Twitter et médias sociaux dans un contexte politique

C’est en compagnie de Denis Coderre et de Bruno Guglielminetti que vendredi dernier, nous avons jasé d’utilisation politique des médias sociaux et de Twitter à l’émission Isabelle le matin d’Isabelle Maréchal au FM98.5. Cette entrevue est maintenant en ligne.

Les politiciens et Twitter: Denis Coderre, député de Bourassa; Michelle Blanc, auteure de Les médias sociaux 101, et Bruno Guglielminetti. Avec : Isabelle Maréchal Émission : Isabelle le matin | Mis en ligne le vendredi 17 septembre 2010 | Durée : 30:48

Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez aussi visiter ou revisiter ma catégorie Politique et internet

Comment faire une liste de blogueurs et de twittereurs à inviter à vos événements de presse?

C’est une question qui m’est souvent posée par mes clients et qui l’a été aussi après que j’eu dévoilé en avoir fait une pour mon client Zoofest :

Termine une liste de blogueurs et twittereurs qui seront invités par Zoofest. Si vous recevez une invitation soyez pas surpris…

Tout d’abord, vous devez identifier la niche à laquelle vous vous attaquez. Supposons que ce soit la niche marketing internet. Identifiez qui sont les gros joueurs que vous connaissez déjà (c’est votre niche après tout) ou encore utilisez des listages de blogueurs par catégorie comme Toutlemondeenblogue ou Wikio. Le premier blogueur sur cette liste aura très probablement un défileur (ou encore une liste d’amis aussi apellé “blogroll”). Ce seront des gens à considérer. Vous pouvez aussi faire une recherche dans Google ou googleblog, avec les mots-clés que vous jugez opportun et vous suivez les blogueurs de défileur en défileur. Vous devriez idéalement avoir aussi une idée de l’auditoire de ces blogueurs. Les listages comme Wikio ou Toutlemondeenblogue vous donnent déjà une bonne idée de ça. Mais vous pourriez aussi vous servir de sites comme Alexa ou Wookank pour valider qu’ils aient un certain auditoire. Comme vous devriez déjà avoir une idée de votre propre trafic, en comparant les résultats de votre site à ceux des blogueurs, vous devriez avoir un ordre de grandeur adéquat. Quoi que si vous travaillez pour une firme de communication traditionnelle et que votre site est fait en Flash, cette comparaison pourra être très désavantageuse tel que je l’ai déjà démontré dans mes billets the proof is in the pudding I et II. Assurez-vous aussi que ces blogueurs sont dans votre zone géographique ou encore qu’ils pourront ou voudrons se déplacer pour entendre ce que vous pourriez avoir à leur dire. J’ai déjà « bitchez » après ces relationnistes de Paris qui ne cessent de m’emmerder avec leurs lancements, alors que je suis à Montréal. N’oubliez pas non plus, dans votre communiqué de presse, d’agir tel que je le suggérais dans mon billet Communiqués de presse optimisés et

Afin d’être réellement efficace dans vos communications aux blogueurs, vous devriez écrire un courriel personnalisé à chacun d’eux. Au préalable, prenez le temps de lire leurs billets précédents pour trouver l’angle communicationnel que vous leur présenterez. N’incluez pas votre communiqué à ce courriel, mais indiquez l’hyperlien ou le blogueur pourra le trouver.

Pour Twitter, c’est un peu le même processus de butinage de Twittereur à twittereur et cela se fait entre autres à partir des listes dont plusieurs twittereurs font parties et qui sont souvent classées par catégorie descriptives. Vous pouvez encore utiliser des outils comme Twitter.grader, Twopcharts ou une panoplie d’autres outils twitteriens et vous en avez une liste assez impressionnante chez Twitdom. Vous ne devriez sans doute pas négligé non plus un outil comme l’engin de recherche interne de twitter, puisque sous l’onglet « avancé » vous pourrez chercher des twittereurs par mots-clés et par distance en kilomètres d’un lieu géographique. Vous devrez valider dans tout les cas, que ces gens peuvent avoir un intérêt pour votre événement de RP, vous devrez les rejoindre par messagerie directe interne de Twitter (ce qui implique qu’ils doivent vous suivre) ou par l’adresse de courriel du site Web qu’ils mettent dans leur description ou encore par message public en dernier recours.
P.-S. Mon Némésis Simon Jodoin, juste après que j’eu envoyé le twitt qui est mentionné plus haut, lança sur Twitter :

Marcher=marcheur. Parler=parleur. Mentir=menteur. Danser=danseur. Skier=Skieur. Patiner=patineur. Fait que : Tweeter=tweeteur. #RéveilleBon

Je répondrais à ça que j’utilise Twittereur parce que le mot twitteur est trop proche de twitter pour qu’on voie réellement la différence, parce que la beauté avec les nouvelles expressions issues des nouvelles technologies est qu’elles permettent justement une certaine fantaisie et parce que moi ça me tente de dire twittereur et que de toute manière, l’Office de la langue française quant à elle, préfère microblogueur…

Twitter et Facebook affectent mon blogue

Si je regarde rétrospectivement mon assiduité bloguesque, je ne peux qu’observer que je blogue beaucoup moins, que je ne me sers pratiquement plus d’un lecteur de fils RSS et que je ne lis plus systématiquement les blogues des potes comme autrefois. Par contre, je partage des contenus comme jamais, j’interagis énormément et j’élargis le spectre de mes lectures de façon ahurissante. C’est que Twitter et Facebook sont venus gruger du temps sur mon blogue et sur ma pratique de veille. Ils sont très performants pour attirer des lecteurs vers mon blogue qui est toujours le point central de ma présence Web. Mais je suis désormais plus prolifique en matière de partage de contenus sur Facebook et Twitter que je ne le suis sur mon blogue. Par contre, ces partages ne sont plus annotés et enrichis de ma perspective, comme ils peuvent l’être sur mon blogue. Et vous, ça a changé vos pratiques Facebook et Twitter?
Pour suivre mes pérégrinations Twitter http://twitter.com/michelleblanc
Pour être fan de ma page Facebook http://www.facebook.com/pages/Montreal/Page-officielle-de-Michelle-Blanc/332706001491

Steve Proulx et son Twitter ou Téteux

Dans le Voir de la semaine dernière, sous la plume de Steve Proulx, on pouvait lire l’article Twitter ou téteux? Il y disait :

Je me suis amusé la semaine dernière. J’ai laissé sur Facebook et Twitter quelques commentaires peu complaisants. Par exemple, j’ai dit que j’en avais marre qu’on interviewe la “papesse” du Web, Michelle Blanc, dans chaque article portant sur les réseaux sociaux. En privé, certains m’ont dit que j’avais eu du courage, de l’audace, un front de bœuf. “Oser dire ça!”
Pourtant, la critique est tout à fait légitime. Plusieurs, d’ailleurs, pensent la même chose. Mais personne ne le dit. Dans ce cas comme dans d’autres, on n’ose pas vinaigrer ce bel oasis de bonheur et de plaisirs à partager.
Sur Facebook, le sarcasme, la remarque désobligeante, voire le simple débat, sont à peu près absents. Les gens s’expriment et attendent les bravos. Mais rarement ai-je été témoin d’un véritable débat avec des pour et des contre. Rarement.

Voici la réponse que je lui fis dans son blogue, qui est le pendant de la version imprimé :

re: Twitter ou téteux?
Cher Steve

C’est gentil de faire de moi, à ton tour, la papesse du Web. Pour te rassurer, je te fais remarquer que sur Twitter, j’ai mon lot de détracteurs, dont tes collègues de chez BangBangBlog (qui travaillent aussi pour Urbacom inc. propriétaire de Voir et avec qui je suis en ce moment même en démarche judiciaire). Sur Facebook c’est plus délicat, entre autres parce que Facebook est une collection de ce que l’on nomme « des amis ». Moi-même, je supporte très mal les critiques sur Facebook parce que je considère que c’est mon endroit « doudou », que j’y ai un profil barré et que si je fais la faveur d’accepter quelqu’un dans « ma gang » il y a un minimum de savoir vivre qui devrait venir avec. Par contre, sur Twitter, c’est le « free for all ». J’y reçois du bon et du méchant, voire du très méchant et j’accepte que dans un espace public (contrairement à un espace semi-public tel que Facebook), ça vient avec. On a même inventé un mot pour ça qui s’appelle « twitfight ». C’est tout dire! Tant que ce n’est pas des menaces ou des propos carrément discriminatoire, j’apprends à vivre avec ça. D’ailleurs, sur Facebook il n’y a peut-être pas de fonction « dislike » mais les groupes qui n’aiment pas tel ou tel choses et qui s’insurgent à propos de n’importe quoi, pleuvent. S’en est même d’un ridicule à peine consommé. Ta vision « moumounesque » de la gentillesse 2.0 est donc à mon avis très parcellaire. Au plaisir de t’envoyer chier ici, sur Twitter et en courriel privé sur Facebook si cela peut te faire du bien (gros sourire ici).

P.-S.
J’ai bien aimé cette remarque de Thoma Daneau vue dans Twitter :

On dirait que chaque semaine, quelqu’un se donne la peine d’écrire un ARTICLE CHOC contre twitter et/ou Michelle Blanc… come on..

Twitter SPVM versus Sureté du Québec

Hier je donnais une conférence à des gestionnaires municipaux et je les ai invités à visiter les profils Twitter du SPVM et de la Sureté du Québec. Deux corps policiers du Québec. L’un des profils est en mode autopromotionnel continue, ne suis personne, ne dialogue pas avec les twitteriens et comble de la pochitude, mets en ligne un autre insupportable Lip Dub pour faire du recrutement (inspirez-vous donc de la police de Vancouver qui il y a trois ans était déjà à des années lumière d’avance sur vous), et l’autre est affable, dialogue, ne s’offusque pas d’un Bonjour la police et est sympathique quoi. J’endosse et félicite la pertinence de l’un et me désespère de l’incompréhension totale du média de l’autre…

Le Lab VOXtv – Chronique : Usurpation d’identité, Twittersnob, domaineurs et autres fléaux

Pour ma vingt-deuxième chronique à l’émission LeLab, je discute avec Philippe Fehmiu de Usurpation d’identité, Twittersnob, domaineurs et autres fléaux. La voici donc :
Usurpation d’identité, Twittersnob, domaineurs et autres fléaux

Je vous invite aussi à revoir et à relire mes billets :
De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux

De l’usurpation d’identité sur les médias sociaux II

Menace de mort néo-nazi

Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter

Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs

Les compagnies sur Twitter et Twitter comme outil de marketing et de relations publiques

Primeur : Des sites du gouvernement du Québec squattés par des domaineurs

Twitter et les médias sociaux à la rescousse des Haïtiens

Le compte Twitter d’InternetHaïti (la boîte de service Internet encore en fonctionnement à Port-au-Prince dont je vous ai parlé ici et ici) sert principalement à diffuser des messages de détresses d’Haïtiens encore sous les décombres, ou encore en manque de médicaments, d’eau ou autre nécessitée, en temps réels, comme en fait foi ces quelques exemples :

InternetHaiti RT @karljeanjeune: People alive Carribean Market plzz tweet @cnnbrk or email as much as we can so they can activate… http://bit.ly/7on4sx

http://twitter.com/InternetHaiti/statuses/7877346774
InternetHaiti RT @douglaspaul: People are dying at the Port-au-Prince Municipal Nursing Home. WATER AND FOOD IS NEEDED!!! #HelpHaiti #Haiti
http://twitter.com/InternetHaiti/statuses/7877265429
InternetHaiti RT @melindayiti 800-900 people in Jacmel need urgent surgery now. one operating room. one doctor who can do surgery. #Haiti
http://twitter.com/InternetHaiti/statuses/7877008517

Ce phénomène d’entraide est assez répandu sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux en ce moment. Mais donne-t-il des résultats? Selon un courriel que je viens de recevoir de Rachelle Houde (son compte twitter), il semble que ce soit le cas.

Bonjour Michelle,

Mon témoignage ne cherche pas à être une tappe sur le dos ou une recherche de validation, mais plutôt une preuve que nous, les Geeks et amateurs de médias sociaux passifs POUVONS CONCRÈTEMENT AGIR POUR L’AMÉLIORATION DE LA CONDITION EN HAITI. C’est un appel à l’aide de tous mes confrères et consoeurs qui voient passer tous ces cris, et croient que tous ces cris sont suivis et ne font que les voir défiler, centaines par centaines.

Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les ONG et les n’ont pas facilement les moyens communications afin d’obtenir les informations des endroits où les urgences se trouvent, sauf ceux-ci: Twitter, Facebook et SMS, et le site haiti.ushahidi.com

J’ai eu l’opportunité de parler de vive-voix, par échange courriel et sur GoogleWave avec des représentants de plusieurs différentes organismes aux ÉU (je ne vois pas d’activité des ONGs et OBNLs québécois et canadiens sur Twitter, pourtant j’y suis activement depuis mardi soir!). Je constate les plus gros problèmes.

1 – Les organismes ne recoivent pas tous les appels et rapports d’urgence puisque les lignes téléphoniques terrestres et cellulaires, comme nous savons, sont endommagées et inutilisables. Pas tout le monde a accès à des ordinateurs et

2 – Les appels qui sont reçus, via Ushahidi (qui n’est pas connue et accessible par tous les organismes), via Twitter, Facebook et SMS ne sont pas rapportés. Par manque de temps, de resources ou resources humaines, il n’y a pas de système protocolé pour centraliser l’information des réponses d’urgences. Jusqu’à maintenant. Quelque chose de bien intéressant se produit!

Hier, je me suis finalement écoeurée d’être stressée et angoissé par tous ces appels et le sentiment d’incapacité. J’ai donc opté de faire un suivi moi-même. (Je n’ai jamais fait une telle chose – j’ai toujours cru laisser aux professionels leurs expertises et de me mêler de mes oignons, mais cette fois-ci j’avais un mauvais présentiment.)

J’ai communiqué avec un orphelinat qui avait un bureau au Colorado qui semblait avoir 170 enfants et un manque sévère d’eau. Quand j’ai parlé à la madame, elle m’avait dit qu’une seule autre personne avait appelé pour faire un suivi mais qu’elle était en contact via Yahoo Messenger avec l’orphelinat. Elle a pu répondre à toutes mes questions sur leur état.

Via Twitter à nouveau, j’ai pu tracer deux organismes et en faisant une simple recherche Google, j’ai obtenu leurs numéros et courriels et leur ont envoyé un rapport d’urgence au nom de l’orphelinat. À l’intérieur d’une heure, j’ai eu des messages des deux organismes. Voià que moins de 24 heures plus tard, j’ai eu les confirmations directes, par les orphelinats, les parents adoptifs des enfants et des organismes eux-même que l’appel avait été suivi.

J’ai même eu l’honneur de parler au Dr. Kevin Fussell du World Water Relief de vive voix en direct de Port-au-Prince avec la nouvelle qu’il se trouvait à côté d’un camion en direction à ce premier orphelinat rempli de bouteilles d’eau. Assez pour durer deux-trois jours, le temps que le WWR recoive leurs systèmes de purification à énergie solaire et aillent en installer un à l’orphelinat.

Michelle, je ne sais pas comment faire comprendre aux gens que oui, même d’un apartement à Montréal, nous pouvons faire bouger le monde. Oui, les haïtiens ont toujours besoin de notre aide.

J’invite ceux qui veulent aider à me suivre sur Twitter.com/rachellehoude ou Pierre Côté à www.ustream.tv/channel/pierrecote ou twitter.com/pierrecote

Merci à toi de porter attention sur ce nouveau phénomène du reportage dans les médias sociaux. Notre petit Twitter, engin égoique par excellence vient de se faire donner une âme.

Sincèrement,

Rachelle Houde
Une de tes fans Twitter

Les entreprises Fortunes 100 sont poche sur Twitter

Je ne suis pas surprise de constater que les entreprises Fortunes 100 sont poche sur Twitter (lire qu’elles sont inadéquates pour les potes d’outre-Atlantique ou pour les politiquement correctes). Ce constat que je fais moi-même depuis un certain temps, vient d’une étude de Weber Shandwick Do Fortune 100 CompaniesNeed a Twitter-vention? (PDF). Leur conclusion :

For the majority of Fortune 100 companies, Twitter remains a missed opportunity. Many of their Twitter accounts, examined by Weber Shandwick, did not appear to listen to or engage with their readers, instead offering a one-way broadcast of press releases, company blog posts and event information.
This falls short of the opportunity that Twitter offers as a valuable communications channel and strategic social network. For those companies, Weber Shandwick prescribes a Twittervention to help them:
• Create a companywide engagement strategy; a set of guidelines with best practices
• Demonstrate a consistent and comprehensive brand presence
• Build a dialogue that paves the way to new relationships with customers and advocates
• Generate loyalty among new and existing communities
To maximize the benefits of Twitter, companies should offer opinions and encourage discussions, reach out to their communities of customers and advocates, build relationships with new customers and look for untapped supporters.

Ça reprend très bien ce que j’ai dit dans plusieurs autres billets à propos de l’importance de la communication bidirectionnelle ou du Je, Tu, Il, Nous, Vous, Ils d’une saine conversation. Mais c’est tellement plus simple de pousser sa même « crap » et d’espérer que les internautes soient assez dupes pour nous lire…
Par ailleurs, les entreprises qui sont à l’écoute et au dialogue, ont quant à eux des bénéfices qui semblent très pertinents tel que le démontre une autre étude de cas de Twitter à propos de Dell:

Raising awareness
So instead of using Twitter just to let people know about deals, the company has come to think of it as a good place to interact with customers—and to raise awareness about the brand. “When we respond to people on Twitter, they get really excited, and we gain advocates.”

That doesn’t mean Dell Outlet has abandoned the deals. In fact, the company often posts offers that are exclusive to Twitter. They twitter only a few times a week so as not to spam their followers, and they use tracking URLs to gauge what followers find most appealing.

Increasing sales
Do the coupons work? Big time. Not only do they get retweeted and picked up by coupon sites—both of which spread the brand name—they also drive sales. Dell Outlet has booked more than $3 million in revenue attributable to its Twitter posts. In addition, the division has done research showing that awareness of the outlet has grown, too. “The uplift has been more than we dreamed,” says Nelson.

Club Social TV5 : Vie privée, vie publique. Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux

Il y a plusieurs semaines de ça, j’accordais une entrevue à Philippe Desrosier (vraiment très sympathique et documenté ce mec) pour l’émission Club Social sur TV5. Le topo de l’émission :

Vie privée, vie publique. Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux annoncent-ils la fin de la vie privée? Un reportage de Philippe Desrosiers.

Le reportage débute à 03 :22min. pour se terminer à 10 :00min.

Ces organisations qui ne comprennent pas Twitter

Jamais je ne demande à une organisation d’être mon amie sur Twitter. Mais, si eux me le demandent, j‘accepte volontiers. Certaines sont vraiment, mais là vraiment perspicaces dans leur interaction avec moi, tandis que d’autres sont vraiment stupides. Le but d’une organisation qui est sur Twitter est, idéalement, de se faire une base de lecteurs et d’aficionado, qui pourraient (ou non) reprendre vos statuts et leur donner une deuxième envolée. Il semble donc souhaitable d’avoir le plus de gens possible comme Followers. J’en ai d’ailleurs déjà parlé dans mes billets
Twitter, comment suivre des milliers d’usagers et les Twittersnobs

Techtoc.tv : Twitter Comment réseauter en paix : principe de réciprocité? Comment trouver SON audience? Pro vs perso?

De l’impact des médias sociaux en régions éloignées

Twopcharts est de la merde et sur Twitter, suivre ou ne pas suivre? Telle est la question

La grosseur compte sur les médias sociaux

Mémoire de maîtrise : L’émergence de réseaux sociaux sur le Web comme nouveaux outils de marketing

Des organisations ont compris l’importance de se faire suivre par des milliers de gens et d’interagir efficacement aux moments opportuns. À titre d’exemple, il y a plusieurs semaines, j’étais dans les Cantons-de-l’Est au Manoir Hovey. L’ayant partagé sur Twitter, je reçois de @HotelGermain ces messages directs :

Si a North Hatley, il faut essayer le croissant jambon fromage de Justine chez saveurs et gourmandises ou le gateau au fromage… Bon we

Absolument! La mousse aux raisins de corinthe 🙂 Et j’ai dit gateau au fromage, c’etait vraiment carottes avec le crémage au fromage!!

Disons qu’ils sont entrés immédiatement dans mes bonnes grâces et que quelques semaines plus tard étant invitée par un client à coucher à l’hôtel Alt à Québec (l’une de leurs propriétés) je me faisais un plaisir de leur faire un twit favorable. Un peu plus tard, c’est le @Deltahotelsltd qui décide de me suivre sur Twitter. Justement au moment où je donnais une conférence à Québec et que j’étais au Delta de Québec, je me rends compte qu’ils décident de ne plus me suivre sur Twitter. Je n’ai pas dit un mot de mon expérience là-bas (qui n’était pas des plus positives de toute manière) et la semaine dernière, j’étais au centre des congrès de Trois-Rivières, justement assise à côté du très gentil directeur général de cet établissement et je me suis fait un plaisir de lui mentionner que je trouvais le gestionnaire de leur Twitt, un peu twit. Je viens d’ailleurs de Twitter à propos du Twitt de l’émission @mangetaville

@mangetaville m’a flushé de son Twitter et moi je les flushe de ma tv

Dans le cas de @mangetaville, je comprends qu’ils se sentent comme des journalistes et qu’ils aiment probablement se resserrer les coudes entre pros de l’information. C’est vrai que bien des journalistes ont des centaines, voire des milliers de followers et qu’eux, étant ce qu’ils sont (des vedettes), ne suivent probablement qu’une dizaine de leurs semblables. Ils me trouvent aussi probablement peu digne d’intérêt et c’est un point de vue qui se respecte. Cependant, si tel est le cas, il serait plus judicieux pour une organisation de faire la sélection à priori et de lire quelques pages des Twitts de la personne que l’on veut suivre, plutôt que de décider de suivre quelqu’un, que l’on flushe par la suite. Pour mes propres clients, moi je vais suggérer de suivre le plus de gens possible, d’utiliser des outils pour gérer la plèbe, d’identifier les influençeurs majeurs et d’interagir avec eux et de monitorer ce qui se dit sur Twitter et de dénicher les opportunités positives d’interaction (comme l’a fait adéquatement @HotelGermain) pour communiquer avec les gens. Si un assureur qui travaille seul, comme @DanyPaquin est capable de voir que je viens de m’acheter une voiture, de me proposer ses services d’assureur sur Twitteur et de faire un deal de $1500, une organisation un peu plus importante, est certainement capable d’en faire autant. De plus, si vous ne voulez pas me suivre, il n’y a certainement pas de problèmes avec ça. Mais si vous me suivez et que vous me flushez par la suite, les retombées de votre choix pourraient vous surprendre…