Ateliers Michelle Blanc – « Les médias sociaux au service des commerces »

C’est mercredi soir que je donnerai mon premier atelier « Les médias sociaux au service des commerces », pour la Chambre de commerce de Rawdon. J’y parlerai de:

Qu’est-ce que le Web?
Survol des mythes tenaces associés aux médias sociaux
Profil sociodémographique de divers médias sociaux
Efficacité des médias sociaux en fonction des objectifs d’affaires
Les médias sociaux c’est pour la vente, le marketing, les communications, le recrutement, les TI, pour l’organisation ou pour les clients?

Vous pouvez encore vous y inscrire à CCdRawdon@Gmail.com ou par téléphone au 450-834-2282

Ateliers Michelle Blanc pour Chambre de commerce de Rawdon

Voici d,ailleurs le PowerPoint de l’atelier, dont une partie sera didactique, tandis que l’autre sera plus pratique avec les questions des participants. Au plaisir de vous y voir…


Ateliers Michelle Blanc à Lac-Mégantic, Coaticook et Sherbrooke

C’est à l’initiative du CÉGEP de Sherbrooke et grâce à la participation financière d’Emploi-Québec qu’une fois encore je rencontrerai les entrepreneurs de l’Estrie pour leur partager ma passion et mes connaissances du commerce en ligne, du web et des médias sociaux.

J’y présenterai les ateliers

Les médias sociaux pour les affaires
Profil sociodémographique, mythes et types et usages des médias sociaux

Rédiger pour les médias sociaux de façon stratégique
La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales

Médias sociaux et relations publiques

Les médias sociaux : la recette parfaite!
Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux

Ça débute cette semaine et j’ai bien hâte de vous rencontrer tous. Les PowerPoint de mes présentations sont disponibles en cliquant sur les hyperliens ci-haut. À tout de suite 🙂

Il reste encore quelques billets et pour vous inscrire, c‘est ici.

Formation médias sociaux : Ateliers Michelle Blanc au CÉGEP de Sherbrooke (partie 1)

C’est avec grand plaisir que j’ai entrepris une série d’Ateliers à propos des médias sociaux et du Web au CÉGEP de Sherbrooke. Ces ateliers qui s’adressent aux commerçants sont déjà complets. Mais étant donné le vif succès de ces formations spécialisées, une série de supplémentaires de la série d’ateliers est déjà en discussion, de même qu’une autre série d’ateliers encore plus spécialisés.

Les sujets qui sont couverts dans la première série de formation sont :

Atelier du 25 mars 2015 – Les médias sociaux pour les affaires
Profil sociodémographique, mythes et types et usages des médias sociaux
• Survol des mythes tenaces associés aux médias sociaux
• Profil sociodémographique de divers médias sociaux
• Efficacité des médias sociaux en fonction des objectifs d’affaires
• Les médias sociaux c’est pour la vente, le marketing, les communications, le recrutement, les TI, pour l’organisation ou pour les clients?

Atelier du 22 avril 2015 – Rédiger pour les médias sociaux de façon stratégique
La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales
• Comment écrire pour le Web
• L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises meta
• L’infolettre
• Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriale, des commentaires
• Calendrier éditorial

Atelier du 13 mai 2015 – Médias sociaux et relations publiques
• Les risques communicationnels de divers médias sociaux
• Le communiqué de presse pour le web
• La gestion de crise médias sociaux
• Études de cas

Atelier du 10 juin 2015 – Les médias sociaux : la recette parfaite!
Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux :
• Phase 1 : Écoute et monitorage
• Phase 2 : Création de ses profils et de son image de marque
• Phase 3 : Création de contenus
• Phase 4 : Distribution des contenus et promotion de ceux-ci
• Phase 5 : Création d’une communauté
• Phase 6 : Mesurez, analysez et ajustez le tir

Vous pouvez suivre la page Ateliers avec Michelle Blanc de CEGEP Sherbrooke, pour connaître les dates des supplémentaires et les sujets des prochaines formations.

Comme c’est mon habitude, voici les présentations des deux premiers ateliers.



Je remercie chaleureusement le CÉGEP de Sherbrooke et ses partenaires pour la mise sur pied de cette série de formations et j’apprécie grandement l’accueil des gens d’affaires de Sherbrooke. D’ailleurs, à lire la critique de ma première journée de formation, je crois bien qu’eux aussi apprécient la formule 🙂

Le premier atelier se déroulait sous le thème « Les médias sociaux pour les affaires » et a permis aux participants et participantes de vivre une incursion efficace dans cet univers qui représente un réel défi pour beaucoup d’entre eux. Les particularités des médias sociaux, les avantages du blogue, l’importance d’humaniser ses publications, la nécessité de mesurer ses actions de promotion, l’utilisation des images et des vidéos, le magasinage en ligne, sont au nombre des sujets que Mme Blanc a abordés, le tout truffé d’anecdotes sorties tout droit de sa riche expérience.

Les invités provenaient de différents secteurs, soit de la restauration, de la santé, des médias, de la recherche, de la vente et de la soudure, entre autres. Les commentaires reçus à la suite des ateliers étaient des plus positifs, témoignant de la pertinence de cette offre de formation.

FUGUES QUESTIONNAIRE CONFINEMENT. Réponses de Michelle Blanc

 

La rédaction du magazine Fugues, m’a demandé de répondre à un questionnaire à propos du confinement. mes réponses seront publiés dans une édition prochaine du magazine. Voici mes réponses…

FUGUES QUESTIONNAIRE CONFINEMENT

1. Comment la crise de la COVID-19 t’a-t-elle affecté personnellement ?

La crise ne m’a pas affecté financièrement ou psychologiquement. Étant une spécialiste du commerce en ligne, du marketing web et des médias sociaux, mon expertise est en demande. J’ai aussi la chance d’habiter en forêt, sur un demi-hectare, face à un lac. Je peux donc me dégourdir les jambes sur ma propre propriété et jouir des beautés de la nature et y puiser une énergie salvatrice. Par contre, par un triste coup du hasard, il y a un mois je suis tombée, je me suis fracturé une côte, j’ai attrapé une pneumonie, probablement à l’hôpital en me faisant soigné et j’ai aussi appris souffrir d’insuffisance cardiaque. En ces temps de Covid-19, de devoir faire des allers-retours à l’hôpital a son lot d’angoisses disons. L’un des autres problèmes que je rencontre est que devant maintenant limiter au maximum mon apport en sodium, il est rendu difficile de faire mon épicerie sans pouvoir lire les étiquettes « d’apport alimentaire » qui sont la plupart du temps derrière les produits qu’on présente sur les étalages, sans devoir les toucher pour vérifier la teneur en sodium. Il y a comme une problématique majeure, disons…

2. Présentement dans l’espace où tu vis, est-tu seul(e), avec ton (ta) conjoint(e), de la famille (enfants, parents, autres), un ou des colocs, des animaux?

J’ai la chance de vivre avec la femme de ma vie depuis maintenant 26 ans et avec notre adorable chien charlotte. Le confinement a la particularité de faire sortir le meilleur et le pire des gens. Certains couples découvrent qu’ils ne sont vraiment pas faits pour vivre 24 heures par jour avec leur conjoint. Dans mon cas, ce rapprochement obligatoire nous fait nous aimer encore plus. Nous découvrons à quel point nous sommes faites l’une pour l’autre. Par contre, l’absence de notre fils, de son amour et de notre petit-fils se fait de plus en plus sentir péniblement. Les taquineries avec mes potes, avec les marchands de ma localité et avec mes voisins me manquent aussi terriblement. Étant une personne très sociable, la chaleur humaine des contacts face-à-face, est l’un des grands absents de mon existence. Nous faisons certainement des zooms et autres vidéoconférences, mais ce n’est vraiment pas pareil. En outre, rien ne vaut de pouvoir serrer dans mes bras notre petit-fils chéri et à son âge, son attention sur les communications numériques, est à des années lumières de celle qu’il peut nous accorder en personne.

3. À quoi ressemblent tes journées ces temps-ci ?

Mes journées, ou plutôt mes nuits vont de mieux en mieux. C’est qu’étant donné ma côte fracturée, j’ai passé 6 semaines à devoir dormir assise. La position couchée étant trop douloureuse. Je devais être en convalescence, mais étant donné mon statut de « travailleuse autonome » je ne pouvais refuser les mandats qu’on me donnait et j’ai donc travaillé au-delà de mes capacités. Ça ne m’a pas aidé à guérir rapidement, disons. Par contre, le temps ayant fait son travail, je vais maintenant beaucoup mieux et la frénésie de mes mandats s’est un peu amoindrie. Le printemps aidant, je peux maintenant profiter un peu plus de la chaleur et de l’environnement qui m’entoure. Je fais aussi des recherches de recettes qui peuvent satisfaire ma nouvelle diète imposée par les aléas de la vie.

4. Durant cette période, nous avons beaucoup de temps pour soi… Comment fais-tu pour que le confinement se passe mieux ?

Nous avons la chance d’avoir un bon réseau internet et nous sommes aussi branchées sur Netflix, Crave, Prime et iTunes et mon amour étant une grande mélomane, la musique, les films et les séries égayent notre quotidien. Nous faisons aussi toutes les deux du télétravail durant la journée. Nos journées sont donc passablement occupées.

5. À la maison, que portes-tu habituellement?

D’habiter « dans le bois » a l’avantage de réduire le besoin d’être toujours à la mode et « checké à quatre épingles ». De plus, travaillant en conseil Web, très tôt dans ma pratique j’ai observé que d’être habillé « trop business », ne projetait pas l’image de « geekette » que je suis. Je me suis alors adaptée. Je porte donc principalement des salopettes de jeans et des chemises à carreaux.

6. As-tu des recommandations ou des suggestions pour rendre cette «pause» plus facile à passer?

J’ai un immense pin que j’appelle Georges. Je lui parle souvent et il m’arrive de le serrer dans mes bras. Cela me fait le plus grand bien. D’écouter le torrent de la rivière au printemps est aussi une grande source de réconfort.

7. Qu’est-ce qui te manque le plus, ces temps-ci ?

Ce que je mange le plus ces temps-ci est de l’humus aux pois chiches.

 

MAJ: Vous comprendrez ici que j’avais mal lu la question. Ce qui me manque le plus est de voir mon petit-fils, d’échanger longuement avec lui et de le serrer dans mes bras. De déambuler sans la paranoïa d’attraper ce satané virus, de magasiner librement au marché Jean-Talon et chez mes fournisseurs alimentaires de choix, de faire des Saint-Cassettes avec les potes et de manger au restaurant sont des activités qui étaient courantes et qui font maintenant partie de mes souvenirs lointains…

8. Que fais-tu pour maintenir un contact avec l’extérieur ou maintenir une solidarité?

Je suis membre du CA de plusieurs chambres de commerce, j’ai de nombreux clients et je fais aussi des ateliers Zoom avec plusieurs entrepreneurs. C’est très demandant intellectuellement, mais ça me permet de garder un semblant de normalité sociale.

Pour maintenir une solidarité, j’ai songé à une initiative et je l’ai mise en pratique. Je me suis dit qu’il serait pertinent de discuter avec des gens de différents milieux, de ce que pourrait être l’après-covid-19, afin de donner de l’espoir et de commencer à songer positivement à la suite des choses. J’ai appelé cette rencontre Zomm Tout le monde en rêve et j’ai contacté Jean-Luc Mongrain, Jacques Nantel, Randa Napky, Ianik Marcil, Christine St-Pierre, Gyslaine Desrosiers, Daniel Breton et Maka kotto pour y participer.

Lors de ce remue-méninge, mes invités et moi-même avons discuté de l’après #covid19 et de ce que pourrait être l’impact et les changements sur le journalisme, l’éducation à distance, le marketing, les commerces, l’économie, le tourisme, la culture, la politique, la santé, l’environnement, les industries énergétiques, le numérique et bien d’autres choses encore… Un exercice de partage et de réflexion collective…

Vous pouvez prendre connaissance de nos points de vue à https://www.michelleblanc.com/2020/04/les-changements-post-covid19-tout-le-monde-en-reve-tlmer/

9. Considères-tu que les gouvernements — ici ou ailleurs — gèrent adéquatement la situation?

Les gouvernements sont devant une situation inédite, dont les tenants et aboutissants sont flous et pour laquelle, il doivent choisir entre le pire et le moins pire. Je suis heureuse de ne pas être à leurs places et je trouve qu’ils s’en sortent admirablement bien. Après coup, on pourra toujours dire qu’ils auraient pu faire mieux. N’empêche que ce mieux restera toujours très hypothétique.

10. Que penses-tu retirer de l’expérience que l’on vit présentement?

Je pense que déjà, bien des choses qu’on croyait prioritaires viennent de perdre beaucoup d’importance. Je sais aussi que les interactions sociales prendront une dimension beaucoup plus humaine. Mais je sais qu’il est encore très tôt pour prendre la mesure des bouleversements qu’engendrera cette crise.

11. Crois-tu que ta vie (ou celle des autres) sera transformée par la suite au niveau de nos interactions sociales? Si oui, de quelle(s) manière(s)?

Notre vie et les sociétés seront transformées significativements. Mais encore une fois, en fonction du temps que ça prendra et de la gravité ou pas, des deuxièmes et troisièmes vagues, il est encore très tôt pour imaginer à quels points nous serons individuellement et collectivement transformés.

12. Des inquiétudes pour l’avenir?

Je suis inquiète de la possible pénurie alimentaire, des conflits géopolitiques potentiels, des vies qui seront perdues, des gens qui se relèveront difficilement des péripéties que nous vivons. Cette « guerre avec un ennemi invisible » laissera inévitablement des traces, comme chaque bouleversement mondial en a laissé.

13. Un message d’espoir que tu veux lancer?

Malgré tout ce que nous vivons et que nous vivrons encore, la solidarité sociale risque d’être l’une des grandes gagnantes de ce merdier dans lequel nous nous trouvons. Nous risquons aussi d’apprécier à sa juste valeur les rencontres familiales et sociales qui quelquefois nous laissaient plus froids. L’homme a toujours réussi à surmonter positivement les défis immenses auxquels il devait faire face et les tragédies ont toujours été une source d’innovation importante. Les rêves de mondialisation risquent d’en prendre un coup, mais ce sera au bénéfice du « small is beautiful » et de la réémergence des villages, des petites localités, de l’achat local et de l’entraide de proximité. Je rêve d’un étalement régional et de la renaissance du « Québec il est beau » et du « maître chez nous » plus seulement à Montréal ou à Québec. Les régions pourront sans doute enfin prendre la place qu’il leur revient. Le Québec il est beau et il est grand. Il sera temps de le découvrir et de le développer à sa pleine mesure…

Se préparer à l’après-coronavirus en participant à des ateliers virtuels

C’est ce soir que la Chambre de commerce de Rawdon offrira le 2e atelier de 4, La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales. Le 1er atelier se donnait au Collège Champagneur à Rawdon. Mais étant donné la situation de crise du Coronavirus, les trois prochains ateliers se donneront de manière virtuelle en webinaire avec l’application Zoom.us.

Cette crise touche durement les entreprises et les petits entrepreneurs. Et le prochain trois semaines de confinement, est justement un bon moment pour se préparer à l’après-crise, afin de reprendre une portion du chiffre d’affaires qui sera perdu durant ces trois semaines. Le marketing de contenu et les médias sociaux sont des efforts de mise en marché qui fonctionnent dans le moyen et le court terme. Plutôt vous commencez, plutôt vous risquez d’en tirer des bénéfices. Et pour être efficace en ligne, ce n’est pas tellement une question de budget que c’est une question de compréhension des outils (souvent gratuits), de la philosophie communicationnelle et des efforts qu’on veut bien y mettre.

Vous n’avez pas besoin d’être membre de la Chambre de commerce de Rawdon pour participer à ces ateliers, mais vous avez besoin de vous y inscrire afin de recevoir le code et le mot de passe pour rejoindre la salle de classe virtuelle. Voici donc les informations pour les ateliers restants et les détails pour pouvoir s’inscrire :

La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales

Dans l’atelier de ce soir, nous discuterons de :

 Comment écrire pour le Web
 L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises meta
 L’infolettre
 Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriales, des commentaires
 Calendrier éditorial
 Études de cas

Voici d’ailleurs le PowerPoint de mon 2e atelier


Les prochains ateliers:

Atelier #3 -> Médias sociaux et relations publiques
Mercredi 8 avril 2020 de 18h30 à 20h45

Atelier #4 ->Les médias sociaux: la recette parfaite!
Mercredi 22 avril 2020 de 18h30 à 20h45

Formation en relations publiques en ligne et mise en place des médias sociaux (partie 2)

C’est avec grand plaisir que j’ai complété ma série d’ateliers médias sociaux au CEGEP de Sherbrooke. Le succès de cette série a été si éloquent que le CEGEP de Sherbrooke et moi-même sommes en discussion pour faire des supplémentaires et une autre série d’ateliers plus avancés. Afin de vous permettre vous aussi de profiter un peu d’une partie des contenus, je vous partage ici le plan de cours de même que les présentations PowerPoint des deux derniers ateliers portant sur les relations publiques en ligne et la mise en place des médias sociaux. (vous pouvez prendre connaissance des deux premiers ateliers dans mon billet Formation médias sociaux : Ateliers Michelle Blanc au CÉGEP de Sherbrooke (partie 1))

Atelier du 13 mai 2015 – Médias sociaux et relations publiques
• Les risques communicationnels de divers médias sociaux
• Le communiqué de presse pour le web
• La gestion de crise médias sociaux
• Études de cas

Atelier du 10 juin 2015 – Les médias sociaux : la recette parfaite!
Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux :
• Phase 1 : Écoute et monitorage
• Phase 2 : Création de ses profils et de son image de marque
• Phase 3 : Création de contenus
• Phase 4 : Distribution des contenus et promotion de ceux-ci
• Phase 5 : Création d’une communauté
• Phase 6 : Mesurez, analysez et ajustez le tir



Voici d’ailleurs ce qu’en disait l’un des étudiants, Monsieur Janick Anctil:

Il y avait un bout de temps que je n’avais pas réservé une case horaire par mois pour suivre une formation. Je suis très heureux de l’avoir fait en m’inscrivant à 4 cours de 2 heures sur les réseaux sociaux avec Michelle Blanc. J’ai découvert une formatrice allumée, qui connait son sujet et qui le transmet avec passion (et sans prétention). Une formation qui s’avèrera très payante pour mon entreprise. Et pour la première fois de ma vie, je suis certain que j’ai fait partie des chouchous du prof lol.

L’IA peut vouloir vous faire plaisir et pas nécessairement vous dire la vérité

J’ai eu une étrange aventure avec un étudiant brillant et très déterminé. Je lui ai d’ailleurs ajouté un demi-point pour sa détermination, pas pour sa réponse. C’est que dernièrement avait lieu les examens intra dans mon cours à HEC. J’y parle beaucoup des avantages du marketing de contenus et je donne de nombreux exemples en ligne et hors ligne. Or, durant l’examen, j’avais la question « donnez-moi deux exemples de marketing de contenus hors-ligne. »

Sa réponse :

Hors ligne.
Bien qu’aujourd’hui la majorité du marketing de contenu hors-ligne soit fait avec l’intention de le diffuser en ligne, on peut essayer de séparer les deux. En 2014, Coca-Cola a lancé une campagne nommée Hello Happiness Phone Booth. A l’époque, des milliers de travailleurs arrivaient à Dubaï à la recherche d’opportunités, mais avec un salaire moyen d’environ $6 par jour et devant payer presque $1 pour faire des appels, il était presque impossible de maintenir un contact régulier avec leurs familles. Coca-Cola a donc installé des cabines téléphoniques avec le logo et l’identité de la marque, permettant aux travailleurs d’échanger le bouchon d’une bouteille Coca par un appel téléphonique. Cela fut un énorme succès. En créant une expérience mémorable aux travailleurs, Coca a mis en pratique les valeurs de la marque (bonheur, partage) et a pu renforcer les liens avec les consommateurs ; tout en augmentant les ventes.

Red Bull sont aussi experts à mettre en pratique les valeurs de la marque. En étant présents lors des plus grands événements sportifs et compétitions extrêmes, la vision de la marque comme étant dynamique et intense est encore plus renforcée. Non seulement les athlètes sponsorisés, mais aussi les spectateurs vivent les expériences physiques immersives. Par exemple, lors d’une compétition de surf, un ami à moi qui a fait du bénévolat pour l’événement, était complètement vêtu avec l’uniforme de Red Bull, a participé à des stands et m’a même révélé s’être senti comme un athlète extrême. Et toute cette image que Red Bull veut passer par les événements qu’ils organisent ou participent, se reflète donc sur leur produit et atteint leur public cible.

Puis voici son courriel pour faire changer sa note parce que je ne trouvais pas qu’il avait donné une bonne réponse (avec sa permission de publier en caviardant son identité) :

Bonjour Madame,
J’espère que vous allez bien.
Nous avons discuté aujourd’hui sur la correction de l’examen et je n’ai malheureusement pas pu vous convaincre. Pourtant, même si j’ai compris votre point concernant ma réponse à la question 5, je ne suis toujours pas très convaincu… J’ai même demandé à Chat GPT ce qu’il en pensait, et voici sa réponse (à la fin du courriel).

Je ne veux vraiment pas vous embêter avec tout cela, c’est juste que je me suis extrêmement appliqué pour cet examen et j’ai vraiment besoin d’une meilleure note. En fait, j’ai été accepté pour un master, mais à condition que je maintienne ma moyenne et que mes notes soient supérieures ou égales à 8, ce qui n’a pas été le cas.
De plus, pourriez-vous aussi m’expliquer pourquoi je n’ai eu que la moitié des points à la réponse 1b), s’il vous plaît. Mon examen est en pièce jointe.

Je vous souhaite une excellente semaine et suis encore désolé du petit travail en plus que je vous donne.
Cordialement,


 

Ma réponse à son courriel

Cher XXX

Je vais te donner un autre point de vue “plus éclairé” de ce même Chat GPT. Mais comme j’en ai parlé dans le cours, il arrive que l’Intelligence artificielle “hallucine” et merci de l’avoir prouvé une fois de plus.
🙂

C’est d’ailleurs pourquoi, ça prend toujours “quelqu’un qui s’y connait” pour interpréter les réponses de l’IA et la rediriger dans la bonne direction lorsqu’elle dit n’importe quoi pour te faire plaisir.

voici donc la démonstration

Très cordialement

User
Vous êtes un expert marketing de très haut niveau. Un étudiant universitaire confond le marketing de contenus, la publicité et le marketing événementiel. Alors afin de lui simplifier la vie Pourrais-tu lui expliquer ce qu’est le marketing de contenu et en quoi il diffère du marketing événementiel ou des « stunts » publicitaires ou de la publicité? Merci de ton aide précieuse.

Chat GPT
Bien sûr, je serais ravi de clarifier ces concepts pour vous.
Le marketing de contenu, le marketing événementiel et la publicité sont tous des aspects essentiels du marketing, mais ils ont des objectifs et des approches différents :

1. Marketing de contenu : Le marketing de contenu consiste à créer et à diffuser du contenu pertinent, utile et attractif pour attirer et engager un public cible spécifique. Ce contenu peut prendre diverses formes, telles que des articles de blog, des vidéos, des podcasts, des infographies, des livres électroniques, etc. L’objectif principal du marketing de contenu est d’établir une relation avec les consommateurs potentiels en leur fournissant des informations précieuses qui répondent à leurs besoins ou à leurs problèmes, et ce, sans nécessairement promouvoir directement un produit ou un service. L’idée est de créer une connexion émotionnelle ou intellectuelle avec le public pour renforcer la confiance et la crédibilité de la marque.

Marketing événementiel : Le marketing événementiel implique la création et la promotion d’événements en direct ou en ligne pour atteindre des objectifs marketing spécifiques. Ces événements peuvent être des conférences, des salons professionnels, des webinaires, des ateliers, des séminaires, des concerts, des festivals, etc. L’objectif du marketing événementiel est d’engager directement avec le public cible, de générer des leads, d’accroître la notoriété de la marque, de renforcer les relations avec les clients existants ou de lancer de nouveaux produits ou services. Les événements offrent une plateforme pour interagir en personne avec les clients potentiels et existants, ce qui peut souvent conduire à des relations plus solides et à des conversions plus élevées.
Publicité : La publicité consiste à promouvoir activement un produit, un service ou une marque en utilisant divers canaux de communication payants tels que la télévision, la radio, les journaux, les magazines, les médias sociaux, les panneaux d’affichage, etc. Contrairement au marketing de contenu, la publicité est généralement plus directe et promotionnelle. Elle vise à attirer l’attention du public, à susciter un intérêt pour le produit ou le service, à générer des ventes et à accroître la notoriété de la marque. Les annonces publicitaires sont souvent créatives et percutantes pour capter rapidement l’attention des consommateurs dans un environnement concurrentiel.

En résumé, le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public, le marketing événementiel implique la planification et l’exécution d’événements pour interagir directement avec le public, tandis que la publicité consiste à promouvoir activement un produit ou un service à travers divers canaux payants. Chacune de ces stratégies peut être efficace selon les objectifs et le public cible d’une entreprise.

User
Qu’est qu’est-ce qu’un “stunt publicitaire” dans un environnement physique et en quoi diffère-t-il du marketing de contenus?

Chat GPT
Un “stunt publicitaire” est une stratégie publicitaire qui implique la création d’événements, de performances ou d’actions spectaculaires et souvent surprenantes dans un environnement physique, dans le but de susciter l’attention des consommateurs et de générer du buzz autour d’une marque, d’un produit ou d’un service. Contrairement au marketing de contenu, qui se concentre sur la création de contenu informatif et engageant, le stunt publicitaire vise à captiver et à impressionner le public par des moyens souvent non conventionnels.

Voici quelques caractéristiques du stunt publicitaire et comment il diffère du marketing de contenu :
1. Spectaculaire et surprenant : Les stunts publicitaires sont conçus pour être remarquables et surprenants. Ils peuvent impliquer des performances en direct, des événements inattendus ou des installations artistiques qui captent immédiatement l’attention du public.

Objectif de buzz et de viralité : L’objectif principal d’un stunt publicitaire est de générer du buzz et de la viralité autour de la marque, souvent en utilisant les médias traditionnels et sociaux pour amplifier l’impact de l’événement.

Courte durée et effet immédiat : Les stunts publicitaires ont tendance à avoir un effet immédiat et une durée de vie relativement courte. Ils visent à susciter une réaction rapide et à créer un effet mémorable à court terme.

Moins informatif, plus divertissant : Contrairement au marketing de contenu, qui cherche souvent à fournir des informations utiles et pertinentes aux consommateurs, les stunts publicitaires sont plus axés sur l’aspect divertissant et spectaculaire, avec moins d’accent sur la transmission d’un message spécifique.

En résumé, les stunts publicitaires sont des actions spectaculaires conçues pour attirer l’attention et générer du buzz autour d’une marque, tandis que le marketing de contenu se concentre sur la création de contenu informatif et engageant pour attirer et retenir l’attention du public sur une période plus longue. Bien que les deux approches puissent être utilisées pour renforcer la notoriété de la marque et susciter l’intérêt des consommateurs, elles diffèrent dans leur exécution et leurs objectifs principaux.

VOILÀ

Ces entreprises et organisations qui ne savent pas qu‘on les aime (ou qu’on les haïs) sur les médias sociaux

Deux expériences récentes me font réaliser (encore une fois) pourquoi il est important pour les individus et les organisations d’être sur les médias sociaux. La première est reliée à mon récent voyage sur la Côte-Nord. Comme cela m’arrive parfois, j’aime bien mettre en valeur (gratuitement) sur les médias sociaux, des entreprises que j’apprécie. Je l’ai fait à plusieurs reprises durant mon dernier voyage. En montant vers havre St-Pierre, nous sommes arrêtées au casse-croûte Chez VérHo. J’ai partagé le statut ici-bas sur mon profil Facebook, ma page Facebook, sur Twitter et sur mon Instagram.

À titre informatif, mes différents comptes sociaux ont plus de 100 000 abonnés. Disons que c’est une très intéressante publicité gratuite. Pourtant, aucune des entreprises que j’ai mentionné durant mon voyage n’a commenté mes statuts, fait de « j’aime » ou repartagé ces statuts. Je n’écris pas ce billet parce que je m’attends à des remerciements. J’ai fait ces statuts parce que cela me faisait plaisir de les faire. Cependant, j’observe qu’aucune de ces entreprises ne monitore les contenus qu’on fait sur eux et ne démultiplient gratuitement, la bonne publicité qu’on leur fait. Disons que ce sont là de nombreuses opportunités marketing qui passent dans le beurre. À la décharge du propriétaire de Chez VérHo, à notre retour, nous sommes arrêtées une deuxième fois pour commander leur excellente poutine. Lorsque je suis allée pour jeter les déchets qui restaient après notre repas, il m’a accosté pour me remercier de vive voix de leur avoir fait une si belle pub. Il en avait été informé par de la famille qu’il a à Victoriaville (à 530 km de là). Lui-même n’avait pas vu la publicité gratuite, mais on lui disait que la photo de sa poutine était très avantageuse.

La deuxième expérience me vient d’une MRC. Le DG de celle-ci voulait que j’offre des ateliers médias sociaux aux maires de la région, afin qu’ils puissent être convenablement équipés pour participer et être sur les médias sociaux. Certains maires de la région se sont vus menacés et l’un d’eux a même démissionné comme suite à du harcèlement en ligne. Ce type de problème est même devenu endémique au Québec. En conséquence, les différents maires refusèrent donc d’être formés ou même d’être présents sur les médias sociaux. Le problème avec ça est que même si les maires ne sont pas sur les médias sociaux, les critiques, la virulence et les insultes y seront tout de même. Il est évident que de ne pas être conscient de ceux-ci protègera les élus des répercussions psychologiques possibles de toute cette haine. Par contre, bien des récriminations peuvent être amoindries et même gérées adéquatement si on sait qu’elles existent et qu’on est habilité à faire de la gestion de crise. Par ailleurs, il peut aussi être très instructif et permettre des améliorations notables pour la municipalité, si on est au courant des problèmes. Et finalement, les élus, sans y être nécessairement eux-mêmes, se devraient d’avoir des employés entraînés à monitorer ce qui se dit à propos des élus et de la municipalité. Il est évident qu’il est toujours plus aisé à répondre à une critique chez soi (et ainsi l’amoindrir) que de ne pas y répondre et qu’elle se démultiplie comme une trainée de poudre.

“La connaissance est en elle-même puissance.”
Francis Bacon

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Lorsque j’ai commencé ma pratique, le web était loin d’être celui que nous connaissons aujourd’hui. Facebook n’existait pas encore et son prédécesseur MySpace (et avant lu Friendster) n’avait pas la portée que Facebook a aujourd’hui et ses contenus étaient surtout musicaux et les contenus textuels étaient plus étoffés et consistants. C’était aussi les belles années des blogues. Google valorisait les contenus qui avaient plusieurs hyperliens externes, ce qui était une sorte de validation externe de la qualité des contenus. Nous parlions alors (terme de Martin Lessard) de l’effet de percolation de la qualité. En 2005 il écrivait :

1. (to verify the accuracy of the information) Les carnets sont reconnus pour citer leurs sources.

2. (a real organization) Le carnet est géré par une personne qui est généralement identifiable.

3. (Highlight the expertise) Le carnet de qualité regroupe des billets sur des sujets que l’auteur maîtrise.

4. (Show honest and trustworthy people) L’auteur signe chacun de ses billets.

5. (Make it easy to contact you) L’auteur laisse souvent son courriel ou permet les commentaires sur ses billets.

6. (Design your site) Les blogues, plutôt simple dans leur design, a donné lieu a une nouvelle esthétique.

7. (Make your site easy to use) Dur d’être plus simple qu’un carnet, avec un système d’archive par date, et les billets à la queu-leu-leu sur une même page.

8. (Update your site’s content often). La fréquence de mise à jour raprochée est une condition sine qua non d’un carnet.

9. (restraint with any promotional content) L’écrasante majorité des bloggeurs ne pourront / voudront pas avoir de la pub.

10. (Avoid errors of all types) Ça, par contre, je ne sais pas…

Peut-être avons nous là un mobile supplémentaire de penser que l’engouement pour les blogues ne soient pas une mode passagère mais bien une composante structurelle non conjoncturelle.

Par effet de percolation, les blogs, en ayant les attributs listés ici, ont acquis, par eux même, cette crédibilité car ils correspondaient à l’attente du public.

Il existait donc une certaine forme de standard de qualité des contenus sur le web. Puis, nous avons connu l’explosion sans précédent des contenus et des usagers. Avec le Web 2.0, tout le monde pouvait maintenant partager des contenus et participer au Web. J’étais la première à en être enthousiasmée. Cependant, au fil des ans, les contenus se sont vus raccourcir en termes de longueur et s’appauvrir en qualité. La « percolation de la qualité » dont parlait Martin s’est amoindrie très sensiblement. À tel point que maintenant, l’opinion d’un prix Nobel est l’équivalent de celle d’un quidam. Même le sacro-saint establishment journalistique est désormais qualifié de « fake news » et étant donné les difficultés de financement des médias, le journalisme d’enquête, qui a toujours été le socle de la crédibilité journalistique, n’est plus que l’ombre de lui-même.

Comme pour le fast-food, nous avons maintenant les snack-content, ces contenus brefs à digérer rapidement. L’analyse rigoureuse, la citation des sources, la nuance, les démonstrations complexes, l’identification des auteurs et l’absence de publicité sont désormais pratiquement inexistants et plus difficilement mises en pratique. Cet âge d’or des contenus a disparu. Mais, comme c’est souvent le cas des phénomènes sociaux, le balancier pourrait bien favoriser un retour en arrière. C’est qu’un mouvement de Slow content fait son apparition.

Qu’est-ce que le Slow content?

Le slow content est une pratique de marketing de contenus valorisant les textes plus longs, plus fouillés et avec une fréquence de publication moins frénétique. C’est une réaction aux microcontenus des médias sociaux. D’ailleurs, lorsque je donne des ateliers à propos des médias sociaux et du Web, on me demande toujours qu’elle est la longueur idéale d’un blogue. Ma réponse est toujours que c’est la longueur qui est nécessaire à la pertinence. Ça peut être de 200, 500 ou même 300 mots. Dans mon propre blogue, en fonction des sujets traités, vous trouverez une grande diversité de texte. Par contre, on observe que de plus en plus, les longs textes ont maintenant la cote. Comme le présente l’article de SEM Rush, Quelle est la longueur idéale d’un texte pour se positionner en SEO ? plusieurs études démontrent que les textes de 2000 mots et plus ont un excellent score de référencement. Mais tout comme je viens de le faire, il note aussi que la pertinence, la réponse aux besoins du lecteur signifiée par l’intention de la recherche dans Google, la thématique et la qualité des contenus, sont ce qui fera la différence et qui permettra à vos textes d’être repérés et valorisés par les internautes et les moteurs de recherche.

Après la Covid-19 et la possibilité d’une 2e vague, les chambres de commerce doivent aussi se réinventer

Je suis sur le CA de plusieurs Chambres de Commerce et j’ai et ai eu plusieurs d’entre-elles comme client. Comme pour pratiquement tous les secteurs économiques, les chambres de commerce doivent aussi se réinventer. Traditionnellement, les chambres sont le lieu de prédilection pour le réseautage d’affaires. Étant donné les règles de distanciation sociale, les activités de réseautage en ont grandement souffert. Ce sont d’ailleurs des sources importantes de revenus pour ces chambres. Mais une chambre de commerce, c’est beaucoup plus que ça. C’est aussi une importante voix de représentation politique et économique auprès des instances politiques locales, un outil de réflexion économique et sociale et de partage des connaissances, un hub de partage de nombreux services aux entreprises, un acteur majeur de développement commercial et une identité collective locale ou sectorielle.

 

Plusieurs chambres de commerce, tout comme les entreprises, trouvent la période que nous vivons extrêmement difficile. Toutes, ne jouissent pas de la même diversité des sources de financements et en fonction de la spécificité de chacune d’elles, elles ont aussi des compétiteurs institutionnels qui peuvent être à la fois des partenaires et des compétiteurs. Si nous ne songeons qu’au développement commercial, certaines MRC, municipalités et SADC sont des compétiteurs directs de ces chambres. Dans deux récents billets (Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité? Et Le capharnaüm du commerce en ligne et des répertoires) j’illustrais comment l’indispensable idée de valoriser l’achat local peut devenir un immense foutoir si les différentes instances économiques locales et régionales ne coopèrent pas ensemble. Mais cet exemple n’est pas anecdotique. Il en est de même pour la formation aux entrepreneurs, la recherche de financement, l’aide aux start-ups, le développement de plans d’affaires, la mise sur pied d’un marché local, le développement commercial local et une foule d’autres initiatives économiques et sociales qui se retrouvent aussi dans l’offre de nombreuses organisations. Chacune de ces entités doit justifier son existence par des accomplissements mesurables et qui lui sont propres. D’où la compétition et l’apparition d’initiatives dupliquées qui deviennent malheureusement contre-productives et qui finissent par coûter collectivement plus cher et être moins efficaces que si elles avaient été conjointes.

 

À contrario, certaines chambres de commerce ont la chance d’avoir intégré dans leurs murs une SADC, un service de développement commercial, de l’aide au recrutement et à la formation de la main-d’œuvre et même des services gouvernementaux (comme les succursales de la SAAQ que plusieurs chambres de commerce fournissent en région). Certaines chambres de commerce sont aussi propriétaire de l’immeuble qu’ils occupent, ce qui est une création d’actif non négligeable.

 

Mais la question posée en début de billet demeure. Comment les chambres de commerce peuvent-elles se réinventer? De toute évidence, plusieurs chambres ont compris l’apport du numérique pour transformer leurs activités. D’ailleurs, ça m’a permis d’offrir des ateliers Web, commerce en ligne et médias sociaux à la Chambre de Commerce de Rawdon, d’Abitibi-Ouest et bientôt à celle du Centre du Québec. Plusieurs ont aussi offert différents types de formations en ligne, de réseautage et de 5à7 virtuels et d’autres initiatives numériques. Certaines ont travaillé avec les partenaires locaux pour développer conjointement des initiatives d’achat local et autres « services » spécialisés aux entreprises et à la communauté. Mais dans tous les cas, il est clair qu’afin de pouvoir survivre, les chambres de commerce se devront d’innover et de travailler conjointement avec les autres acteurs de leurs communautés. D’ailleurs, ces acteurs partenaires/compétiteurs, que ce soit les entreprises locales, MRC, Municipalités, SADC ou ministères provinciaux, doivent aussi réaliser qu’il en va de leurs propres efficacités et rayonnement économique de supporter le plus possible les chambres de commerce puisque si elles disparaissent, faute d’appuis, c’est tout l’écosystème économique local et régional qui en pâtira. Surtout que même si on ne le mentionne que trop rarement, malgré les employés et leurs permanences, ces chambres sont animées par une foule de bénévoles qui ne coûtent rien à ces écosystèmes et qui la plupart du temps, rapporte beaucoup plus qu’elles ne coûteront jamais. Ces chambres sont aussi le réservoir des forces économiques vives et de l’expertise terrain de ces mêmes localités. Les laisser dépérir serait une erreur grave pour l’économie du Québec…