À propos de la pertinence des statuts Twitter, Facebook Google + et autres

Sporadiquement, une étude à propos de la pertinence des contenus Twitter, Facebook et autre fait parler d’elle. La dernière en date est celle de Canergie Melon University et de leur étude tirée de l’outil Who gives a tweet. C’est l’article Why the Twitter ‘Who Gives a Tweet’ Researchers are Wrong avec lequel je suis tout à fait d’accord, qui me mis sur la touche de cette nouvelle étude. L’auteure de l’article mentionne :

The least popular tweets were those directed at people other than the user, as in a conversation, or tweets about people’s current mood or activity. Andre suggests that applications could be developed to “learn” a user’s preferences and filter out unwanted content, or to display information in different ways. He does acknowledge that users may be willing to tolerate some unwanted content.

@WhoGivesaTweet… Get Over Yourself
How about, instead of contemplating ways to further dilute the personal value that each user brings to the conversation and subsequently risk falling further into the filter bubble, we simply accept that you have to take some of the bad to get the good?


Are we really becoming so selfish that we would believe only content we deem worthy of our precious time being set before our eyes is a good thing? Twitter is a wealth of free information, contacts, and resources precisely because many users share openly and, for the most part, unselfishly.


A user might tweet a valuable gem every few days, between tweets about their personal life, conversations with friends, etc. You might not find those tweets as valuable, it’s true. But someone please explain to me why it’s acceptable to take only what you want and feel you deserve from a person while effectively filtering out everything else they have to share?

D’ailleurs, les chercheurs on fait leur propre liste de recommandations sur comment éviter d’être « inintéressant » :

Nevertheless, the analysis confirms some conventional wisdom and suggests nine lessons for improving tweet content:
Old news is no news: Twitter emphasizes real-time information. Followers quickly get bored of even relatively fresh links seen multiple times.
Contribute to the story: Add an opinion, a pertinent fact or add to the conversation before hitting “send” on a link or a retweet.
Keep it short: Followers appreciate conciseness. Using as few characters as possible also leaves room for longer, more satisfying comments on retweets.
Limit Twitter-specific syntax: Overuse of #hashtags, @mentions and abbreviations makes tweets hard to read. But some syntax is helpful; if posing a question, adding a hashtag helps everyone follow along.
Keep it to yourself: The cliched “sandwich” tweets about pedestrian, personal details were largely disliked. Reviewers reserved a special hatred for Foursquare location check-ins.
Provide context: Tweets that are too short leave readers unable to understand their meaning. Simply linking to a blog or photo, without giving a reason to click on it, was “lame.”
Don’t whine: Negative sentiments and complaints were disliked.
Be a tease: News or professional organizations that want readers to click on their links need to hook them, not give away all of the news in the tweet itself.
For public figures: People often follow you to read professional insights and can be put off by personal gossip or everyday details.

Par ailleurs, un bon ami avec je mangeais ce week-end me dit qu’il aimait vraiment mieux mes hyperliens professionnels sur ma page Facebook que mes états d’âme, mes recettes ou mes digressions à propos de Charlotte et qu’il trouvait que ça diluait ma pertinence et que je l’intéressais beaucoup moins dans ces cas là.

L’art de la conversation

Je répondis à mon ami que je comprenais son point de vue, mais que je remarquais que bien qu’il lise de manière quasi religieuse mes statuts, que jamais il n’interagissait avec eux. Il en va de même d’ailleurs avec la très grande majorité de mes statuts « plus pertinents », disons. Ils sont retwittés sur Twitter, on leur fait quelquefois des pouces en l’air sur Facebook ou des + sur Google+, mais pratiquement aucun commentaire. Par contre, mes statuts non pertinents comme par exemple :

Très touchant et humain Jean-Marie Lapointe à #TLMEP hier soir. Pas besoin d’être moine pour s’élever spirituellement…

Mes queues de homard grillées au parmesan et salade huile d’olive balsamique blanc https://twitter.com/#!/MichelleBlanc/status/168152346239569921/photo/1

ça fait du bien de voir encore le soleil passé 17 heures

Reçoivent plusieurs centaines d’interactions (commentaires et RT, pouce en l’air +1, sur tous mes médias sociaux combinés). Ma propre expérimentation médias sociaux va donc à l’encontre de la sagesse populaire de mon ami et des conclusions de l’étude Who gives a tweet. La raison en est très simple. Les médias sociaux sont des médias conversationnels. Les usagers aiment ça faire la conversation et pour qu’ils puissent la faire, il leur faut des sujets qui ne soient pas hors de leur portée. Or mes Twitts professionnels sont (humblement) souvent en anglais et d’un niveau technique ou philosophique ou intellectuel qui n’est malheureusement pas à la portée de tous. De surcroit, comme dans toute conversation humaine, il est plus facile de parler du beau temps que de se casser la tête à trouver des arguments pour débattre d’une question sérieuse. Qui plus est, souvent les gens manquent de confiance en eux et d’interagir à propos de sujets dit « non-pertinents » (voire universels) leur donne la confiance pour éventuellement discuter de choses plus sérieuses. Finalement, la discussion humaine, en ligne et hors ligne, suit généralement une progression dans le niveau d’implication. Prenez l’exemple d’une rencontre d’affaires importante. Vous commencez par parler de choses et d’autres avec votre client avant d’entrer dans le vif du sujet, puis vous reviendrez aux choses plus anodines avant de terminer la rencontre, question de laisser votre client sur une note humaine et positive. Je prétends qu’en ligne et que via les différents statuts qu’on met sur les médias sociaux, ça devrait (et c’est le cas pour les usagers qui ne sont pas des machines) être exactement la même chose…

Les médias sociaux toujours en croissance malgré que Facebook décline et twitter plafonne

C’est en lisant Facebook fatigue is spreading but social media is on the rise, says Internet study de TheNextWeb, qu’on prend connaissance de certains éléments du GlobalWebIndex ($3500 si vous avez les moyens de l’acheter), qui est sans doute l’une des plus importantes études longitudinales du comportement des internautes au niveau planétaire. On y apprend que Facebook poursuit sa saturation et même sa décroissance dans les marché qui l’ont d’abord mis sur la map.

More importantly across the three waves of research in 2011, Facebook users globally have reduced the frequency of key Facebook activities including sending digital presents, searching for new contacts or sending message to friends.
The latest data shows Facebook Fatigue is spreading in the US from the early adopters who it identified as “disengaging” in the GWI.5 report. Declines in social networking activity such as messaging friends fell 12% over the six waves of research, searching for new contacts fell 17% and joining a group 19% among all Facebook users in the US.

Déjà cet été, dans l’article Facebook Sees Big Traffic Drops in US and Canada as It Nears 700 Million Users Worldwide, on avait observé cette tendance à la baisse chez les plus jeunes adeptes de Facebook. À ce moment, on disait que ce n’était que la fin des classes qui avait fait se désengager les jeunes de Facebook. Un peu plus tard, on a plus justement observé que les jeunes n’aiment pas être sur le même média social que celui de leur maman et grand-maman. Par contre, Facebook semble toujours en expansion dans ses nouveaux marchés que sont le Brésil, la Chine, L’Inde et l’Indonésie.

Malheureusement l’article ne donne aucune donnée spécifique à Twitter autre que de mentionner :

The GWI data also shows the massive growth of Google+, indicating that a massive 22% of social network users now have active profiles – peaking in India at 49%. However, it also points to fatigue in Facebook usage and stalling Twitter growth.

Dans lequel nous pouvons noter que la croissance de Google+ ne fait que commencer. L’auteur souligne aussi la dominance de Google comme intersection du contrôle de l’information sur le Web

The GlobalWeb Index reports shows that Google has cemented its position as the “world’s biggest controller of information” and is starting to dominate all access points to the internet.

Its core search product reaches more than 85% of global Internet users every month (up from 76.1% in GWI.1). Even in countries where local search competitors are strong, Google has still gained traction. In Russia, it now has 82% monthly reach compared to more than 90% for local competitor Yandex.

Finalement, les médias sociaux continuent leur croissance d’usage même si le blogue aussi semble avoir atteint un point de limite :

The latest fieldwork took place in November 2011, and it has revealed that social networking is still the fastest-growing active social media behaviour online, increasing from 36% of global Internet users in GWI.1, to 59% managing their profile on a monthly basis by the end of 2011. This is followed by updating a microblog (e.g. Twitter), which increased from 13% to 24%, and uploading video which increased from 21% to 27%. Monthly ‘forum’ contribution declined significantly from 38% to 32%, between GWI.5 and GWI.6 while blog-writing stagnated at 27%.

La conclusion de l’article illustre que contrairement à l’adage populaire, le Web ne devient pas une plate-forme globale, mais il devient plutôt plusieurs centres culturels spécifiques

“This creates a more localised Internet, where each market has a different behaviour type, relationship with brands and attitudes towards the role of the Internet,” he continues. “The concept that the Internet would drive a singular global culture is false. Brands and content producers will need ever more localised strategies.”

La Faecum sur Twitter avec le hashtag #TLMEP ou comment se tirer dans le pied

La semaine dernière j’ai reçu un message de l’un des organisateurs d’une manifestation étudiante de la FAECUM qui projetait de tenir en otage le hashtag #TLMEP, de la populaire émission Tout le monde en parle sur Twitter. Je lui ai signifié que c’était une très mauvaise idée et l’ai dirigé vers mon billet Ambush marketing, guérilla marketing et marketing d’opportunité. De toute évidence, il n’a pas pris mon conseil (et comme je le dis souvent, un conseil gratuit est un conseil qui ne vaut rien, j’aurai dû le facturer). Je dois admettre que je ne suis plus très chaude à suivre les débats relatifs aux émissions de télévision sur Twitter, que l’on nomme le twivage. Je trouve qu’au début c’était « cute et divertissant », mais c’est maintenant rendu un phénomène trop « populaire » et envahissant. Alors, ça fait déjà un bout que j’ai décroché.

Ce matin, sur le mur de ma page Facebook, j’apprends que les étudiants y sont allés tout de même. On me parle du billet Le fil #TLMEP assiégé par les étudiants de l’UdeM! Dans lequel on note :

Est-ce réellement le début d’une vague de manifestations 2.0 ? Qui sait… Mais bien que cette méthode ingénieuse ait une portée médiatique difficilement mesurable, mais considérable (le quotidien Le Devoir a aussi repris la nouvelle), il va sans dire que plusieurs acteurs du milieu médiatique et surtout des habitués du fil Twitter de TLMEP se sont indignés contre la méthode invasive des étudiants pour attirer l’attention sur leur cause. Plusieurs ont livré l’argument que cette méthode s’apparentant à un SPAM puisse simplement importuner les utilisateurs de Twitter au lieu de réellement les rallier à la cause étudiante.

Les contre-arguments des universitaires se sont vite pointés, vous vous en douterez. Il est toujours mieux d’importuner des gens sur les réseaux sociaux pour se faire entendre que de casser des fenêtres au Centre-Ville… Reste à voir si les répercussions de cette « manifestation 2.0 » se feront sentir dans les prochaines semaines. Dossier à suivre!!

Quant à lui, le pote Dominic Arpin y va d’un questionnement dans son billet La FAECUM s’invite à TLMEP sur Twitter : Brillant ou déplacé ? Il y mentionne :

Sur Twitter, ce genre de « manifestation » orchestrée est probablement une première au Québec. Elle dénote une très bonne compréhension du fonctionnement du site et des influenceurs québécois qui s’y trouvent. Aussi ingénieuse soit-elle, elle a toutefois soulevé l’ire de plusieurs abonnés qui se sont sentis « spammés » par la horde d’étudiants. À vrai dire, c’est un peu comme si la FAECUM avait débarqué au milieu d’un party où elle n’était pas invité. Quelqu’un a même utilisé le terme « prise d’otage » pour définir la démarche des étudiants.
Alors, coup de génie pour passer un message ou détournement agressant d’un mot-clic populaire sur Twitter? Le débat est lancé.

Alors cher Dominic, mon point de vue est que c’est d’une « pochitude » extrême. Oui, le message est parvenu au 2e groupe le plus influent du web après les médias traditionnels que sont les usagers de Twitter. Mais ce message en est un d’arnaque, d’opportunisme éhonté et de manque de classe. Si comme le mentionnent les étudiants « . Il est toujours mieux d’importuner des gens sur les réseaux sociaux pour se faire entendre que de casser des fenêtres au Centre-Ville » l’un est sans doute l’équivalent de l’autre dans le virtuel. L’un des objectifs d’une campagne sociétale, quelle qu’elle soit, en plus de faire passer son message, est d’obtenir l’adhésion. Dans ce cas-ci, le message est certainement passé, mais au lieu de l’adhésion, j’ai comme l’impression que c’est plutôt un rejet massif que les étudiants vont récolter.

Qui plus est, c’est la deuxième fois qu’en un court laps de temps, que j’entends parler de ces jeunes qui ont la bonne idée d’arnaquer des usagers Twitter (ambush marketing). J’espère que ce n’est pas représentatif de cette nouvelle génération pour qui la fin justifie les moyens…

Twitter, le plus influent des médias sociaux

Ça fait déjà quelques années que je vous mentionne que Twitter est le plus influent des médias sociaux, mais voici qu’une étude d’ExactTarget renfonce le clou encore une fois. Dans son document Twitter X-Factor (disponible avec échange de données personnelles), ExactTarget souligne que les usagers Twitter ont accès « backstage » directement avec les plus grandes vedettes de la planète (ce qu’aucun autre média social ne donne avec autant d’efficacité) et aux journalistes, recherchistes, supers blogueurs et faiseurs de tendances les plus efficaces en ligne et hors-ligne.

From influence and accessibility to interaction and versatility, Twitter is unlike any other social networking community. And when all five of Twitter’s x-factors combine, the result is an online environment that rivals an exclusive members-only club—while only a small percentage of people are likely to show up on a regular basis, their influence on the larger online culture is undeniable, even enviable. The conversations that take place on Twitter fuel discussions across all areas of the internet—from blogs and forums to product reviews and coupon sites—which influence both Twitter and non-Twitter users alike

Qui plus est :

ACTIVE TWITTER USERS WANT TO INFLUENCE OTHERS.

FOLLOWERS REPRESENT THE MOST INFLUENTIAL ONLINE CONSUMERS, AND THEIR TWITTER USE IS ON THE RISE.

TWITTER’S REACH GOES BEYOND TWITTER

In fact, the individuals who do use Twitter are the most influential online consumers that exist—a key audience for most modern marketers. And it’s important to note that Twitter users don’t isolate their activities to Twitter. These daily Twitter users are voracious online consumers and contributors:

• 72% publish blog posts at least once a month

• 70% comment on others’ blog posts

• 61% write at least one product review a month

• 61% comment on news sites

• 56% write articles for third-party sites

• 53% post videos online

• 50% make contributions to wiki sites

• 48% share deals found through coupon forums

Donc si vous doutiez encore de l’importance et de l’impact potentiel de Twitter sur vos marques et activités promotionnelles, il est peut-être temps de réaliser qu’un seul twitt d’un super usager Twitter peut générer des petites retombées qui feront sans doute la différence entre un succès et un échec de votre présence web globale…

Quels sont les impacts de Twitter et Facebook sur la télévision?

Quels sont les impacts de Twitter et Facebook sur la télévision? Au moment d’écrire ces lignes, la réponse n’est pas catégorique. D’excellents programmes de télévisions sont dans la mire des médias sociaux et amplement partagés par une horde d’admirateurs, ou de détracteurs, tandis que d’autres, sont ignorées.

Le lien télévision/médias sociaux a débuté en dehors même des principaux intéressés, les diffuseurs et les producteurs. Déjà, presque au tout début de twitter (en 2008 dans mon billet Un personnage de série télé interagit sur Twitter), l’émission Mad men, faisait réagir des admirateurs qui créaient des profils fictifs, du nom des personnages principaux. Ici au Québec, avant même que Guy A. Lepage ne soit sur Twitter, les aficionados de sa célèbre émission utilisaient déjà le hashtag #TLMEP. Évidemment, une fois que monsieur Lepage s’est mis au diapason, le phénomène ne fit que s’amplifier.

Comme le mentionne l’article Tweet Seekers: How Your Social Media Outbursts Influence TV Networks, les médias sociaux sont certainement un « focus group », mais ils sont aussi une preuve irréfutable (surtout du côté placement publicitaire) de « l’engagement » des admirateurs.

Bluefin sees Twitter and other social media as a kind of “focus group in the wild,” according to Tom Thai, the company’s vice president of marketing, and has been selling TV networks, advertising agencies, and advertisers access to data about what works and what doesn’t with viewers. Programming decisions become easier if you know not just how many people are watching, but why, and social media offers the ability to cast a wider net and gather more granular data than has ever been possible before.


“If you’re a TV network, you’d look at two things: Data to inform your programming decisions, [and] data to aid in your advertising sales by proving that beyond having a certain level of eyeballs, there is this additional social media engagement,” Roy says. “Agencies themselves use the data from the opposite angle: ‘Hey, a show might deliver me half a million eyeballs, but I want to know which shows deliver me engaged eyeballs.’”

D’ailleurs, on a déjà dit que Twitter était l’outil ultime pour prédire le succès d’un film Twitter: The Killer Box Office Predictor? Alors pourquoi en serait-il différent pour une série télévisée? Sans doute parce que ce n’est pas tous les styles de télévisions qui ont la cote de Twitter, Facebook et autre. En effet, selon l’article Social TV: Broadcast Networks in Trouble, les télé-réalités et les émissions des grandes chaînes américaines n’ont pas un effet escompté sur les médias sociaux.

(…) So, what do we have here? Couple of things to note – first, only two of the Top 10 are reality shows (The Bachelor and Survivor). Hmm, that would seem to be at odds with my intuitive conclusions as well as those ofAlan Wolk, who felt reality shows were a natural for Social TV. If, like me, you think Social TV is the future, what does this mean for Reality TV? Will Social TV be like the meteor that brought and end to the dinosaurs, or will Reality Shows adapt like the birds, mammals and fish that survived the Ice Age?

Second, and here’s where I’d really be sweating it if I was the program chief for ABC, NBC, CBS or Fox, only three shows (and the bottom three) from this list are major network shows.

Mon explication de ce constat américain (qui est probablement vrai aussi pour nous, sauf pour l’exception Un Souper Presque parfait, qui lui aussi scorait fort sur Twitter en Grande Bretagne d’oû le concept origine) est que Twitter n’est pas pour la masse (environ 5% des québécois sont sur Twitter). Twitter est pour les influenceurs, les recherchistes, les journalistes, les supers blogueurs et les « early adopters » et que bien qu’ils aient un impact MAJEUR sur la médiatisation (ou non) d’une série, d’un phénomène ou d’une nouvelle, ils ne sont sans doute pas représentatifs de l’ensemble des Québécois qui eux se retrouvent massivement sur Facebook. Mais si votre émission ne fait pas non plus de flammèches sur Facebook, alors là, il est possible que ce soit une perle que personne n’a encore découvert, ou tout simplement que ce soit une merde dont on se fout complètement…

P.-S. Ce sera justement le débat qui aura lieu jeudi de cette semaine, sur les ondes de VoxTV, lors de la nouvelle émission du copain Philippe Fehmiu, Open Télé.

L’effet Layton – l’explication de mes followers sur Twitter

Sur Twitter et Facebook j’ai posé la question :

La question qui tue: croyez-vous que “l’effet Layton” est dû à son passage à#TLMEP , au débat des chefs ou à autre chose?

J’ai eu de nombreuses réponses publiques et privées. Voici donc une idée de ce que les gens ont répondu. Ceci n’a rien de scientifique, mais les réponses sont très certainement le reflet d’un certain « inconscient collectif ». À vous d’en juger (notes que #TLMEP signifie la populaire émission Tout le monde en parle) :

@EdithLMichaud

@MichelleBlanc Je mise sur autre chose 🙂

@Dwnadeau

@MichelleBlanc a sa canne et a l’arrogance souverainiste

@Mag1979

@MichelleBlanc à l’écoeurantite aigüe du gouvernement actuel et au fait que seul le NPD ne bitch pas les autres partis pendant la campagne

@emisansas

@MichelleBlanc Je crois que c’est dû a une écoeurantite aigüe des politiciens qui nous prennent pour des caves !

@f_breault

@MichelleBlanc je crois que #TLMEPaide, mais l’offre des vieux partis ne contribue pas à ravir la ferveur de la population

@mhharnois

@MichelleBlanc Sans Jack Layton, le NPD ne serait pas si présent dans les intentions de votes. La plupart des candidats sont des inconnus…

@MathieuJuneau

@MichelleBlanc Aucunement en lien avec TLMEP, ni le débat des chefs

@pompombionique

@MichelleBlanc Je crois que c’est autre chose, les gens veulent un changement, les souverainistes veulent meilleur gouv en att grand jour.

@GauthierPatrick

@MichelleBlanc @edithlmichaud Tout simplement essayer autre chose!#Nouveauté

@drreinman

@MichelleBlanc Je pense surtout que son “massage” passe bien 😉

@EdithLMichaud

@MichelleBlanc J’entendais déjà des gens en parler avant TLMEP… TLMEP ça a renforcé et fait circulé à plus grande échelle lidée, sans plus

@dannykronstrom

@MichelleBlanc tout le monde en parle !

@therock52

@MichelleBlanc qui regarde tlmep a part le quebec franco! Non impact minime

@ROBLEC_

@MichelleBlanc Les médias…

@EdithLMichaud

@MichelleBlanc Écoeurite des autres parti+fatalité que le Bloc ne sera jamais unanime au pays+ homme sympa+ besoin de changement= engouement

@Marie_Chantale

@MichelleBlanc l’effet layton est tout simplement du à l’effet harper…

@Clbeland

@MichelleBlanc selon moi, fatigue des conservateurs, pas encore pret pour retour. Liberal. Tanne des critiques bloquistes

@LaSourceHumaine

@MichelleBlanc est-ce que son combat contre le cancer aurait pu ajouter un facteur sympathie supplémentaire ?

@IsabelleDudu

@MichelleBlanc Probablement un mélange des 3. Pour une fois durant cette campagne, on semble vouloir voter pour, plutôt que de voter contre.

@EdithLMichaud

@GauthierPatrick Je suis d’accord avec toi. Goût de la nouveauté mêlé à l’insatisfaction des anciens modèles cc@MichelleBlanc

@NicolasRoberge

@MichelleBlanc Les gens tiennent à leur droit de vote, mais les choix habituels ne sont plus considérables pour plusieurs.

@JerryDesRosiers

@MichelleBlanc Grace au autres partit qui au lieux de faire leurs campagnes salisse Layton. (j’étais BLOC et ils m’ont fait changer d’idée)

@immo_commercial

@MichelleBlanc Si ”l’effet Layton” ne tenait qu’à un manque de compétition, genre l’autre équipe ne s’est pas présentée y gagne par défaut

@ROBLEC_

@MichelleBlanc Je dirais plutôt le K-Lys de médias!!!

@LouiseMGauthier

@MichelleBlanc Je crois que sa popularité vient de notre sens de la compassion (re: sa canne). Au Qc, la pitié a toujours un effet boeuf.

@yvescarignan

@MichelleBlanc Sûrement pas dû à ses coupures dans les dépenses !!! :o) On verra mais s’il passe, oublions les baisses d’impôts!

@micheljacques57

@MichelleBlanc Autre chose: l’écoeurement général d’Harper et du bloc et la non confiance envers les libéraux…l’effet Layton: l’honnêteté

@plumette47

@MichelleBlanc l effet layton est du a un écoeurement collectif je crois , il ne faut pas chercher si loin d apres moi ….

@tilex89

@MichelleBlanc Le Québec a trop de sympathie. C’est ÇA le réel problème. On ne vote plus pour ses véritables convictions mais par sympathie.

@TouNeT_77

@MichelleBlanc c’est à cause que @MikeWardca le supporte ouvertement

@Nicolas2305

@MichelleBlanc Considérant que la vague a débutée au Québec près du débat et son passage à #TLMEP. Je crois que c’est la conjoncture.

@therock52

@jeanyvesleblanc @MichelleBlanc#tlmep je sais mais les cote sont de 800 000 a 1.5 vs pop de 33m alors impact au Canada reste minime

@lucprevost

@MichelleBlanc Pour Layton, #TLMEPest un “Colbert Bump” http://en.wikipedia.org/wiki/Cultural_impact_of_The_Colbert_Report

@Nicolas2305

@MichelleBlanc J’ai vu beaucoup de commentaires sur la sympathie des québecois. Si ce n’était que ca, la vague n’aurait pas pris le Canada.

@docseggi

@MichelleBlanc non c’est qu’il a le même slogan que Obama: Yes WE “canne” :))))

@jeanyvesleblanc

@therock52 @MichelleBlanc L’impact envers les francophones est quand même considérable

@johnnycliquot

@MichelleBlanc Personnellement je pense que c’est dû au manque de bonnes options dans la politique canadienne actuelle.

@GauthierPatrick

@EdithLMichaud @jerrydesrosiers@michelleblanc Pour ma part, je suis souverainiste et le bloc n’a pas fait avancer la cause en 20 ans...

@alysgermain

@MichelleBlanc l’effet Layton: conclusion d’une ecoeurantite aiguë des québécois!!

@amoyal

@MichelleBlanc Les gens ont marre des Libéraux et de Harper

@maxime9232

@MichelleBlanc Tout cela, mais surtout son charisme et cette impression qu’il travaille vraiment pour les gens et sa sincerité! #NPD

@laurentsimon

@MichelleBlanc je crois que l’effet Layton est du même type que l’effet Dumont lors de la campagne provinciale avec Boisclair et Charest

@KimVaillancourt

Je dirais à un peu des deux, mais aussi à un petit quelque chose de plus en tant que personne-politicien @MichelleBlanc

@d_champagne

@MichelleBlanc je crois que c’est son sourire. Il est le seul politicien à avoir les muscles faciale heureux !

@Jbeausejour

@MichelleBlanc Les Québécois sont des essayeux … Après le ADQ qui a été un erreur, ils font pareil avec le NPD !! :-(((

@GaellMagne

@MichelleBlanc je pense que c’est du à son passage à #tlmep et aussi par besoin de changement…

@50mirella

@MichelleBlanc Je dirais un peu des trois ensemble !

@ReseauImmo

@MichelleBlanc Ça a surement aidé; mais sa bonhommie d’intégrité et de bon gars a fait le reste.

@stpierjy

@MichelleBlanc j’aime bien #TLMEPmais c’est donné beaucoup plus d’importance que ça l’est vraiment et Duceppe y est allé aussi!,,

@LouiSGSylvestre

C’est l’effet réseau sociaux des gens qui en avaient raz-le-pompom RT@MichelleBlanc: l’effet Layton,ou à autre chose? #tlmep #fed2011

@Retweeteuse

@MichelleBlanc D’après moi tlmep et l’effet mouton de Panurge.

Et vous, vous pensez que c’est quoi?

Twitter, déjà cinq ans et un web diffèrent grâce à lui

Il y a quatre ans, j’écrivais Twitter c’est pour les twitt. Depuis, j’ai complètement changé de perspective et écrit plusieurs centaines de billets à son propos. C’est que Twitter est difficile à appréhender (comme le montre le graphique plus bas) et qu’il devient efficace une fois qu’on obtient un effet réseau. Pour expliquer ça, c’est un peu comme si on est le seul à avoir un fax. On ne fera pas grand-chose avec un seul fax. Mais lorsque plusieurs personnes de notre réseau a un fax, il prend toute son utilité. C’est la même chose avec Twitter. Si vous ne suivez que quelques personnes qui eux ne twittent que sporadiquement, Twitter a l’air vraiment inutile. Mais une fois que notre réseau est établi et que nous suivons des centaines de gens qui ont des intérêts semblables aux nôtres, Twitter prend tout son sens.

Je rappellerais aussi que c’est grâce à twitter si nous parlons désormais de web en temps réel et qu’à la mort de Michael Jackson (comme j’en parlais dans le billet Les moteurs de recherche en temps réel), les moteurs de recherches ont dû s’adapter à cette nouvelle réalité. Ils se sont notamment adaptés aux infos en temps réels que l’on trouve sur Twitter, en signant des ententes avec elle, afin de pomper leur fil de données pour les faire apparaître dans leurs résultats de recherche. C’est d’ailleurs, à ce jour, la principale source de revenus de Twitter.
Je vous invite à fouiller vous-même dans ma catégorie Twitter ou le microblogging pour retrouver, de mes archives, les quelques centaines de billets que j’ai écrits à son propos ou encore à relire ces quelques billets que j’ai choisis pour vous.

Questions réponses à propos de Twitter

Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter

LeLab VOXtv, chronique Twitter explication et l’impact sur les médias

Twitter, le profil sociodémo, les bénéfices et le point de vue de son CEO

Le « n’importe quoi » sur Twitter et dans les études à son propos

Le cas Twitter parmi les médias sociaux

À propos d’une éthique de Twitter

À propos du bruit dans Twitter

Twitter, le nouveau fil de presse?

Twitter pour les nuls

Facebook vs Twitter

La semaine dernière je me suis amusé à détruire certains mythes entourant facebook et à affirmer que Twitter est supérieur, dans une optique de relation publique et de marketing, à Facebook. Cette dernière affirmation a beaucoup fait jaser (quoique la première a fait péter mes stats de fréquentation (et ironiquement, le trafic venait surtout de twitter)) et elle a entre autres piqué au vif  le pote Étienne Chabot qui explique bien son désaccord dans les commentaires à la suite du billet :

L’éternelle guéguerre Twitter/Facebook est littéralement un sujet inépuisable. Ce sont 2 outils complémentaires dans un coffre à outil marketing moderne, that’s it. Ce genre de généralisation ne rend pas service à ceux qui sont déjà tout mêlés là dedans.

J’aimerais voir des données, des stats qui démontrent que pour une entreprise les efforts mis dans Twitter seront plus payants que dans Facebook. J’ai l’impression que cette conclusion provient de ta pratique personnelle au sujet du produit “Michelle Blanc” et oui, peut-être que dans ton cas précis, Twitter est un meilleur investissement que Facebook mais tu es dans le B2B et ca s’adonne que tes cibles d’affaires sont justement ces super-influenceurs, early adopters, journalistes etc. Si on prend, un PME manufacturière, une petite entreprise de service, un Gym, une OSBL, une cause, etc ou n’importe quelle organisation qui doit faire du B2C, Facebook est un outil beaucoup plus naturel et convivial pour rejoindre notre cible.

Dans l’ordre de priorisation de l’utilisation des médias sociaux, si j’avais à généraliser, je recommanderais sans gêne de mettre son temps dans Facebook et lieu de Twitter.

Voici donc ma réponse, très cher Étienne.

Tout d’abord, tu as raison, idéalement pourquoi choisir l’une ou l’autre plate-forme? Idéalement, il faut être sur les deux (trois, quatre ou cinq puisqu’il y a une panoplie de médias sociaux qui peuvent répondre aux besoins d’un objectif d’affaires et d’une organisation). Mais si on doit maximiser ses efforts, il faut discriminer quelle plate-forme on priorise, la question de la différence des plates-formes se posera donc très rapidement.

Deuxio, tu as tout à fait raison, mes impressions viennent aussi de mon expérience personnelle. Ce que je dis à mes clients, je ne l’ai pas seulement lu dans un livre (ou écrit moi-même dans un livre, hehehe), mais je l’ai d’abord expérimenté et je suis un laboratoire vivant de médias sociaux. Cependant, quoi que tu ailles raison en disant que ma cible principale soit le B2B, je te rappelle que je suis maintenant aussi B2C puisque mon livre, Les médias sociaux 101, s’adresse à monsieur madame tout le monde et que mes conférences attirent une vaste gamme de gens. Ma pratique se transforme donc un peu. De plus, mes clients eux sont autant dans le B2B, que le B2C ou que le B2G, le G2C ou tout autre acronyme désignant l’organisation émettrice et ses interlocuteurs primaires.

Finalement, les fameuses données prouvant hors de tous doutes que Twitter est supérieur à Facebook ne sont pas disponibles pour un tas de raisons. L’une qui est très pratique pour mon argumentaire, mais qui est tout de même la réalité est que mes clients n’aiment pas réveiller leur compétition en fournissant des stats et études de cas qui prouvent à quel point « la croyance populaire » est à côté de la track. Par contre, je vais tout de même répondre à ton questionnement en poussant un peu plus ma démonstration.

Twitter and Facebook are both good at what they do. Twitter is like Times Square on New Year’s Eve – noisy and open to all. Facebook is more like a party invitation with an RSVP. Where would you rather go?

Forbes

Facebook :

500 millions d’usagers (mais un potentiel de 1.5 milliard sur le Web qui n’a pas accès à Facebook )

Twitter

106 millions d’usagers (mais un potentiel de 1.9 milliard sur le Web qui a accès à Twitter)

Via Twitip (traduction et adaptation libre)

Twitter les pour

-facile à naviguer et mettre à jour et hyperliens pour promouvoir n’importe quoi

-une portée au-delà du cercle restreint des amis ou des admirateurs

-Tout le monde peu suivre la discussion (sauf si profil barré ou si un utilisateur est barré)

-un outil de communication direct et une réponse instantanée

-Vous n’avez pas besoin d’être inscrit nulle part pour lire les infos Twitter qui peuvent même être liés à un lecteur RSS

-La plate-forme est très interactive et disponible via des API ouverts

-Énormément d’applications externes sont développées

-Des revenus potentiels de messages SMS venant de réseaux sans fil (même si Twitter dit ne pas encore recevoir de dividendes)

-des revenus publicitaires et ou par inscription possible

-Les couts d’opération de Twitter sont minimes comparativement à Facebook (ce qui lui donne un avantage de coût comparatif)

Twitter les contre

-Fonctionalités limitées, trouver des gens, envoyer de brefs messages, messagerie privée

-Limite de 140 caractères par message

-Une courbe d’apprentissage plus longue et ardue que Facebook

-Trop d’emphase est mis sur le nombre de Followers

-Une plus petite base d’usages que Facebook

-Un modèle d’affaires encore nébuleux

Facebook les pour

-Applications plugiciel, trouver des gens, faire des connexions, courriels, chat, partage de photos, vidéos, textes

-La plupart des gens comprennent rapidement la valeur de se mettre en relation avec ses amis, famille et certaines personnes se servent de Facebook plutôt que le courriel ou le chat traditionnel

-Différents niveaux de transparence possible de l’information partagée

-Plus d’emphase mis sur la qualité de la relation vs la quantité de relations

-Une base d’usagers énorme et encore en croissance

-Une plate-forme publicitaire particulièrement efficace

Facebook les contre

-Plus difficile à mettre à jour

-Demande un grand investissement de temps et d’argent avant d’atteindre des bénéfices durables

-Un modèle « opt in » qui demande aux usagers de d’abord se connecter

-moins de réponses immédiates à moins d’être branché continuellement

-La pluralité des plugiciels et d’applications lourdes peut limiter la portabilité et faire exploser la structure de coûts

J’ajouterai aussi que dans un contexte d’affaires, sur une page par exemple, on a aucune idée des statistiques réelles de Facebook. On parle par exemple du nombre d’impressions du message d’une page. Qu’est-ce que ça veut dire? Pas grand-chose en fait. Par exemple, est-ce le nombre de fois que le message d’une page est apparu sur la timeline d’un usager? Est-ce qu’il a lu votre message, a-t-il besoin de défiler sa page pour le voir? Nous n’en savons strictement rien. On ne parle pas ici de message vu, mais bien d’impressions. De plus, Facebook me rappelle un peu la folie des entreprises au tour de l’an 2000 avec le Web. Ça nous prend un site Web alors on dépense et on croit que par magie des retombés d’affaires arriveront. Alors on cré une page Facebook et on espère que parce qu’on y est, les retombés d’affaires viendront toute seule. De plus, comme je le mentionne, les conditions d’utilisation de Facebook  et les API qu’ils mettent à la disposition des développeurs externes changent constamment, ce qui met sérieusement en péril la pérennité des contenus qu’on y expose et des applications tierces qu’on y développe.

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques?

Pourquoi Twitter est supérieur à Facebook dans une optique de marketing et relations publiques? Pour différentes raisons que j’ai déjà exprimées dans une myriade de billets que je vous remets en fin de mon argumentaire. Mais je vais plutôt ici vous faire un petit récapitulatif (partiel) de certaines différences que j’observe.

Facebook:
C’est pour la masse, mais cette masse n’a que peu de chance de voir vos contenus de page Facebook à moins qu’il ne soit vos amis (et seulement eux auront accès à vos contenus). Le processus permettant de faire croitre les « amis » est long et dispendieux. Vous pouvez décider de faire un concours pour attirer des amis, mais il faut débourser plusieurs milliers de dollars et les conditions sont contraignantes. La très grande majorité des contenus de Facebook sont hermétiques au reste du Web. Vos contenus peuvent disparaître n’importe quand. Il est difficile de fouiller dans vos archives et la pérennité de celle-ci est loin d’être certaine.
Twitter :
C’est pour les « early adopter », le 2e groupe le plus influent du Web après les médias traditionnels c’est-à-dire les recherchistes, les journalistes, les super blogueurs, les faiseurs de tendances. Dans un processus de marketing ou de relations publiques, il semble très pertinent d’entretenir un dialogue avec ceux qui peuvent réellement multiplier l’impact d’un contenu dans les médias trad., dans leurs blogues et sur les moteurs de recherches. Twitter est complètement ouvert au reste du Web. Il n’est pas nécessaire d’être « ami » avec quelqu’un pour voir son contenu. Les contenus mis en ligne sur Twitter apparaissent dans les moteurs de recherche dans la nouvelle fenêtre de ceux-ci pour les contenus du « web en temps réel ». Twitter a une myriade d’outils d’extraction de données et de contenus. Le trafic vers un site Web généré par twitter est supérieur à celui généré par Facebook. Les recherches par sujet sur Twitter sont de beaucoup supérieures que celle de Facebook. À ce propos, j’ai un nouveau client qui est guide de chasse à l’ours noir. Une requête « bear hunt » dans Twitter (ou l’un des très nombreux outils de recherches externes à twitter) fait apparaître rapidement des centaines de clients potentiels et d’interlocuteurs (et de détracteurs) vivement intéressés par le sujet. Faire la même chose dans Facebook est d’une lourdeur désarmante.
Pourquoi les gens retwittent-ils?
Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter
Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs
Les moteurs de recherche en temps réel
LeLab VOXtv, chronique Twitter explication et l’impact sur les médias
Twitter, le profil sociodémo, les bénéfices et le point de vue de son CEO
Questions réponses à propos de Twitter
7 raisons pour lesquelles les gestionnaires de produits se doivent d’être sur Twitter
Twitter pour les entreprises sans buts lucratifs
Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier

et le toujours pertinent
Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques

Je vous invite aussi à lire ou relire mes billets Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires et Des précision sur Pourquoi Facebook c’est de la merde dans un contexte d’affaires.

Stephen Harper n’est pas suivi par les chefs d’État sur Twitter LeWeb10

Le compte twitter de Stephen Harper n’est suivi par pratiquement aucun chef d’État (dont le président américain qui est supposé être son grand allié???) tandis que Nicolas Sarkozy, lui ne suit personne, pas même ses propres ministres. C’est le triste constat que fit Matthias Lufken lors de sa présentation Twitter Diplomacy au congrès international LeWeb10 à Paris, d’où j’arrive (vous pouvez voir la présentation plus bas). Monsieur Lufken fit remarquer que ce n’est pas Barrack Obama qui twitt lui-même sur son compte, mais que cet accès citoyen est lu par ses aide de camp et qu’ainsi, le président américain a le pouls en direct du peuple. Il fit aussi remarquer qu’étant donné que M. Obama, le premier ministre du Royaume-Uni et de la Russie se suivent mutuellement, qu’ils peuvent certainement communiquer via la fonction de messagerie directe, avec une sécurité et une rapidité plus accrue que les câbles diplomatiques américains (une blague qui a un fond de vérité dans l’affaire Wikileaks). Il note aussi que Cristina Fernandez de l’Argentine est particulièrement influente, que Sarkozy ne suit personne, que Schwarzeneger se sert de twitter comme d’un outil pour se rapprocher de ses électeurs et Hugo Chavez est probablement le chef d’état le plus prolifique sur Twitter.
Ces différents constats nous permettent certainement de conclure que le Canada est encore très loin d’une utilisation efficiente des médias sociaux pour sa politique étrangère ou tout simplement, à des fins électorales intérieures…