Aurons-nous un jour un plan numérique?

Aurons-nous un jour un plan numérique? C’est une question que plusieurs observateurs se posent depuis de très nombreuses années. D’ailleurs, en 2012, 12 de ces observateurs et moi-même avions publié un « rapport d’étonnement » qui devait sonner l’alarme. Mais à chaque fois qu’on s’approche de « la potentialité de possibilité que peut-être quelque chose bouge », je sens une fébrilité s’installer et malheureusement, je suis déçue. Au Québec et au Canada, nous avons eu de très nombreux « rapports » gouvernementaux. Le parti Libéral du Québec lui-même a commissionné l’ancien député et ministre Henri-François Gautrin pour en pondre deux (son dernier rapport de 2012). Malheureusement, chacun de ces rapports a été tabletté plus rapidement que Lucky Luke qui tirait pourtant plus vite que son ombre.

Pourquoi je vous parle de ça ce matin? Pour deux raisons (et peut-être trois). D’abord notre premier ministre Philippe Couillard, via un communiqué de presse (sic), pas via une méga-conférence de presse comme il l’avait fait pour le Plan nord, annonce enfin « la création d’un groupe conseil et le lancement des consultations sur l’économie numérique ». C’est déjà ça. Mais depuis tant d’années et depuis la promesse du premier ministre lui-même lors de son propre Forum des idées sur l’innovation et le numérique qu’il a tenue l’an dernier (et lors duquel je lui avais dit ma façon de penser). C’est encore peu. Le copain Mario Asselin l’a bien démontré dans sa chronique Oubliez la stratégie numérique. Quant à lui, le pote Sylvain Carle est juste un peu plus optimiste. Il en parle dans son billet : Du numérique au Québec, plan, programme ou principes?

La deuxième raison, qui vient du champ gauche et qui me donne juste un petit peu d’espoir, est l’élection récente de Justin Trudeau comme premier ministre du Canada. Il n’a pas parlé spécifiquement de numérique dans sa plate-forme électorale (à ce que je sache), mais il est lui-même très versé en médias sociaux et il est venue à mes oreilles qu’il aurait mandaté (avant l’élection) Mélanie Joly spécifiquement pour se pencher sur cette question. D’ailleurs, sur sa plate-forme électorale, il ne parle pas spécifiquement d’un « plan numérique » pour le Canada, mais il met en évidence l’ouverture des données du gouvernement de même que le concept de « parlement ouvert ». Que voulez-vous, je suis une rêveuse.

En complément à cette deuxième raison, Pierre-Karl Péladeau, Chef de l’opposition officielle du Québec, dans sa plate-forme électorale, avait spécifiquement développé une « stratégie numérique ». Il y propose entre autres un grand sommet du numérique, la création d’un Conseil national du numérique et d’un ministère de l’Économie numérique. À lire ça, là je m’extasie. Mais monsieur Péladeau sera encore dans l’opposition pour trois ans. C’est long trois ans.

La question n’est donc plus « aurons-nous un jour un plan numérique », mais plutôt qui, quand et quel élu nous dotera-t-il un jour d’un plan numérique (pour le Québec ou le Canada) digne de ce nom? Parce qu’à chaque jour qui passe, nous reculons dans ce changement que le premier ministre Couillard qualifiait lui-même de : véritable révolution du savoir, de la communication et de la technologie qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire humaine. La venue de l’ère numérique a modifié en profondeur tous les aspects de notre existence.

Reste qu’entre-temps, il privilégie la stratégie sectorielle des petits pas. Faut croire que les mines ont encore beaucoup plus d’attraits pour lui 🙁

Je rappelle d’ailleurs que le numérique (qui est plus que strictement l’économie numérique ou que l’impact du numérique sur l’économie) génère plus de revenus que l’énergie, l’agriculture ou les mines qui ont toutes déjà des ministres et ministères tant au Québec, qu’au Canada.

Je rappelle aussi que comme je le mentionnais dans mon billet L’argumentaire économique du numérique :

La Banque mondiale quant à elle, rappelle qu’afin de déployer un gouvernement numérique, il est fortement conseillé de commencer par les infrastructures numériques. Governments should promote strategies that focus on ICT infrastructure development as a prerequisite to e-government ± an « I before E’’ strategy.

Or, il n’est aucunement question des infrastructures dans les discussions qui sont annoncés. De plus, comme le présente le réputé professeur et juriste Pierre Trudel dans l’article Le numérique métamorphose tout:

Les mutations induites par la numérisation concernent toutes les sphères de la société. Il faut certes saluer la volonté exprimée par le premier ministre de promouvoir le passage de la société québécoise vers l’économie numérique.
Mais alors que plusieurs gouvernements des États développés ont entrepris des réflexions approfondies sur les multiples enjeux associés au numérique, il est à se demander si l’initiative annoncée la semaine dernière est suffisante.
(…)

Il faudra sans doute beaucoup plus qu’un groupe d’experts – pour la plupart issus du seul milieu des affaires- pour proposer une vision transversale des mutations engendrées par le numérique et surtout des actions concrètes afin d’outiller l’ensemble des secteurs de la société québécoise à prendre sa place dans la société numérique qui est déjà à nos portes.

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Monsieur Couillard, expliquez-moi la logique du plan Nord

Cher monsieur Couillard. J’ai fait des cours d’économie, de politique et comme vous le savez, parce que l’automne dernier je vous ai gentiment secoué les oreilles (avec quelques mots d’églises) à propos du manque de vision numérique, j’ai aussi étudié en commerce électronique. Tout ça pour vous dire que dans cette période dite « d’austérité », j’entends qu’en grande pompe, vous relancez le Plan Nord? Expliquez-moi s’il vous plait? Parce que lorsque je regarde les chiffres, je ne comprends vraiment pas cette fixation à tirer notre argent par la fenêtre.

Bon tirer l’argent par la fenêtre est une figure de style. Je comprends que vous investissez dans notre avenir. Vous avez la vision de léguer « de grands travaux » et de « grandes retombées » pour les générations futures. C’est très louable et je vous félicite pour l’audace. Je comprends aussi que le Québec est très grand, que nous n’habitons qu’une infime partie de ce territoire et que nous aurions intérêt à « coloniser » le Nord. Cependant, je me trompe certainement, mais à ce qu’on en rapporte, votre plan ne parle pas de colonisation. Il parle plutôt d’exploitation des ressources naturelles du Grand Nord. Il parle de faire un Jean Charest de vous-même. Il ne parle pas d’avoir une vision originale de ce que sera le Québec, il parle de la suite, plus modeste, de la vision de votre prédécesseur.

Que disent les chiffres que je ne comprends pas?

Radio-Canada nous informe que :

Québec investira environ 2 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure d’ici 2035. Hydro-Québec investira pour sa part quelque 19,5 milliards au cours de cette période. Le gouvernement espère ainsi convaincre le secteur privé d’investir environ 29,7 milliards, pour des investissements totaux d’un peu plus de 51 milliards de dollars.

Humm, c’est du bidou. Maintenant, si je regarde les chiffres de l’institut de la statistique du Québec(PDF), qui doivent sans doute être ceux que vous consultez aussi pour prendre vos décisions, on y apprend, dans sa plus récente mouture, que le secteur économique Extraction minière, exploitation
en carrière et extraction de pétrole et de gaz
, représente pour 2013 (en chiffre actualisé de 2007) des retombées de 3,5 milliards. Je comprends aussi qu’essentiellement, le plan nord servira à ce secteur économique. J’imagine aussi que si Hydro-Québec investit 20 milliards, c’est qu’ils s’attendent à avoir des retombées à tout le moins équivalente mais qui ne sont pas comptabilisées dans le fascicule des secteurs économiques du Québec (bon je ne m’obstinerai pas avec l’institut de la stat du Qc pour leur catégorisation). Mais j’apprends aussi, la journée avant votre annonce, que le flyé américain inventeur de la Tesla, Elon Musk, s’apprête à rendre public sa batterie pour maison qui permettra aux consommateurs de ne plus être dépendants des fournisseurs d’électricité et d’emmagasiner l’électricité nécessaire à leur maison via des panneaux solaires et cette batterie révolutionnaire. Incidemment, après un seul twitt de sa part, la valeur de ses actions a bondi de 1 milliard (je dis bien 1 milliard). Disons que pour un seul twitt, c’est du bidou. Mais bon, cet original est issu du monde des technologies de l’information, pas des mines. Ce n’est pas sérieux quoi. C’est de l’intangible. Les banques n’aiment pas ça. C’est d’ailleurs pourquoi (j’imagine) que vous venez de donner la batterie développer depuis des années par Hydro-Québec, aux Français? D’ailleurs, à terme, si les gens peuvent emmagasiner l’énergie dans ces super batteries à l’aide d’éoliennes personnelles ou de cellules photovoltaïques, est-ce toujours opportun de faire d’autres mégas barrages? D’ailleurs, est-ce que je me trompe ou ai-je lu que les minerais sont aussi à un bas historique?

Bon avec toutes ces questions, et si peu de réponses qui me semble logiques, vous comprenez sans doute mon manque de compréhension.

Le plan nerd

L’automne dernier, mon pote Sylvain Carle vous disait ce passage prophétique, que vous avez applaudie chaudement :

Pourquoi Twitter, sérieusement qui l’aurait cru, pourquoi cette compagnie vaut maintenant 32 Milliard?

Elle optimise au maximum toute les méthodes des hackers pour créer une immense valeur à partir de rien.

Ben pas de rien, à partir de cellules grises. C’est super renouvellable en plus comme matière.

C’est pour ça que je parle de “Plan Nerd” plutôt que de “Plan Nord”.

L’ère industrielle et des ressources naturelles, c’était le 20ème siècle. Ça ne va pas disparaitre.

Mais il s’ajoute toute une couche additionnelle de valeur, Michelle Blanc avait de bons chiffres hier.

On ne peut pas ne pas profiter de cette nouvelle richesse.

Je disais hier à la blague, l’économie ça ne m’inquète pas.

Je n’en reviens pas qu’on donne tant d’efforts pour réduite les dépenses par rapport à augmenter les revenus. L’un n’exclut pas l’autre, je le sais bien, mais me semble qu’on pourrait au moins mettre des efforts égaux.

La mine qui va nous sortir du trou (ok, mauvaise métaphore), la matière première de l’ère du savoir, de la société en réseau, elle n’est pas dans le sol, elle est dans la tête des Québécois.

Et pis là, on est tous en réseau. Il faut apprendre à travailler ensemble. À collaborer. Sinon, on va passer à côté.

Sinon on va manquer la bateau et devenir un pays du tiers monde numérique.
Je ne veux pas ça. Vous non plus. Pis le bateau, il a déjà commencé à quitter le quai.

15% du 21ième siècle est déjà passé.

Vous avez conclu ce fameu week-end, pour lequel j’étais bé-né-vo-le, par l’assurance que vous développeriez une stratégie numérique pour le Québec. Et là vous nous ressortez le plan nord des boules à mites? Je vous disais que les mines c’est 3,5 milliards du PiB du Québec. Industrie de l’information et industrie culturelle c’est 10,2 milliards. Services professionnels,scientifiques et techniques c’est 16 milliards. Les technologies de l’information touchent directement TOUS les secteurs d’activités économiques et TOUS les aspects de la société. Pourtant, pas encore de ministre, de ministère, de vision ou de stratégies. Le secteur des TIC est celui qui est le plus en croissance de TOUTES les activités économiques, quelles qu’elles soient. Pourtant, vous voulez investir 21 milliards, pour une activité économique qui en rapporte 3?

Je ne comprends pas. Je suis perdue. Éclairez-moi de votre sagesse parce qu’à la lecture des éléments que je viens de vous présenter, votre logique m’échappe…

Je vous rappellerai aussi que j’avais « sauté une coche » à propos de nos infrastructures numériques et cellulaires pitoyables. Je vous parlais de notre très haute vitesse qui tourne autour de 40 MBPS, mais qui est plutôt de 5MBPS dans les régions. Vous vous en souvenez? Je vous donnais l’exemple de Google Fiber ou de Chattanooga avec leur 1GBPS (c’est mille fois 1MBPS juste pour être certaine que vous suivez). J’étais « su’l cul ». Et là, COMCAST annonce qu’ils livreront désormais à leurs clients le 2GBPS!!!

Ça ne vous tenterait pas de nationaliser les infrastructures numériques et cellulaires et que ça devienne votre lège pour les futures générations? Ça ne vous tenterait pas de développer une vision du numérique pour tous les Québécois et de mettre une couple de milliards là-dedans? En supposant évidemment que vous fassiez en même temps le ménage dans les milliards qui sont déjà dépensés inutilement par le gouvernement avec les firmes de trois lettres qui sont suivies depuis des mois par les journalistes et l’UPAC avec l’élogieuse épithète de « bordel informatique »?

J’ose croire que mes réflexions porteront fruit et que prochainement, vous nous annoncerez votre vision numérique et que vous songerez à mettre à niveau nos infrastructures cellulaires et internet? L’économie du savoir, ça passe aussi sur des infrastructures 🙂

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Les gagnants et les perdants de l’économie numérique

L’auteur Rick Whiting fit récemment une lumineuse présentation d’une allocution donnée par Erik Brynjolfsson, professeur du MIT et directeur du MIT Center for Digital Business, dans sa présentation Winners And Losers In The Digital Economy. Certains seront très certainement rapides à le traiter de « pelleteur de nuage »! C’est qu’il parle d’économie numérique au Comdex Virtual. Ce n’est sans doute pas sérieux…

Mais moi je le trouve particulièrement éclairant et en plein dans la ligne d’une « sonnette d’alarme » que douze autres passionnés et moi-même avons actionnés dans notre Rapport d’étonnement à l’automne 2012 .

Les gagnants, et les perdants de l’économie numérique (en parlant des États-Unis)

Tel que cité par monsieur Whiting

« GDP is at an all-time high, profits are at an all-time high, investment is at an all-time high. That’s all good news.
(…)
« The labor participation rate, the share of workers that are in the workforce out of the total population, has fallen off a cliff. »

Puis le professeur Brynjolfsson poursuit en disant que des millions de personnes ont perdu leurs emplois parce que les entreprises et les compétences n’ont pas suivi l’évolution trop rapide des technologies numériques (je rappelle ici que l’Estonie vient d’instaurer les cours de codage informatique dès le primaire). Puis après avoir parlé des iniquités de la répartition de la richesse, engendrées par les profits des technologies, il poursuit en différenciant ceux qui ont des « skills » et ceux qui n’en ont pas.

There’s been a divergence, which economists call a ‘skill-biased technical change,’ » he said. The result: People with limited skills have difficulty finding employment while businesses have trouble filling jobs — such as in high-tech manufacturing — that require higher skill levels.

Il poursuit en identifiant les superstars de la nouvelle économie comme Lady Gaga qui utilise les médias sociaux pour rejoindre ses millions d’admirateurs (et monnayer cette exposition) ou Scott Cook qui après avoir inventé Turbotax, fit perdre des milliers d’emplois chez H&R Block.

Mais c’est justement sa conclusion que je trouve si lumineuse (sans doute parce que je partage tellement ce point de vue que j’ai donné bénévolement de mon temps pour travailler sur le rapport d’étonnement des 13 étonnés ), la voici donc.

« The truth is, technology has always been destroying jobs, technology has always been creating jobs, » Brynjolfsson said. But with advances in technology coming faster than ever, that equation is out of balance.
« We’re going to see this trend accelerate in the next 10 years, » he said of machines taking over tasks that have been exclusively the province of humans. « The consequences of this are very profound.
« Addressing this paradox is the grand challenge for our generation. »

Le grand défi de notre génération est de confronter ce paradoxe! Cette citation vient d’un prof. de MIT et citoyen américain, l’une des nations les plus en avance avec le numérique. Et nous ici, on ne se penche même pas encore sur ça. Le numérique ce ne sont que des outils… Au mieux, une connection à 4,5MBPS si vous êtes du bon côté de l’un de nos réseaux…
C’est justement cette réflexion sur la confrontation de ce paradoxe que proposait notre rapport d’étonnement.

Je deviens impatiente et à l’étape prochaine, je serai sans doute en tabarnak, plutôt qu’étonnée…

Mais je comprends que des fois l’aveuglement, le déni et l’obscurantisme c’est profond. Je sais de quoi je parle, j’ai nié mon sexe durant 45 ans…

Mais vous n’êtes peut-être pas encore convaincu de l’urgence des enjeux? Lisez donc ce paragraphe

Technology Change Accelerates In The Next 10 Years
Brynjolfsson cited two cases to illustrate how quickly technology is advancing. One is Google’s self-driving car technology, which the MIT professor recently experienced in a drive down Highway 101 in the San Francisco Bay Area. The other is IBM’s Watson computer (pictured) that defeated longtime Jeopardy champion Ken Jennings in a famous man vs. machine competition.

The Google technology could make obsolete thousands of jobs, from cab drivers to long-haul truckers. And Brynjolfsson said the Watson technology is being applied to call centers, financial processing tasks and even medical diagnostics — jobs that once only people could do.

Pourquoi est-il important de se questionner sur l’économie numérique?

Marie-Claude Ducas dans son billet La campagne 2012 et le mirage de « l’élection 2.0 » Disait:

Questionner les politiciens sur « ce qu’ils comptent faire avec l’économie numérique », comme l’a fait la consultante et blogueuse bien connue Michelle Blanc (d’abord avec le chef libéral Jean Charest, ensuite celui de la CAQ François Legault, puis avec Jean-Martin Aussant d’Option Nationale ) je veux bien. Et c’est sûr que, comme plusieurs le soulignent, comme l’a fait, dans ce billet, le spécialiste René Barsalo , il faut s’intéresser à autre chose qu’aux routes et aux ressources naturelles quand on parle de développement économique. Mais… pourquoi serait-ce tellement plus pertinent que si les patrons d’agence de pub allaient demander aux candidats « ce qu’ils comptent faire à propos de l’économie de la publicité »? Ou les comptables, s’enquérir de leur opinion « à propos de l’industrie des firmes de comptabilité et de consultation »? Pourtant, ce sont des enjeux économiques au moins aussi valables : il y a eu bien des fusions et des rachats, récemment, dans ces deux domaines; idem parmi les bureaux d’avocats, d’ailleurs.

Je lui répondis dans mon propre blogue

Se questionner sur l’économie numérique est plus pertinent que se questionner sur l’économie de la publicité ou de celle de la consultation strictement parce que le numérique touche toutes les sphères de l’activité humaine, que strictement pour la portion TI, ça représente 25 milliards de revenus pour le Québec (à l’heure actuelle et avec 40 000 emplois), que ça participe de l’économie du savoir et que comme pour l’électricité qui a permis un gain de productivité énorme pour toutes les industries, le numérique engendre les emplois et la « valeur économique » du XXIe siècle. Déjà en 1994 Nuela Beck parlait de la nouvelle économie et de comment la « valeur » avait transité des biens matériels aux biens immatériels. On a qu’à penser à la valeur de Facebook, d’Apple, d’Amazon et autres pour s’en convaincre. Malheureusement ce ne sont pas les banques qui capitalisent sur ces « valeurs intangibles » mais plutôt les fonds collectifs de placement. Ils sont ceux qui désormais (et depuis le tournant des années 2000) ont l’avoir collectif du capital…

La nouvelle économie de Nuela Beck (1994), Résumé

L’économie nord-américaine subit depuis nombre d’années une transformation radicale. Nuala Beck indique le sens de ces bouleversements et montre les chemins de l’avenir. Affirmant que les statistiques sous-estiment les forces motrices qui animent les industries nouvelles, l’auteure distingue trois cycles: celui des matières premières a dominé la révolution industrielle, celui de la production de masse a alimenté l’ère de la consommation et de l’automobile et la technologie domine le cycle actuel.

Dans La nouvelle économie, Nuala Beck présente le prochain cycle qui nous entraînera dans l’ère de l’intelligence artificielle, du génie génétique, de l’espace et des matières premières nouvelle génération.

M. Barsalo qui est aussi cité par madame Ducas dit avec raison dans un billet du Journal de Montréal, Notre avenir… numérique? :

La triste réalité est, qu’au tournant historique de notre civilisation vers le numérique, aucun des partis présents ne prends cette opportunité au sérieux. Les routes, les ressources naturelles et l’administration des services publics sont pour eux les seuls « vrai » enjeux. Pourtant, les deux sont inter-reliés. En termes d’infrastructures, l’accès au code via un réseau qui relie adéquatement l’ensemble du territoire, ses institutions, ses entreprises et ses citoyens est aussi important que l’eau courante et l’électricité dans la société qu’y émerge. En termes de réduction des coûts, l’utilisation du numérique en matière de planification, de suivi ou de réalisation permet d’assurer une meilleure gestion des ressources et des budgets tout en augmentant la qualité des biens et services.

En abordant de front la question de l’informatisation et de l’ingénierie en réseau des services publics, en partenariat avec le citoyen et l’entreprise privée, nous pourrions initier un chantier numérique dont le Québec entier sera le premier bénéficiaire. Mais avant de dépenser, il faut réviser le processus d’appels d’offres de projets informatiques. Tout comme celui de la construction, on y remarque depuis quelques années des dépassements de coûts vertigineux.

Le meilleur moyen d’assurer ce changement est de mettre de l’avant l’ouverture et la transparence, si chère à la génération des natifs du numérique qui n’attends que ce signal pour s’impliquer. Patenteux comme nous le sommes, avec la mise en place d’un tel chantier, nous pourrons non seulement améliorer notre société et réduire les coûts de l’État, augmenter le niveau de transparence et l’implication citoyenne, mais aussi créer au passage une avalanche de nouvelles entreprises technologiques, équipées pour affronter l’avenir plutôt que de creuser des trous. Dans toutes les régions, unis par le réseau, celles-ci profiteront du succès collectif et exporteront leur savoir faire au reste de la planète, tout en participant à notre croissance économique.

L’un des lecteurs de mon blogue me demanda en commentaire

Vos statistiques reliées à l’économie numérique parlent d’elles même… mais pouvez-vous mentionner vos sources, car des chiffres sans références peuvent perdre de leur crédibilité… malgré le fait qu’ils proviennent d’une plume aussi respectée que la vôtre?

Merci et continuez de vous faire entendre!

Il a raison, mais ça fait TELLEMENT de fois que je montre ces statistiques que je tiens pour acquises qu’elles sont connues et il semble que ce ne soit pas le cas. Donc ces statistiques sont colligées dans mon billet Le Tourisme vs Les TIC au Québec, met-on nos œufs dans le bon panier? . J’y citais Paul Journet dans son article Le tourisme québécois sévèrement critiqué qui disait aussi ceci :

L’industrie touristique représente 2,5% du PIB du Québec. L’année dernière, elle a rapporté des revenus de 10,4 milliards et fourni 134 600 emplois directs.

Or, je me suis amusé à comparer l’industrie du tourisme à celle des Technologies de l’information (qui n’est que l’une des nombreuses composantes de ce que l’on nomme le numérique) avec les chiffres que donnent Affaires étrangères et Commerce international Canada

Le secteur des TIC est un moteur de l’économie du Québec, puisqu’il génère des ventes de plus de 25 milliards de dollars. Ce secteur, qui compte quelque 5 000 entreprises dans la province, emploie approximativement 140 000 personnes. La production des TIC est en grande partie exportée (surtout vers les États-Unis) et représente 35 % de la production totale du Canada dans ce secteur.

Si je récapitule ces chiffres, l’industrie du tourisme génère 10,4 milliards et fournit 134 600 emplois et celle des TIC 25 milliards et 140 000 emplois

L’internet en région ou comment handicaper l’essor économique

En théorie, la beauté d’être un travailleur d’internet, de l’économie du savoir, d’être programmeur, développeur ou entrepreneur techno est qu’on peut travailler de n’importe où sur la planète. En réalité il faut plutôt travailler à des endroits qui offrent les infrastructures permettant à cette économie de se développer. Ces infrastructures incluent au moins deux éléments primordiaux. Un approvisionnement en électricité et un en bande passante. L’électricité est abondante et à un prix raisonnable au Québec. Par contre, la bande passante, c’est une autre histoire. Même dans les grands centres que sont Montréal ou Québec, notre bande passante ne correspond même pas à ce que fournis déjà les autres villes canadiennes qui font partie de iCanada , c’est à dire une vitesse de 100 MBPS. Ici à Montréal, lorsque nous avons un gros 4.5MBPS on considère déjà être chanceux. Et que dire du Vermont qui se targue de fournir maintenant 1000 MBPS à la moitié du prix du fameux Google Fiber du Kansas soit 35 $ par mois? Aurait-on des croûtes à manger?

Et en région, c’est la dèche encore plus extrême.

Dans mon cas particulier, je devrais faire abattre des pins centenaires si je veux avoir l’internet par satellite de Xplornet à un prix compétitif, pour une bande passante médiocre. Sinon, la solution modem cellulaire de Bell coûte 105 $ par mois pour un gros 15 Go de téléchargement. Et je ne vous parle même pas de la bande passante qui est ri-di-cu-le. Il faut donc obligatoirement oublier AppleTV, Netflix et autres services requérant un tant soit peu de téléchargement.

Vous me direz, mais tu n’as qu’à resté dans un grand centre! Je répondrai, vous avez raison, j’aurai vraiment dû m’installer dans un champ « nowhere » au milieu du Vermont…

Quelques autres chiffres:

Dans LeDevoir

Un doute? C’est l’OCDE qui le dit. En 2007, l’Organisation de coopération et de développement économique a mesuré en effet le prix pour accéder et utiliser à la bande passante dans une trentaine de pays, dont le Canada. Résultat: alors qu’un Megabit/seconde de bande passante, soit l’unité de base de mesure de la capacité de transfert d’un réseau, coûte 0,13 $ en moyenne à un Japonais, il faut près de 4 $ à un Canadien pour obtenir la même chose.

À titre comparatif, les Français (0,33 $), les Suédois (0,35$) ou les Américains (2,83 $) doivent débourser beaucoup moins pour avoir la chance d’échanger courriels, photos ou vidéos par Internet. Un clivage palpable cette semaine d’ailleurs alors que la compagnie Numéricâble en France proposait à ses clients une connexion par fibre optique contre 34 $ par mois. Au même moment, à Montréal, Vidéotron exposait sur son site une offre de branchement deux fois moins rapide pour les téléchargements et 100 fois moins rapide pour le téléversement en échange d’une facture de… 90 $, soit trois fois plus cher.

Sur Triplex Radio-Canada

Par exemple, le plus gros forfait de Vidéotron offre 170 Go en aval (vitesse de 120 Mbit/s) et 30 Go en amont (vitesse jusqu’à 20 Mbit/s) pour 149,95 $ mensuellement. « L’utilisation de la bande passante au-delà des limites définies pour cet accès sera facturée à 1,50 $ par gigaoctet supplémentaire, et ce, sans limite mensuelle de facturation », peut-on lire sur le site. De côté de Bell, le plus gros forfait offre 100 Go de bande passante pour 54,95 $, vitesse de téléchargement jusqu’à 25 Mbit/s et vitesse de partage de contenu de 7 Mbit/s. « Pour seulement 5 $/mois, le forfait Utilisation assurée vous offre une utilisation Internet additionnelle de 40 Go. »
(…)

Un film haute définition de 1 h 30 utilise environ 3 Go de bande passante, en définition standard, c’est environ 1 Go l’heure, et il faut compter une moyenne de 5-6 Go pour le téléchargement d’un jeu sur Steam. Selon l’étude de Credit Suisse sur la situation canadienne, utiliser un service comme Netflix pour écouter 30 minutes de télévision par jour équivaut à environ 32 Go d’utilisation Internet mensuellement (pour ce seul service). Bref, si on se tourne vers des services en lecture continue, on peut se retrouver avec une facture salée.

« Les opérateurs font énormément d’argent sur le dépassement de la bande passante, explique Laurent Maisonnave, président du conseil d’administration du service Île sans fil. Ça leur coûte 0,01 $ le Go, alors imaginez les profits lorsqu’ils font payer des surplus de 1 $ à 5 $ le Go supplémentaire. Mais ce n’est pas la seule raison, continue-t-il. Les fournisseurs Internet sont devenus des fournisseurs de contenu. Ils ont maintenant leur propre service de vidéo sur demande et ne veulent pas de concurrence. »

La corrélation entre l’électricité et le numérique pour le développement économique du Québec de demain

L’électricité n’est qu’un outil, ou plutôt une suite de technologies. L’électricité en soi ne fait pas grand-chose. Par contre, elle permet une activité économique incroyable. Elle fait littéralement tourner l’économie. Nous pourrions certainement faire un parallèle entre le numérique et l’électricité. Le développement du numérique fait d’ailleurs songer aux belles années du Duplessisme. Votez pur moi et vous aurez votre « haute vitesse ». Mais de quelle haute vitesse parle-t-on au juste?

D’ailleurs il est très instructif de lire ou relire la page de Wikipedia intitulé Histoire de l’électricité au Québec .

Les premiers tâtonnements de l’industrie sont marqués par une course au développement à Montréal, suivie d’une phase de consolidation nécessaire à des fins d’efficacité et de la création de monopolesrégionaux qui vont graduellement étendre leurs réseaux électriques dans les principaux centres du Québec. Le développement de ces entreprises s’effectue par l’expansion des réseaux ou, tout simplement, par l’acquisition d’une firme voisine et potentiellement concurrente. Les grandes perdantes de ce mode de développement se retrouvent toutefois dans les régions rurales ; certaines municipalités s’organisent de manière autonome, pendant que dans certaines régions, des résidents forment des coopératives de consommateurs. Les deux principales compagnies présentes sur le marché, la Montreal Light, Heat and Power (MLH&P) et la Shawinigan Water and Power Company (SWP) s’imposeront comme les entreprises dominantes du secteur jusqu’aux années 1930, pendant qu’au Saguenay—Lac-Saint-Jean, l’Alcans’implante solidement et développe son potentiel hydraulique en fonction de la croissance de sa production d’aluminium.

La domination des grands monopoles régionaux, « le trust de l’électricité », sera cependant contestée dans l’opinion publique. Cette contestation donnera lieu à une enquête publique, l’implantation d’organismes de surveillance et mènera en 1944 à la nationalisation de la MLH&P et à la création d’une société publique, Hydro-Québec, avec l’adoption de la loi 17, créant la Commission hydroélectrique de Québec.

(…)Influencé par le New Deal du président américain Franklin D. Roosevelt17, le gouvernement Godbout dépose un projet de loi à l’automne 1943, afin de prendre le contrôle la MLH&P, qui exerce un monopole dans la grande région de Montréal.

La loi créant une entreprise commerciale de propriété publique, La Commission hydroélectrique de Québec, est adoptée par l’Assemblée législative le 14 avril 1944. Elle confie à la nouvelle société le mandat initial de « fournir de l’énergie aux municipalités, aux entreprises industrielles et commerciales et aux citoyens de cette province aux taux les plus bas compatibles avec une saine administration financière ». Hydro-Québec avait aussi pour mission de réhabiliter un réseau vétuste et de développer l’électrification des régions rurales non desservies par les entreprises existantes.

Je vois d’étranges similitudes entre « La domination des grands monopoles régionaux » de l’électricité d’hier, et celle des fournisseurs internet et cellulaires d’aujourd’hui. Je vois une corrélation entre le « New deal » américain qui a poussé dans le cul des élus d’hier et le plan numérique de New York , de la France , le opengov d’Obama qui pourrait pousser dans le cul de nos politiciens d’aujourd’hui. Sauf que malheureusement, nos élus ne semblent pas encore comprendre l’urgence d’agir que leurs prédécesseurs eux, avaient compris avec l’électricité. L’électricité est l’un des « outils économiques » particulièrement importants lorsque vient le temps de discuter création d’emploi et emménagement de nouvelles entreprises manufacturières et de transformation. C’est un élément clé de la compétitivité industrielle. MERCI à Taschereau, Godbout, Lévesque et Bourassa d’avoir eu la vision de comprendre que l’électricité était plus qu’un « outil ». Ils ont compris que l’électricité pouvait être un projet de société, lui permettant qu’il devienne un outil de création de richesse et d’emploi majeur du Québec d’aujourd’hui.

Les études relatant l’impact sur l’économie industrielle de l’électricité sont abondantes. L’électricité et « l’énergie » en général sont des vecteurs évidents de l’économie industrielle et du confort de chacun. Tout le monde comprend ça aisément. Pourtant, le numérique est désormais cette électricité d’hier, mais pour l’économie du savoir. Cette nouvelle économie dans laquelle nous baignons depuis bientôt 20 ans. Malheureusement les études qui prouvent son impact sur l’économie, les mesures de cet impact, les ratios et autres indicateurs sont encore en développement. J’en parle d’ailleurs depuis plusieurs années déjà.

Nous étions très en avance au début des années 2000. Nous sommes très en retard aujourd’hui. Le mot clé « numérique » n’est plus à la mode. Le mot-clé qui est à la mode depuis dix ans est « innovation ». Question de mode sans doute. Malheureusement cette mode nuit au développement économique du Québec et nuira encore plus dans les années à venir si nous ne faisons rien. D’ailleurs le CEFRIO vient de mettre en ligne une étude intitulée Indice de l’innovation par les TIC . Étude très intéressante qui tente de rendre sexy, le numérique en l’affublant du mot-clé à la mode « innovation ». C’est à la fois triste et loufoque. Pas que les TIC ne soient pas responsable de la croissance de l’innovation, depuis des années déjà les TIC le sont. Mais il est triste que nous devions enrober le numérique du drap de l’innovation pour réveiller notre classe politique qui se gargarise justement de mots-clés sans pour autant réellement comprendre les enjeux.

Les conclusions de cette étude nous révèlent

Cette enquête trace un lien intéressant entre tiC et innovation. Plus une entreprise ou une organisation utilise de manière intensive les tiC, plus elle affiche une intensité d’innovation élevée. Ce constat s’applique aux innovations de produit, de procédé, de commercialisation ou organisationnelle. En fait, les résultats montrent qu’il est difficile de séparer ces innovations dans la pratique. Les organisations innovantes introduisent souvent plusieurs types d’innovations en même temps.

Le fait que l’on parle d’intensité d’utilisation des tiC et non de simple possession implique que l’investissement ne doit pas seulement être technologique, mais aussi organisationnel. il faut être organisé pour utiliser les tiC mises en place dans les organisations. les autres facteurs qui influencent de manière positive l’intensité d’innovation sont les modifications significatives à l’organisation, l’acquisition de nouvelles expertises, la présence d’équipes multidisciplinaires et la culture d’expérimentation. toutes ces dispositions vont permettre à l’organisation de maximiser l’intensité de l’innovation.
(…)

on reconnaît l’importance pour les entreprises et organisations publiques canadiennes d’accroître leur performance en matière d’innovation, afin qu’elles améliorent leur compétitivité et, de ce fait, la productivité de l’économie canadienne. les politiques mises en place doivent reconnaître le rôle des tiC, mais également tenir compte du contexte dans lequel elles s’insèrent. les politiques doivent en même temps favoriser les éléments complémentaires aux tiC.

Pour les gestionnaires, les résultats soulignent l’importance de voir les investissements en tiC de manière large. Ce ne sont pas simplement des outils à mettre en place. les tiC sont des leviers pour faire les choses différemment, et doivent être accompagnées de décisions parfois difficiles ou risquées sur les modes de fonctionnement de l’organisation.

Mais même les études et les analyses les plus savantes ne serviront à rien s’il n’y a pas de Taschereau, Godbout, Lévesque ou Bourassa pour porter le flambeau de la vision sociétale de l’économie de demain. Je me demande encore qui sera le porteur du flambeau de la richesse économique collective de nos enfants?

L’argumentaire économique du numérique

Après Nuela Beck sonnait les cloches des économistes et gestionnaires de portefeuilles avec son livre La nouvelle économie en 1994. En 2007, C’est le Dr. Robert D. Atkinson qui de The information technology and innovation foundation démontra dans son Digital prosperity, Understanding the Economic Benefits of the Information Technology Revolution , comment les TI sont devenu le fer de lance de la croissance économique et conclu

« In short, while the emerging digital economy has produced enormous benefits, the best is yet to come. » D’ailleurs l’une de ses recommandations est de placer le numérique au centre même, des politiques économiques gouvernementales.«Give the Digital Economy Its Due: Economic policymakers need to view IT issues not just as narrow IT policy, but as the centerpiece of economic policy. This means putting issues of digital transformation at the front and center of economic policy. »

À cet effet, Ed Felten, le premier CTO de la Federal Trade Commission américaine mentionnait dans un article recent

It would obviously be foolish for senior government officials to make economic policy without seeking input from trained economists. Perhaps someday, it will be seen as equally foolish to make technology policy without a computer scientist in the room.

La Banque mondiale quant à elle, rappelle qu’afin de déployer un gouvernement numérique, il est fortement conseillé de commencer par les infrastructures numériques .

Governments should promote strategies that focus on ICT infrastructure development as a prerequisite to e-government ± an « I before E’’ strategy.

Depuis des années déjà, l’OCDE analyse et finance la recherche de mesures économiques qui permettraient d’isoler l’apport du numérique à l’économie en général. ¨Pourtant, cette organisation conservatrice et neutre a déjà avancé dans son rapport THE IMPACT OF THE INTERNET IN OECD COUNTRIES que

“Existing empirical studies, including ongoing OECD work, suggest a positive link between increasing Internet adoption and use and economic growth. Even though the aggregated effects are still preliminary, the relationship between Internet development and economic growth, as well as microeconomic evidence, suggest that governments should continue to pursue policies that help promote Internet connectivity and encourage the take-up of services”.

PWC en 2011 observait aussi la relation intrinsèque entre la croissance économique et la technologie numérique.

Economic growth and technology are inextricably linked. Current economic conditions are fostering investment in technology as emerging markets ramp up their demand for technology to fuel growth, and advanced markets seek new ways to cut costs and drive innovation. This becomes a virtuous circle as digital technologies drive consumer income and demand, education and training, and efficient use of capital and resources—leading to increased economic growth, particularly in emerging markets.

Cette croissance qui lie le numérique à l’économie a même été chiffrée cette année par Boston Consulting Group. BCG avance que d’ici 2016, strictement pour les pays du G20, l’économie numérique représenterait une croissance potentielle de $4,2 billions (je rappelle ici qu’un billion c’est mille milliards).

Je suis certes très enthousiaste à l’idée de croissance économique que pourrait apporter le projet du Plan Nord qui a déjà été présenté par le gouvernement libéral du Québec. Mais il me semble qu’il est grand temps et que nous sommes même très en retard, de planifier, préparer et profiter d’une parcelle de pointe de la tarte de $4,2 Billions de croissance de l’économie numérique dans laquelle, que nous en prenions collectivement conscience ou non, nous sommes déjà partie prenante. Sauf que si nous n’en prenons pas collectivement conscience et que nous ne faisons pas les efforts individuels et collectifs nécessaires pour y prendre part, cette croissance bénéficiera inévitablement à d’autres citoyens.

En conclusion, je suis donc définitivement pour un Plan Nerd, ou plus prosaïquement, pour un plan numérique pour le Québec…

NOTE

Ce texte a d’abord été rédigé pour le collectif « Le Québec à l’heure des choix : regard sur les grands enjeux ». Malheureusement, l’éditeur n’aime pas ma manière de citer mes sources. Il semble que pour cet éditeur, un hyperlien n’est pas dans sa norme et qu’un auteur, titre, éditeur, page, date, soit plus ce qu’il recherche. Ayant déjà été édité 4 fois, je comprends le besoin de l’éditeur, mais étant aussi blogueuse, je comprends ma démarche, qui faisait tout à fait l’affaire de mon éditeur actuel Libre Expression. N’ayant pas le temps de gratuitement faire le tour de chacun des articles cités ici pour répondre aux besoins spécifiques de cet éditeur, je me retire simplement de ce projet. Par contre, vous aurez la chance de prendre connaissance ici de mon texte, et ce gratuitement, ce qui allait aussi à l’encontre de la « philosophie de cette maison d’édition ». Alors c’est triste, mais bon, c’est ça qui est ça…

Un plan numérique pour le Québec, entre autres pour éviter de se faire fourrer collectivement

L’un des arguments les plus percutants militant en faveur de l’établissement d’un plan numérique pour le Québec, hormis tous les autres arguments qui sont tout aussi percutant, mais qui ne frappent peut-être pas autant l’imaginaire tel que la réduction des dépenses gouvernementales par le logiciel libre, la vision d’un développement économique par le numérique, le développement d’infrastructures numériques publiques permettant de compétitionner avec le reste de la planète, une vision de la place du numérique pour l’éducation, la santé, la culture, l’économie, le législatif, la gouvernance, la participation citoyenne et encore bien d’autres sujets, est un plan numérique pour éviter de se faire fourrer dans l’attribution nébuleuse des contrats aux fournisseurs gouvernementaux en conseil TI.

C’est le vérificateur général du Québec qui a déposé hier son rapport 2012-2013 dont un chapitre porte sur les Contrats de services professionnels liés au traitement de l’information. Imaginez-vous que le vérificateur n’a observé qu’un mince échantillon de ce qui se donne comme contrat informatique au Québec et que ses analyses et conclusions donnent froid dans le dos. Si le vérificateur avait fait ce travail de vérification pour l’ensemble des ministères et sociétés d’État et qu’en plus des services-conseils, il y avait inclus l’analyse des dépenses logicielles, matérielles et d’infrastructures informatiques et de communications, je pense que nous aurions une belle révolution.

Déjà, comme le rapportent La Presse et Le Devoir, ce petit échantillon d’analyses nous révèle d’inquiétants faits. Dans le milieu, on sait depuis des années l’omniprésence de ce que nous appelons les trois lettres. Nommément LGS, CGI et DMR. Ainsi, dans LaPresse on peut lire:

Trois firmes ont décroché 46% du milliard de contrats informatiques accordés par tous les ministères et organismes en 2009-2010 et en 2010-2011, a-t-il constaté. Il s’agit du Groupe LGS, de CGI et de DMR (division de Fujitsu).
(…)
Selon le rapport, il y avait des problèmes de neutralité dans les comités de sélection des fournisseurs pour 36 contrats. Contrairement aux règles, soit il y avait dans un comité un membre appartenant à l’unité responsable de la réalisation des travaux, soit il y avait un lien hiérarchique entre les membres du comité.
Le CSPQ a également accordé neuf contrats à une somme supérieure à la soumission retenue. Par exemple, un contrat a été signé à 7 millions alors que la soumission était de 4,8 millions, un écart de 46%. Cette situation est «inacceptable» et n’est «pas équitable» pour les autres soumissionnaires, juge M. Samson.

Et selon Le Devoir

C’est ce que révèle le vérificateur général du Québec, Michel Samson, dans son dernier rapport pour l’année 2012-2013 qu’il a rendu public jeudi. Le VG a analysé 38 contrats de plus de 25 000 $, totalisant 271 millions, qui représentent 25 % des contrats informatiques signés en 2009-2010 et 2010-2011. Pour son échantillon, le VG s’est penché sur les contrats qui ont été accordés par le Centre de services partagés du Québec, Revenu Québec, la Régie des rentes du Québec et le Secrétariat du Conseil du trésor.
(…)
Le VG a précisé qu’il n’avait pas le mandat d’enquêter sur la collusion ou la fraude, mais que, faute de concurrence, « il n’en demeure pas moins qu’il y a des risques importants ».
(…)
Le VG a constaté diverses anomalies. Pour 35 contrats, les besoins n’étaient pas documentés ou l’étaient mal. Dans trois cas, la firme qui a obtenu le contrat a participé à la définition des besoins. Dans neuf autres cas, le montant du contrat était supérieur au prix inscrit dans l’offre qui a été retenue, une injustice pour le soumissionnaire qui avait été écarté.

C’est dans l’article Les penseurs du numérique mettent de la pression sur le gouvernement de Valérie Lesage dans Les Affaires qu’on pouvait lire le délicieux passage

Jean-François Gauthier, fondateur de Démocratie ouverte, écrira la partie du document portant sur le gouvernement ouvert ; la meilleure façon selon lui de s’assurer de la gestion honnête et efficace des projets informatiques ou autres. «J’ai trouvé aberrant qu’on parle de collusion dans la campagne électorale sans qu’on parle de publication de données pour régler le problème, s’étonne M. Gauthier. Le jour où tu publieras sur le Web les informations sur les contrats, il n’y en aura plus beaucoup de collusion. Quand tu allumes les lumières, les coquerelles s’en vont.»

La publication des données, rendue facile par les outils Web créés ces dernières années (infonuagique, services Web, logiciel libre), permettrait aussi à chacun de connaître les meilleures pratiques et de s’en inspirer.

«Une émulation se crée, parce que les gens se parlent pour voir comment se produisent les réussites des autres», soutient M. Gauthier.

L’argumentaire économique du numérique

Déjà en 94 Nuela Beck avait sonné les cloches des économistes et gestionnaires de portefeuilles avec son livre La nouvelle économie. Elle y identifiait trois stades importants de l’histoire de l’évolution de l’économie mondiale. “Celui des matières premières a dominé la révolution industrielle, celui de la production de masse a alimenté l’ère de la consommation et de l’automobile et la technologie domine le cycle actuel” et de l’avoir mondial qui transite désormais des banques traditionnelles aux Fonds de retraites et capitaux risqueurs qui eux ont osés investir dans « l’intangible » des actifs intellectuels.

Puis en, en 2007, le Dr. Robert D. Atkinson de The information technology and innovation foundation démontra dans son Digital prosperity, Understanding the Economic Benefits of the Information Technology Revolution, comment les TI sont devenu le fer de lance de la croissance économique et conclu « In short, while the emerging digital economy has produced enormous benefits, the best is yet to come. » D’ailleurs l’une de ses recommandations est de placer le numérique au centre même, des politiques économiques gouvernementales.« Give the Digital Economy Its Due: Economic policymakers need to view IT issues not just as narrow IT policy, but as the centerpiece of economic policy. This means putting issues of digital transformation at the front and center of economic policy. »

À cet effet, Ed Felten, le premier CTO de la Federal Trade Commission américaine mentionnait dans un article recent It would obviously be foolish for senior government officials to make economic policy without seeking input from trained economists. Perhaps someday, it will be seen as equally foolish to make technology policy without a computer scientist in the room.

La Banque mondiale quant à elle, rappelle qu’afin de déployer un gouvernement numérique, il est fortement conseillé de commencer par les infrastructures numériques. Governments should promote strategies that focus on ICT infrastructure development as a prerequisite to e-government ± an « I before E’’ strategy.

Depuis des années déjà, l’OCDE analyse et finance la recherche de mesures économiques qui permettraient d’isoler l’apport du numérique à l’économie en général. ¨Pourtant, cette organisation conservatrice et neutre a déjà avancé dans son rapport THE IMPACT OF THE INTERNET IN OECD COUNTRIES que “Existing empirical studies, including ongoing OECD work, suggest a positive link between increasing Internet adoption and use and economic growth. Even though the aggregated effects are still preliminary, the relationship between Internet development and economic growth, as well as microeconomic evidence, suggest that governments should continue to pursue policies that help promote Internet connectivity and encourage the take-up of services”.

PWC en 2011 observait aussi la relation intrinsèque entre la croissance économique et la technologie numérique. Economic growth and technology are inextricably linked. Current economic conditions are fostering investment in technology as emerging markets ramp up their demand for technology to fuel growth, and advanced markets seek new ways to cut costs and drive innovation. This becomes a virtuous circle as digital technologies drive consumer income and demand, education and training, and efficient use of capital and resources—leading to increased economic growth, particularly in emerging markets.

Cette croissance qui lie le numérique à l’économie a même été chiffrée cette année par Boston Consulting Group. BCG avance que d’ici 2016, strictement pour les pays du G20, l’économie numérique représenterait une croissance potentielle de $4,2 billions (je rappelle ici qu’un billion c’est mille milliards).

Je suis certes très enthousiaste à l’idée de croissance économique que pourrait apporter le projet du Plan Nord qui a déjà été présenté par le gouvernement libéral du Québec. Mais il me semble qu’il est grand temps et que nous sommes même très en retard, de planifier, préparer et profiter d’une parcelle de pointe de la tarte de $4,2 Billions de croissance de l’économie numérique dans laquelle, que nous en prenions collectivement conscience ou non, nous sommes déjà partie prenante. Sauf que si nous n’en prenons pas collectivement conscience et que nous ne faisons pas les efforts individuels et collectifs nécessaires pour y prendre part, cette croissance bénéficiera inévitablement à d’autres citoyens.

Oui je suis pour un Plan Nerd…

MAJ

Le terme “plan nerd” est une idée originale de Sylvain Carle

La “pochitude” sites des partis québécois et le manque de vision numérique

Pour vérifier quels partis avaient la main haute en termes de visiteurs, j’ai utilisé Alexa et GoogleTrends pour site Web. Malheureusement, leur trafic est si pitoyable qu’aucune donnée n’apparaît. Seulement Graphbuzz arrive à enregistrer une minime parcelle d’un petit peu de trafic et au moment d’écrire ces lignes, c’est le parti Libéral qui l’emporte.

C’est même d’une tristesse de constater que seulement François Legault n’ose exprimer librement sa pensée sur Twitter sous les railleries de Jean Charest. Ces railleries en disent plus long sur l’incompréhension, voire la distanciation que monsieur Charest a du peuple, que des possibles bourdes de monsieur Legault sur Twitter. D’ailleurs, je le trouve rigolo monsieur Legault, lorsqu’il disait hier qu’il se doit de gérer les gros égos (en parlant de Duchesneau).

Je suis habitué de gérer de gros égos. J’ai déjà géré des pilotes. 😉 #qc2012

Pour en revenir aux sites des partis qui ne sont pratiquement pas visités, même par les fans hardcore de leur électorat, si on observe le contenu et qu’on est capable de rester éveillé plus de 30 secondes, on comprend facilement le peu d’intérêt. Communiqué de presse, cassette politique prévisible, vidéos qui partent tout seul et autres âneries. Les sites des partis sont sur le respirateur artificiel entre les élections et deviennent soudainement vivants (un euphémisme ici) quelques jours avant les élections. Tout comme la présence des candidats sur les différents sites sociaux. Entre les élections les partis (hormis Québec Solidaire), n’ont aucun intérêt à communiquer avec les citoyens et durant la campagne électorale, cette communication n’est qu’unidirectionnelle (sauf pour certains cas isolés comme monsieur Legault, Drainville, Kadir et autres).

Par ailleurs, à ce que je sache, aucun parti n’a encore parlé d’économie numérique, du scandale des TI (qui à mon point de vue est encore plus grave que celui de la construction), du cout exorbitant des branchements internet et cellulaire et du développement de la « société du savoir » qui je le rappelle, se transmet via des infrastructures numériques. Lors de la dernière élection, une demande spécifique avait été faire à tous les chefs via une lettre demandant « un plan numérique pour le Québec ». À ce jour, encore aucune réponse formelle d’aucun des partis.

Je rappelle ce que je disais dans mon billet Le Tourisme vs Les TIC au Québec, met-on nos œufs dans la bon panier?

l’industrie du tourisme génère 10,4 milliards et fournit 134 600 emplois et celle des TIC 25 milliards et 140 000 emplois. Or, au gouvernement du Québec, on a un ministère du tourisme, des assises du tourisme, de nombreux ATR qui sont financés à même nos taxes et divers groupes de pression. Quelques groupes d’intérêts des industries numériques réclament une politique du numérique, un plan numérique pour le Québec (j’ai moi-même été un élément catalyseur d’un tel projet) et nous n’osons même pas espérer un jour voir apparaître un ministère du numérique .

En terminant vous serez sans doute surpris d’apprendre que c’est le nouveau parti Option Nationale qui trend sur Google Trends. Est-ce le prélude à une poussée d’Option Nationale dans les intentions de vote? Au moment d’écrire ces lignes, je ne le sais pas encore.

Je suis donc blasée de nos politiciens et de leurs partis en ligne et de leur manque de vision de l’importance de l’économie numérique. C’est en gros ce que je disais hier à l’émission Retour sur le monde de la radio de Radio-Canada Québec

Si certains n’hésitent pas à parler d’élections « deux point zéro » pour désigner la champagne électorale en cours au Québec, il se trouve au moins une spécialiste des médias sociaux pour trouver que les politiciens québécois sont encore loin d’avoir apprivoisé les manières nouvelles de communiquer avec les électeurs. (14:24 min.)

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Quel parti politique canadien va se tenir debout pour l’économie numérique?

Quel parti politique canadien va se tenir debout pour l’économie numérique? C’est une question qui, au moment d’écrire ces lignes, n’a pas de réponses. Ce matin, je prends connaissance du document de  l’institut de la statistique du Québec, Utilisation d’Internet à des fins personnelles au Québec en 2009 (PDF) (un résumé est publié plus bas). Dans ce document, on apprend entre autres que la Gaspésie est dans les bas-fonds du taux d’utilisation d’Internet. Ce n’est pas très long pour qu’une journaliste du coin me téléphone pour savoir ce que j’en pense. JE SUIS SCAN-DA-LI-SÉE. Pas tant pour la Gaspésie, que pour le Québec et le Canada en entier. J’ai déjà pété une coche en Abitibi pour le manque de technos usager dans ce coin de pays (tel que relaté dans mon billet Chialage constructif pour le tourisme en ligne), je me doute donc que ça doit être pas mal pire en Gaspésie. Ce que me confirme avec indignation la journaliste à qui j’ai parlé. Or, on se targue de vouloir développer « une économie du savoir »! On aimerait bien que des cerveaux qui peuvent travailler de n’importe quel endroit sur la planète (pourvu qu’ils aient accès à la haute vitesse), s’en aillent travailler en région. Seulement, pour y travailler ça prend des infrastructures numériques et elles n’y sont pas. De plus, même pas besoin d’aller en Gaspésie, à Montréal même , notre très haute vitesse qui fait l’envie des Gaspésiens, est 20 fois inférieure à la basse vitesse du Japon, et ce, pour la troisième plus dispendieuse connexion internet des pays de l’OCD (qu’incidemment, le CRTC trouve encore pas assez cher et veulent donc maintenant nous faire payer à l’utilisation). Que dire de notre économie numérique qui fou le camp aux USA (la moitié de notre argent dépensé en ligne sort du pays)? Pourtant, je n’ai encore rien vu dans cette campagne qui soulève ces trop épineuses questions de notre économie d’aujourd’hui et de demain. On se complait à faire des publicités négatives et encore aucun parti n’a clairement indiqué que ça devrait être un enjeu économique important.

Plusieurs partenaires de Yulbiz Montréal et acteurs du Web au Québec ont déjà fait la promotion de l’idée d’Un plan numérique pour le Québec (tel qu’illustré dans une Lettre ouverte au Premier ministre du Québec (toujours restée sans réponse)). Alors pourquoi pas Un plan numérique pour le Canada?

Faits saillants de Utilisation d’Internet à des fins personnelles au Québec en 2009 (PDF)

En 2009, le taux d’utilisation d’Internet à des fins personnelles par les Québécois de 16 ans et plus s’élève à 77,1 %, tandis que la moyenne canadienne se situe à 80,3 %. Parmi les jeunes de 16 à 24 ans, ce taux est de 97,8 %.

De toutes les provinces, c’est au Québec que l’on retrouve la plus faible proportion d’utilisateurs d’Internet qui accèdent à Internet à partir de leur domicile en utilisant un téléphone mobile ou autre assistant numérique personnel sans fil (14,3 %).

Les régions administratives de Laval (86,8 %), de Montréal (83 %) et de l’Outaouais (79,6 %) affichent les taux d’utilisation d’Internet les plus élevés, alors que les taux les plus faibles s’observent dans les régions de la Gaspésie–Îles-de-laMadeleine (55,7%) et du Bas-Saint-Laurent (61,9%).

La moyenne québécoise de l’utilisation d’Internet à domicile avec une connexion haute vitesse est passée de 84,5 % en 2007 à 90,5 % en 2009.

Les activités les plus populaires sur Internet au Québec sont le courrier électronique, la recherche d’information sur des questions particulières telles que la généalogie, l’histoire et l’éducation des enfants, et la lecture de bulletins météorologiques.

Il y a 46,3 % des Québécois qui ont fait du lèche-vitrine ou magasinage en ligne, et 33,6 % qui ont commandé un bien ou un service directement sur Internet en 2009. La valeur totale des commandes s’élève à 2,6 milliards de dollars.

Parmi les individus qui ont effectué des commandes électroniques au cours de l’année 2009, 91,7 % ont payé directement sur Internet.

Il est intéressant (voire plutôt affligeant)  de mettre ces données en perspectives avec d’autres nombreuses données que j’ai déjà partagées ici dans mes billets :

Le Canada est le tiers-monde des technos usager

L’impact négatif sur l’économie canadienne de la décision du CRTC de permettre la facturation à l’utilisation

Économie numérique canadienne en ligne, on n’a pas de quoi se vanter

Pourquoi notre économie numérique va chez le diable – une conférence d’il y a 2 ans

RDI Économie, L’état du Web 2010 au Québec et la Netiquette

Le Lab VOXtv Chronique Pourquoi nos entreprises sont en retard sur le Web ?

Service de formation et conférencière

Madame Michelle Blanc est une conférencière recherchée pour sa connaissance du Web, des médias sociaux, de la sécurité informatique, du marketing web, de l’économie numérique et des stratégies Internet. Elle est particulièrement appréciée pour sa capacité de vulgarisation et son humour qui ne laisse personne indifférent. Elle a donné des conférences au Québec, en Ontario, en France et en Pologne.

Chaque conférence ou formation est développée spécifiquement pour les besoins particuliers de votre public. Vous trouverez sur son profil Slideshare, l’ensemble de ses présentations et sous la catégorie À titre de conférencière, plusieurs des conférences y sont partagées sous format texte, PowerPoint ou même vidéo.

RÉSERVEZ les services de Michelle Blanc ou téléphonez au 514-708-6285

Elle a été conférencière pour plusieurs PME, la plupart des universités francophones du Québec ou des entreprises aussi prestigieuses que le Cirque du soleil, Expedia, Royal Canin, SAS Canada, le Conference Board of Canada, Loto-Québec, Deloitte, Desjardins,  la Journée Informatique du Québec, LesAffaires, Radio-Canada, Protégez-vous et plusieurs autres.

Voici d’ailleurs quelques commentaires de clients plus que satisfaits.

Décembre 2021

Doris et Sandy
SADC de Portneuf

C’est lors d’une rencontre ouverte avec un groupe de femmes d’affaires que nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme Michelle Blanc. Nous pourrions croire qu’avec toutes ces distinctions, Mme Blanc pourrait rendre ces ateliers beaucoup moins énergiques, loin de là ! Mme Blanc a été une grande source d’inspiration et son dynamisme ainsi que sa générosité ont été appréciés de toutes.

Les participantes ont su clairement et sans ambiguïté ce qu’il en était. Pas de cachette, pas de flafla, juste des explications éclairées pour savoir quoi faire pour devenir plus performante. Qu’il s’agisse de l’outil à choisir, de marketing, d’économie, de stratégie, vous avez une question, elle aura la réponse. Attendez-vous à ce que ça bouge!

L’interaction était proactive et pertinente, les entrepreneures n’ont eu d’autres choix que de s’impliquer, ce qui leur a permis de mieux saisir toutes les subtilités du Web. Une formule appréciée pour la proximité et le fait de pouvoir parler de cas personnel.

Plus de 87 % des participantes ont mentionné que la conférencière, la rencontre, les conseils et la formule étaient géniaux et que l’atelier aura à coup sûr un impact perceptible dans la gestion de leur entreprise. Connaître des astuces pour plaire à Google, comme mettre plus de mots dans les publications et la mise à jour de leur site web, sont des éléments qui ont été retenus par les participantes afin d’augmenter l’achalandage sur leurs réseaux sociaux et plus. En fin de rencontre, elles avaient toutes des idées pour améliorer les outils qui les propulseraient plus loin.

À qui la chance de la rencontrer, nous espérons que ce sera à vous!

Merci encore Mme Blanc pour cette soirée si formatrice,

Recommandation-IQDHO

Conférencier médias sociaux

Daniel Nadeau
President directeur général
Cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance

Michelle est une conférencière émérite. Elle sait comment capter l’attention d’un auditoire. N’hésitant jamais à user de provocation pour mieux faire comprendre, Michelle est une femme de convictions et sait plaire à tout auditoire le moindrement curieux.

Mars 2019

Giovanni Tavani
Director, Global Customer Care and Social Media
Royal Canin

I attend many conferences worldwide and I am myself a speaker but I just thank the day I got introduced to Michelle and we managed to get her inspiring speech and presence at one of our leadership meetings. The perfect balance of charismatic presence, knowledge, content, provocation and sympathy! If you want to have someone deliver the best message with a real impact on change in a digital world, Michelle is THE person to reach out to! Merci Michelle! a great professional and, above all, a fantastic human being!

mars 2019

Helen Mills
Vice President, Corporate affairs
Royal Canin

Michelle delivered an inspiring presentation at one of our recent Corporate Affairs leadership meetings regarding social media. Her presentation style was very engaging and her content and stories very thought provoking. Thank you Michelle for joining us and sharing your experience and insights.

Mars 2019

Guillaume Tessier
Conseiller en communication chez COMAQ (Corporation des officiers municipaux agréés du Québec)

J’ai eu la chance d’engager Michelle à deux reprises pour des conférences présentées lors de la Journée des TI organisée par la COMAQ et le RIMQ. À chaque fois, Michelle a su captiver (et le mot est faible) l’attention des nombreux participants. Ses grandes connaissances des enjeux du numérique au Québec et ailleurs dans le monde lui permettent de livrer un discours empreint d’intelligence et de lucidité. Je vous la recommande sans hésitation. Elle contribuera grandement à la réussite de votre événement. Merci encore Michelle!

Avril 2018

David Morin
☀️B.A.A., M.Sc, OMA, CISA, CD

Michelle a présenté une conférence dans le cadre de la 10e Journée des TI, du milieu municipal, de la COMAQ et du RIMQ. Nous avons été très heureux de la présentation et de la pertinence des propos. Elle évoque le drame des infrastructures numériques au Québec avec beaucoup d’aplomb et de précisions quant aux possibilités d’avenir. Conférencière de grande qualité, elle a su captiver les gestionnaires TI du milieu municipal.

5 avril 2018

Lisette Falker
Coordonnatrice chez Action Famille Lavaltrie

Le Réseau des Femmes Élues de Lanaudière a eu le grand plaisir de recevoir Madame Blanc en formule questions/réponses en juin 2017. L’objectif de la rencontre était d’aider les femmes candidates aux élections municipales à bien cibler leurs interventions en lien avec les réseaux sociaux. Drôle, précise et généreuse, elle a été le coup de coeur de toute la salle! Nous la recommandons chaudement!

12 janvier 2018

André Lemire CPA,CMA
Directeur Général Cryos Technologies inc.

J’ai eu le plaisir de rencontrer Michelle dans le cadre d’une séance de Q&A à laquelle nous avions convié une douzaine de nos clients le 28 octobre dernier; le but étant de leur offrir des conseils sur l’optimisation de leurs campagnes de marketing web.

Michelle a su captiver notre attention tout au long de la séance grâce à son style direct, son sens de l’humour mordant, sa compréhension profonde des sujets discutés et par ses opinions et exemples toujours supportés par un argumentaire des plus intelligents.

Merci Michelle de nous avoir partagé ta connaissance et ta passion, c’est inspirant !

A bientôt !

2 novembre 2016

Simon Chrétien
Directeur général Vallée de la Plasturgie

Michelle Blanc est une conférencière à la fois sérieuse et décontractée. Ses présentations sont humoristiques, mais très professionnelles. Son dynamisme et l’énergie qu’elle dégage enflamment dès le départ les participants qui sont envoûtés par ses propos jusqu’à la fin. Nous avons retenu les services de Madame Blanc pour une conférence sur les affaires électroniques et les médias sociaux dans le cadre d’un contexte manufacturier B2B. La clientèle présente était principalement constituée de chefs d’entreprises. Le contenu de sa présentation était de très haut calibre et a été vulgarisé d’une main de maître pour assurer une compréhension claire, par les participants, des enjeux présentés. Elle maîtrise le sujet à la perfection et nous solliciterons assurément son intervention dans le cadre d’autres projets de notre organisation.

3 juin 2015,

Sylvie Taché
SAS Canada
Directrice Marketing Est du Canada
Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Je suis très heureuse que Michelle a accepté mes offres de mandats en tant que conférencière lors d’un événement sur l’intelligence-client et comme consultante dans des mandats stratégiques. Le sujet principal fut les médias sociaux mais ce sujet s’est entremêlé d’intelligence client et d’intelligence d’affaires. Le seul mot qui me vient en tête est: WOW!! Son authenticité, sa façon d’être, ses connaissances approfondies, et ses expériences ont fait que notre événement et nos sessions ont été une réussite.Ses interventions ont fait passer les stratégies et projets de nos clients à un autre niveau. Ce fut un plaisir de travailler avec elle. Elle a une écoute active que rarement une personne a. Mon texte est au passé mais je sais que j’aurai l’occasion de travailler à nouveau avec Michelle….J’ai hâte, j’ai hâte!!

Novembre 2011

Lucie Lamoureux
Corporate Director of Sponsorship and Social Commitment
Loto-Québec
Top Qualities: Expert, High Integrity, Creative

Michelle, d’abord un grand merci d’avoir accepté notre invitation à la rencontre des partenaires de mars dernier, les commentaires de nos partenaires sur le contenu de ta présentation sont excellents, tu as été la vedette de la journée. Je te fais d’ailleurs suivre dans un mail les commentaires de ces derniers, au plaisir de retravailler avec toi, tu es spéciale et très professionnelle, je suis bien heureuse de te connaître. April 19, 2011

J’ai posté une recommandation et voici la liste des commentaires que nous avons eu à ton sujet, il y a du super, du Wow et du excellent, on ne peut demander mieux. merci pour ton talent, ton expertise et ta générosité.

Super conférence de Michelle Blanc! Intéressant et utile.
La conférence de Michelle Blanc était intéressante, formative et pleine de contenu!
Merci beaucoup! La conférence était très intéressante.
Des conférences plus approfondies et davantage orientées sur la formation des organisations d’événements. Plus de conférences du genre de Michelle Blanc.
Conférence de Michelle très intéressante.
Conférence de Michelle Blanc : super!
sujet très intéressant. Michelle Blanc = extra. Merci!

Michelle Blanc : excellent!
Michelle Blanc : Bravo! La journée était vraiment bien organisée.
Michelle Blanc : WOW!

Denis Johnson
Desjardins Sécurité financière

Bonjour Michelle,

Desjardins Sécurité financière est fière d’avoir retenu vos services pour la conférence qu’elle commanditait au Colloque Solareh 2012, qui a eu lieu à Mont-Tremblant du 14 au 16 mai. Nous tenons à vous remercier pour votre excellente présentation qui a plu à la très grande majorité des participants. Ceux-ci ont bien répondu à vos anecdotes drôles et à votre style coloré qui ne laisse personne indifférent. Les éclats de rire multiples pendant votre allocution et les applaudissements nourris pendant plusieurs minutes à la toute fin montrent à quel point votre conférence a été appréciée.

Vous êtes sans contredit la personne la mieux informée au Québec concernant les médias sociaux et les participants au colloque en sont également convaincus. À la question «Connaissait bien son sujet» posée sur le formulaire d’évaluation rempli à la fin, les participants vous ont attribué une note presque parfaite.

(…)

Merci encore Michelle et à une prochaine fois!

Et l’évaluation :

Comment saisir les opportunités offertes par les médias sociaux

Objectifs et contenu

1. En général, j’ai apprécié cet atelier : 4,74 / 5
2. La qualité et le contenu étaient appropriés : 4,76 / 5
3. Ce que j’ai appris me sera utile : 4,34 / 5
4. La durée de l’atelier était satisfaisante : 4,58 / 5
5. Les sujets traités concernent mon travail de tous les jours : 3,97 / 5

Conférencier(ère)

1. Connaissait bien son sujet : 4,89 / 5
2. A suscité mon intérêt : 4,74 / 5
3. A permis aux participants de poser des questions : 4,82 / 5

Commentaires

• Vraiment super. M’a donné le goût de me mettre à jour concernant les médias sociaux.
• Particulier, à la limite de l’arrogance, mais on a compris. Félicitations à Michelle.
• Bravo et merci pour cette conférence. De bonnes idées pour les propriétaires d’entreprises qui souhaitent être visibles sur le web. Je suivrai Michelle Blanc sur son bloque, c’est certain!
• Très intéressant!
• À revoir pour une suite!
• Excellente présentation. Très pertinent! Mme Blanc est une excellente oratrice. Merci!
• Elle parle très mal, pas drôle!
• EXCELLENTISSIDE!
• Vraiment pertinent. Excellent atelier.
• Très intéressant. Je me sens moins «poche». ☺
• Animatrice intéressante, colorée, qui fait la différence!
• Très intéressant d’avoir mis cet atelier malgré que ça ne me servira pas à tous les jours. J’ai moins apprécié la vulgarité. On n’est pas au Gala des Oliviers.
• Une Michelle Blanc égale à elle-même. Contenu très pertinent. J’ai adoré.

 

 

Jean Boileau, ARP, FSCRP

Directeur des communications et du recrutement
Université du Québec en Outaouais

Après les médias sociaux 101, Michelle Blanc présentait le 5 octobre 2011 les grandes lignes de son nouveau livre en avant-première à l’Université du Québec en Outaouais. Plus de 200 personnes issues de toutes les sphères de la société ont participé à cet événement. Avec Michelle Blanc, on doit parler ici d’événement, car à titre de conférencière elle ne laisse personne indifférente par ses talents de vulgarisatrice, de conteuse, sa générosité et sa maîtrise des nouvelles tendances dans le monde des médias sociaux. Michelle Blanc sait attirer l’attention des médias et même du grand public par sa pertinence. Pour notre établissement , les présences de Madame Blanc furent des activités de formation et des visibilités uniques. Un événement à répéter!

Jean Boileau, ARP, FSCRP
Directeur des communications et du recrutement
Université du Québec en Outaouais
Bonjour Michelle,
Je tiens à te remercier pour ta récente conférence sur les médias sociaux offerte à l’Université du Québec en Outaouais le 20 octobre 2010. Plus de 300 personnes ont apprécié ta vision et ton analyse du phénomène du Web 2.0.
Sans aucun doute, tes qualités d’oratrice, de vulgarisatrice ont contribué aux participants de se familiariser, d’approfondir ou de faire partie maintenant de ce grand réseau de communication et de promotion. D’ailleurs, de nombreux membres d’agences de communication et des médias assistaient aussi à ta prestation. Voici les textes en ligne sur le Web de l’UQO :
Il fut aussi des plus agréables de collaborer avec toi pour la tournée de presse avant cette conférence et le jour même. À chaque entrevue, j’ai appris un peu plus sur les phénomènes Facebook et Twitter et sur toi. Ton ouverture d’esprit nous a permis aussi de permettre à nos abonnés d’assister à l’introduction de la conférence via Livestream.
Encore une fois, ce fut un privilège de te côtoyer et de travailler avec toi. En espérant que cette expérience saura se renouveler.
Sincèrement.
Jean
Alain Côté, FCA, IAS.A
Associé directeur  du bureau de Montréal
Deloitte Canada
Chère Madame Blanc,
Je tiens à vous remercier personnellement pour votre précieuse collaboration et votre important apport à notre assemblée annuelle du 10 septembre dernier.
Nous avons eu la chance de partager l’étendue de vos connaissances sur les médias sociaux. Vos précieux conseils quant à l’optimisation de leur utilisation nous guideront assurément dans nos prochaines initiatives de développement des affaires.
Merci d’avoir contribué à créer une assemblée inspirante et empreinte de fraîcheur qui visait à perpétuer notre tradition d’excellence et de diversité.
Merci!
Randa Napky
Directrice générale
Michelle Blanc : authentique, assumée, sensible et qualifiée au cube!
«Papesse du Web» et plus encore. Même les plus résistants aux changements n’ont pu te résister!
Bien hâte au prochain rendez-vous en Abitibi-Témiscamingue!
Michel Gravel
Directeur général
Vous avez fait un passage remarqué au Cégep de Jonquière. Les informations que vous avez transmises aux étudiantes et étudiants ainsi qu’au personnel, notamment en journalisme écrit, radio et télévision ont eu l’effet d’un coup de fouet sur vos interlocuteurs. En effet, vos propos colorés mais empreints de rigueur et de professionnalisme ont permis aux acteurs du Cégep de Jonquière de bien saisir l’importance de l’utilisation judicieuse des médias sociaux et de leur puissance.
Merci pour votre générosité.

André Nollet
Directeur Général
Tourisme Mauricie

Ma chère Michelle, je te livre mon feedback :

SUPER, tu n’as pas d’idées. Y en a un paquet qui veulent qu’on accroisse nos relations d’affaires avec eux. Cristi, les gens présents ont apprécié et la preuve c’est qu’ils veulent qu’on augmente la vitesse du virage vers le web
Et plusieurs organisations en Mauricie voudraient être rendu là où nous sommes.

Mais ma réponse est : Des $$$, du jus de bras, une conseillère indépendant et de l’abnégation.

Si vous croyez que vous êtes bon, OUBLIEZ cela. Soyez humbles et très travaillant.
Et avant tout, sachez écouter.

Certaine nous ont confié :
Ils voudraient qu’on offre du support en leur offrant du services de blogue en impartition, de faire croître leurs présences web
De tenir à jour leurs sites, mais je me doute qu’il y en a plusieurs qui sont seront pris avec un problème technique assez grave…

Aussi, je crois bien que nous pourrons offrir moyennant une tarification abordable, des possibilités de mettre du vidéo de leur entreprise sur notre site et sur Youtube, tout est en train de se mettre en place, et trop souvent ce qu’ils ne peuvent pas faire sur leur site.

C’est enivrant, capotant, mais j’adore que ca bouge.

Et de mon côté, je vais m’appliquer à faire des commentaires sur les sites pertinents. Tu avais tellement raison.

Mais j’y vais comme pour manger un éléphant, tranche par tranche

Bien hâte de réviser la stratégie avec toi et améliorer le service Web de notre petite organisation.

Mes salutations Mme Volvo…. je suis jaloux!!!.

Ghislain Carré
Président-intérim SOCOM
directeur groupe conseil et planificateur stratégique chez Cossette Communication-Marketing

La conférence de Michelle dans le cadre des petits déjeuners « Grands conférenciers » de la Société des communicateurs (Québec) a été fortement appréciée des participants. Madame Blanc est une conférencière hors pair que les communicateurs en agence ou en entreprise auraient tous fortement intérêt à entendre. Le monde du Web 2.0 est une révolution de la communication; un grand dérangement qui remet en question les façons de faire traditionnelles des entreprises et des acteurs de la communication.

Manon Lacourse
Directrice des communications
Les Éditions Protégez-Vous

Suite à votre passage chez nous jeudi dernier, j’ai reçu de nombreux commentaires forts positifs dont les principaux qualitatifs sont les suivants : colorée, dynamique, pertinente, experte, etc. Une chose est sûre, vous n’avez laissé personne indifférent et votre propos a été très bien reçu par les membres de notre équipe.

Voici quelques-uns des commentaires reçus :
Excellente conférence!
J’ai beaucoup apprécié la conférence de Mme Blanc. Très intéressant le brassage d’idées qu’elle a suscité!
Rencontre colorée
Merci de nous avoir permis cette échange avec Michelle Blanc.
Son expertise et ses commentaires sur les médias sociaux nous laisse une bonne piste pour la réflexion.
Brassage
C’est toujours intéressant de se faire brasser un peu. Elle sait de quoi elle parle et elle est tout, sauf endormante.

Nathalie Johnson
Responsable de contenu,
Conférences Les Affaires

Voici quelques commentaires émis par les participants à la suite de votre présentation lors de l’événement « Méthodes innovatrices de recrutement : mode d’emploi » de Les Grandes conférences LesAffaires :

« Passionnée, dynamique, intéressante, excellente et pertinente », « Présentation qui représente le mieux les méthodes innovatrices », « Faiblesse au niveau du langage », « Michelle Blanc nous a amené vers une nouvelle vision de la pratique du recrutement ».

Sophie Malavoy

Directrice

Cœur des sciences, UQAM

Beaucoup de gens commentent le phénomène Facebook, mais peu le connaissent vraiment. Votre maîtrise approfondie de la nature et du fonctionnement de ce réseau social, comme des autres réseaux qui s’y apparentent, a donc grandement contribué au débat. Je crois qu’il était important de mettre en garde les adeptes de Facebook des dangers de divulguer trop d’informations les concernant, sans pour autant rejeter le tout.

Nathalie Grenier, Directeur de projets

Interlogiq

Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Conférencier passionné, Michel a su faire passer son message et a été, sans conteste, le meilleur conférencier du Big Bang 2007. Les participants faisaient la file pour lui parler après sa présentation!” December 8, 2007

Ce qu’ils disent dans Linkedin

Alain Paradis, Adm.A
Directeur général, Groupe LeSieur et frère

Michelle est très actuelle dans ses propos et même en avant de la vague. Plein de trucs qu’elle a mentionné il y a plusieurs années se sont concrétisés. Belle relation, sympathique, compétente et elle ose dire les vraies affaires. Merci!

mars 2022

Jasmin Roy
Président, Fondtion Jasmin Roy Sophie Desmarais

Ce fut un grand plaisir de collaborer avec Michelle Blanc, son professionnalisme, son dynamisme et ses conseils ont été très enrichissants pour notre Fondation.

Février 2022

Henri LabelleHenri Labelle
Travailleur social et Psychothérapeute
Complexe Chirurgical GRS Montréal

C’est toujours très agréable de collaborer avec toi!

Novembre 2020

Brigitte Mongeau
Conseillère en jardinage
Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale, IQDHO

Je tiens à remercier Mme Michelle Blanc qui a su capter l’attention de toute l’audiance grâce à son sens d’humour décapant et son style direct lors du Colloque de l’IQDHO à laquelle une cinquantaine d’entreprises horticoles étaient présentes le 4 février 2020. Nous avons reçu de nombreux commentaires positifs dans les évaluations suite à la journée. Merci et au plaisir de se revoir bientôt Michelle !

Février 2020

Julie Snyder
animatrice, productrice
Productions J

J’ai utilisé les services de Michelle Blanc, à titre de consultante et formatrice de médias sociaux, dans différents contextes et de formatrice pour mon équipe de gestionnaires.
Michelle a le don de trouver des solutions adaptées, innovantes et particulièrement efficaces. Sa pratique et les connaissances de son sujet sont approfondies. Elle a transmis son savoir à mon équipe qui est sortie de cette rencontres avec enthousiasme et les outils dont ils avaient besoin.
Je la recommande chaudement.

Juin 2019

Randa Napky
Directrice générale
Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Michelle Blanc est une femme des plus compétentes. Michelle nous a accompagné dans plusieurs projets numériques et chaque fois nous étions plus que satisfaits. Elle forme, conseille, coach, accompagne, analyse, optimise l’outil le plus important d’une organisation aujourd’hui : le numérique. Vivement Michelle Blanc!

Avril 2019

Daniel Nadeau
President directeur général
Cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance

Michelle est une conférencière émérite. Elle sait comment capter l’attention d’un auditoire. N’hésitant jamais à user de provocation pour mieux faire comprendre, Michelle est une femme de convictions et sait plaire à tout auditoire le moindrement curieux.

Mars 2019

Giovanni Tavani
Director, Global Customer Care and Social Media
Royal Canin

I attend many conferences worldwide and I am myself a speaker but I just thank the day I got introduced to Michelle and we managed to get her inspiring speech and presence at one of our leadership meetings. The perfect balance of charismatic presence, knowledge, content, provocation and sympathy! If you want to have someone deliver the best message with a real impact on change in a digital world, Michelle is THE person to reach out to! Merci Michelle! a great professional and, above all, a fantastic human being!

mars 2019

Helen Mills
Vice President, Corporate affairs
Royal Canin

Michelle delivered an inspiring presentation at one of our recent Corporate Affairs leadership meetings regarding social media. Her presentation style was very engaging and her content and stories very thought provoking. Thank you Michelle for joining us and sharing your experience and insights.

Mars 2019

Denis Caron
Vice President Strategic Development, Governance and Culture for South America
Sanimax

Ce fut un grand plaisir de collaborer avec Michelle au cours des dernières années à bâtir notre stratégie médias sociaux. Son approche pragmatique et axé sur les résultats nous aura permis de construire la fondation qui nous permettra de toujours aller plus loin. Son souci de nous rendre autonome avec sa capacité à nous remettre en question auront été d’un grand service! Merci infiniment Michelle!!!!

janvier 2019

Philippe Deschenes
Director of technology
Expedia

I hired Michelle, on behalf of Expedia Worldwide Engineering, to give an exclusive talk about diversity in the workplace. She was our first keynote speaker from Expedia’s Montreal office. The talk was meant to inspire and bring a different point of view of why diversity matters. It was streamed live to all of Expedia’s engineering offices around the world. The impact was felt, and her lecture generated discussions – all in all very positive. Thanks Michelle for sharing your experience with us. It was much appreciated.

Mai 2018

David Morin
☀️B.A.A., M.Sc, OMA, CISA, CD

Michelle a présenté une conférence dans le cadre de la 10e Journée des TI, du milieu municipal, de la COMAQ et du RIMQ. Nous avons été très heureux de la présentation et de la pertinence des propos. Elle évoque le drame des infrastructures numériques au Québec avec beaucoup d’aplomb et de précisions quant aux possibilités d’avenir. Conférencière de grande qualité, elle a su captiver les gestionnaires TI du milieu municipal.

5 avril 2018

Lisette Falker
Coordonnatrice chez Action Famille Lavaltrie

Le Réseau des Femmes Élues de Lanaudière a eu le grand plaisir de recevoir Madame Blanc en formule questions/réponses en juin 2017. L’objectif de la rencontre était d’aider les femmes candidates aux élections municipales à bien cibler leurs interventions en lien avec les réseaux sociaux. Drôle, précise et généreuse, elle a été le coup de coeur de toute la salle! Nous la recommandons chaudement!

12 janvier 2018

Paul Massicotte
PLASAI

Mais quelle journée! Des rencontres mémorables! L’adorable Charlotte m’a séduit. Je veut un Goldendoodle. Michelle tu est ”hot” à mort. You know your shit like I’ve rarely seen. Vraiement passionnée “au boute”. Les meilleurs réfèrent toujours aux meilleurs. Quelle belle rencontre avec Philippe.

22 décembre 2016

André Lemire CPA,CMA
Directeur Général Cryos Technologies inc.

J’ai eu le plaisir de rencontrer Michelle dans le cadre d’une séance de Q&A à laquelle nous avions convié une douzaine de nos clients le 28 octobre dernier; le but étant de leur offrir des conseils sur l’optimisation de leurs campagnes de marketing web.

Michelle a su captiver notre attention tout au long de la séance grâce à son style direct, son sens de l’humour mordant, sa compréhension profonde des sujets discutés et par ses opinions et exemples toujours supportés par un argumentaire des plus intelligents.

Merci Michelle de nous avoir partagé ta connaissance et ta passion, c’est inspirant !

A bientôt !

2 novembre 2016

Richard Durand
Conférencier, formateur agréé, auteur, spécialiste des tests psychométriques SYNERGIMAX

J’ai y’a déjà quelques années utilisé les services de Michelle Blanc pour m’aider dans des décisions corporatives concernant l’Internet.
J’ai cru être capable par la suite de prendre mes décisions…..STOP
Je suis revenu cette semaine à l’écoute de ses judicieux conseils, et ferai avec mes décisions prises sans l’avoir consulté….mais y’a pas trop de dégâts…en + promis je ne prends plus de décisions majeurs AVANT de consulter Michelle Blanc. Vraiment un investissement qui vaut de l’OR.

12 septembre 2016

Simon Chrétien
Directeur général Vallée de la Plasturgie

Michelle Blanc est une conférencière à la fois sérieuse et décontractée. Ses présentations sont humoristiques, mais très professionnelles. Son dynamisme et l’énergie qu’elle dégage enflamment dès le départ les participants qui sont envoûtés par ses propos jusqu’à la fin. Nous avons retenu les services de Madame Blanc pour une conférence sur les affaires électroniques et les médias sociaux dans le cadre d’un contexte manufacturier B2B. La clientèle présente était principalement constituée de chefs d’entreprises. Le contenu de sa présentation était de très haut calibre et a été vulgarisé d’une main de maître pour assurer une compréhension claire, par les participants, des enjeux présentés. Elle maîtrise le sujet à la perfection et nous solliciterons assurément son intervention dans le cadre d’autres projets de notre organisation.

3 juin 2015,

Fabien Major, MBA
Associé principal de Major Gestion Privée.

Je vous recommande chaleureusement Michelle Blanc. J’ai fait appelle à ses services il y a 2 ans et mon ROI est extraordinaire. La question n’est pas de savoir si vous avez les moyens de vous offrir ses services mais plutôt: Avez-vous les moyens de vous en passer?

Michelle a un bagage de connaissances et des idées qui s’ajustent à tous les types d’entreprises et budgets. En quelques mois, j’ai pu propulser ma marque au sommet de l’influence sur les réseau sociaux au Québec. Merci Michelle!

Septembre, 2013,

Olivier Samson-Arcand
Propriétaire OSA Images
Top qualities: Expert, On Time, High Integrity

“Michelle a su m’aiguiller dans l’univers du web. Avec son expertise et sa vision elle a su définir notre position sur le web et l’approche à prendre pour améliorer notre visibilité et notre retour sur l’investissement. Son franc parler et sa connaissance font d’elle une sommité en la matière. Merci Michelle.” Février 2012

Sylvie Taché
SAS Canada
Directrice Marketing Est du Canada
Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Je suis très heureuse que Michelle a accepté mes offres de mandats en tant que conférencière lors d’un événement sur l’intelligence-client et comme consultante dans des mandats stratégiques. Le sujet principal fut les médias sociaux mais ce sujet s’est entremêlé d’intelligence client et d’intelligence d’affaires. Le seul mot qui me vient en tête est: WOW!! Son authenticité, sa façon d’être, ses connaissances approfondies, et ses expériences ont fait que notre événement et nos sessions ont été une réussite.Ses interventions ont fait passer les stratégies et projets de nos clients à un autre niveau. Ce fut un plaisir de travailler avec elle. Elle a une écoute active que rarement une personne a. Mon texte est au passé mais je sais que j’aurai l’occasion de travailler à nouveau avec Michelle….J’ai hâte, j’ai hâte!!

Novembre 2011

Lucie Lamoureux
Corporate Director of Sponsorship and Social Commitment
Loto-Québec
Top Qualities: Expert, High Integrity, Creative

Michelle, d’abord un grand merci d’avoir accepté notre invitation à la rencontre des partenaires de mars dernier, les commentaires de nos partenaires sur le contenu de ta présentation sont excellents, tu as été la vedette de la journée. Je te fais d’ailleurs suivre dans un mail les commentaires de ces derniers, au plaisir de retravailler avec toi, tu es spéciale et très professionnelle, je suis bien heureuse de te connaître. April 19, 2011

J’ai posté une recommandation et voici la liste des commentaires que nous avons eu à ton sujet, il y a du super, du Wow et du excellent, on ne peut demander mieux. merci pour ton talent, ton expertise et ta générosité.

Super conférence de Michelle Blanc! Intéressant et utile.
La conférence de Michelle Blanc était intéressante, formative et pleine de contenu!
Merci beaucoup! La conférence était très intéressante. 
Des conférences plus approfondies et davantage orientées sur la formation des organisations d’événements. Plus de conférences du genre de Michelle Blanc.
Conférence de Michelle très intéressante.
Conférence de Michelle Blanc : super!
sujet très intéressant. Michelle Blanc = extra. Merci!

Michelle Blanc : excellent!
Michelle Blanc : Bravo! La journée était vraiment bien organisée.
Michelle Blanc : WOW!

Nadir Aboura
Président
Onyris inc. et Kiwili inc.
Top Qualities: Great Results, Expert, High Integrity

Nous avons eu le plaisir de travailler avec Michelle pour le lancement médiatique de Kiwili. Ces précieux conseils nous ont bien éclairé pour notre positionnement sur les médias sociaux. Nous la recommandons vivement! April 18, 2011

David Giguere
V-P Marketing
Just for Laugh – Juste pour Rire
Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

As VP Sales & Marketing at Just for Laughs, I hired Michelle to help us understand better what Internet is becoming, where it is going and how my company can jump on this fast train. Michelle did not only prove to be useful with her in depth knowledge, but she also helped us, with a frank and bold approach, to understand the main forces that move the whole Internet 2.0 (and beyond). Her lateral thinking and very professional attitude inspired Just for Laughs into developing a new and aggressive short and long term Web strategy. I do hope that our paths will cross again soon.” February 4, 2010

Patrick Correia
VP développement des affaires
IMAFS
Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Michelle est une intervenante généreuse, originale et surtout hyper efficace. Avec elle on gagne du temps et on grandit.” November 30, 2009

Noémie Rouleau
Travailleur indépendant du secteur Logiciels informatiques
Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

“Michelle nous permet de changer notre façon de travailler avec le web.” November 30, 2009

Francine St-Onge
Gage recrutement
Top qualities: Personable, Expert, Creative

“Étant une professionnelle en recrutement, mon objectif n’est pas seulement de repérer les meilleures personnes pour mes postes, mais aussi de trouver les meilleures lorsque j’ai besoin de conseils et c’est que j’ai fait en communiquant avec Michelle Blanc! Elle m’avait prévenue qu’à la fin de notre rencontre, j‘aurais mal à la tête…j’ai compris ce qu’elle voulait dire! Tellement, il y avait de l’information, des conseils, le pourquoi et les résultats de ce qu’elle-même a testé. Elle est innovatrice, énergique et passionnée par son domaine, sans oublier son côté humoristique. Je la recommande fortement, il ne me reste plus qu’à mettre en pratique ces précieux conseils.” September 9, 2009

Mario Petrone, Chef d’entreprise, Petrone architectes

“Michelle m’a aidé à m’orienter et à me former pour ce qui est du marketing sur Web. Elle m’a permis de renaître dans un monde stimulant et que j’avoue inconnu jusqu’à maintenant pour moi. Elle est directe et a un franc parler, juste et efficace. Le moindre que l’on puisse dire c’est qu’avec madame Michelle Blanc les projets avancent rapidement et efficacement. Alors, pour tous les jeunes ou les dinosaures comme moi de l’entreprise privée, si vous vous voulez développer une autre façon de faire des affaires, parlez à madame Blanc. Merci Michelle..” August 25, 2009

Marie-Josée Boucher
Directrice des ventes, Adecco

Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

“Les conseils de Michelle furent très pertinents pour notre organisation et pour ma propre éducation dans le monde du web 2.0. Une passionnée, franche avec qui j’ai eu le plaisir de discuter. Sans contredit, un incontournable !” May 1, 2009

Benoit Grenier

Conseilller stratégique à Communication 8020

Top qualities: Great Results, Expert, High Integrity

“Nous avons fait appel à Michelle en 2008 pour des conseils stratégiques et développé une relation de confiance mutuelle qui s’est solidifiée au gré du temps. Michelle est une partenaire qui sait vous transmettre le savoir et l’expertise dans un discours coloré mais combien dynamique et rafraîchissant. Osez Michelle Blanc ! Elle saura répondre au défi. Benoit Grenier et Anne-Marie Cordeau, Communication 8020” February 6, 2009

Katheline Jean-Pierre,

Product Manager, Flickr, Communications & Communities, Yahoo!

“Michelle is one of my mentors in Web Strategy and Web Marketing. I reach to her when dealing with puzzles.” June 12, 2008

Dominic Jaar

Counsel at Bell Canada, commercial litigation

Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Michelle a été retenue comme paneliste lors de la conférence Leg@l.IT2008 sur les TI et le droit afin de discuter avec le professeur Vincent Gautrais des pours et contres des blogs dans le milieu juridique. Michelle, que je connaissais déjà de la blogosphère, de Yulbiz et pour l’avoir entendue à d’autres conférences, a offert une performance haute en couleurs et riche en contenu qui a su retenir l’attention des participants tout en les sensibilisant à des réalités qu’ils ignoraient. Je la réinviterai sans hésitation et suggère à quiconque a besoin d’une conférencière chevronnée de faire appel à ses services. Merci encore Michelle!” April 24, 2008

Marie-France Laval

International sales & marketing consultant and President at Alliances Telesoft

Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

“Thanks Michelle for your unvaluable expertize. Thanks to your input, we validated the e-commerce strategy that we were about to propose to a customer following a market study that we conducted. You gave us additional key input that we implemented rapidly and that’s make the difference for better results for our customer.” April 24, 2008

Nathalie Grenier, Directeur de projets

Interlogiq

Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“Conférencier passionné, Michel a su faire passer son message et a été, sans conteste, le meilleur conférencier du Big Bang 2007. Les participants faisaient la file pour lui parler après sa présentation!” December 8, 2007

Yves Carignan, Président

Dessins Drummond

Top qualities: Personable, Expert, High Integrity

“Quel personnage ! Michel a une personnalité unique et une connaissance impressionnate du monde Internet. Il fut pour nous le candidat idéal afin de nous aider à mieux développer nos sites Web. Nous collaborons avec lui depuis Août 2007 et nous améliorons constamment notre situation et atteignons nos objectifs. Je le recommande fortement à toute entreprise qui a eu quelques expériences non-concluantes avec des Consultants Web et qui veut s’assurer d’un retour sur investissement, étape par étape. Yves Carignan Dessins Drummond Inc.” November 9, 2007

Yvan Poulin, MBA

glutenfree.com

Top qualities: Great Results, Personable, Expert

“I learned about Michel through his business blog and decided to hire him to help our organization improve its E-Business initiatives. Michel delivered us a thorough report which serves as a guideline in the journey of being the number 1 firm in our market space. He is generous of his time and comments and gave us ideas that we will leverage for months to come. I highly recommend Michel for any Web 2.0 consulting work for an E-Business enterprise.” August 7, 2007

Simon Rivard

Canoë.com

Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

“Saying that Michel is passionate would be an understatement. With his in-dept knowledge of the web and internet, Michel is always ready to chat about the new trends and share his knowledge on how he sees to Internet evolving. If you don’t know him, may be you should visit his blog https://www.michelleblanc.com/ , you’ll see by yourself that it’s a good source of information (great industry directory as well).” July 31, 2007

Veronique Aubry,

Directrice membersip et partenariats stratégiques, Réseau inter logiQ

“Michel is one of a kind with a strong expertise in the field of e-marketing regarding all the aspects of Web 2.0.” July 11, 2007

Stephane Ricoul Directeur Principal,

SYSTEMATIX

“Michel possède une connaissance hors du commun du monde web, et plus précisément, des possibilités qu’offre le Web 2.0 à tous client voulant faire de l’acquisition de nouvelle clientèle. Son style bien à lui et ses connaissances pointues, en font un personnage hautement respecté et écouté de l’ensemble de la communauté (régionale et internationale).” July 11, 2007

Martin Lessard,

Associé Planification Stratégique, Inpix Solutions Interactives

“J’ai connu Michel à travers le réseau des blogues montréalais. Son expertise et sa vision d’affaires dans le monde Internet appelle l’émulation. Pas une seule rencontre où je ne note quelques tactiques importantes que j’ai apprises à son contact et que je ne veuille pas appliquer pour moi-même. Son sens des affaires et les conseils qu’il me prodigue sont parmi les apprentissages les plus importants des dernières années.” July 11, 2007

Claude Malaison, Owner,

EmergenceWeb

“I’ve known Michel for a year now and I can say that he is an expert on Corporate Blogging and so, can help private and public enterprises with their Marketing & On-line Strategies. Michel is also the «father» of the Yulbiz Events ans so, contributes to the vitality of the blogosphere in Montreal and elswhere…” July 11, 2007

Paul Arseneault

Réseau de veille en tourisme UQAM

Top qualities: Great Results, Expert, Creative

“He’s the best !” July 11, 2007

Francois Aubin

Cognitiv group

Top qualities: Great Results, Expert, High Integrity

“Michel was hired to help us with one of our client. He was very professional and helps us to achieve great results rapidly. He is bottom line and passionate about the domain. I maintain contact with him and would recommend his service to anyone who needs Internet Marketing strategy and more.” November 7, 2006

Elise Giasson

Merck Frosst Canada

Top qualities: Expert, Good Value, High Integrity

“Je tiens à vous remercier de la présentation sur les blogs que vous avez faite à nos bureaux dernièrement. Nous avons apprécié vos connaissances et votre expertise spécifique à ce domaine. L’exploration de ce nouveau système de communication nous a été très bénéfique et nous a permis de mieux comprendre cette nouvelle technologie ainsi que d’avoir un aperçu de son impact potentiel sur notre entreprise. Il nous fera plaisir de vous inviter à nouveau dès que la nécessité se fera sentir.” October 2, 2006

Pierre Sauvageau, Partner,

GDTS SENCRL Chartered accouantants

“I must say that we are very satisfied with his services because we appreciate his professionalism, advice, availability and guidance. He helped us to improve our Web site with the objective of increasing our visibility and to create the ideal conditions in order to attract new customers as well as facilitate interactions with internal and external partners.” August 31, 2006

Louis Delage, Web Communication Manager,

Loto-Quebec

“We hired Michel to help us build a webwatch service inside our company. He was a key ressource for proposing the adequate tools for that initiative.” June 27, 2006

Pierre Bouchard, Owner,

INDICO Communication

“Michel Leblanc ? C’est un crack des affaires électroniques ; une des rares personnes à savoir comment exploiter toutes les possibilités du Web pour décupler les retombées d’une stratégie de communication. Maintenant que je connais Michel, je n’hésite jamais à recommander à mes clients d’inclure le Web dans leurs stratégies de communication.” June 20, 2006

Luc Bellerive, VP Technology,

Canoe Inc

“Michel a fait deux excellents mandats pour Canoe sur le référencement et comment améliorer le positionnement de nos sites par rapport aux engins de recherche. Son travail a été complet, précis et bien documenté. Il a aussi donné une session de présentation et de formation afin que les responsables de sites comprennent bien les impacts des recommandations.” June 14, 2006

Martial Rolland, CEO,

RVBS

“His insights, reflective analysis, detailed views and specific understanding of the stakes we faced were beyond our expectations. We are very glad we gave him a mandate and we foresee a long a mutually prosperous business interaction with this highly capable individual. His electronic marketing and Web business model should be of great value to anybody that is considering working with his firm.” May 8, 2006

Comment je gagne ma vie, un nouveau billet 13 ans plus tard

En 2011 j’écrivais le billet Comment je gagne ma vie? Consultante, conférencière et auteure. Sur LinkedIn, la copine Monique Lo me faisait remarquer que je pourrais faire une mise à jour et ajouter « enseignante ». C’est tout à fait d’à-propos puisque pour une 2e année j’enseigne aussi à HEC Montréal le marketing entrepreneurial et à l’École des Dirigeants de HEC Montréal, la communication marketing.

 

Mais il y a quelques semaines, un copain camionneur est venu dîner chez nous. Il me posa la même question. Mais qu’est-ce que tu fais exactement Michelle? La réponse est large, tout comme l’est ma pratique.

 

En fait, je suis une spécialiste du marketing numérique, du commerce électronique et des médias sociaux. Dans un sens plus large, je m’intéresse aussi à la cybercriminalité, aux technologies web, à l’économie numérique et à une foule d’autres sujets qui touchent le web, mais dans une optique de conseil de gestion.

 

Par exemple, l’un de mes clients actuels est un organisme paragouvernemental de génie civil. J’ai d’abord fait un diagnostic et un rapport de l’état de leurs présences web et social (diagnostic technologique et qualitatif) et je les aide à peaufiner leurs stratégies numériques et à sélectionner des technologies (dans ce cas-ci une technologie de notification de masse pour avertir les usagers de l’état des infrastructures). Pour un autre client, une petite entreprise agricole, j’aiderai le propriétaire à se positionner efficacement et à croitre ses revenus grâce au marketing de contenus. Pour une autre organisation, je discutais lors d’une conférence, de la criminalité urbaine et des médias sociaux. Cette conférence a été entre autres pertinente pour mes clients puisque durant la dernière année j’ai testé pour un autre client international dans la gestion des risques pour le commerce de détail, des technologies de monitorage des médias sociaux dans un contexte de prévention des crimes interne d’une très grande entreprise de commerce de détail.

 

Mes mandats sont donc très diversifiés, autant pour des PME, organisations gouvernementales, que pour de très grandes entreprises et ce que j’apprends dans un contexte particulier, peut m’être très utiles dans un autre contexte et un autre secteur économique. C’est d’ailleurs ce que je suis en train d’apprendre lors d’un cours Technology Entrepreneurship: Lab to Market que je suis présentement à Harvard. On y voit d’ailleurs à quel point l’innovation est souvent de prendre une technologie, une application, un principe technique, déjà utilisé avec succès dans un type d’industrie, pour l’appliquer à une autre industrie. Ainsi, nous avons réalisé que la technologie utile à la fabrication de ciment, la capacité de mélanger différentes composantes d’agrégats avec une viscosité différente, a pu être utilisé dans l’industrie alimentaire pour faire du beurre d’arachide duquel on avait préalablement soutiré l’huile, et qui se trouvait avec une problématique de mélange d’agrégats à viscosités différentes.

 

Il en est de même pour ma pratique. Ce que j’ai appris dans la mise en marché d’un service chirurgical haut de gamme me permet d’aider un entrepreneur dans le secteur de l’automobile ou dans celui d’un manufacturier/transformateur des composants chimiques de la marijuana à des fins médicales.

 

D’ailleurs, d’enseigner à HEC et de suivre moi-même des cours à Harvard, est un autre moyen de parfaire mes connaissances et de me confronter à la réalité des jeunes générations. Ils questionnent mes enseignements qui sont résolument pratiques, et mon cours à Harvard me permet d’approfondir une certaine démarche d’innovation et une structure mentale me permettant de sortir des biais cognitifs inhérents à une surspécialisation qui nous enferme dans des limites et un cadre mental défini et dont il est difficile de sortir.

 

En outre, j’ai aussi une partie de mon offre de service qui offre de la rédaction de blogues pour différents secteurs économiques, avec l’aide de pigistes membres de l’Association de journalistes indépendants du Québec, avec des contrats annuels. Ainsi, j’ai déjà exécuté des mandats dans le secteur médical, récréotouristique ou de la vente automobile.

 

Je pourrais imager ce que je fais comme étant un médecin généraliste de la santé de vos présences web et médias sociaux, doublés du conseiller technologique, d’innovation et de modèles d’affaires reposants sur le web.

Au plaisir de vous avoir vous aussi comme client 🙂