chez les agences de publicité, par leurs clients

C’est la copine Patricia Tessier qui met en ligne le billet Les 10 compétences recherchées par les CMO chez leur agence de publicité. Elle traduit pour nous le communiqué de Sapient Survey Reveals Brand Marketers’ Top 10 Wish List For Agencies Of The Future.

Top 10 des compétences recherchées par les CMO chez leur agence de publicité et marketing

1. Une plus grande connaissance de « l’espace web »
2. Une plus grande utilisation du “pull marketing” via les médias sociaux et les communautés en ligne
3. Savoir tirer profit des communautés en ligne
4. Les exécutifs de mon agence utilisent la technologie qu’ils recommandent!
5. Un « Chief Digital Officer »
6. Expertise Web 2.0 et médias sociaux
7. Une agence qui comprend le comportement du consommateur en ligne
8. Une agence qui démontre une bonne capacité de réflexion stratégique
9. Une expertise au niveau créatif et gestion de la marque
10. La capacité de mesurer le succès

Mettons que ça me met de bonne humeur et que ça va m’assurer de la job pour les années à venir. Disons que ce genre de compétence est encore rare sur le marché. En conclusion, voici ce que dit l’un des patrons de Sapient :

“Marketers want agencies that can deliver on these demands today – not by 2009 and beyond,” said Gaston Legorburu, chief creative officer, Sapient. “As the interactive channel becomes increasingly important, only those agencies that can create, manage and measure multi-channel campaigns will stay relevant and thrive in an uncertain economy.”

Ça  me pousse, encore une fois, à me questionner sur la pertinence des concours de beauté Web à la Boomerang

À propos de ce blogue

À PROPOS DE CE BLOGUE

Comment je gagne ma vie, un nouveau billet 13 ans plus tard

Qui est Michelle Blanc?

À propos des médias sociaux et des petits

LA différence entre très et trop occupé

Gourou, papesse ou reine des médias sociaux, inaccessibilité et narcissisme

La phobie du taux horaire

Oui, j’ai déjà crevé de faim, lancer une entreprise n’est pas facile

Réflexion sur 10 ans de consultation et conférences médias sociaux chez les PME et grandes entreprises québécoises

Comment je gagne ma vie? Consultante, conférencière et auteure

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Les avantages du « pull marketing»

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Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique

Associée principale
Analyweb inc.
Montréal ou Chertsey
Province de Québec, Canada
Téléphone : 514.708.6285

Courriel Principal michelle.blanc.analyweb@gmail.com

Médias sociaux:

LinkedIn, Twitter, Facebook, Google+Flickr, Plaxo, Slideshare Youtube, Pinterest et plusieurs autres présences web…

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Les avantages du « pull marketing»

Pourquoi le H2H devient ma mission d’entreprise numérique?

Il y a quelques semaines, j’ai rassemblé de bons clients, des experts numériques et des amis pour discuter de mon entreprise, Analyweb. Avec eux, de façon informelle, nous avons disséqué mon entreprise, ses manières de faire, sa mise en marché et plusieurs autres aspects de celle-ci. On dit souvent l’expression « cordonnier mal chaussé ». Avec les années et les changements numériques, j’ai un peu délaissé mon site web au profit de mes présences sociales. Ainsi, plusieurs des conseils que je donne à mes clients, je n’avais pas le temps de les mettre en application pour moi-même. C’est l’un de mes potes qui me fit réaliser que mon premier client VIP, devait d’abord être mes propres entreprises, Analyweb et nicheScribes, pour lesquelles je n’ai même jamais fait de présence web. Je vais donc changer ça.

 

Mais dans le processus d’analyse stratégique, la pierre fondamentale demeure la mission.

 

Inspirer les organisations à mettre l’humain, la passion et le partage de connaissance, au service des conversations numériques, un individu et une entreprise à la fois.

 

C’est aussi ce qu’on appelle dans le jargon marketing le H2H. On sait que le B2B est la relation Business à Business et le B2C la relation Business à Consommateurs. Or, depuis des années, je valorise le marketing de contenus (le pull vs le push), les médias sociaux, la socialisation numérique et les relations d’humains à humains, d’où qu’ils viennent. D’ailleurs qu’on parle à un consommateur, à un entrepreneur ou un acheteur (B2B), à un fonctionnaire (B2G) ou à tout autre interlocuteur qui peut interagir avec l’organisation, à la base il sera toujours un humain et les catégorisations auxquels nous l’associons, aura peu d’intérêt pour lui. Incidemment, après près de 20 années de consultation, c’est toujours avec des individus que j’ai eu des relations, des contrats, des échanges et du plaisir. Jamais ce n’a été avec des compagnies. Oui j’ai travaillé pour de petits entrepreneurs ou des multinationales. Mais c’était exclusivement des individus avec  qui je transigeais. Ça avait beau avoir été l’expérience la plus profitable qui soit pour la petite entreprise ou pour la multinationale, si cette personne changeait d’emploi, je perdais tout. L’historique de mes succès avec l’organisation n’avait plus aucune importance. Les organisations ont une mémoire très parcellaires. Les individus eux par contre, se souviennent et se souviendront longtemps.

 

C’est pourquoi cette relation H2H est si importante. Qu’elle se développe dans la vraie vie ou qu’elle le soit dans le virtuel…