Le Web 2009 de Loïc Le Meur, ce foutu plein de talent

Ça fait une éternité que je n’ai vu en personne le copain Loïc Le Meur (j’étais même bien différente à cette époque). Je viens de le voir dans un pitch qu’il fait à IAB (Internet Advertising Bureau) à propos de son prochain Le Web 2009 à Paris. Je dis simplement Bravo Loïc pour cette présentation époustouflante d’acuité, des grandes tendances technos Web, de leurs enjeux et opportunités, qui se jouent présentement dans le monde et cette brochette hautement significative que tu as assemblée pour jaser de ça. Maudit Loïc! Tu es définitivement en train de faire le Davos du Web. Je suis jalouse de ton talent… En fait, tu le sais. Tu es l’un de mes gourous. Bon je deviens émotive. Écoutez Loïc plutôt :

(gros merci à Bruno Guglielmineti d’en avoir parlé avant moi).

Tout le monde en parle, mon vidéo sur Dailymotion

Pour les copains d’outre-Atlantique, voilà ce qui me rend si heureuse et qui crée une commotion depuis ce soir (5400 visiteurs uniques de plus, et ce, seulement jusqu‘à minuit heure locale, des centaines de nouveaux amis Facebook et de commentaires un peu partout sur le Web). Suis vraiment , vraiment contente et là je vais me coucher et contrairement aux dernières nuits, je vais très bien dormir ce soir. Un gros OUFFFFFFFFFFFFFFFFFF

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Mon passage a Tout le monde en parle a été repris par différents médias dont
Cécile Gladel Branchez-vous! Le courage et les conseils de Michelle
Richard Therrien Cyberpresse L’étoile du match à Michelle Blanc
Pascal Léveillé Branchez-vous Bravo Michelle
Steve Proulx Voir La pertinence relative
Johanne J. Lapierre Radio-Canada Politique et web à TLMP

Aider nos partis à acquérir une vision d’un sain marketing politique internet

Ce n’est plus une nouveauté d’observer à quel point le Québec est en retard sur bien des indicateurs d’activités numériques. Hier je critiquais (encore) l’apparente inefficacité des stratégies en lignes de nos partis (tant fédéral que provincial). Afin de les aider à se réveiller, je les invite à lire les excellentes réflexions de Techpresident.com What Happens to the Obama Network After the Election? partie un et partie 2 (Via énormément de sources Twiteresque et bloguosphérique)
On peut y lire :

On the strategic side, the question is to what extent does the apparatus continue to evolve to allow grassroots involvement, and to what extent does stuff flow up as well as down? In the long run, the only way that there will be some stickiness to the structure is if the people who have been involved can mobilize for local action, can connect to each other, and feel that their voices matter. At this current time, there is some limited functionality built into the system to allow for these things, but the architecture is built to optimize for the short run coordination of efforts and extraction of resources. Grassroots functionality, as I have discussed before, is a double-edged sword, because sometimes those roots turn against you. But it is a necessary next step, if the network is to be institutionalized (excuse the apparent oxymoron).

The potential impact on our democracy is both thrilling and troubling. On the thrilling side is the potential for a long standing increase in the engagement of people in politics– most notably, among the youngest voters, who have always been the least engaged. On the troubling side is the potential disintermediation of our (small r) republican institutions.

This may be a realigning election – not (necessarily) in the usual terms that political scientists mean, but in terms of the re-organizing of American politics. Whatever choices are made are sure to be studied by allies and opponents of Obama alike, and serve as a starting point for emulation. This will be a tall order–win or lose– the success of the Obama campaign has been the product of a unlikely marriage of man, message, medium, and moment. And while the campaign has been historic, the decisions that are made after the campaign, I think, may fundamentally restructure American politics for the 21st century.

Et

The hope is to sit down after the election with other interest groups and form a network of networks aimed at empowering local grassroots efforts for systemic change, based on the unique issues facing our geographic region, but with insight into, and feedback from the greater national and global issues debates.”

(Ning, by the way, was built by Marc Andreesen, who had a long, in-depth conversation with Obama about the power of the social web about 18 months ago. He reported that “the Senator was personally interested in the rise of social networking, Facebook, Youtube, and user-generated content, and casually but persistently grilled us on what we thought the next generation of social media would be and how social networking might affect politics — with no staff present, no prepared materials, no notes. He already knew a fair amount about the topic but was very curious to actually learn more.” Isn’t it interesting how the worm turns?)

Mon rêve est que finalement, nos partis réalisent que les citoyens ne sont pas que de pôvres moutons qui ne sont nécessaires que pour faire un x sur un bulletin de vote. Ils peuvent partager les enjeux politiques et les faires évoluer par leurs réflexions, ils peuvent certainement générer du fric avant, pendant et après la période électorale et surtout, ils peuvent participer à l’éclosion du concept de démocratie numérique et contribuer à développer une discussion politique multidirectionnelle permettant de trouver plus de solutions à plus de problèmes et permettant de harnacher la puissance de l’intelligence collective pour le bien de la société en général comme cela est admirablement démontrer par les divers exemples de Wikinomics (et ici)…
J’ai bien le droit d’être une rêveuse…

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Billet cité sur Radio-Canada

Pourquoi nos partis politiques me désespèrent sur le Web

Hier soir, nous avons vécu un moment historique. C’était l’élection de Barack Obama. Cette élection a entre autres été remportée par la longue et efficace stratégie de marketing politique en ligne du nouveau président. Il a profité de l’innovation de son prédécesseur Howard Dean et a poussé le concept de marketing politique en ligne à son paroxysme. En comparaison, ici, lors de la dernière élection fédérale et dans l’élection provinciale qui a débuté ce matin (j’espère sincèrement que les choses changeront) tout n’est qu’improvisation. À preuve, le Twittereur fantôme du parti Québécois QuébecGagnant (C’est déjà une avancée qu’ils y soit et qu’ils répondent), à mon commentaire

@QuebecGagnant c’est l’un de vos problèmes aux partis du Québec. Réagir au lieu d’agir. Faire une comm sporadique au lieu de continuel

Réponds

@MichelleBlanc Nous défions qui que ce soit de mettre en branle une campagne en aussi peu de temps sans improviser quelque part

.

C’est bien là le problème. On ne communique avec le citoyen, et la plupart du temps de manière unidirectionnelle, que lorsqu’on juge qu’il faut « lui dire les choses » genre durant les élections. À ce que je sache, le Parti Libéral est minoritaire depuis un bon bout déjà, ça fait plus de deux semaines qu’on sait que les élections seront déclenchées et ce n’est que cette nuit que les valeureux stratèges politiques se sont dit qu’ils devraient être en ligne? Quelle connerie. D’ailleurs, au lendemain des élections, leurs sites respectifs tomberont dans l’oubli pour les prochains quatre ans? Tout comme ça a été le cas à chaque élection précédente? Quel sens de la continuité! Quelle compréhension de ce que la communication Web pour apporter à un parti! Pour les ignares de pseudo stratèges politiques, sachez que la première version du site de Barack Obama date du 15 avril 2004 et qu’il n’a cessé d’être alimenter depuis, qu’il est de venu interactif et que mon petit doigt me dit qu’il ne tombera pas en désuétude parce que monsieur Obama est maintenant président. Vous pouvez d’ailleurs suivre l’évolution du site BarackObama.com sur Archives.org.

À quand des politiciens, des partis et leurs stratèges qui ne jugeront pas qu’il ne faut parler réellement aux citoyens que le jour que les élections sont déclenchées et tirer la plogue lorsque l’élection est terminée?

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Billet cité par Breanchez-vous! et Radio-Canada

Parti Conservateur, un nouveau site “poche”

C’est le copain journaliste Tristan Péloquin qui me téléphone pour savoir ce que je pense du nouveau site du Parti Conservateur du Canada. Mon verdict : c’est de la merde. C’est un site qui est bâti à partir de la plate-forme de Backbone Technology, qu’ils appellent Expression . Ce n’est pas une mauvaise technologie (sur papier dans CMSMatrix) mais disons qu’elle est mal utilisée par ses créateurs et par le parti Conservateur. Ils n’ont pas fait de mod_rewrite ce qui fait que le site est très peu perméable aux moteurs de recherches (lire ici peu visible). Le premier sous-répertoire sert à discriminer entre le français et l’anglais ce qui est improductif. Il vaut mieux faire deux sites complètement franco et anglo et les hyperliers ensemble. Ils ont des menus déroulants et beaucoup de photos (sans alternate text (pour les aveugles) et avec des noms comme resampled_20080831-TopStory-GeoMap-f). Il y a peu de texte et ceux qu’on y trouve parlent du moi, moi, moi. On note aussi une percée vers les médias sociaux dans le genre de « parler de moi » plutôt que dans celui plus positif de « dialoguons ensemble ». Allez revoir le site d’Obama ou mon billet sur le site du Bloc Pot lors des dernières élections, et vous y verrez une méchante différence.

Ha oui, ils ont des balladodiffusion mais pas de blogues…

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De la philosophie différente
Sur le site d’Obama les onglets sont :

Learn
Issues
Media
Action
People
States
Blog
Store

Sur celui du Parti conservateur, les onglets sont:

Home
Leader
Party
Team
Policy
Press
Multimedia
Language

Sur la page d’accueil du site d’Obama, on est reçus par des textes signés du blogue principal du site (dont le dernier billet contient plus de 300 commentaires) et par d’autres contenus textuels. Le site incite à l’échange.

Sur la page d’accueil du site des conservateurs, de nombreuses photos présentant le PM ou critiquant l’opposant, genre BD, est la première impression que nous donne la présence Web. Est-ce un site vide d’idées et de contenus? Où est la section qui nous permet d’interagir? Après une journée de travail, vais-je réellement aller sur ce site relire les communiqués de presse ou revoir les pubs du Parti? Humm, je ne le pense pas…

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Tristan Péloquin, comme suite à nos discussions téléphoniques concernant le nouveau site des conservateurs, a écrit l’article Les conservateurs en cybercampagne d’où il mentionne mon point de vue :

Aux yeux de Michelle Blanc, consultante montréalaise en positionnement sur l’internet, même si le Parti conservateur s’inspire largement du langage des réseaux sociaux pour son site, le résultat n’est pas convaincant. «C’est un site qui fait l’apologie du moi, moi, moi’. Il manque cruellement de possibilité de dialogue pour les internautes», croit-elle. «Aux États-Unis, c’est une chose que l’équipe de Barack Obama a très bien comprise. Son site permet aux fans de débattre entre eux, au risque de perdre le contrôle sur le message. Au bout du compte, cela fait en sorte que les gens s’approprient le discours du parti, et ça marche. Malheureusement, les conservateurs préfèrent plutôt mettre en ligne des photos et des textes léchés. Je doute qu’au bout du compte, M. ou Mme Tout-le-monde ait envie d’y aller après le travail, si c’est pour lire le même message aseptisé que celui qu’on entend à la télé toute la journée.»

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Ce billet est aussi cite sur le site de la télévision de Radio-Canada. Merci bien…

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Il est aussi cité sur le site de Branchez-Vous! Incidemment, ça apporte de la visibilité médiatique de mettre en pratique ses connaissances d’affaires, appliquées à l’actualité! Avis à mes clients, rien ne vous empêche de cerner dans vos pratiques d’affaires des liens avec des événements médiatiques courants, juste un petit clin d’œil comme ça…

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Il semble que ce billet est censuré pour les fonctionnaires fédéraux depuis leur lieu de travail.

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Ce billet est aussi cite dans l’article Cherche candidats sachant surfer du journal Metro Montréal

Le Web3, yulbiz-Paris, ça me fait vraiment chier de ne pas y être

Je regarde les billets de Claude Malaison ici, ici et ici à propos de Yulbiz-Paris et leWeb3 et ça me fait vraiment chier de ne pas y être. Merci Claude de nous faire vivre un peu ces événements à distance.  Je t’envie vieux. Mais comme tu le dis, je vais me rabattre au dévoilement du tout premier indice économique portant sur le commerce électronique au Québec. Je vous en reparle dans la journée… À bientôt…

Les boomerangs d’hier soir

Je suis allé aux fameux Boomerangs d’hier soir. Je me fou de ces trophées puisqu’il n’y en a pas pour les stratégistes Web (catégorie qu’il serait difficile d’évaluer de toute façon). Les travailleurs de l’ombre comme moi tirent leur satisfaction de celle de la clientèle, de l’accroissement de leur chiffre d’affaires et du renouvellement de la confiance qu’ils m’offrent de manière quotidienne. Cependant, cet événement est le lieu de rencontre du « Who’s who » du Web québécois (surtout du côté de la production, des agences et des empires médiatiques). De plus, j’avais la chance d’être invité par Transcontinental (merci à Guillaume et Zouhaire) car jamais je n’aurais déboursé $75 pour les quelques bouchées rarissimes et le cocktail à l’eau commanditée. Le bar ne s’est ouvert que beaucoup plus tard en soirée et il était payant.

Toujours est-il que j’ai pu saluer de nombreux clients, contacts d’affaires et amis. Ça me fait penser un peu à Le Web 3 qui ouvrira prochainement à Paris. C’est dans les corridors et au fumoir où l’action se déroule réellement. Entre autres point marquant de la soirée, la chance d’être photographié dans la fameuse chaise Yahoo en compagnie de Katheline, de nombreuses et chaleureuses discussions avec tellement de gens qu’il serait difficile de les énumérer tous et une sympathique engueulade avec les récipiendaires et créateurs de mtl12.com sur les vertus du design pour le web. Irais-je l’an prochain? Si on m’offre des billets certainement. Sinon, je préfère encore les Barcamp, Facebookcamb, Casecamp, Yulbiz et Yulblog. On y a autant de plaisir on y fait autant de rencontres et on y enrichie indûment personne…

Félicitation tout de même aux nombreux récipiendaires et au jury bénévole qui était mené de main de maître par le valeureux Martin Ouellette. Incidemment, Martin m’avait demandé de faire parti du jury. Lorsque je lui ai signifié que si le ROI ne faisait pas partie des critères de sélection ça ne m’intéressait pas, il a gentiment choisi quelqu’un d’autre…

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Bravo à tous les gagnants…

The Gazette parle du Mouvement pour déplacer l’Homme de Calder

Il y a quelque temps, je proposais l’idée d’un mouvement pour déplacer l’Homme de Calder de son site actuel, à l’intersection des avenues Du Parc et Des Pins. Cette idée a été poursuivie sur Facebook par la création d’un groupe et d'un événement invitant les gens à écrire au Maire Tremblay. Dans son édition d’aujourd'hui, le quotidien The Gazette sous la plume du journaliste Rene Bruemmer présente l’article Debate flares over Man and his home.

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Cette nouvelle a aussi été mis en ligne par Sophie-Hélène Lebeuf de Radio-Canada et en vidéo dans l'encadré en haut à droite de cette page.

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Demain je serais aussi en enttrevue à ce propos sur les ondes de la Radio de Radio-Canada à l'émission de Desautels à partir de 15:30hr.

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Cet après-midi, je donne une entrevue à la radio de Radio-Canada à l'émission de Desautels, à partir de 15:30hr, sur le déménagement de l'Homme de Calder.

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Le Devoir en parle maintenant aussi

Retour sur la présence Web des parties

Voici quelques graphiques illustrant les effets de la présence Web des partis politiques québécois.

Lire la suite…

Aux claviers, blogueurs!

Lundi soir sera soirée d’élection et pour la première fois (à ce que je sache), un petit party de blogueur s’organise pour discuter, bloguer ou tout simplement ne pas frustrer seul devant sa télé lorsque les résultats sortiront! C’est sous l’initiative de Julie Bélanger que le party prendra vie. Ça aura lieu au 100génies (beau nom de place), le bar de l’Association des étudiants de l’école de technologie supérieure (AÉÉTS). Aviser Julie de votre présence afin qu’elle incite les cuistots à garder les fours ouverts passés 22 :00hrs. Dans le pire des cas, au lieu de la langue de bois, ce sera la langue de porc dans le vinaigre…

Pour Philippe Schnobb qui semble chercher les blogueurs, il semble qu’ils seront aux 100génies. On espère t’y voir aussi?