Entente de confidentialité et start-up

Vous avez une idée géniale et vous voulez la commercialiser. À moins que ce ne soit quelque chose de brevetable, une idée ne se protège pas vraiment. À moins que vous ne fassiez signer une entente de confidentialité à vos potentiels interlocuteurs. J’ai déjà eu ce dilemme et les grandes entreprises que je rencontrais ne voulaient pas signer de telles ententes et me rencontrer. Mais pourquoi donc?
• Tout simplement parce que si vous cherchez des investisseurs et des collaborateurs, la première intervention que vous avez avec eux en disant je veux ton aide, mais je ne te fais pas confiance (inscrire ici votre demande de signature d’entente de confidentialité) et je ne te paye pas pour écouter mon idée, on appelle ça un win-loose pour votre interlocuteur.
• Parce que votre idée est peut-être déjà dans la machine à idée de votre interlocuteur. Pourquoi donc s’exposerait’ il à ne pas mettre en place une idée qu’il a déjà, mais n’en a pas encore parlée, parce que vous arrivez soudainement avec l’idée du bouton à quatre trous?
• Parce que même si vous avez une entente de confidentialité et que votre interlocuteur ne la respecte pas, avez-vous vraiment les reins assez solides pour le poursuivre en justice pour réclamer votre droit?
• Parce que dans la vie il faut savoir prendre des risques, même avec ses idées.
• Parce que si quelqu’un me vole une idée et fait bien de l’argent avec ça, à la limite je m’en fou. Je suis un puits sans fin à idées et si vous m’en volez une, ce sera la seule que vous me volerez. Si vous me respectez, vous aurez accès au puits, sinon vous n’aurez accès qu’à une seule idée.
• Parce que les investisseurs, aussi capitalistes qu’ils puissent être, savent aussi qu’ils ne peuvent faire toutes les idées et que le meilleur moteur d’une réussite est la passion qui vient généralement avec celui qui a eu l’idée et qui est prêt à s’investir corps et âme pour la faire avancer.
Ne brulez donc pas vos chances de réussites en bousillant l’approche auprès d’un collaborateur éventuel. Le paradoxe est que si vous parlez de votre idée elle pourrait se faire voler, mais que si vous n’en parlez pas de peur de vous la faire voler, c’est certain qu’elle ne se fera jamais, par vous…

Écrire sur les médias sociaux c’est s’exposer

Écrire sur les médias sociaux et sur l’outil ultime de ceux-ci, le blogue, c’est s’exposer. Outre le syndrome de la page blanche (que vous pouvez contrer en vous filmant en parlant de votre sujet avec votre caméra Web, pour ensuite réécrire le verbatim de votre monologue parce que le Web est d’abord et avant tout un médium textuel), certaines personnes ont aussi le syndrome du « mais qu’est-ce que les gens vont penser de ce que j’écris? ». Ça m’est apparu de manière flagrante aujourd’hui durant, et après une rencontre avec un client. C’est un jeune professionnel intelligent, articulé et pertinent. Tout au long de notre rencontre, il me disait constamment son insécurité à ce que les autres pouvaient penser de ses opinions. Lorsque je lui demandais de verbaliser ses peurs, Il ne trouvait rien à dire. Mais ses peurs, même si elles étaient frivoles, étaient constamment présentes tout au long de nos discussions. C’était l’insécurité de ce que « les autres vont penser ». Il voulait une ligne éditoriale, avait peur de donner son opinion, avait peur de nuire à quelque chose ou à quelqu’un, avait peur d’avoir peur. Je soupçonne que cette peur du partage est l’un des obstacles majeurs à l’entrée active sur les médias sociaux de bien des gens. C’est pourtant en étant vrai, en ayant une opinion éclairée sur un sujet de niche, en y mettant de la passion, qu’on devient souvent pertinent et qu’on se fait un lectorat. Oui il y aura des gens pour ne pas être d’accord, oui il y aura des critiques, mais de ne rien dire et de ne rien faire est certainement la route pour ne pas avoir de problèmes, mais c’est aussi celle permettant de ne pas avoir de résultats, d’opportunités et de dialogues constructifs. Pour nager il faut se mouiller l’eau est toujours un peu froide à la première baignade. Mais après avoir surmonté ses craintes, on devient vite comme un poisson dans l’eau…

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D’ailleurs, il me demandait comment parler de sujets ou de clients et relations d’affaires sans les froisser. Je lui dis que moi je faisais souvent des exemples « white label » dans lesquels je parlais de clients sans les nommer. C’est un exemple pertinent pour lui que je viens de faire ici 🙂

Le Lab VOXtv – Chronique : Le iPhone

Pour ma onzième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de : iPhone. La voici donc :
Capsule sur Le iPhone

Je vous invite aussi à revoir et à relire mon billet : Le Lab VOXtv – Chronique : La question de la passion en marketing Web et capsule inédite PC vs Apple et Le Lab VOXtv – Chronique : La réalité augmentée

MAJ
Selon un article de Technaute, Le monde de l’érotisme gagné par la fièvre du 3D et de l’internet, l’industrie pornographique serait désormais capable de développer des applications iPhone, hors du giron d’Apple.

Un espace a été également réservé aux applications pour iPhones.
«Apple ne nous a pas permis d’utiliser son AppStore, alors nous avons conçu notre propre boutique» d’applications, a expliqué Steve August, le co-propriétaire de la société HotTrix, connue pour ses jeux iBeer, iMunchies, et iBug. «Nous avons un moyen de fournir des programmes pour adultes sur l’iPhone sans aucunement pirater votre iPhone», assure M. August.
Ses applications permettant d’accéder à des clips ou des photos déshabillées ont déjà été téléchargées à 2 millions de reprise, selon lui.

L’industrie pornographique est réellement l’industrie la plus innovante du Web…

Wouhouhou, les vacances, mes billets coup de cœur et heureuse année

Depuis un certain temps, j’utilise le néologisme Wouhouhou dans mes statuts Facebook et Twitter et c’est une expression que j’utilise dans la vraie vie, lorsque je suis particulièrement heureuse. Je suis de plus en plus heureuse dans ma vie de tous les jours, alors il y a de plus en plus de Wouhouhou. À tel point que c’est devenu une sorte de marque de commerce (et à la suggestion d’Étienne Chabot dans Facebook, j’ai acheté Wouhouhou.com et .ca, juste au cas) et que mes bons amis me disent que lorsqu’ils lisent un statut avec ce Wouhouhou, ils voient ma tête se promener de gauche à droite. Tout ça pour vous dire que je suis « folle comme d’la marde « (une autre de mes expressions de plus en plus commune) parce que ma Bibitte et moi partons demain pour 10 jours dans les Îles Turquoises et ce sera nos premières vraies vacances depuis deux ans. J’en profite donc pour vous souhaiter un 2010 vraiment extraordinaire, pour vous remercier de votre lectorat et de vos commentaires et pour vous faire un maudit gros bisou. Je me permets aussi de vous partager mes billets favoris de 2009 et en 2010, ma résolution est d’être encore plus mordante…

Savoir déconner

À propos du bruit dans Twitter

10 conseils pour aider les médias à devenir numérique

À propos des changements du travail journalistique

À propos d’une éthique de Twitter

À propos des agences Web intégrées

Attali et l’argumentation pour le téléchargement gratuit

Le Web 2.0 chez les organisations

À propos de l’amour
Ma Bibitte d’amour
Questionnement sur le code déontologique des journalistes membres de la FPJQ

Conseils à ces nouveaux blogueurs qui veulent percer

Michelle chez les Chtis et considérations culturelles des médias sociaux

Bixi ou l’art de scraper une bonne idée

Mais que peut bien venir faire une recette dans un blogue marketing Internet?

The proof is in the pudding

Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent

Le Web est comme l’univers

Le JE, TU, IL des médias sociaux

La passion et les coûts marketing

Le Canada est le tiers-monde des technos usager

La règle de trois en marketing ou en publicité

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées

La peur de partager son expertise

À propos des critiques

Communiqués de presse optimisés

Twittertrash, Twitterfight et Twitt

Oui, j’ai déjà crevé de faim, lancer une entreprise n’est pas facile

Oui, j’ai déjà crevé de faim, lancer une entreprise n’est pas facile

Hier je faisais une courte allocution sur mon cheminement de femme entrepreneure lors de la Journée de l’entrepreneuriat féminin. Aujourd’hui je jouis d’une crédibilité et d’une visibilité médiatique qui me fait très bien vivre. Mais ça n’a certes pas toujours été le cas. On a d’ailleurs déjà eu le culot de me dire que je réussissais aujourd’hui parce que j’étais transsexuelle et que ça avait fait les manchettes. Ma réponse fut alors « ne te gêne donc pas pour changer de sexe si tu crois que c’est la voie rapide du succès »!

J’y ai parlé de l’importance de la passion, de mon coming-out, du mépris et de mes débuts comme entrepreneure. J’expliquais que lors de la fondation de ma première entreprise Adviso Conseil (que j’ai vendu par la suite) mes collègues cofondateurs et moi-même, avions crevé de faim durant trois ans (dans le sens littéraire de toute évidence). Si ma mémoire est bonne, lors de notre première année d’opération, nous avions eu un chiffre d’affaires de $80 000, moins les dépenses, à se diviser à quatre associés. Nous avions donc des conjointes des plus compréhensives pour supporter ces aléas indispensables de la vie d’entrepreneur. Nous avons trimé difficilement durant trois ans, avant de commencer à avoir une crédibilité qui nous fait tous bien vivre aujourd’hui. À l’époque, nous étions les finissants de la première cohorte de Maîtres es Science en commerce électronique. Les gens nous disaient « so fucking what? Qu’avez-vous fait de réel? » Nous nous sommes donc associé à la Chaire de commerce électronique RBC Groupe financier qui était alors dirigé par Jacques Nantel et nous avons travaillé fort pour développer plusieurs publications professionnelles que nous donnions par la suite, afin de développer cette crédibilité qui nous vient des autres. D’être entrepreneur n’est pas facile, les débuts sont souvent laborieux, il faut s’attendre aussi à ne pas en vivre avant peut-être plusieurs années. Mais une fois que votre pain rassis a été mangé, avec de la persévérance, du travail et idéalement de la passion, c’est sans doute la vie la plus excitante qui soit. Le succès que vous aurez alors risque d’avoir un goût très satisfaisant et vous pourriez même faire des jaloux. Mais il ne faut certainement pas oublier le chemin parcouru et les débuts qui sont souvent difficiles. D’ailleurs, notre premier bureau était dans un appartement d’un 2e étage d’un quartier peu fréquentable. Nous invitions donc nos clients à venir nous rencontrer après les 10 :00hr, afin de laisser le temps aux prostitués du coin de finir leur « chiffre » puis lorsque les clients entraient dans ce qui nous faisait office de bureau, nous disions à la blague que Microsoft avait débutée dans un sous-sol, Google dans un garage, mais que nous nous étions dans un 2e étage…

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées

La semaine dernière j’étais à Rimouski pour donner une conférence. La veille de celle-ci, j’ai été reçue comme une reine par ma cliente, Sylvie Roy du Groupe Vagabond, qui vint me chercher à l’aéroport, m’accompagna à l’hôtel puis m’invita au resto Bistro L’Ardoise. J’y fus si bien reçue et l’assiette était d’un tel délice et d’un montage artistique si raffiné que je m’empressai de twitter et de facebooker :

ai mange un succulent jarret d’agneau risotto chanterelle au Bistro l’Ardoise de Rimouski et jase avec le chef Alexandre Bouffard

Le lendemain, lors de ma présentation, je parlai aussi de l’importance de la passion et du fait que si on peut mettre sa passion en ligne, ça coûte moins cher de marketing (thème que j’ai déjà couvert dans mon billet La passion et les coûts marketing). À ce moment-là, je parlai de nouveau du resto Bistro l’Ardoise. Or un peu plus tard, on me posa la question : mais en région, pour ceux qui n’ont pas le Web ou qui n’ont que la basse vitesse, que pouvons-nous faire? (Comme cela a été mentionné dans les billets de gens présents à Rimouski Pourquoi j’ai payé pour voir Michelle Blanc et Le Web en région), je répondis pas une boutade du genre : il existe toujours les signaux de fumées ou le télégramme. Il est vrai que si quelqu’un n’a pas accès à l’infrastructure Internet, ce n’est pas évident de faire du marketing avec ça. Il est aussi de plus en plus clair que les gouvernements se doivent d’offrir des services Internet et cellulaires à la grandeur du pays et à des coûts raisonnables et que ça va avoir un impact majeur sur le reste de l’économie en général et de l’innovation en particulier comme j’en ai discuté justement dans mon billet Le Lab VOXtv Chronique Pourquoi nos entreprises sont en retard sur le Web ?
N’empêche que même sans Internet pour tous, et même en région, les gens qui ont accès au Web peuvent créer un impact significatif sur un petit commerce. D’ailleurs, même les gens hors de la région peuvent aussi s’intéresser à ce qui se passe ailleurs (parce qu’ils voyagent) et augmenter potentiellement le chiffre d’affaires d’une petite entreprise régionale comme le démontre ce prochain Twitt, écrit de l’autre bout de la province, Gatineau :

@MichelleBlanc Je suis à Rimouski du 15 au 18 Oct, on se manque de pas trop. Je suis censé d’aller justement à l’Ardoise, c’est comment?

En conclusion, voici le courriel que je reçois de l’épouse du proprio du resto :

Bonjour Madame Blanc

Votre passage dans notre vie, en une journée, à déjà eu beaucoup plus d’impact que notre contrat annuel chez Astral Média. Cela semble peut être anodin pour vous, mais pour des gens pour qui la passion première n’est pas la pub mais recevoir des gens, bénéficier d’un tel appui médiatique, de la part d’une personne que nous respectons autant, vaut de l’or pour nous. De plus, nous avons dû remettre du jarret à braiser cette nuit à cause de vous…

Votre conversation avec Alex (qui je crois, m’a été répété intégralement) nous a ouvert les yeux et donné un bon coup de pied. Pas que nous ne comprenions rien au marketing,c’est un sujet qui m’intéresse vraiment (j’ai même un dec en commerce de mode) notre prochaine étape en pub(que nous retardons depuis toujours) c’est le web. Le problème c’est que notre ordinateur me réveille la nuit pour me faire peur. Mais, le seul fait que vous nous ayez dit que nous n’utiliserions pas vos conseils sous prétexte qu’ils étaient gratuits, nous pousse à les suivre, par respect pour vous et en signe de gratitude.

Ce fut un honneur et un privilège de vous recevoir chez nous. Merci pour tout.

Dévoilement : Alexandre Bouffard m’a donné un pot de cerise au kirsch qui vieillit depuis un an dans son sous-sol.
Re-dévoilement : J’aime partager mes expériences qui sortent de l’ordinaire de manière très positive ou négative. Je ne parle jamais de l’entre-deux. Je le fais gratuitement parce que ça fait partie de ma philosophie médias sociaux.

Un autre jalon, mon blogue a 4 ans

Aujourd’hui, mon blogue à 4 ans et j’en profite pour remercier la providence de m’avoir donné la passion de mon métier, de la communication, de la vulgarisation et des gens. Je suis fière des 1886 billets de ce blogue mais surtout d’avoir pu partager avec vous via vos 7822 commentaires, centaines de conversations, rencontres, mandats de consultations et de conférences, ma vision du Web et de ce qu’il peut faire de positif pour la société. J’espère pouvoir continuer ainsi encore longtemps…

Indra Nooyi, la femme la plus puissante selon Forbes, soyez vrai

C’est via le twitt, puis le blogue d’une nouvelle amie Twitter, Shri Nagesh, que je prends connaissance de l’histoire inspirante d’Indra Nooyi, CEO, Pepsi Co., la 5e femme la plus puissante de 2007, selon Forbes.

A lesson Ms. Nooyi learnt: This anecdote dates back to 1973 when Ms. Indra was to attend her first job interview out of Yale University, the school she graduated from. She wanted to wear a formal western outfit for the occasion. With some difficulty she could put together $50 to buy it. Being an Indian, she wasn’t very comfortable with a formal outfit and ended up buying a pair of trousers that reached down to her ankles. Pondering on the reasons for the rejection at the interview, she turned to her professor for help. Professor asked her what she would’ve worn, if she were in India. Her quick reply was ‘sari’ (traditional Indian costume). Professor advised, “Wear your own shoes. Don’t try to step into other’s shoes because they expect you to. Be genuine and people will trust & respect you”. She wore a sari to the next interview and followed this philosophy for the rest of her career.

Bottom Line: “Be genuine. It is possible to get ahead in life without portraying a false image of yourself to meet other’s expectations. People appreciate if you are genuine”.

La sincérité encore une fois, semble avoir été le leitmotiv de madame Nooyi. Moi je parle souvent de transparence et d’authenticité, on n’en est pas très loin. La semaine dernière, j’étais dans la division d’une grande banque canadienne pour parler de blogues. Ont me demandais qui devait bloguer dans l’entreprise. Évidemment, je parle immédiatement d’objectifs d’affaires puis vient la question de « la passion ». Je dis que ce que les lecteurs veulent, c’est la passion. La passion (comme la sincérité, la transparence et l’authenticité) est quelque chose que les gens perçoivent , qu’ils reconnaissent et qu’ils apprécient. Ce ne sont pas des caractéristiques qui sont toutes mutuellement exclusives, mais je trouve qu’elles vont vraiment bien ensemble

Sincérité
Transparence
Authenticité
Et passion

Ça pourrait peut-être inspirer aussi nos politiciens? Qui sait?

Impressions du Webcom Montréal 2008

Pour moi, le webcom-Montréal a réellement débuté la veille de l’événement, lors du Yulbiz-spécial Webcom. J’ai tout d’abord eu le privilège d’aller chercher deux des invités de prestige, Fred Cavazza et Bertrand Duperrin, dans une Cadillac SUV (le très gros modèle), accompagné d’un guide professionnel et du chauffeur (le tout offert aimablement par Pierre Bellerose, VP relation publique de Tourisme Montréal) , pour leur offrir un tour de ville. Ils ont pu voir Montréal, comme peu de touristes le peuvent. Par exemple, nous sommes allés nous promener dans les petites rues telle que Wesmount (summit circle) qui ne sont pas accessibles pour les autobus de touristes. Puis nous sommes arrivés au Café Méliès, lieu désigné du Yulbiz. Nous avons célébré chaudement (comme cela est notre habitude) et discuté vertement de nos sujets de prédilections. Le blogue, le Web 2, les affaires, le sexe, les blagues salées (je parle de moi bien évidemment, je ne voudrais pas que le copain Mario Asselin le prenne personnel), les différences France-Québec et d’un tas de choses.

Comme je me suis couchée tard et fatiguée et que j’avais du travail à faire, je ne suis arrivée à Webcom que vers les 09 :30. J’ai donc manqué l’allocution de la vedette Andrew McAfee, que l’on disait décevante. J’étais par contre tout ouïe pour celle du copain Fred Cavazza et de plusieurs autres qui ont suivi. Comme je ne suis vraiment pas une blogueuse en direct, voici des phrases et des idées de certains des présentateurs, qui m’ont marquée. Aussi, je suis un très mauvais public pour ce genre d’événement. J’ose croire être une experte dans les questions de Web 2.0, médias sociaux et tutti quanti. Je n’apprends donc que peu de choses de ce genre d’événement, mais j’apprécie grandement retrouver les collègues passionnés de Web et discuter avec eux dans les couloirs.

En vrac

Présentation de Fred Cavazza

Votre marque ne vous appartient plus

Le monde se divise en 3 catégories
• Spammeurs
• Spammeurs d’entreprises
• Spammeurs individuels

Le spam est un concept subjectif

• Considérez-vous vos actions comme intrusives
• Vos campagnes présentent-elles une réelle valeur ajoutée

Nous passons de l’attention à la recommandation

Les tendances de Fred
social music
social videos
Social applications
Social games

Il y a de plus en plus de compatibilité entre les services
Dataportability
Dataavailability
Facebook connect
GoogleFriendConnect

Nous assistons à une widgetisation du Web

De nouveaux rôles
• COMMUNITY PLANNER
• SOCIAL MEDIA MANAGER
• COMMUNITY ARCHITECT
• VIRTUAL COMMUNITY MODERATOR
• Social analytics expert
• Social coach

Ce qu’il faut retenir

Le contenu est une commodité (il  n’y a plus d’exclusivité sur le contenu)
Tout est gratuit (trouver de nouvelles manières de facturer)
S’il n’y a pas d’engagement, il n’y a pas de réponses…

Pierre-Karl Péladeau

La présentation de Pierre-Karl Péladeau mérite un billet particulier. Pas parce que monsieur Péladeau a été particulièrement éloquent (il lisait son texte) mais parce qu’il représente un joueur plus que majeur dans le Web canadien et que malgré qu’il ne soit pas Web 2 lui-même (je lui ai demandé quand il aurait son propre blogue ce à quoi il a répondu ne pas avoir de temps), son équipe fait des efforts sérieux pour l’être.

La présentation de Vincent Berthelot de RATP
Présentation d’un avatar jumelé à intelligence artificielle dans un contexte RH à la RATP

Ma question :quel est la plus value de l’avatar?

Réponse : ça humanise l’interface et facilite l’attrait à la techno pour des gens qui sont réfractaires…

En fait, c’est donc un « gugusse » pour les dinosaures…

Durant le cocktail de la soirée, j’ai rediscuté avec Vincent que j’apprécie beaucoup et je lui dis que son avatar c’est comme les boules de Noel dans un sapin. La technologie (intelligence artificielle) ce sont les petites lumières qui scintillent, mais les boules de Noel, ça décore, mais il n’y a rien de technologique là-dedans. Ce à quoi il a bien rit. Il a décidément le sens de l’humour.

Présentation de Jon Husband

J’ai manqué le début de la présentation de Jon parce que j’aime discuter avec des collègues dans le couloir. Mais lorsque je suis entrée dans la salle, j’ai été estomaquée par la fougue, la passion et l’à-propos de Jon. Je me suis dit que s’il y avait une présentation pour laquelle j’aurais dû être assise depuis le début, c’était bien celle-là. Il y avait tellement de contenus pertinents que je n’ai retenu que quelques punchs particulièrement bon dont :

"management by bloging around"

Et le clip The Gen Y Guide to Web 2.0 at Work


Présentation de Brian Eisenberg

Brian Eisenberg de FutureNow Inc.
Brian Eisenberg présenta le même concept que son collègue appelait jadis l’utilisation de Persona. Ils ont juste remplacé ce personna par des profils psychologique. C’est donc la même chose mais avec une nouvelle saveur revue et améliorée.

For example, in a persuasion architecture, an internet user on a movie website, if it has a:
Spontaneous personalities seek top sellers and new release
Humanist personalities care about reviews
Methodical personalities find by genre
Competitive personalities search by actors

La meilleure slide de monsieur Eisenberg est lorsqu’il dit que 40% des gens qui écoutent la tv dorment aussi. On ne voit pas ça devant un écran d’ordi.

Oui pour la violence au hockey

Je suis pour la violence au hockey et contre les agressions physiques criminelles et armés. On fait grand cas de l’épisode Roy ces jours-ci, et on a aussi parlé de ces coups de bâton qui cassent les chevilles ou qui décapitent l’adversaire. Faut s’entendre! Je ne suis pas d’accord pour qu’un joueur en attaque un autre qui ne se défend pas ou pour qu’il utilise son équipement comme arme. Cependant, une bagarre entre gentleman, dans le circuit professionnel, je crois que c’est bénéfique pour la société. Dans La destruction virtuelle, une forme d’art … ou de besoin?, j’expliquais déjà « que de vivre par procuration de l’agressivité, réduit notre agressivité dans le monde réel. » Lors d’un match de hockey, lorsqu’il y a une bagarre, la foule se lève d’un bloc et deviens hystérique. Lorsqu’il y a un but, l’unanimité disparaît et la passion aussi. Si on ne permet plus les bagarres au hockey professionnel (pour des joueurs payés plusieurs millions de dollars) trouvons d’autres gladiateurs. Je persiste à croire qu’ils répondent à un besoin innée de l’homme, d’exprimer cette agressivité et que si nos sociétés ne trouvent pas des exutoires d’agressivité contrôlé, cette agressivité s’exprimeras de toute manières mais dans des circonstances non-contrôlés (domestique) beaucoup plus néfaste pour l’ensemble de la société. Et je vous rappelle que je n’aie plus de testostérone…