Dans un autre ordre d’idées, que dite vous d’un homme qui est marié dans la vraie vie et qui dans Second Life, est marié à un Avatar animé par une autre femme bien réelle. Il fait l’amour virtuellement avec elle et passe plusieurs heures en sa compagnie. Est-ce que cet homme trompe sa femme? C’est la question que pose la journaliste du Wall Street Journal, dans l’article Is This Man Cheating on His Wife?
On a scorching July afternoon, as the temperature creeps toward 118 degrees in a quiet suburb east of Phoenix, Ric Hoogestraat sits at his computer with the blinds drawn, smoking a cigarette. While his wife, Sue, watches television in the living room, Mr. Hoogestraat chats online with what appears on the screen to be a tall, slim redhead.
He's never met the woman outside of the computer world of Second Life(…)He's never so much as spoken to her on the telephone. But their relationship has taken on curiously real dimensions. They own two dogs, pay a mortgage together and spend hours shopping at the mall and taking long motorcycle rides. (…)Their bond is so strong that three months ago, Mr. Hoogestraat asked Janet Spielman, the 38-year-old Canadian woman who controls the redhead, to become his virtual wife.
The woman he's legally wed to is not amused. "It's really devastating," says Sue Hoogestraat, 58, an export agent for a shipping company, who has been married to Mr. Hoogestraat for seven months. "You try to talk to someone or bring them a drink, and they'll be having sex with a cartoon."
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Dans les dernières semaines, c’est Wired, suivi du polémiste Nicolas Carr du blogue Rough Type, puis du journal Australian News qui voit Al Qaeda dans SL (information mise en doute par le journaliste James Wagner), puis le LATimes, puis le vénérable Time qui font la danse du dénigrement de Second Life. Je ne reprendrais pas leurs arguments un à un. J’acquiesce cependant au fait que SL a une courbe d’apprentissage difficile pour qui n’a jamais joué à des jeux en lignes auparavant. Il est aussi vrai que SL prend une bande passante généreuse et demande une configuration matérielle de son PC (notamment au niveau de la carte graphique et de sa cache) qui n’est pas à la portée de tous et que plusieurs marketeurs (dont la bande à Wired) sont déçu de ne pas voir d’avatars plus souvent dans leurs installations.
Je répéterais par contre que SL est le terreau d’expérimentation du Web de demain (pas celui d’aujourd’hui), qu’il y a de nombreux bénéfices d’affaires à y être présent maintenant (dont ceux d’avantages stratégiques liés aux apprentissages qui s’y font, de retombés de relations publiques, de plate-forme de e learning, et caetera) et que comme au début du Web, les gens ne se poussent pas aux portes pour acheter. Je rappellerais aussi que de refaire dans le virtuel, un magasin que l’on fait dans la vie réel n’est peut-être pas l’idée du siècle. Surtout si on ne fait aucun effort pour animer l’endroit. Je rappellerais aussi que le Studio 54 virtuel est presque toujours plein. C’est somme toute une discothèque comme on en trouve des milliers dans la vraie vie, mais dans SL, c’est un endroit ou l’on est certain de trouver de monde et de pouvoir échanger. Aller dans SL pour se retrouver seul dans un édifice désert, ce n’est certes pas enivrant. Il faut avoir de l’imagination, faire des événements, offrir des connaissances ou des activités ludiques ou éducatives qui permettront aux utilisateurs de vouloir réellement être présents dans vos locaux virtuels. Pour en savoir plus et être efficace dans SL, je vous recommande de relire plusieurs de mes billets déjà publiés. Vous pouvez aussi vous en foutre et vous dire tout simplement que, Second Life est mort et enterré. Ce dont je doute…
P.-S. Pour l’argument de Carr qui dit que les avatars prennent plus d’électricité que le citoyen moyen du Brésil (qui n’as probablement pas la chance d’avoir l’électricité), je me demande pourquoi il gonfle artificiellement ses calculs en prenant le nombre d’avatars le plus minime qui soit et je me demande aussi comment serait son calcul si on supposait (dans un avenir très rapproché) que des avatars se rencontrent dans le virtuel pour faire des réunions (comme ce qui se fait chez IBM) plutôt que de prendre l’avion et la voiture et de louer des salles de réunions chauffées et climatisées pour accueillir tout ces convives avec l’équipement informatique et audiovisuel que ça prend pour faire dans le réel ce qui se fait dans le virtuel? Pas certain qu’on arriverait aux mêmes conclusions?
Merci aussi aux nombreux copains qui se font un devoir de m’indiquer toutes ces sources.
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Contrairement à la Gendarmerie Royale du Canada qui est dans Second Life contre son grée, la police de Vancouver elle, contrôle sa présence et fait la promotion de son recrutement dans l’univers. En fait, ils veulent recruter des geeks qui comprennent la technologie et qui pourront assister les forces constabulaires dans des enquêtes de natures technologiques et qui pourront peut-être, pourquoi pas régenter les mondes virtuels?
Y a-t-il d’autres industries qui ont besoin de geeks? À Montréal, avons-nous besoin de gens spécialisés en 3D? C’est juste une autre petite question comme ça…
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Il y a quelques mois, je dînais avec un haut dirigeant d’une institution financière canadienne et lui parlais de l’idée d’être dans Second Life. Il m’écoutait poliment et se demandait sans doute, quel énergumène pouvait lui suggérer de dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars strictement pour expérimenter le Web de demain (faire de la R&D dans les univers virtuels), pour se rapprocher des innovateurs (qui se trouvent dans SL), pour profiter d’une plate-forme d’apprentissage virtuel et pourquoi pas, jouir de retombés médiatique internationale.
Ce conseil frivole semble avoir trouvé échos de l’autre côté de l’atlantique (encore) chez nos cousins français avec la mise sur pied d’une présence de l’institution financière Le Crédit Agricole. Ils ont acheté 5 îles et selon David Castera, ils sont dans SL pour :
– porter les valeurs du mutualisme dans Second Life
– créer un espace de réflexion et d’apprentissage des univers virtuels aux personnels des caisses régionales.
et ils ont décidé d’y être puisque :
comprendre et utiliser Second Life aujourd’hui c’est maîtriser le web de dans 4 ans… donc toute société digne de ce nom se doit d’y travailler (j’ai pas dit d’y “être”).
Visionnaires?
Article publié le lundi, 9 juillet 2007 sous la rubrique Second Life.
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Plus ça change, plus c’est pareil! Encore une autre institution canadienne est dans Second life mais il semble que les principaux intéressés n’aient pas donné leur aval. Cette institution n’est pas inconnue au niveau international. Il s’agit de la Gendarmerie Royale du Canada GRC (Royal Canadian Mounted Police RCMP). Selon le journaliste Fabien Deglise du journal Le Devoir, le GRC/RCMP est victime de cybersquatting. Je suis donc allé voir de quoi il en retourne. Monsieur Deglise semble en effet avoir raison. Le plus ridicule de la chose est que le centre de commandement de la GRC dans Second Life, est voisine d’une maison de jeu peu recommandable (The Lottery Schack). Quelle tristesse…
Article publié le mardi, 3 juillet 2007 sous la rubrique Second Life.
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Voici une vidéo amusante de certains des problèmes que vivent les avatars de Second Life. Mais ces « bugs » sont reconstitués à partir d’être bien vivant de la firme Draft FCB. J’aime bien Second Life mais il est vrai qu’encore, certains ajustements permettront d’améliorer l’expérience dans l’univers. Cette vidéo fera très certainement sourire les aficionados, pour les autres, vous découvrirez certains des malaises qui sont encore présents sur Second Life.
Article publié le vendredi, 22 juin 2007 sous la rubrique Second Life.
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Le copain Jacques Nantel de HEC Montréal dirige le mémoire de Maîtrise de l’étudiant Jean-François Bélisle. Il réalise une étude sur l’univers Second Life pour sa Maîtrise en marketing et il a besoin de l’aide des aficionados de l’univers. C’est qu’il a mis en ligne un questionnaire à l’adresse http://www.chairerbc.com/msc407/ . De prendre le temps d’y répondre pourrait vous valoir la somme de $500cdn. De plus, c’est pour la science marketing! Alors, n’hésitez pas à faire votre petit effort…
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Vous me direz sans doute, il n’y a que 12234 Canadiens? Mais je vous répondrais qui sont ces canadiens? Des suiveurs, des faiseurs de tendances, des innovateurs, des influenceurs de première ligne?
Article publié le vendredi, 15 juin 2007 sous la rubrique Second Life.
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Sur le blogue HYPERtext de la firme de relations publiques Text100 (la première firme de RP dans Second life), un billet The Role of Public Relations in Virtual Worlds retrace en trois phases, les développements des relations publiques dans Second Life.
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On a bien beau parler de virtuel avec Second Life, certaines entreprises réalisent déjà comment on peut aisément faire des dollars réels avec le virtuel. Ainsi, la société FirstMetaBank de Singapour et son CEO, Douglas Abrams, offriront un service bancaire incluant une carte de crédit et des prêts aux entreprises dans Second Life.
We’re treading on new ground and one of the early Singapore-based business entrants to open in Second Life,” Abrams said in an interview with ZDNet Asia, explaining that the company’s initial idea was to provide financial services for games that thrive on virtual communities. Abrams is also the founder of Expara, which provides leadership consulting and training services, and the founding partner of Parallax Capital Management, a funds management company based in Singapore.
“I saw an article which talked about people who were trading game currencies like Simleons [used in The Sims Online], on eBay in exchange for real-world currencies… So, virtual currencies can actually be consumed like real money,” he said, adding that he then spotted the business opportunity which spawned First Meta. “Many would agree that banking [in the physical world] is one of the most profitable businesses you can be in.”
The startup decided to focus solely on Second Life because of the latter’s phenomenal growth and increasing popularity, where the virtual world now boasts a population of over 6.6 million residents who exchange millions of virtual dollars each month.
Dans les derniers mois, j’ai rencontré plusieurs gestionnaires des secteurs bancaires et financiers et lorsque je leur parlais de Second Life, ils m’écoutaient poliment avec un scepticisme mesuré. Il semble qu’ils seront désormais à la remorque de plus innovateurs qu’eux…
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