Guides pour le commerce en ligne

En ces temps de confinement, de plus en plus d’entreprises, qu’elles soient B2C ou B2B , qu’elles vendent des produits ou des services, grossistes ou détaillants, s’intéressent finalement à la vente en ligne. Je dirais ENFIN puisque ça fera bientôt 20 ans que je les incite à le faire. Pour ces retardataires, la marche peut être haute. En fonction de la qualité des services internet de leur localité (ce qui est encore loin d’être un acquis en région), des prestataires de technologies Web (ils peuvent toujours sortir de leur région s’ils ne trouvent pas les fournisseurs qui leur conviennent) et de leur propre connaissance du sujet, de très nombreuses questions se poseront. C’est pourquoi j’ai colligé ici, certains des nombreux guides pour le commerce en ligne qui sont disponibles en ligne.

Je rappelle que d’avoir un site Web n’est souvent que le début de la démarche et que de le faire vivre et d’en faire la promotion, contrairement à ce qu’on peut croire, sera le gros du travail et la grosse dépense. Tout comme dans le monde physique, ce n’est pas parce que vous avez loué ou acheté un espace commercial et que vous y avez installé une pancarte magasin que par miracle, les acheteurs arriveront. Il en est de même pour le Web. Ça vous prendra une stratégie marketing, du personnel, une gestion du point de vente et de l’inventaire et un travail acharné pour en retirer des bénéfices. En outre, comme je l’explique lors de mes ateliers Web et médias sociaux, vous pourriez même vendre en ligne sans même avoir votre propre site transactionnel et utiliser des services tels qu’Amazon, eBay, Etsy, Alibaba et autre. D’ailleurs, j’ai déjà fait une émission de radio avec un entrepreneur qui une fois en ligne sur Amazon pour vendre ses antiquités de la IIe guerre mondiale, vendit ses deux magasins physiques pour s’y consacrer et acheta un 2e entrepôt pour satisfaire à la demande qu’il avait créée. Je connais aussi plusieurs entrepreneurs qui grâce à un efficace marketing de contenus sur le blogue et site informationnel, suscitent les ventes hors-ligne qui se feront en magasin ou au téléphone. Tous les modèles sont donc possibles. D’ailleurs, pour des raisons de pérennité de l’investissement marketing, j’ai toujours valorisé le marketing de contenu à la publicité en mentionnant que ce sont de gros efforts qui génèrent des retombées à moyen et à longs terme, mais que pour le court terme, la publicité demeurera un incontournable. Déjà, il y a plus de 10 ans, dans le chapitre du collectif Pourquoi bloguer, je présentais Bloguer pour vendre qui jetais les bases de cette approche du marketing de contenus.

Quel que soit l’approche de commerce en ligne que vous privilégierez, la mesure de rendement ultime sera toujours faites-vous des ventes ou pas? Après 12 mois vous pourrez mesurer si effectivement l’investissement que vous avez fait en vaut la peine ou pas. Cependant, il est aussi bon de rappeler que même Amazon, a attendu 10 ans avant de commencer à être rentable. Alors il faut regarder les objectifs à long terme, évaluer la justesse des décisions et des stratégies qu’on a prises afin de ne pas se conforter à croire « que le Web c’est de la marde parce que j’y ai investi sans retombée» alors que les raisons d’échecs peuvent être multiples.

Voici donc certains guides qui pourraient vous être utile

Bloguer pour vendre

10 étapes pour réussir son entrée Web

Le guide de création de crédibilité d’un site Web de Standford

Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?

Questionnaire Médias Sociaux pour membres de la haute direction d’une organisation

Comment accroitre son branding sur le Web

Le ROI du marketing de contenu

CEFRIO Guide de référence sur les processus d’affaires et les équipes à mettre en place pour sa boutique en ligne

BDC : Guide commerce électronique : Livre numérique gratuit: réussir en commerce électroniqueDécouvrez comment augmenter vos ventes grâce au commerce électronique

Poste Canada : La vente en ligne au Canada en 2020, Les facteurs qui maximisent l’expérience client

Pour aller plus loin

Rich snippet, schema, https et autres baguettes magiques du référencement

Le push et le pull marketing expliqué par le karaté et le judo

La règle de trois en marketing ou en publicité

Comment mettre en place une initiative d’achat local dans sa région ou sa localité?

J’ai été impliqué dans de nombreux ateliers (en personne et virtuels dans des villes comme Sherbrooke, Coaticook, Lac Mégantic, Magog, Rawdon, Ville-Marie, Val-d’or, Rouyn-Noranda Ou La Sarre) de transfert de connaissance du commerce électronique, du web et des médias sociaux pour les entrepreneurs. Ces ateliers sont fondamentaux puisqu’ils outillent convenablement les entrepreneurs afin qu’il se fassent une place en ligne. Cependant, ces efforts, s’ils ne sont pas jumelés à une vision plus holistique des problématiques et des solutions possibles aux défaillances de commerce régional, ne seront pas suffisants. Il est impératif que l’ensemble des acteurs économiques d’une ville ou d’une région, agissent de concert pour développer chez les entrepreneurs locaux, le réflexe d’aller en ligne, de travailler ensemble et d’informer les citoyens de la localité de l’existence de leurs entreprises de proximité (que souvent ils connaissent peu ou pas du tout), des produits et services qu’ils ont à offrir et des moyens de se les procurer. En outre, une ville ou une région peut bien se faire une page Facebook et un site web répertoire des entreprises pour favoriser l’achat local, mais si les citoyens ne savent pas que cette page ou que ce site existe, ces initiatives isolées ne serviront pas à grand-chose. En outre, si les entrepreneurs ne sont pas habilités à être eux-mêmes proactifs en ligne, les retombées économiques et réelles de ces efforts risquent de ne pas être au rendez-vous. Et quoi qu’on en pense, les médias locaux traditionnels, les bannières et la signalisation locale physique en point de vente et dans la localité, ont encore une grande importance et ne doivent vraiment pas être négligés.

Pour se faire, il faut donc une action étendue et concertée. Ce type d’action devrait inclure :
• La liste des partenaires et des sources de financement
• La définition du problème
• Le ou les objectifs de l’initiative (avec le budget qui y est accordé)
• Les bénéfices escomptés
• Les mesures de rendement
• Les clients potentiels
• Les étapes du projet et les étapes subséquentes

Voici d’ailleurs un tableau développé par l’un de mes clients, qui a servi à fédérer les acteurs économiques locaux et à mettre en place une de ces initiatives d’achat local.

Achetons Local, document de… by MchelleBlanc on Scribd

MAJ
Comme je le dis souvent, les médias sociaux c’est excellent si on travaille fort, dans le moyen et le long terme. Si on veut des résultats dans le court terme et de surcroit, dans un périmètre très géolocalisé, comme, disons présentement avec la Covid-19, on n’a pas le choix de faire de la publicité traditionnelle et de la signalisation physique…

Voici d’ailleurs le plan de mes ateliers:

 

Les ateliers sont :
Atelier 1 – Les médias sociaux et le web pour les affaires

  • Profil sociodémographique, mythes et types et usages du Web et des médias sociaux
    Les plate-formes transactionnelles
    Survol des mythes tenaces associés aux Web et aux médias sociaux
    Profil sociodémographique de divers médias sociaux
    Efficacité des médias sociaux en fonction des objectifs d’affaires
    Les médias sociaux c’est pour la vente, le marketing, les communications, le recrutement, les TI, pour l’organisation ou pour les clients?
  • Atelier 2 – Rédiger pour les médias sociaux et le web de façon stratégique
    La rédaction Web, storyline et les diverses politiques éditoriales

  • Comment écrire pour le Web
    L’importance des titres, des éléments du corps du texte et des balises meta
    L’infolettre
    Les diverses politiques : d’utilisation du web pour les employés, éditoriale, des
    commentaires
    Calendrier éditorial
  • Atelier 3 – Médias sociaux et relations publiques

  • Les risques communicationnels de divers médias sociaux
    Le communiqué de presse pour le web
    La gestion de crise médias sociaux
    Études de cas
  • Atelier 4 – Les médias sociaux : la recette parfaite!
    Les étapes d’une mise en place d’une présence médias sociaux :

  • Phase 1 : Écoute et monitorage
    Phase 2 : Création de ses profils et de son image de marque
    Phase 3 : Création de contenus
    Phase 4 : Distribution des contenus et promotion de ceux-ci
    Phase 6 : Mesurez, analysez et ajustez le tir
  • MAJ2

    Remerciement pour les ateliers virtuels de transfert de connaissance du commerce électronique, du web et des médias sociaux pour les entrepreneurs

    Se préparer à l’après-coronavirus avec l’atelier Relations Publiques en lignes

    C’est mercredi soir le 8 avril, qu’aura lieu le troisième atelier de quatre, Médias sociaux et relations publiques, offert la la Chambre de Commerce de Rawdon.

    Vous n’avez pas besoin d’être membre de la Chambre de commerce de Rawdon pour participer à ces ateliers, mais vous avez besoin de vous y inscrire afin de recevoir le code et le mot de passe pour rejoindre la salle de classe virtuelle. Voici donc les informations pour les ateliers restants et les détails pour pouvoir s’inscrire :

    Médias sociaux et relations publiques

    Vous pouvez vous inscrire en écrivant à info@ccrawdon.ca

    Dans l’atelier de ce soir, nous discuterons de :
    Les risques communicationnels de divers médias sociaux
    Le communiqué de presse pour le web
    La gestion de crise médias sociaux
    Études de cas

    Voici d’ailleurs le PowerPoint de mon 3e atelier

    Le prochain et dernier atelier:
    Atelier #4 ->Les médias sociaux: la recette parfaite!
    Mercredi 22 avril 2020 de 18h30 à 20h45

    Haute Vitesse : Les beaux rêves et les bonnes blagues du CRTC et des gouvernements

    J’apprends à l’instant l’excellente nouvelle que le CRTC promet que « tous les Canadiens ont droit en principe d’avoir accès à une connexion internet de 50 mégabits par seconde (Mb/s) et un forfait internet avec des données illimitées ». J’apprends aussi dans un article de LaPresse et dans le communiqué de presse du CRTC que « Le CRTC estime que la proportion de Canadiens ayant accès à une vitesse internet de 50 Mb/s passera de 82% à 90% d’ici 2021, et à 100% d’ici 10 à 15 ans ».

    Juste avant Noël, c’est un rêve. Je ne me peux plus. Je suis hors de moi d’extase et de bonheur… un gros 30 secondes. Par la suite, le triste réalisme fait place à la déception parce que je sais que c’est une bonne blague, voire, une triste plogue ou pire, du cynisme pour endormir les foules. Mais soyons positifs durant le gros 30 secondes dont je parlais. Au moins le CRTC a élevé son minima de vitesse pour les Canadiens de 5 à 50 MBPS. C’est déjà une cible juste un peu plus réaliste. Aussi, pour la première fois, le CRTC parle maintenant de données illimitées (les fameux datacap) pour tous les Canadiens. Je me prends à presque m’exciter le poil des jambes de nouveau.

    Pourquoi est-ce une mauvaise blague ?

    Que le CRTC avance le plus sérieusement du monde que 82% des Canadiens ont déjà 50 MB/s est un oxymoron. Selon le dernier rapport Akamaï dont j’ai pris connaissance ce matin, on apprend que seulement 31% de Canadiens ont une vitesse moyenne supérieure à 15MB/s. Alors je demande qui est réellement dans le champ ? Notre CRTC ou Akamaï ???

    vitesse internet au canada selon akamai

    Par ailleurs, les gouvernements du Québec et du Canada se gargarisent qu’ils veulent brancher les régions (quoiqu’au fédéral on confond souvent région et région éloignée avec un gros penchant pour l’éloigné). Or, pour pouvoir jouir des investissements fédéraux ou provinciaux pour acquérir la haute vitesse, il faut que l’on « fit » dans le tableau mis de l’avant par Industrie Canada pour déterminer si notre région a ou n’a pas « la haute vitesse ». Hier je parlais à mon maire, Michel Surprenant pour lui pousser dans le cul afin qu’il redépose de nouveau son projet de fibrer ma localité de Chertsey (projet qui a déjà été refusé par le fédéral) pour le provincial. Or il m’apprend que pour être éligible au programme provincial, il faut qu’on ne soit pas dans la « zone grise de la map » d’industrie Canada. Malheureusement pour nous, Industrie Canada considère que nous sommes en « zone urbaine non admissible » puisque nous avons déjà la haute vitesse. Wouah !!! Personne ici n’était au courant ??? Même le maire, le préfet de la MRC, moi-même ou tous mes voisins.

    Haute vitesse supposé à Chertsey selon Industrie Canada

    Alors je décide de vérifier par moi-même. Tout d’un coup que la haute vitesse est arrivée en cachette et que personne n’était au courant. Sur le tableau, on parle de Bell qui ferait du DSL. Or non Bell ne fait pas DSL ici et DSL est loin d’être de la haute vitesse. Puis on parle de Sans-fil fixe de GroupAcces Communications. Alors je vérifie leur service de 10MBPs et non, ils disent ne pas être disponibles ici. Puis on passe au suivant Xplornet (du Nouveau-Brunswick) qui enfin est disponible ici. J’ai déjà acheté leur 10MBPS, mais après avoir vérifié ma vitesse qui n’était jamais supérieure à 4MBPs, on m’explique que le satellite ne peut me fournir la vitesse pour laquelle je paye parce qu’il appert que le signal de Chertsey arrive sur le « edge » du satellite. Alors je demande pourquoi on ne me fait pas payer pour du 5, ce qu’on se dépêche de changer sans pour autant me créditer les mois que je payais pour du 10 alors qu’il n’était pas disponible. Puis vient les services mobiles. Oui en effet les modems cellulaires 3G à 10MBPS sont disponibles ici. Ils coûtent la peau des fesses, mais oui ils sont dispo. Est-ce vraiment de la haute vitesse ? Disons que c’est discutable. C’est très loin du 50MBPS et de la fibre optique entéka. Et avec une datacap très vorace en termes de coûts. Puis finalement, DeryTelecom qui offre de la fibre. J’inscris l’adresse de l’hôtel de ville (qui est ce qu’il y a de plus central à Chertsey) et non, malheureusement le service n’est pas disponible.

    En résumé, c’est bien de vouloir offrir la haute vitesse à 50MBPS. Sauf qu’il semble que ce soit déjà disponible lorsque ce ne l’est pas et qu’il ne soit pas possible de se qualifier pour un projet de fibre optique municipal pour avoir la haute vitesse, parce que malgré ce que l’on peut penser ou observer, le gouvernement est convaincu que nous sommes déjà servis et comble de l’ironie, que nous sommes en zone urbaine.

    La morale de l’histoire, vous seriez mieux d’être en région très éloignée plutôt qu’à 100km d’un grand centre, car dans ce cas, vous risquez définitivement de faire partie longtemps du tier-monde numérique Canadien et Québécois branché à 82% à 50MBPS…

    MAJ

    Juste pour en avoir le cœur net, j’ai vérifié d’autres localités (sur la carte interactive d’Industrie Canada) que je connais bien puisque j’y ai fait de nombreux ateliers médias sociaux et TOUS les entrepreneurs se plaignaient de se faire fourrer par Xplornet (la Néo-Brunswickoise) et de ne pas avoir de haute-vitesse, je ne veux pas vous faire pleurer mais vous aussi avez déjà la haute vitesse et vous ne le savez pas. Je parle ici de Val-D’or, Rouyn, Ville-Marie (dans le Témiscamingue), Lac-Mégantic, Coaticook, Ste-Marie de Beauce, Saint-Malo (Estrie) et St-Armand. Là je me suis arrêté parce que je pense que je ferais le tour des villages du Québec et qu’ils sont déjà tous sur la haute-vitesse. Mais bon, il ne faut pas en vouloir à Industrie Canada. Ils ont une notice de désistement :

    Désistement de responsabilité concernant l’information provenant de tiers
    Certains des renseignements contenus dans cette page proviennent de sources externes. Le gouvernement du Canada n’est pas responsable de l’exactitude, de la fiabilité ou de l’actualité des renseignements provenant de sources externes. Les utilisateurs qui désirent des renseignements fiables ont intérêt à communiquer directement avec la source en question. L’information provenant de sources externes n’est pas assujettie aux exigences en matière de langues officielles, de protection des renseignements personnels et d’accessibilité.

    Alors ce n’est pas Industrie Canada qui dit n’importe quoi et qui se sert de ce n’importe quoi pour déterminer l’éligibilité (ou pas) des projets de haute vitesse locaux qui peuvent être présentés. C’est la faute des « maudits tiers » qui fournissent de la mauvaise info et qui nous fourrent à tour de bras en même temps.

    Oui, oui, oui, Bell Fibe pis Vidéotron s’en viennent qu’ils disaient…

    Le désistement de responsabilité c’est une manière polie de dire “on écrit n’importe quoi et on s’en criss”

    De demander aux TELCOs s’ils offrent de la haute vitesse et de fournir leur étendue c’est comme les sondages qui demandent “Combien de fois par semaine faites-vous l’amour? ou Quelle est la longueur de votre pénis?” Les résultats sont toujours très près de la réalité…

    Nous ne sommes pas tous égaux devant Google et les arnaques de référencement

    Quelques arnaques de référencement

    Il m’arrive d’entendre à la radio la pub d’un fournisseur de référencement qui se vante que 97 % de ses clients arrivent sur la 1re page de Google. La pub ne dit cependant pas pour quelle requête. La semaine dernière, lors de mes ateliers avec le CEGEP de Sherbrooke, j’ai aussi rencontré une femme d’affaires qui me dit qu’elle payait l’un de ses fournisseurs pour qu’il fasse des « vagues de référencement ». Comme après 15 ans de consultation web je n’ai jamais entendu ce terme je lui demande:

    Mais qu’est-ce qu’une vague de référencement?
    Elle ne sait pas
    Qu’est-ce qui est référencé?
    Elle ne sait pas non plus
    Pour quelle requête êtes-vous mieux positionné?
    Aucune idée
    Comment vos statistiques ont-elles augmenté?

    Rendu là elle était rouge comme une tomate et me dit que c’est pourquoi ils venaient suivre mes ateliers.

    La semaine dernière aussi, un autre entrepreneur me demanda conseil à propos de son contrat de 10 000 $ pour du référencement. Ses statistiques n’ont pas bougé et il pense bien s’être fait avoir. Je lui demande de m’envoyer le contrat de son fournisseur.

    Son fournisseur lui facture donc :

    • Orientation stratégique 1,154.25 $
      • Planification
    • Création d’un blogue dans sa plateforme Drupal 5,130 $
    • Référencement payant 2,965 $
      • OPTIMISATION DE VOS CAMPAGNES
      • CONCEPTION ET PROGRAMMATION D’UNE PAGE D’ATTERRISSAGE
      • SUIVI ET OPTIMISATION
    • Référencement social 1,420 $
      • Ajouter des fonctionnalités sociales dans votre site Web
    • ACCOMPAGNEMENT STRATÉGIQUE 3,080 $

    Pour un total de 13 749,25 $ + taxes, il va s’en dire. Mais ce fournisseur n’est vraiment pas dispendieux. Le taux horaire n’est que de 90 $ à 110 $ de l’heure…

    Le document du fournisseur s’intitule OPTIMISATION ET ATTRACTION DE VOTRE SITE WEB. De surcroît, les activités de référencement payant n’incluent pas les budgets de placement de publicité à être payés à Google et Facebook.

    Tout d’abord, le site au complet du client, s’il avait été fait à partir de WordPress, comme il n’est qu’informationnel, couterait très probablement le 5,130 $. Le plugiciel Sharethis que le fournisseur facture 1,420 $ prend un gros 5 minutes à intégrer dans WordPress et est déjà développé. Finalement, je ne vois rien dans cette proposition qui soit du référencement naturel. C’est pourtant la nette impression qu’a l’entrepreneur qui a payé pour ça. Les deux bras me tombent. Bien certainement qu’on parle de référencement payant (qui est en fait beaucoup plus du positionnement payant que du référencement, mais enfin…) et qu’on équipe le client avec des fonctionnalités sociales, mais la question qui tue, pourquoi cette entreprise qui a fait le site Web dès le départ, n’a pas installé tout ça dès le départ? Pourquoi lui facturer un 13K$ de plus, pour ce qui va de soit en lui faisant croire que c’est du référencement? Qui plus est, le blogue que l’entreprise a facturé 5000 $ à l’entrepreneur est hébergé chez WordPress.com (ce qui est gratuit) avec une adresse XYZ.wordpress.com qui redirige par la suite vers une URL complètement différente de celui du client. On s’entend que comme spécialiste de référencement, ou de la mise en place de WordPress.org, le fournisseur n’est pas un cent watts en plus d’être un crosseur…

    Nous ne sommes pas tous égaux devant Google

    Par ailleurs, en fonction de votre champ d’activités, vous ne serez vraiment pas égale à un autre entrepreneur qui travaille dans un autre domaine. Voici un exemple pour que vous compreniez de quoi je parle. Disons que vous êtes un détaillant de brassière. Au moment d’écrire ces lignes, il y a 435 000 résultats pour la requête brassiere et pour magasin de brassiere a montreal 38 600 résultats. Comparons ça maintenant à broches orthodontique 46 100 résultats ou encore manufacturier de broches orthodontique 11 200 résultats. Vous comprenez donc qu’avant même de débuter une réflexion référencement, l’un des entrepreneurs aura 10 fois plus de travail que l’autre, strictement parce qu’il offre un produit ou un service qui est dans un marché extrêmement cherché ou compétitif. Et là, ce n’est que le début du début. Si en plus, votre fournisseur nomme les onglets de votre site « produit », « service » ou « notre équipe », disons qu’avant qu’on trouve votre produit ou service spécifique, il risque d’y avoir du travail à faire. En terminant, l’autre qui se vante à la radio de classer 97 % de ses clients en première page, le fait sans doute avec le nom de commerce de ses clients. Si on ne vous trouve pas avec votre propre nom d’entreprise sur la première page, sans même avoir fait de référencement, il y a déjà un méchant problème. Aussi, si les gens vous trouvent avec votre nom, ce n’est pas de l’acquisition de client, c’est de la rétention. Si on vous cherche par votre nom, on vous connait déjà…

    MAJ
    Conseil aux entrepreneurs qui ne connaissent rien au Web

    Certaines personnes aiment se donner une aura de respectabilité en parlant en jargon aux clients ou même en s’inventant des expressions que seuls eux comprennent (comme vague de référencement). Si votre fournisseur ne peut pas vous expliquer en terme clair ce qu’il vous facture et les résultats escomptés, oubliez-le. Oui le Web regorge de termes techniques, mais un expert arrive facilement à simplifier tout ça. Aussi n’hésitez pas à vérifier les dires et à observer les présences web et les recommandations des fournisseurs éventuels. Ça me rappelle une dame qui allait donner une conférence « l’art d’être efficace sur Twitter » et elle n’avait que 300 personnes qui la suivaient sur son propre compte. Il me semble qu’il doit y avoir des lumières qui s’allument dans la tête d’un entrepreneur…

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    En avoir plein son « esti de cass » du 48 heures de karma de marde

    Je suis une femme généralement choyée par la vie et je ne suis vraiment pas du genre qui se stresse facilement. Mais mes dernières 48 heures ont été une série de malchances digne du film Le Party de Peter Sellers.

    J’arrive d’une tournée de l’Estrie, pour mes ateliers organisés par le CÉGEP de Sherbrooke et financé par Emploi-Québec. Ces ateliers sont une grande partie de plaisir et ont été une source de valorisation des plus satisfaisantes. J’y reçu de nombreux témoignages de satisfaction des entrepreneurs qui étaient aux rendez-vous, dont l’un d’eux que je vous partage en fin de billet. J’ai reçu aussi mon premier chèque de « culpabilité » d’un entrepreneur qui a tellement de retombées d’affaires de mes formations et conseils, qu’il se sent coupable au point de me remercier monétairement (comme j’expliquais le concept dans mon billet Remerciement et/ou culpabilité en affaire).

    Mais entre ces formations, de l’esti de criss de marde de bad-luck du tabarnak

    Mardi dernier, après ma formation à Lac-Mégantic, je vais manger au restaurant et pour la première fois de ma vie, je m’étouffe avec une crevette au point de passer proche d’y laisser ma peau. Après le repas, je vais à l’hôtel et je me remets de mes émotions. Le lendemain, je me rends à Sherbrooke pour mon deuxième atelier. J’arrive dans le stationnement du CÉGEP, je vais à l’horodateur, je paye le maximum de temps et je dépose soigneusement mon ticket, la face vers le haut. Lorsque je reviens à ma voiture après mon atelier, un ticket m’attend dans le pare-brise. Je suis un ti-peu en tabarnak. Je vais ensuite au restaurant avec mes clientes, les organisatrices de la tournée qui sont du CÉGEP de Sherbrooke. Après mon repas, je vais au petit coin. En entrant, je dépose ma sacoche sur le bord du lavabo. Je fais mes besoins et je suis en peu songeuse à toute cette marde qui me colle au cul (sans jeux de mots). En arrivant à côté du lavabo, j’observe que ma sacoche est devenue une fontaine qui déborde à très grand débit, de toute l’eau qui s’y est engouffré le temps de mes besoins. C’est que c’est l’un de ces nouveaux lavabos automatiques qui s’actionne tout seul lorsque quelque chose est devant. Et lorsque je dis s’actionne, je ne parle pas ici d’un petit filet d’eau, mais d’un jet qui fait songer à la lance d’un pompier. Mes médicaments, toutes mes cartes, assurances et autres, mon maquillage, mon iPhone, de même que ma sacoche, sont trempés bord en bord. Je suis médusée.

    Je reprends mes esprits et je dis à l’une de mes clientes qui doit m’accompagner à Coaticook qu’on arrêtera à une épicerie que j’achète du riz et des ziplocks, pour tenter de sauver mon iPhone. On passe, devant un Provigo et je lui klaxonne et signale que je tourne, chercher mes trucs. Elle n’entend rien et continue. J’entre dans le Provigo, je fais trois fois le tour de la place avant de trouver ce qu’il me faut puis j’arrive à une interminable file de clients avant d’enfin payer à la caisse. Je reviens à ma voiture, j’installe tous mes papiers d’identité sur une couverture pour les faire sécher, je vide ma sacoche et je remplis un sac ziplock avec mon cellulaire en espérant qu’il puisse absorber toute l’eau de celui-ci. Nous repartons pour Coaticook et arrivons dans un trafic monstre à la sortie de l’Université Bishop. De toute évidence, nous arriverons en retard pour la formation à Coaticook.

    Après la formation de Coaticook, nous allons à un restaurant, je commande une cuisse de poulet et une demi-côte levée. Les deux arrivent non cuits et avec des frites congelées. Je ne mange que ma salade de chou et une très petite portion de la cuisse de poulet. La côte levée est si peu cuite, que le couteau n’arrive même pas à détaché les côtes. Lorsque la serveuse vient reprendre l’Assiette, je lui explique la situation. Elle revient avec la facture complète en me disant « voici monsieur ». Disons que son pourboire était nul.

    En sortant du resto, je dois me rendre à St-Malo qui est à une cinquantaine de km de là. La tempête de neige fait maintenant rage. Je ne vois plus devant ma voiture en plus de ne pas être capable de discerner les champs environnants de la route. Le trajet qui devait me prendre 30 minutes m’en prend une heure trente et je n’ai toujours pas soupé. Rendu à destination, je dois téléphoner à mon amour, mais mon téléphone ne fonctionne pas. J’essaie avec Facetime, mais le réseau est trop faible. J’arrive néanmoins à donner le téléphone de l’auberge à mon amour afin qu’elle me rejoigne. Je ne pouvais pas l’appeler puisque j’avais transféré les appels de la maison à mon iPhone qui ne fonctionne pas.

    Le lendemain, je dois me rendre à St-Jean-Baptiste, au rang de la Rivière. Je programme le GPS de ma voiture, puisque mon iPhone est définitivement mort, et j’observe que des St-Jean-Baptiste, il en pleut. Des rangs de la rivière aussi et de plus, ils sont souvent Nord ou sud. Je me rappelle que mon client parlait du Mont St-Hilaire, je me dis que ce doit être dans ce coin-là. La route est difficile, mais je finis par arriver dans le coin. Je vais au Rang sud et l’adresse ne correspond vraiment pas à la business de mon client, je vais dans le rang nord et le GPS de ma voiture se met à faire des siennes. Je suis prise encore une fois dans une route de campagne où il est difficile de faire la différence entre la route et le champ (incluant le fossé qui sépare les deux). J’hallucine et j’avance à la vitesse d’un escargot. En désespoir de cause, je retourne au village et m’arrête au magasin. Je demande à la caissière si elle connaît l’entreprise de mon client. Elle n’en a jamais entendu parler. Heureusement une cliente qui est en train de payer, les connais et me donne les directions pour m’y rendre. J’avais écrit à mon client le matin pour lui signifier mes problèmes de communication. Comme il ne prit pas ses courriels et qu’il ne reçut pas mon appel, il était certain que je ne venais plus. Son chemin privé de un kilomètre entre la route et chez lui n’est pas déblayé. Il y a 1 pied et demi de neige. Heureusement je suis avec ma Volvo ALL Wheel Drive. Je roule dans cette neige qui arrive à la hauteur de ma porte, mais c’est une neige folle. Arrivé chez lui, il est sur son tracteur et il commençait justement à souffler le chemin. Nous faisons donc notre rencontre.

    Mon iPhone

    Après notre rencontre, je me dirige vers le magasin Apple du Carefour Laval pour faire vérifier mon iPhone. La seule chose qui apparaît sur celui-ci est une page blanche. Ça ne regarde vraiment pas bien. Rendu chez Apple, on me dit qu’on ne peut me recevoir avant une heure d’attente. Je prends mon mal en patience et je fais le tour du centre d’achat. J’ai finalement mon rendez-vous. Le technicien me confirme que mon iPhone est bien mort noyé. Mais heureusement j’ai pris le Apple Care +. On me le remplacera moyennant un $200. Mais je dois ouvrir mon iCloud pour désactiver la fonction de géolocalisation de mon iPhone. Je tente de me brancher, mais je ne me souviens plus de mon mot de passe. J’essaie un certain nombre de fois. Puis là, je demande au système de m’envoyer mon mot de passe sur mon Gmail. Je tente d’ouvrir mon Gmail sur le MacBook du magasin mais avant de me donner accès à mon compte, on me demande de valider la clé chiffrée qu’on vient de me faire parvenir sur mon iPhone (qui est mort). Le technicien me dit alors qu’il faut que je parle à un préposé du service iCloud de Apple. Il me prête un téléphone et j’attends de lui parler. Les 5 minutes d’attentes sont maintenant trente minutes d’attente sur une ligne qui n’a pas de muzak ou de messages d’attente. Puis j’ai un flash. J’ai mon MacBook pro dans ma voiture, je pourrais certainement ouvrir mon Gmail depuis celui-ci. Je raccroche et décide l’aller le chercher. Je traverse le centre d’achat en entier puis je reviens. J’ouvre enfin mon Gmail puis le message de iCloud. Je clique sur l’hyperlien pour changer mon mot de passe et j’ai le message qu’il y a eu trop de tentative de connexion et que mon iCloud est maintenant désactivé. Le technicien du magasin me redonne le téléphone et j’appelle de nouveaux iCloud. Une demi-heure plus tard, on me confirme que mon compte est désactivé et que je dois attendre 8 heures avant d’avoir enfin accès à mon compte.

    ESTI DE CRISS DE TABARNAK

    Je retourne dans ma voiture et prends la route pour la maison. Il est maintenant l’heure du trafic et pour mal faire, il s’agit d’un trafic MONSTRE. Une route qui me prend habituellement 45 minutes se transforme en 2h30 de cul à cul. Épuisée, j’arrive enfin à destination.

    Je me verse un bon scotch et je me relaxe.

    Ce matin, j’ouvre mon Gmail et EUREKA, je peux changer mon mot de passe iCloud. Puis j’ouvre la page pour modifier la localisation de mon iPhone et une nouvelle page s’ouvre pour valider mes questions de sécurité. On me demande dans quelle ville mes parents se sont rencontrés et le nom de mon premier ami. J’écris mes réponses. Tout est REFUSÉ, je tente de nouveau, REFUSÉ ENCORE. J’essaie avec majuscule, sans majuscule, avec accent sans accent. Rien n’y fait. Je téléphone à MyApple et ils disent être ouverts de 07h00 à 17h00, mais à l’heure du centre du continent, c’est à dire 09h00 pour Montréal.

    Je suis toujours sans iPhone et là j’ai comme la chienne d’oser sortir de chez moi… Je regarde par la fenêtre et le spectacle de mon lac qui s’éveille, est particulièrement spectaculaire ce matin. Je voudrais vous partager une photo de celui-ci, mais je n’ai pas d’iPhone…

    MAJ
    Il est maintenant 07h10, heure centrale du continent et je retéléphone à MyApple. Je tombe sur le menu des différents choix. Je recommence 4 fois pour finalement péter les plombs et demander (en anglais) de parler à quelqu’un. Une demi-heure plus tard, je suis avec un humain. Elle est très coopérative, puis on arrive à la portion ou je dois changer mes questions de sécurité, elle ne lit pas le français alors elle me transfert à quelqu’un qui parle le français. Je suis transférer à quelqu’un qui ne parle toujours pas le français je lui raconte de nouveau toute l’histoire, mais elle semble un peu plus allumée que son collègue précédent et m’aide à débuter le changement des questions de sécurité. Je commence le processus et la batterie de mon téléphone de maison est au bout de sa charge. La communication vient de couper…

    Ho well…

    Sometimes life is a fucking bitch

    Meilleure conférencière médias sociaux

    Service de formation et conférencière

    Madame Michelle Blanc est une conférencière recherchée pour sa connaissance du Web, des médias sociaux, de la sécurité informatique, du marketing web, de l’économie numérique et des stratégies Internet. Elle est particulièrement appréciée pour sa capacité de vulgarisation et son humour qui ne laisse personne indifférent. Elle a donné des conférences au Québec, en Ontario, en France et en Pologne.

    Chaque conférence ou formation est développée spécifiquement pour les besoins particuliers de votre public. Vous trouverez sur son profil Slideshare, l’ensemble de ses présentations et sous la catégorie À titre de conférencière, plusieurs des conférences y sont partagées sous format texte, PowerPoint ou même vidéo.

    RÉSERVEZ les services de Michelle Blanc ou téléphonez au 514-708-6285

    Elle a été conférencière pour plusieurs PME, la plupart des universités francophones du Québec ou des entreprises aussi prestigieuses que le Cirque du soleil, Expedia, Royal Canin, SAS Canada, le Conference Board of Canada, Loto-Québec, Deloitte, Desjardins,  la Journée Informatique du Québec, LesAffaires, Radio-Canada, Protégez-vous et plusieurs autres.

    Voici d’ailleurs quelques commentaires de clients plus que satisfaits.

    Décembre 2021

    Doris et Sandy
    SADC de Portneuf

    C’est lors d’une rencontre ouverte avec un groupe de femmes d’affaires que nous avons eu le plaisir d’accueillir Mme Michelle Blanc. Nous pourrions croire qu’avec toutes ces distinctions, Mme Blanc pourrait rendre ces ateliers beaucoup moins énergiques, loin de là ! Mme Blanc a été une grande source d’inspiration et son dynamisme ainsi que sa générosité ont été appréciés de toutes.

    Les participantes ont su clairement et sans ambiguïté ce qu’il en était. Pas de cachette, pas de flafla, juste des explications éclairées pour savoir quoi faire pour devenir plus performante. Qu’il s’agisse de l’outil à choisir, de marketing, d’économie, de stratégie, vous avez une question, elle aura la réponse. Attendez-vous à ce que ça bouge!

    L’interaction était proactive et pertinente, les entrepreneures n’ont eu d’autres choix que de s’impliquer, ce qui leur a permis de mieux saisir toutes les subtilités du Web. Une formule appréciée pour la proximité et le fait de pouvoir parler de cas personnel.

    Plus de 87 % des participantes ont mentionné que la conférencière, la rencontre, les conseils et la formule étaient géniaux et que l’atelier aura à coup sûr un impact perceptible dans la gestion de leur entreprise. Connaître des astuces pour plaire à Google, comme mettre plus de mots dans les publications et la mise à jour de leur site web, sont des éléments qui ont été retenus par les participantes afin d’augmenter l’achalandage sur leurs réseaux sociaux et plus. En fin de rencontre, elles avaient toutes des idées pour améliorer les outils qui les propulseraient plus loin.

    À qui la chance de la rencontrer, nous espérons que ce sera à vous!

    Merci encore Mme Blanc pour cette soirée si formatrice,

    Recommandation-IQDHO

    Conférencier médias sociaux

    Daniel Nadeau
    President directeur général
    Cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance

    Michelle est une conférencière émérite. Elle sait comment capter l’attention d’un auditoire. N’hésitant jamais à user de provocation pour mieux faire comprendre, Michelle est une femme de convictions et sait plaire à tout auditoire le moindrement curieux.

    Mars 2019

    Giovanni Tavani
    Director, Global Customer Care and Social Media
    Royal Canin

    I attend many conferences worldwide and I am myself a speaker but I just thank the day I got introduced to Michelle and we managed to get her inspiring speech and presence at one of our leadership meetings. The perfect balance of charismatic presence, knowledge, content, provocation and sympathy! If you want to have someone deliver the best message with a real impact on change in a digital world, Michelle is THE person to reach out to! Merci Michelle! a great professional and, above all, a fantastic human being!

    mars 2019

    Helen Mills
    Vice President, Corporate affairs
    Royal Canin

    Michelle delivered an inspiring presentation at one of our recent Corporate Affairs leadership meetings regarding social media. Her presentation style was very engaging and her content and stories very thought provoking. Thank you Michelle for joining us and sharing your experience and insights.

    Mars 2019

    Guillaume Tessier
    Conseiller en communication chez COMAQ (Corporation des officiers municipaux agréés du Québec)

    J’ai eu la chance d’engager Michelle à deux reprises pour des conférences présentées lors de la Journée des TI organisée par la COMAQ et le RIMQ. À chaque fois, Michelle a su captiver (et le mot est faible) l’attention des nombreux participants. Ses grandes connaissances des enjeux du numérique au Québec et ailleurs dans le monde lui permettent de livrer un discours empreint d’intelligence et de lucidité. Je vous la recommande sans hésitation. Elle contribuera grandement à la réussite de votre événement. Merci encore Michelle!

    Avril 2018

    David Morin
    ☀️B.A.A., M.Sc, OMA, CISA, CD

    Michelle a présenté une conférence dans le cadre de la 10e Journée des TI, du milieu municipal, de la COMAQ et du RIMQ. Nous avons été très heureux de la présentation et de la pertinence des propos. Elle évoque le drame des infrastructures numériques au Québec avec beaucoup d’aplomb et de précisions quant aux possibilités d’avenir. Conférencière de grande qualité, elle a su captiver les gestionnaires TI du milieu municipal.

    5 avril 2018

    Lisette Falker
    Coordonnatrice chez Action Famille Lavaltrie

    Le Réseau des Femmes Élues de Lanaudière a eu le grand plaisir de recevoir Madame Blanc en formule questions/réponses en juin 2017. L’objectif de la rencontre était d’aider les femmes candidates aux élections municipales à bien cibler leurs interventions en lien avec les réseaux sociaux. Drôle, précise et généreuse, elle a été le coup de coeur de toute la salle! Nous la recommandons chaudement!

    12 janvier 2018

    André Lemire CPA,CMA
    Directeur Général Cryos Technologies inc.

    J’ai eu le plaisir de rencontrer Michelle dans le cadre d’une séance de Q&A à laquelle nous avions convié une douzaine de nos clients le 28 octobre dernier; le but étant de leur offrir des conseils sur l’optimisation de leurs campagnes de marketing web.

    Michelle a su captiver notre attention tout au long de la séance grâce à son style direct, son sens de l’humour mordant, sa compréhension profonde des sujets discutés et par ses opinions et exemples toujours supportés par un argumentaire des plus intelligents.

    Merci Michelle de nous avoir partagé ta connaissance et ta passion, c’est inspirant !

    A bientôt !

    2 novembre 2016

    Simon Chrétien
    Directeur général Vallée de la Plasturgie

    Michelle Blanc est une conférencière à la fois sérieuse et décontractée. Ses présentations sont humoristiques, mais très professionnelles. Son dynamisme et l’énergie qu’elle dégage enflamment dès le départ les participants qui sont envoûtés par ses propos jusqu’à la fin. Nous avons retenu les services de Madame Blanc pour une conférence sur les affaires électroniques et les médias sociaux dans le cadre d’un contexte manufacturier B2B. La clientèle présente était principalement constituée de chefs d’entreprises. Le contenu de sa présentation était de très haut calibre et a été vulgarisé d’une main de maître pour assurer une compréhension claire, par les participants, des enjeux présentés. Elle maîtrise le sujet à la perfection et nous solliciterons assurément son intervention dans le cadre d’autres projets de notre organisation.

    3 juin 2015,

    Sylvie Taché
    SAS Canada
    Directrice Marketing Est du Canada
    Top qualities: Great Results, Expert, Creative

    “Je suis très heureuse que Michelle a accepté mes offres de mandats en tant que conférencière lors d’un événement sur l’intelligence-client et comme consultante dans des mandats stratégiques. Le sujet principal fut les médias sociaux mais ce sujet s’est entremêlé d’intelligence client et d’intelligence d’affaires. Le seul mot qui me vient en tête est: WOW!! Son authenticité, sa façon d’être, ses connaissances approfondies, et ses expériences ont fait que notre événement et nos sessions ont été une réussite.Ses interventions ont fait passer les stratégies et projets de nos clients à un autre niveau. Ce fut un plaisir de travailler avec elle. Elle a une écoute active que rarement une personne a. Mon texte est au passé mais je sais que j’aurai l’occasion de travailler à nouveau avec Michelle….J’ai hâte, j’ai hâte!!

    Novembre 2011

    Lucie Lamoureux
    Corporate Director of Sponsorship and Social Commitment
    Loto-Québec
    Top Qualities: Expert, High Integrity, Creative

    Michelle, d’abord un grand merci d’avoir accepté notre invitation à la rencontre des partenaires de mars dernier, les commentaires de nos partenaires sur le contenu de ta présentation sont excellents, tu as été la vedette de la journée. Je te fais d’ailleurs suivre dans un mail les commentaires de ces derniers, au plaisir de retravailler avec toi, tu es spéciale et très professionnelle, je suis bien heureuse de te connaître. April 19, 2011

    J’ai posté une recommandation et voici la liste des commentaires que nous avons eu à ton sujet, il y a du super, du Wow et du excellent, on ne peut demander mieux. merci pour ton talent, ton expertise et ta générosité.

    Super conférence de Michelle Blanc! Intéressant et utile.
    La conférence de Michelle Blanc était intéressante, formative et pleine de contenu!
    Merci beaucoup! La conférence était très intéressante.
    Des conférences plus approfondies et davantage orientées sur la formation des organisations d’événements. Plus de conférences du genre de Michelle Blanc.
    Conférence de Michelle très intéressante.
    Conférence de Michelle Blanc : super!
    sujet très intéressant. Michelle Blanc = extra. Merci!

    Michelle Blanc : excellent!
    Michelle Blanc : Bravo! La journée était vraiment bien organisée.
    Michelle Blanc : WOW!

    Denis Johnson
    Desjardins Sécurité financière

    Bonjour Michelle,

    Desjardins Sécurité financière est fière d’avoir retenu vos services pour la conférence qu’elle commanditait au Colloque Solareh 2012, qui a eu lieu à Mont-Tremblant du 14 au 16 mai. Nous tenons à vous remercier pour votre excellente présentation qui a plu à la très grande majorité des participants. Ceux-ci ont bien répondu à vos anecdotes drôles et à votre style coloré qui ne laisse personne indifférent. Les éclats de rire multiples pendant votre allocution et les applaudissements nourris pendant plusieurs minutes à la toute fin montrent à quel point votre conférence a été appréciée.

    Vous êtes sans contredit la personne la mieux informée au Québec concernant les médias sociaux et les participants au colloque en sont également convaincus. À la question «Connaissait bien son sujet» posée sur le formulaire d’évaluation rempli à la fin, les participants vous ont attribué une note presque parfaite.

    (…)

    Merci encore Michelle et à une prochaine fois!

    Et l’évaluation :

    Comment saisir les opportunités offertes par les médias sociaux

    Objectifs et contenu

    1. En général, j’ai apprécié cet atelier : 4,74 / 5
    2. La qualité et le contenu étaient appropriés : 4,76 / 5
    3. Ce que j’ai appris me sera utile : 4,34 / 5
    4. La durée de l’atelier était satisfaisante : 4,58 / 5
    5. Les sujets traités concernent mon travail de tous les jours : 3,97 / 5

    Conférencier(ère)

    1. Connaissait bien son sujet : 4,89 / 5
    2. A suscité mon intérêt : 4,74 / 5
    3. A permis aux participants de poser des questions : 4,82 / 5

    Commentaires

    • Vraiment super. M’a donné le goût de me mettre à jour concernant les médias sociaux.
    • Particulier, à la limite de l’arrogance, mais on a compris. Félicitations à Michelle.
    • Bravo et merci pour cette conférence. De bonnes idées pour les propriétaires d’entreprises qui souhaitent être visibles sur le web. Je suivrai Michelle Blanc sur son bloque, c’est certain!
    • Très intéressant!
    • À revoir pour une suite!
    • Excellente présentation. Très pertinent! Mme Blanc est une excellente oratrice. Merci!
    • Elle parle très mal, pas drôle!
    • EXCELLENTISSIDE!
    • Vraiment pertinent. Excellent atelier.
    • Très intéressant. Je me sens moins «poche». ☺
    • Animatrice intéressante, colorée, qui fait la différence!
    • Très intéressant d’avoir mis cet atelier malgré que ça ne me servira pas à tous les jours. J’ai moins apprécié la vulgarité. On n’est pas au Gala des Oliviers.
    • Une Michelle Blanc égale à elle-même. Contenu très pertinent. J’ai adoré.

     

     

    Jean Boileau, ARP, FSCRP

    Directeur des communications et du recrutement
    Université du Québec en Outaouais

    Après les médias sociaux 101, Michelle Blanc présentait le 5 octobre 2011 les grandes lignes de son nouveau livre en avant-première à l’Université du Québec en Outaouais. Plus de 200 personnes issues de toutes les sphères de la société ont participé à cet événement. Avec Michelle Blanc, on doit parler ici d’événement, car à titre de conférencière elle ne laisse personne indifférente par ses talents de vulgarisatrice, de conteuse, sa générosité et sa maîtrise des nouvelles tendances dans le monde des médias sociaux. Michelle Blanc sait attirer l’attention des médias et même du grand public par sa pertinence. Pour notre établissement , les présences de Madame Blanc furent des activités de formation et des visibilités uniques. Un événement à répéter!

    Jean Boileau, ARP, FSCRP
    Directeur des communications et du recrutement
    Université du Québec en Outaouais
    Bonjour Michelle,
    Je tiens à te remercier pour ta récente conférence sur les médias sociaux offerte à l’Université du Québec en Outaouais le 20 octobre 2010. Plus de 300 personnes ont apprécié ta vision et ton analyse du phénomène du Web 2.0.
    Sans aucun doute, tes qualités d’oratrice, de vulgarisatrice ont contribué aux participants de se familiariser, d’approfondir ou de faire partie maintenant de ce grand réseau de communication et de promotion. D’ailleurs, de nombreux membres d’agences de communication et des médias assistaient aussi à ta prestation. Voici les textes en ligne sur le Web de l’UQO :
    Il fut aussi des plus agréables de collaborer avec toi pour la tournée de presse avant cette conférence et le jour même. À chaque entrevue, j’ai appris un peu plus sur les phénomènes Facebook et Twitter et sur toi. Ton ouverture d’esprit nous a permis aussi de permettre à nos abonnés d’assister à l’introduction de la conférence via Livestream.
    Encore une fois, ce fut un privilège de te côtoyer et de travailler avec toi. En espérant que cette expérience saura se renouveler.
    Sincèrement.
    Jean
    Alain Côté, FCA, IAS.A
    Associé directeur  du bureau de Montréal
    Deloitte Canada
    Chère Madame Blanc,
    Je tiens à vous remercier personnellement pour votre précieuse collaboration et votre important apport à notre assemblée annuelle du 10 septembre dernier.
    Nous avons eu la chance de partager l’étendue de vos connaissances sur les médias sociaux. Vos précieux conseils quant à l’optimisation de leur utilisation nous guideront assurément dans nos prochaines initiatives de développement des affaires.
    Merci d’avoir contribué à créer une assemblée inspirante et empreinte de fraîcheur qui visait à perpétuer notre tradition d’excellence et de diversité.
    Merci!
    Randa Napky
    Directrice générale
    Michelle Blanc : authentique, assumée, sensible et qualifiée au cube!
    «Papesse du Web» et plus encore. Même les plus résistants aux changements n’ont pu te résister!
    Bien hâte au prochain rendez-vous en Abitibi-Témiscamingue!
    Michel Gravel
    Directeur général
    Vous avez fait un passage remarqué au Cégep de Jonquière. Les informations que vous avez transmises aux étudiantes et étudiants ainsi qu’au personnel, notamment en journalisme écrit, radio et télévision ont eu l’effet d’un coup de fouet sur vos interlocuteurs. En effet, vos propos colorés mais empreints de rigueur et de professionnalisme ont permis aux acteurs du Cégep de Jonquière de bien saisir l’importance de l’utilisation judicieuse des médias sociaux et de leur puissance.
    Merci pour votre générosité.

    André Nollet
    Directeur Général
    Tourisme Mauricie

    Ma chère Michelle, je te livre mon feedback :

    SUPER, tu n’as pas d’idées. Y en a un paquet qui veulent qu’on accroisse nos relations d’affaires avec eux. Cristi, les gens présents ont apprécié et la preuve c’est qu’ils veulent qu’on augmente la vitesse du virage vers le web
    Et plusieurs organisations en Mauricie voudraient être rendu là où nous sommes.

    Mais ma réponse est : Des $$$, du jus de bras, une conseillère indépendant et de l’abnégation.

    Si vous croyez que vous êtes bon, OUBLIEZ cela. Soyez humbles et très travaillant.
    Et avant tout, sachez écouter.

    Certaine nous ont confié :
    Ils voudraient qu’on offre du support en leur offrant du services de blogue en impartition, de faire croître leurs présences web
    De tenir à jour leurs sites, mais je me doute qu’il y en a plusieurs qui sont seront pris avec un problème technique assez grave…

    Aussi, je crois bien que nous pourrons offrir moyennant une tarification abordable, des possibilités de mettre du vidéo de leur entreprise sur notre site et sur Youtube, tout est en train de se mettre en place, et trop souvent ce qu’ils ne peuvent pas faire sur leur site.

    C’est enivrant, capotant, mais j’adore que ca bouge.

    Et de mon côté, je vais m’appliquer à faire des commentaires sur les sites pertinents. Tu avais tellement raison.

    Mais j’y vais comme pour manger un éléphant, tranche par tranche

    Bien hâte de réviser la stratégie avec toi et améliorer le service Web de notre petite organisation.

    Mes salutations Mme Volvo…. je suis jaloux!!!.

    Ghislain Carré
    Président-intérim SOCOM
    directeur groupe conseil et planificateur stratégique chez Cossette Communication-Marketing

    La conférence de Michelle dans le cadre des petits déjeuners « Grands conférenciers » de la Société des communicateurs (Québec) a été fortement appréciée des participants. Madame Blanc est une conférencière hors pair que les communicateurs en agence ou en entreprise auraient tous fortement intérêt à entendre. Le monde du Web 2.0 est une révolution de la communication; un grand dérangement qui remet en question les façons de faire traditionnelles des entreprises et des acteurs de la communication.

    Manon Lacourse
    Directrice des communications
    Les Éditions Protégez-Vous

    Suite à votre passage chez nous jeudi dernier, j’ai reçu de nombreux commentaires forts positifs dont les principaux qualitatifs sont les suivants : colorée, dynamique, pertinente, experte, etc. Une chose est sûre, vous n’avez laissé personne indifférent et votre propos a été très bien reçu par les membres de notre équipe.

    Voici quelques-uns des commentaires reçus :
    Excellente conférence!
    J’ai beaucoup apprécié la conférence de Mme Blanc. Très intéressant le brassage d’idées qu’elle a suscité!
    Rencontre colorée
    Merci de nous avoir permis cette échange avec Michelle Blanc.
    Son expertise et ses commentaires sur les médias sociaux nous laisse une bonne piste pour la réflexion.
    Brassage
    C’est toujours intéressant de se faire brasser un peu. Elle sait de quoi elle parle et elle est tout, sauf endormante.

    Nathalie Johnson
    Responsable de contenu,
    Conférences Les Affaires

    Voici quelques commentaires émis par les participants à la suite de votre présentation lors de l’événement « Méthodes innovatrices de recrutement : mode d’emploi » de Les Grandes conférences LesAffaires :

    « Passionnée, dynamique, intéressante, excellente et pertinente », « Présentation qui représente le mieux les méthodes innovatrices », « Faiblesse au niveau du langage », « Michelle Blanc nous a amené vers une nouvelle vision de la pratique du recrutement ».

    Sophie Malavoy

    Directrice

    Cœur des sciences, UQAM

    Beaucoup de gens commentent le phénomène Facebook, mais peu le connaissent vraiment. Votre maîtrise approfondie de la nature et du fonctionnement de ce réseau social, comme des autres réseaux qui s’y apparentent, a donc grandement contribué au débat. Je crois qu’il était important de mettre en garde les adeptes de Facebook des dangers de divulguer trop d’informations les concernant, sans pour autant rejeter le tout.

    Nathalie Grenier, Directeur de projets

    Interlogiq

    Top qualities: Great Results, Expert, Creative

    “Conférencier passionné, Michel a su faire passer son message et a été, sans conteste, le meilleur conférencier du Big Bang 2007. Les participants faisaient la file pour lui parler après sa présentation!” December 8, 2007

    Pourquoi y a-t-il de la violence tout les soirs dans les rues de Montréal ou l’instrumentalisation de la crise étudiante

    Préambule

    Je suis inquiète pour Montréal, pour le Québec et pour notre démocratie. Je me demande sérieusement comment cette crise va se finir. Quels en seront les coûts sociaux, émotifs et financiers et si la population en général est consciente que ce qui se trame est sans doute plus large que strictement une crise d’étudiants qui se promènent dans la rue? Je me demande si les étudiants eux-mêmes sont conscients des divers jeux politiques, syndicaux et radicaux qui sont à l’œuvre ?

    Pourquoi y a-t-il de la violence tout les soirs dans les rues de Montréal ?

    C’est sans doute parce que le gouvernement Charest est l’un des plus détestés de l’histoire du Québec et que notre force policière est l’une des plus coercitives de la planète (une pointe d’ironie ici, et non je ne suis pas Libérale)! C’est peut-être aussi parce que nous vivons une « révolution » orchestrée, qu’elle profite de la grogne populaire légitime et qu’elle coïncide avec des actions concertées de la gauche modérée et radicale du Québec (j’ironise à peine ici et non je ne suis pas fasciste ou d’extrême droite. Je n’aime d’ailleurs vraiment pas l’extrême droite).

    Qu’est-ce qu’une révolution ?

    Selon Wikipédia :

    La difficulté à définir le terme vient d’un usage répandu qui tend à le confondre avec celui de révolte, lequel désigne la contestation par des groupes sociaux de mesures prises par les autorités en place, sans que cette contestation s’accompagne nécessairement d’une volonté de prendre le pouvoir et de se substituer à ces autorités. On parle donc habituellement de révolution a posteriori, une fois que le soulèvement a débouché sur une prise de pouvoir, laquelle s’exprime ensuite par d’importants changements institutionnels. À la différence de la révolte, qui est un mouvement de rébellion spontané se manifestant très tôt dans l’histoire (ex. la révolte de Spartacus), la révolution est généralement considérée comme un phénomène moderne et, sinon prémédité, du moins précédé de signes annonciateurs. Le mot désigne alors une succession d’événements résultant d’un programme (ou projet), voire d’une idéologie. Ce qui distingue donc la révolution de la simple révolte, c’est qu’il est possible de la théoriser .

    Vivons-nous une révolution ou une révolte ?

    Nous pouvons certainement affirmer que nous vivons une révolte populaire. Mais pouvons-nous identifier ces signes annonciateurs que sont « une succession d’événements résultant d’un programme (ou projet), voire d’une idéologie», qui en ferait plutôt une révolution?

    Voici quelques faits

    L’union communiste libertaire offre des ateliers de « diversité des tactiques ».

    Afin d’appuyer les organisations étudiantes et les organisations communautaires dans leurs luttes, des membres de l’Union communiste libertaire offrent une formation sur la diversité des tactiques. Cette formation comporte un volet théorique et un volet pratique, et sera adaptée aux besoins exprimés par les organisations.

    Qu’est-ce que la «diversité des tactiques»? L’expression désigne plusieurs réflexions constantes qu’ont à se poser les personnes en lutte : quelles actions sont à privilégier selon les ressources et les contextes? comment bien préparer une occupation? quels sont les types de violence et quelles sont les positions sur la question de la violence? quels sont des exemples concrets d’utilisation de diversité des tactiques?

    Or, déjà en septembre, dans son rapport interne (Cahier préliminaire de préparation aux délégués) de l’ASSÉ évoquait justement cette « diversité des tactiques ». On y notait aussi :

    Il est aussi intéressant de souligner que ce document a été retrouvé grâce à la cache de Google et grâce à la faction radicale Force étudiante Critique (ceux –là même d’où vient les poseurs de bombes fumigènes du métro de Montréal qui s’est dissocié de l’ASSÉ parce qu’ils ne sont pas encore assez radicaux (sic)) qui en parle dans certains de leurs documents. Notez aussi que l’ASSÉ est la fondatrice de la CLASSE et que tous les hyperliens et les documents de l’ancien site de l’ASSÉ ont disparu et le site d’origine asse-solidarite.qc.ca pointe maintenant vers bloquonslahausse.com. C’est Gabriel Nadeau-Dubois qui au registre des entreprises du Québec, en est le secrétaire aux statuts juridiques de l’organisation. Mais oui, il n’est que le porte-parole, il n’est que « la personne choisie par ses pairs pour les représenter », sauf que légalement du moins, il est aussi secrétaire de l’ASSÉ.

    La moto de Force étudiante Critique est :

    « Si vis pacem, para bellum » ; si tu veux la paix, prépare la guerre. Vous tenez entre vos mains le journal de grève de Force étudiante critique. Il se veut une contribution à cette lutte étudiante qui n’est qu’un moment de la lutte totale contre la société capitaliste et ses structures patriarcales et racistes les plus arriérées.

     

     Copinage associations étudiantes / partis politiques 101

    Force étudiante Critique nous offre un excellent cours de copinage associations étudiantes / partis politiques 101 (lire ici Parti Québécois et Québec Solidaire et FTQ), dans le lumineux billet Sur les traces de la collaboration. On peut y lire :

    La gauche institutionnelle est divisée entre deux tendances, chacune luttant pour son hégémonie sur le mouvement social. Il y a le PQ et, depuis peu, QS. Québec Solidaire est l’assemblage de plusieurs organisations politiques qui, prises séparément, n’avaient aucun avenir. Il est né de la fusion entre l’Union des forces progressistes (UFP) et Option citoyenne, tandis que l’UFP est elle-même le résultat de l’union du Rassemblement pour l’alternative progressiste (RAP), du Parti de la démocratie socialiste (PDS) et du Parti communiste du Québec (PCQ). Le programme de QS est un bricolage entre toutes ces tendances et à chaque alliance équivaut un nouveau nivellement. (…)

    Le PQ, comme QS, mise sur les prochaines élections pour changer les choses. En ce moment même, les stratèges de ces deux organisations essaient de se manger l’un l’autre. Le froment de leur union symbolique est le nationalisme, précisément là où la lutte de classes s’estompe au profit des intérêts nationaux. Les plus jeunes sont plus souvent qu’autrement inconscients des dynamiques de pouvoir et c’est pourquoi ils et elles constituent pour ces deux partis un électorat potentiel. QS vise à rallier la gauche radicale, mais aussi la gauche sociale-démocrate déçue du PQ, tandis que le PQ travaille plus au centre de l’échiquier politique. La guerre de ligne en vue de la prochaine grande grève générale étudiante est un levier de recrutement, car les grèves renouvellent les bassins de militant-e-s de gauche. La même logique de recrutement s’applique, selon les fluctuations du marché des associations étudiantes, entre l’ASSÉ et les fédérations. Les techniques de séduction, elles, se ressemblent de plus en plus. Le discours médiatique structure la stratégie et les rapport entre organisations nationales restent figés à ce niveau-là car elles n’ont pas de bases en lutte, pas encore.

    L’analyse du discours de QS qui se présente comme un parti populaire, le parti des urnes et de la rue, voire le parti des travailleurs et travailleuses lui-même est révélatrice. QS n’est à peu près jamais dans la rue, QS n’obtient qu’une petite proportion des votes et QS n’est pas socialiste. Tous ces slogans hallucinés agissent essentiellement comme des messages publicitaires dans l’espace médiatique. C’est de la persuasion, qui a le mérite de nous indiquer qui est le public cible de QS[25], à savoir les mouvements sociaux. Un parti politique comme QS ne peut remporter la bataille des élections sans conquérir toute la gauche réformiste et l’opposer aux objectifs révolutionnaires, ou radicaux, partout. Comme QS nie qu’il s’occupe de luttes sociales mais recueille ses protagonistes dans divers regroupement de mouvements sociaux comme la Coalition et la Marche Mondiale des femmes, puisqu’il entretient le doute sur ses membres et leur stratégie, le risque patent est que l’ASSÉ devienne de plus en plus pilotée en coulisse par QS en servant ses intérêts électoraux.

    Ainsi donc, l’idée de collaborer avec les fédérations a présentement pour origine un cercle de jeunes militant-e-s intégré-e-s à cette nouvelle tendance, leur stratégie se présentant d’abord sous l’appellation de trêve médiatique. Mais la situation actuelle est encore pire, car la jeunesse en voie de remplacer ces spécialistes a beaucoup moins de connaissances historiques, elle qui se fait en plus des illusions sur la collaboration au point de jouer la game dans les médias, côte-à-côte avec les chefs des fédérations.

     

    Légitimité de la CLASSE

    Dans leur journal Parabellum(PDF), Force étudiante Critique nous expliquent pourquoi la CLASSE n’aurait pas de légitimité de sa base:

    (…)
    L’encadrement étroit des assemblées et des congrès par des conseils exécutifs, qui servent essentiellement à légitimer les plans élaborés en vase clos, est aussi chose courante à l’ASSÉ et à la CLASSE. L’adoption de principes combatifs et de structures de démocratie directe n’offre aucune garantie de les faire vivre en pratique tant qu’ils ne sont pas réappropriés par une base en lutte: seules des pratiques de lutte autonome au quotidien et une culture militante leurs donnant sens peuvent le permettre. Ces pratiques doivent aller à l’encontre de la centralisation du pouvoir qui demeure un risque permanent même dans les organisations à prétention combative. La division de la société en classes se prolonge à l’intérieur même du mouvement
    (…)

     

    La hausse des frais de scolarité est-elle un enjeu et l’a t’elle toujours été ?

    La hausse des frais de scolarité est certes un enjeu. Mais cet enjeu ne semble plus être celui qui fait sortir les gens dans la rue. Il y a manifestement le rejet de la loi 78, l’écoeurantite aigüe d’un peuple, mais peut-être aussi l’action de plusieurs organisations dont le but inavoué est de renverser le gouvernement pour atteindre finalement le grand jour égalitaire. Voici donc certains autres extraits de diverses organisations se réclamant d’être parti prenante et d’infiltrer ce grand rassemblement contre les frais de scolarité et la loi 78 et toutes les autres manifestations.

    Manifeste du CARRÉ NOIR (communément appelé les Black Bloc)

    De la récupération et de l’infiltration
    Nous sommes étudiant-e-s. Nous sommes travailleuses et travailleurs. Nous sommes chômeur-e-s. Nous sommes en colère. Nous ne récupérons pas une grève. Nous sommes dans le mouvement depuis le début. Une de ses formes au même titre qu’une autre. Nous ne sommes pas des extrémistes, nous avons une critique radicale de cette société qui est la nôtre. Nous n’infiltrons pas les manifestations, nous aidons à les organiser, nous les rendons vivantes. Nous ne sabotons pas la grève, nous en sommes partie intégrante, nous aidons à l’organiser, nous faisons battre son cœur.
    Nous sommes organisé-e-s pour lutter contre ce système violent et oppressif. Nous croyons que la violence du système qui attaque des classes économiques et des populations entières justifie l’usage de la violence qui cible du matériel et des agents politiques que sont les flics. Nous nous drapons de noir pour tenter d’échapper à la répression d’un système qui a fait ses preuves d’intolérance à l’égard de la contestation (Toronto 2012, Montebello 2007, Québec 2001, 15 mars de tous temps, 7 mars 2012, etc). Nos drapeaux noirs s’opposent au fleurdelisée dont les symboles – le roi et l’église – nous horrifient. Le black block n’est pas un groupe. C’est une tactique, une tactique qui oppose obéissance docile aux normes et aux lois, à la désobéissance civile et à l’action directe.
    De l’opinion publique et du mythe de l’unité
    Les radicaux-ales s’opposent dans la grève présente aux «imagistes» qui se revendiquent du pacifisme. L’opinion publique, qui oriente la façon dont ces derniers agissent, est une chimère. Notre champ de bataille se situe dans la rue, dans les A.G., dans les bureaux occupés, dans les milieux libérés, pas dans les médias. Nous dénonçons l’illusion que les choses peuvent être changées sans perturbation.
    Nous opposons le principe de la solidarité au mythe de l’unité qui sévit dans l’imaginaire de nos contemporain-e-s – les intérêts des québécois-e-s ne sont pas uniques et homogènes. L’unité d’un mouvement est-elle vraiment souhaitable? Ne prend-il pas sa force justement dans le fait qu’il soit diversifié, que certains soient prêts et prêtes à prendre plus de risques et se protéger en conséquence?

    De la violence et de la non-violence
    Nous croyons qu’il y a une gigantesque différence qualitative entre la violence envers des objets et celle envers des êtres humains. Au risque de nous répéter, nous nous attaquons à des objets. C’est un geste politique et symbolique. Ce faisant, nous nous exposons à une violence beaucoup plus grave: le matraquage, le gazage, la judiciarisation, le fichage par GAMMA et maintenant la répression interne. Nous considérons qu’un individu armuré, qui est prêt à frapper violemment d’autres individus simplement parce qu’il en a reçu l’ordre, perd momentanément l’exception qui prévaut quant à l’utilisation de la violence.
    Si on regarde un peu dans les livres d’histoire, il est plus que facile de voir que le vandalisme a toujours été une arme légitime utilisée par les mouvements sociaux, suffragettes, syndicats, minorités racisées, peuples autochtones, etc. Aucun gain social n’a été acquis sans perturbation. Malgré la part décroissante de l’économie réelle dans le total de «l’argent créé», la propriété privée est encore la base sur laquelle est érigée le château de carte du capitalisme et du néolibéralisme qui attaquent présentement l’accessibilité aux études et notre vie au quotidien. C’est à elle que nous nous attaquons.
    16 mars 2012, Montréal.

    DES ANARCHISTES PARMI TANT D’AUTRES!

     

    L’Union Communiste Libertaire (Lutte de classe)

    Toutefois, nombreux sont les obstacles à la réalisation d’une initiative visant à regrouper la classe ouvrière et les étudiant-e-s. Mais ce qui est clair, c’est qu’une grève sociale qui dépasse les revendications étudiantes est nécessaire pour faire reculer le gouvernement sur ses politiques antisociales et réactionnaires. Qui plus est, elle pourrait devenir le fer de lance d’une prise de conscience politique dont les aspirations dépasseraient le cadre de la démocratie libérale et du capitalisme, tout en canalisant les forces populaires vers un projet de société alternatif.

    L’Union Communiste Libertaire tient à remercier et saluer les quelque 150 personnes qui ont participé au contingent anarchiste appelé par celle-ci lors de la manifestation étudiante nationale du 22 mars à Montréal. Bien qu’il serait facile de relativiser l’importance de la présence d’un tel contingent dans une manifestation-monstre de 200 000 personnes, nous tenons à souligner la nécessité pour les militantes et militants anarchistes de combiner leur participation dans les mouvements sociaux, dans une perspective de radicalisation, à leur organisation « spécifique », en tant que courant politique véhiculant des idées et des projets pour transformer la société. Cette même nécessité a amené, en 2008, des militants et militantes communistes libertaires de six villes du Québec à fonder notre organisation et nous poursuivons aujourd’hui le même but, notamment à travers notre journal, Cause Commune, et les multiples activités de nos collectifs locaux de Montréal, Québec et Saguenay.

    La CSN prône la grève sociale auprès de ses membres

    Pressegauche pour la grève sociale

    le Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)

    MAJ Lecture additionnelle suggérée
    Michel Hébert À conflit spécial, loi spéciale

    Mathieu Bock-Côté La gauche utopiste est de retour

    Marcel Boyer Conflit étudiant – Ou comment oublier les vrais problèmes

    Le plan nord, le plan nerd et LeWeb

    La semaine dernière avec une dizaine d’autres Québécois, j’étais au Davos de l’internet, c’est à dire à la conférence LeWeb à Paris. Pour vous donner une idée de l’ampleur et de l’importance de l’événement, disons que l’an dernier nous étions invités à la mairie de Paris et que cette année, 300 des 3500 congressistes étaient reçus à l’Élysée par Sarkozy lui-même, alors que les autres fesaient la fête au Carrousel du Louvre. Ça donne déjà une idée.

    Toujours est-il que la crème des entrepreneurs technos de la planète (avec entre autres, pour ne nommer que celui-là, Eric Schmidt, le «executive chairman» de Google en personne), des « ventures capitalist » les plus importants, des agences de presse et médias de la planète les plus influents, convergent vers Paris pour trois jours de délibérations, présentations, concours de start-up, ateliers et rencontres exceptionnelles. Pendant ce temps, le gouvernement du Québec avance son idée du siècle, Le Plan Nord, nos médias ( comme le note à juste titre Claude Malaison) reprennent les textes des agences de presse plutôt que de profiter de la dizaine de Québécois qui y sont et aucun représentant gouvernemental tant du Québec que du Canada, n’y fait acte de présence.

    Je rappelle que l’industrie des TI au Québec (25 milliards)est 2,5 fois plus importante que celle du tourisme, et est sans ministre, ministère ou vision économique. Que le ministère de la Culture du gouvernement du Québec investit 170 000$ pour que nos chanteurs prennent d’assaut le festival South by southwest et y chantent des chansons (ben oui, la culture elle aussi a un ministre et un ministère). Qu’un organisme largement commandité et subventionné, MforMontreal, y était aussi. Qu’un important pan de ce festival est dédié à l’interactif, mais que malheureusement, l’interactif (comme le web ou les TI) ce n’est sans doute pas assez payant ou important pour qu’on y soit de façon organisée.

    Je rappelle que lorsqu’on discute du Plan nord, on parle surtout de dilapider nos ressources naturelles non renouvelables et que pendant ce temps, la Finlande, l’Irlande et l’Islande accueilleront de nouveaux centres de données de Google et Microsoft parce que là-bas, il paraît qu’il fait assez froid pour refroidir la chaleur des centres de données et que l’électricité et la géothermie y sont peu dispendieuse. Nous pourrons sans doute leur envoyer nos chanteurs pour qu’ils se divertissent un peu, et nos matières premières pour qu’ils construisent leur avenir…

    Tandis que le pote Sylvain Carle réclame « Un plan Nerd », que plusieurs acteurs de l’industrie réclament un Plan Numérique pour le Québec et que le gouvernement du Québec « se demande » s’il est opportun de faire des données ouvertes gouvernementales, la France est déjà passée aux actes avec son portail data.gouv.fr, mets sur pied son Plan numérique, envoi Éric Besson, son Ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique faire un tour à LeWeb et monte un impressionnant kiosque « Where else ? France for sure » chapeautée par InvestinFrance, tout en étant certain d’avoir suffisamment d’employés, de fonctionnaires, de politiciens (Sarkozy lui-même et Delanoë) et de petits fours/champagne pour charmer la galerie.

    Oui, mais vous me direz, LeWeb est en France, c’est un peu normal! Je répondrais ha bon ! C’est quand la dernière fois que la mairie de Montréal a ouvert ses portes pour les congressistes d’un événement techno à Montréal (disons le Webcom) ? Je demanderais c’est quand la dernière fois qu’un premier ministre du Québec ou du Canada a reçu en grande pompe la galerie « geek » pour que leur « venture capitalist » viennent s’installer ici ?

    Je noterai aussi que la Suisse, petit pays sans doute comparable au Canada, est à LeWeb depuis des années avec l’initiative MorethanChocolate, qu’elle donne du chocolat en main propre à plusieurs congressistes, tout en prenant la peine de leur présenter les start-up qui les accompagne.

    À quand notre initiative Morethanpoutine ?

    Entre-temps, la dizaine d’autres passionnés québécois et moi-même continuerons d’aller à LeWeb à nos frais, et nous tâcherons d’agir comme ambassadeurs de la geekitude québécoise…

    MAJ

    Juste pour en rajouter une couche, je vous rappelle que le gouvernement du Québec va dépenser $800 millions (je répète, HUIT CENT MILLIONS) pour équiper les postes de travail de nos fonctionnaires de logiciels Microsoft. Pourtant, c’est en Irlande que Microsoft installe un de ses centres de données…

    Entretemps, on va subventionner des entreprises pour qu’elles viennent extraire nos richesses naturelles et les envoyer se faire transformer ailleurs. On appelle ça de la subvention à la création d’emplois. C’est fou comme nous avons de bonnes idées économiques…

    Microsoft labs location worldwide = ben non, il n’y en a pas au Québec
    Microsoft Data Center Worldwide (remarquez que le Canada est en blanc, donc considéré comme un marché, mais c’est ce qui est en jaune qui est un centre de données. Infos additionnelles chez ZDnet)

    Lors de LeWeb, Éric Schmidt était fier d’être avec Sarkozy pour inaugurer à Paris un nouveau centre de recherche de Google de $100 millions d’euros

    English

    Michele Blanc, M.Sc. electronic commerce

    As you might have noticed, this blog is mainly in French. I am fluent in English and I have a blog, Web-marketing-Frog, but I do not maintain it anymore. You can navigate through the current blog with GoogleTranslate and get a glimpse of what I am talking about. Be aware though that GoogleTranslate is not that accurate.

    How to reach me

    Phone :   514.708.6285

    Email :   michelle.blanc.analyweb@gmail.com

    BIO

    Michelle Blanc is a graduate of the first class of Master of Sciences in electronic commerce, with a specialization in management, in Canada. She is the founder and President of Analyweb, a consultancy company specializing in e-business management and marketing. She also started Yulbiz.org an international movement of business bloggers gatherings that is now in 6 countries. Mrs. Blanc has been author of numerous scientific, research, didactic and “how to” publications and she animates a blog at michelleblanc.com, which happens to be one of the most influential French blogs in the world according to several sources. Her blog is also one of the favourite of the prestigious French portal Strategies.fr  and has received the honour of being the personality for the Yahoo-Canada Big Idea Chair(PDF). She has been involved with analysis and implementation of cutting edge e-business related technologies, management and marketing activities and strategies in a wide range of industries. Mrs. Blanc has provided research and advice to Fortune 500 as well as small busnesses, government agencies and associations. Also, she is amongst the 50 Canadian experts consulted by Industry Canada in order to set the Canadian e-economy objectives and policies for its internal and external position to such international forums as OECD. As a speaker, she started her course at the prominent Council on e-business innovation of The Conference Board of Canada and has been speaking ever since in Canada and abroad.

    I am a consultant, speaker and writer on Internet marketing and Web strategies and do work for english speaking customers. Here are some of their comments on my work:

    Michel-Blanc-speaker-social-media

    Giovanni Tavani
    Director, Global Customer Care and Social Media
    Royal Canin

    I attend many conferences worldwide and I am myself a speaker but I just thank the day I got introduced to Michelle and we managed to get her inspiring speech and presence at one of our leadership meetings. The perfect balance of charismatic presence, knowledge, content, provocation and sympathy! If you want to have someone deliver the best message with a real impact on change in a digital world, Michelle is THE person to reach out to! Merci Michelle! a great professional and, above all, a fantastic human being!

    mars 2019

    Helen Mills
    Vice President, Corporate affairs
    Royal Canin

    Michelle delivered an inspiring presentation at one of our recent Corporate Affairs leadership meetings regarding social media. Her presentation style was very engaging and her content and stories very thought provoking. Thank you Michelle for joining us and sharing your experience and insights.

    Mars 2019

    Katheline Jean-Pierre,

    Product Manager, Flickr, Communications & Communities, Yahoo!

    “Michelle is one of my mentors in Web Strategy and Web Marketing. I reach to her when dealing with puzzles.” June 12, 2008

    Marie-France Laval

    International sales & marketing consultant and President at Alliances Telesoft

    Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

    “Thanks Michelle for your unvaluable expertize. Thanks to your input, we validated the e-commerce strategy that we were about to propose to a customer following a market study that we conducted. You gave us additional key input that we implemented rapidly and that’s make the difference for better results for our customer.” April 24, 2008

    Yvan Poulin, MBA

    glutenfree.com

    Top qualities: Great Results, Personable, Expert

    “I learned about Michelle through her business blog and decided to hire him to help our organization improve its E-Business initiatives. Michelle delivered us a thorough report which serves as a guideline in the journey of being the number 1 firm in our market space. She is generous of her time and comments and gave us ideas that we will leverage for months to come. I highly recommend Michelle for any Web 2.0 consulting work for an E-Business enterprise.” August 7, 2007

    Simon Rivard

    Canoë.com

    Top qualities: Expert, High Integrity, Creative

    “Saying that Michelle is passionate would be an understatement. With her in-dept knowledge of the web and internet, Michelle is always ready to chat about the new trends and share her knowledge on how he sees to Internet evolving. If you don’t know her, may be you should visit her blog https://www.michelleblanc.com/ , you’ll see by yourself that it’s a good source of information (great industry directory as well).” July 31, 2007

    Veronique Aubry,

    Directrice membersip et partenariats stratégiques, Réseau inter logiQ

    “Michelle is one of a kind with a strong expertise in the field of e-marketing regarding all the aspects of Web 2.0.” July 11, 2007

    Claude Malaison, Owner,

    EmergenceWeb

    “I’ve known Michelle for a year now and I can say that she is an expert on Corporate Blogging and so, can help private and public enterprises with their Marketing & On-line Strategies. Michelle is also the «founder» of the Yulbiz Events ans so, contributes to the vitality of the blogosphere in Montreal and elswhere…” July 11, 2007

    Paul Arseneault

    Réseau de veille en tourisme UQAM

    Top qualities: Great Results, Expert, Creative

    “She’s the best !” July 11, 2007

    Francois Aubin

    Cognitiv group

    Top qualities: Great Results, Expert, High Integrity

    “Michelle was hired to help us with one of our client. She was very professional and helps us to achieve great results rapidly. She is bottom line and passionate about the domain. I maintain contact with her and would recommend his service to anyone who needs Internet Marketing strategy and more.” November 7, 2006

    Speaking engagements and training

    >Yellow Pages Group

    >HEC Montréal (formation continue au 2e et 1er cycle)

    >Canoë

    >Merck Frosst

    >Keynote speaker at Council on e-business innovation du Conference Board of Canada,

    >Montreal Conference on eTechnologies MCETECH 2005, 2006 et 2008

    >Association des hôteliers du Québec,

    >Association des manufacturiers exportateurs de transports et véhicules spéciaux du Québec

    >APCHQ

    >HEC Montréal (formation continue 2e cycle et cours de premier cycle),

    >Symposium Interdoc

    >CIRANO (Center for Interuniversity Research on Analysis of the Organisation)

    >Association des professionnels en affaires électroniques

    >Voyages en direct

    >Montreal Metropolitain Chamber of Commerce

    >Canadian Institute

    >Maîtrise en commerce électronique de l’Université de Montréal/HEC Montréal (PDF)

    >Festival du Nouveau Cinéma de Montréal, événement Open Source

    >Association Marketing de Montréal

    >Chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques (WMV)

    >Desjardins Services Financiers

    >Webcom Montréal 2007

    >Société des Attractions Touristiques du Québec

    >la conférence petite entreprise grandes idées de Visa Canada

    >Big Bang d’Interlogiq

    >Hill & Knowlton

    >Yulbiz-Warsaw and Wroclaw

    >St-Paul University, Ottawa

    >ATR Associés (Association Touristique Régionale)

    >OECD-Canada forum on the participative Web: Strategies and policies for the future (PDF)

    >Coeur des Sciences de l’UQAM

    >Legal IT 2008

    >Les Grandes Conférences Les Affaires

    Partial list of clients

    Alliances Telesoft

    Analystik

    APCHQ

    Apex

    ATR Associés (Associations Touristiques régionales)

    Bijoux Bijoux

    Canoë

    Cesart

    Cesef Financial Corp.

    Chalet du boisé

    Chaire de commerce électronique RBC Groupe Financier

    Cognitiv Group

    Desjardins Sécurité Financière

    Dessins Drummond

    Glutenfree

    Hill & Knowlton (Toronto)

    IATA, International Air Transport Association

    ICE.COM

    Interlogiq

    Legal IT

    Les Affaires

    Loews Le Concorde

    Logitel

    Loto-québec

    La Prod.

    Mangue

    Merck Frosst

    Mignon Media (New-York)

    Netgraphe

    Norseco

    Nurun

    Réseau de veille en tourisme de l’UQAM

    RVBS (Montréal et Paris)

    SATQ

    Shopping TVA

    Tourisme Abitibi-Témiscamingue

    Tourisme Cantons de l’Est

    Tourisme Mauricie

    Tourisme Montréal

    Tourisme Outaouais

    Tourisme & Cie

    Visa Canada

    V1Jets (New York)