La politique, le Parti Québécois et Mercier

Logo numeriQ

Ma décision est prise. C’est avec fébrilité et enthousiasme que je vous annonce que je serai candidate à l’investiture du Parti Québécois dans la circonscription de Mercier. Et comptez sur moi, je n’ai pas l’intention de jouer aux figurantes. Si je m’y lance, c’est parce que j’ai la ferme intention de succéder à Amir Khadir en tant que députée de Mercier. Ma conférence de presse pour annoncer officiellement ma candidature aura lieu demain, jeudi, dans un bureau de coworking sur St-Denis (question d’être en phase avec mes valeurs numériques).

Pourquoi la politique ?

Ça fait maintenant dix ans que je milite pour un plan numérique pour le Québec. Il y a 6 ans, d’autres spécialistes du web et moi-même, avons publié un Rapport d’étonnement dans lequel on se scandalisait de notre retard numérique. Il y a 4 ans, lors du Forum des idées pour le Québec, je sonnais sérieusement les cloches de Philippe Couillard, dans l’espoir qu’il se réveille et qu’il enclenche la révolution numérique au Québec. Force est de constater qu’après tous ces efforts, bien peu de choses ont avancé. Aussi, je me rends compte que d’être gérante d’estrade ne sera jamais comme de jouer sur la glace. Alors j’ai décidé de plonger.

Il y a un peu plus d’un an, Jean-François Lisée m’a demandé si je songeais à faire un jour de la politique et si je voulais me présenter sous sa bannière. Je suis partie à rire et lui ai dit : « Es-tu fou? ». Au même moment, un de mes clients et amis me demande d’accepter qu’il donne mes coordonnées à Michel St-Louis, recruteur de la CAQ. J’ai discuté avec lui et lui ai donné sensiblement la même réponse.

Un an plus tard, j’ai pris connaissance de la soi-disant « stratégie numérique » du Parti Libéral et des millions de dollars « garochés » à gauche et à droite, sans cohérence. J’étais tout simplement scandalisée. Cet hiver, j’ai fait coup sur coup une conférence chez Expedia puis chez Desjardins Lab dont le sujet était « Utiliser la différence comme levier d’innovation ». J’y disais entre autre qu’à ma mort, ce ne sera pas le « cash » que j’aurai fait ou mes succès professionnels que j’aurai en tête, mais ce sera plutôt le fait que d’avoir parlé de ma transition a sauvé des vies. Et je serai très fière de ça.

C’est drôle à dire mais des fois, on dit des choses qui viennent nous hanter par la suite. C’est donc pour le numérique et pour les droits humains que je suis maintenant prête à faire le saut. Ayant pris cette décision, j’ai donc contacté de nouveau et le PQ et la CAQ.

Pourquoi le Parti Québécois ?

Comme plusieurs québécois je me posai la question : PQ ou CAQ? Ma réflexion est en ce sens le même cheminement que se fera chaque électeur d’ici les élections. J’ai donc laissé savoir et à la CAQ et au PQ que mon intérêt était de présent en vue de discuter d’un saut en politique. Pour la CAQ, plusieurs amis, relations d’affaires et même un de mes cousins, sont branchés sur les décisionnels du parti. Pour le PQ, j’ai écrit directement à Jean-François Lisée. Monsieur Lisée m’a invité à venir prendre un verre chez lui et sa première question fut : « Michelle, quelles seraient tes trois priorités pour le numérique ? ». Pour la CAQ, on m’a fait savoir qu’on se questionnait sur « Michelle Blanc est-elle capable de suivre la ligne du parti ? ». Disons que le fossé entre les deux approches est énorme. J’en comprends que le PQ veut savoir comment je peux faire avancer le Québec et que la CAQ veut savoir si je peux me la fermer et faire la plante verte du chef.

Puis, je vais voir le site de chaque parti. Au PQ, j’y découvre une richesse de réflexion à propos du numérique tandis qu’à la CAQ, j’y trouvai…un vide sidéral. À part le Projet St-Laurent, autour duquel semble graviter l’ensemble de la vision caquiste, il n’y vraiment pas grand-chose. Par ailleurs, on me dit aussi que, dans ce parti, le chef approuve chaque candidature et qu’il n’y a pas vraiment d’investiture ou même de compétition entre des candidats. J’en comprends donc que la CAQ est le parti d’un seul homme, qui dicte les avenues empruntées par son parti au gré de son humeur du jour. J’ai encore en mémoire la réaction de monsieur Legault aux questions des journalistes à son candidat Chassin à propos de la privatisation d’Hydro-Québec, de la SAQ et de sa vision de la gestion de l’offre de l’UPA. Avant même que monsieur Chassin puisse répondre, monsieur Legault s’est avancé en déclarant « j’ai discuté avec monsieur Chassin et il s’est rallié à ma position ». En d’autres mots, ferme ta gueule c’est moi le boss.

Je connais ça un peu la castration,  alors disons que si je vais en politique, ce ne sera pas pour me faire taire lors de ma toute première intervention.
J’imagine que les Québécois, tout comme moi, auront l’été  pour observer et le PQ et la CAQ et que comme moi, ils réaliseront que bien que monsieur Legault soit sympathique, il n’a pas de réel programme, qu’en votant pour lui, ils voteraient pour une image plutôt que pour de la substance et que le seul choix démocratique et pragmatique pour réellement faire avancer le Québec et opérer le « changement » dont tout le monde parle, que tout le monde veut, c’est le Parti Québecois. De plus, étant indépendantiste depuis mon tout jeune âge, pour ma part, cette affiliation politique allait se soi.

Pourquoi Mercier ?

Mercier est habitué d’élire des personnalités iconoclastes. Des politiciens qui s’insurgent, qui montent aux barricades, qui n’ont pas froid aux yeux et qui sont prêts à se battre jour et nuit pour leurs convictions. Bien humblement, je crois que j’en suis. Ce serait un honneur pour moi de rejoindre la liste de ces grandes personnalités qui ont pu bénéficier de la confiance des électrices et électeurs de Mercier à travers les années. J’aime les gens de Mercier et je veux travailler jour après jour à les défendre.

Ayant habité à Montréal pendant plusieurs années, je suis bien au fait des enjeux touchant à notre métropole et au Plateau-Mont-Royal plus précisément. Par contre, il y a deux enjeux plus nationaux qui me préoccupent plus intensément depuis plusieurs années. Il s’agit, évidemment, de la révolution numérique et de la protection de l’environnement. Je suis d’ailleurs convaincue que la circonscription de Mercier peut jouer un rôle d’avant-plan dans le développement de ces deux vecteurs si importants. Je veux donc travailler à bâtir (ou plutôt rebâtir) un État fort en compagnie des gens de Mercier et de tout le Québec.

J’ai aussi choisi Mercier pour les gens qui y habitent. Pour leur ouverture, pour leur grandeur d’âme et pour leur sens de l’innovation. Je sais qu’ils ne laisseront aucun chroniqueur politique ou blogueur de potins à sensation décider pour eux. Ils sont indépendants d’esprit. D’ailleurs, à ma connaissance, si je suis élue à l’Assemblée Nationale en octobre prochain, je serai assurément la toute première techno-geek-badass-trans-grande-gueule-des-médias-sociaux, à siéger au Québec. C’est donc toute une page d’Histoire que nous aurons la chance d’écrire ensemble.

Michelle Blanc,
Candidate à l’investiture du PQ dans Mercier

Si vous voulez prendre connaissance de mon Projet de société pour le Québec, vous pouvez lire ou relire mon billet Projet de société pour le Québec ? Vers une révolution éconumérique tranquille…. Vous pouvez aussi suivre mon hashtag #RevolutionEcoNumerique sur Twitter, avec lequel je partagerai différents articles, études et statistiques qui documentent ma vision.

Projet de société pour le Québec ? Vers une révolution éconumérique tranquille…

Pylône cerf

Préambule

Nos gouvernements tergiversent depuis des années et ne semblent plus avoir de projet de société. Nous avons bien eu la Révolution tranquille, la nationalisation de l’électricité, la création de la Caisse de Dépôt, la création des Cégeps, de plusieurs universités et des garderies. Mais depuis trop longtemps, nos guerres politiques internes et les divers scandales politiques ternissent cette envie de nous dépasser collectivement et de créer et d’imaginer un futur prospère pour notre nation. Cette situation me désespère et j’aimerais contribuer à ma manière à une réflexion d’action plutôt que de réaction. C’est bien beau de parler d’intelligence artificielle, de ville intelligente et d’innovation, mais bien qu’à plusieurs égards nous puissions faire notre place dans ces champs d’activités, ce ne sera qu’une infime portion de la population qui en profitera. Pour le commun des mortels, ça demeurera des mots creux. On parlera de « grappes » alors que le champ de vigne et le plat de fruit collectif demeurent d’un vide sidéral.

Ce document est ouvert à tous et apolitique. Il est donc souhaitable que vous le commentiez, que vous vous en inspiriez et pourquoi pas, que vous le fassiez vivre dans les propositions politiques des divers partis 

Quelques-unes de mes idées pour un projet de société de révolution éconumérique tranquille

Nationalisation de l’eau

Nous avons une ressource naturelle qui vaut maintenant plus cher au litre que l’essence raffinée. Pourtant, nous ne faisons pratiquement rien de l’eau que les multinationales viennent pomper ici et revendent à fort prix partout dans le monde. En outre, nous gaspillons et polluons allègrement cette ressource renouvelable dont nous pourrions tirer collectivement profit.

Si le Québec exportait 10% de ses 1000 milliards de m3 d’eau douce renouvelable par an à un prix égal au coût actuel de dessalement de l’eau de mer, soit 0,65 $/m3, et si le gouvernement percevait 10% de cette somme en redevances, cela générerait des revenus de 6,5 milliards $ par an pour le gouvernement, soit 5 fois plus que le dividende versé par Hydro-Québec.
tiré de Le Québec et sa vision économique du 19e siècle

Nationalisation des infrastructures numériques et cellulaires

Comme ça a été le cas pour l’électricité, les infrastructures numériques deviennent des outils de développements économiques majeurs. Ces infrastructures sont désuètes à la grandeur du Québec. Plusieurs études démontrent que la croissance de la pénétration de la fibre optique sur un territoire augmente significativement le produit intérieur brut de ce même territoire. Ces infrastructures se paieraient elles-mêmes et deviendraient un outil d’attraction des capitaux étrangers et de croissance de la main-d’œuvre.

most studies conclude that broadband penetration has an impact on GDP growth. However, one observes that such a contribution appears to vary widely, from 0.25 to 1.38 per cent for every increase in 10 per cent of penetration

Tiré de Pourquoi la Caisse de dépôt et placement ne s’intéresse-t-elle pas à la fibre optique ?

Voir aussi:

Internet, un impact économique plus important que l’agriculture ou l’énergie

Le pourquoi de la nationalisation des infrastructures numériques

La Blague de IEDM et du CRTC à propos de l’internet haute vitesse au Canada

La piètre qualité des services internet québécois nuit aux exportations

L’internet en région ou comment handicaper l’essor économique

Création d’un ministère de la révolution numérique

Ce ministère à vocation transversale supervisera la transformation numérique de l’état et de la société. Il valorisera le code source ouvert dans l’appareil d’état et ses sociétés paragouvernementales. Il évaluera les besoins de transformation de la main-d’œuvre pour s’adapter à la révolution numérique. Il mettra sur pied un comité de sages qui feront des recommandations juridiques, économiques, politiques et sociétales pour faciliter la transition vers l’économie numérique.

Travailler à des solutions des problèmes structuraux du commerce électronique que sont le transport et la taxation.
Certains des problèmes structuraux du commerce électronique au Canada

Mettre en place les recommandations du Rapport d’étonnement

• Créer une Agence du numérique qui relèverait de l’Assemblée nationale (comme la Société Hydro-Québec qui a pour mission de gérer toutes les questions énergétiques). Cette agence relèverait du Parlement et devrait transcender les partis politiques et le pouvoir exécutif.

• Coconstruire un Plan numérique avec l’ensemble des acteurs et la population de toutes les régions du Québec, capable de développer à la fois l’économie, la culture et les savoirs, dans notre société qui doit s’adapter, comme toutes les autres, au XXIe siècle.
• Créer un Conseil national du numérique qui serait formé des représentants reconnus de l’ensemble des secteurs d’activités et de la société civile. Il serait obligatoirement consulté par le Parlement et les ministères pour toutes questions concernant le développement du numérique sur le territoire québécois. Nous pensons au modèle du Conseil supérieur de l’éducation à l’intérieur de la Loi sur l’instruction publique…

• Créer un forum de participation citoyenne indépendant du gouvernement, soutenu par celui-ci et une fondation par exemple, avec une gouvernance assurant sa neutralité. Un modèle inspirant : NESTA en Angleterre ou http://www.worldwatch.org/

• Investir prioritairement dans le savoir, et non dans l’avoir, c’est-à-dire principalement dans les transferts et la mutualisation des connaissances.

• Investir aussi dans le déploiement de réseaux à très haute vitesse (100 Mb symétrique et plus) et gérer selon les règles “OpenAccess” afin de rendre nos infrastructures interopérables, ouvertes et performantes pour communiquer entre nous et avec l’ensemble des pays avec qui nous entretenons des relations politiques, sociales et économiques.

Tiré de : Les étonnés et le rapport d’étonnement

 

Exploitation du travail à domicile

Avec des réseaux hautes-vitesses à la grandeur du territoire habité, nous n’aurions plus besoin d’autant de tours de bureaux et de l’énergie et capitaux pour les chauffer et les entretenir. En outre, la congestion routière diminuerait sensiblement. Nous pourrions commencer à songer aux campagnes intelligentes plutôt que strictement aux villes intelligentes. La délocalisation du travail est une réalité planétaire. Plus vite nous nous y adapterons, meilleur sera les chances de notre force de travail. Avec différents programmes et crédits d’impôt, nous pourrions complètement modifier nos pratiques en ce sens.

 

Production et développement des produits garantis à vie et à énergies vertes

Le temps de l’hyperconsommation et des produits à obsolescence programmée tire à sa fin. Plusieurs pays émergents se sont positionnés dans la fabrication de tels produits avec une main d’œuvre à bas coûts. Pourquoi ne pas nous positionner comme étant LA société qui valorise les produits garantis à vie et ou avec des composantes biodégradables et réutilisables ? Ce serait un nouveau marché hautement lucratif.

Voir aussi:
DES PRODUITS QUI DURENT TOUTE LA VIE

Financement de la recherche sur l’énergie solaire, le transport électrique à haute tension (nous perdons 50% de l’électricité produite à cause des fils électriques désuets), des tours de transport électrique design et sur les batteries hautes-performances.

En Islande, un projet de pylônes à forme humaine

L’extraordinaire concept de tours électriques en forme de cerf

 

Financement de la recherche en
-Électrification de la machinerie, camions, tracteurs, autobus
-Pavages et toit à énergie solaire
-Conduite autonome
-Modèles d’affaires de copropriété et partage des équipements roulants
-Chaine d’approvisionnement et logistique

(Lire mon billet et écouter le vidéo qui y est présenté pour comprendre l’importance de ce financement) Pourquoi le REM est inutile et qu’Hydro-Québec doit se réinventer

Valorisation de l’agriculture urbaine, autonome, de proximité et des serres biologiques communautaires

L’objectif est de viser l’autonomie alimentaire 4 saisons dans toutes les régions du Québec.

Afin de viser à une autonomie alimentaire, nous devons être capables de nous nourrir convenablement et de continuer à nous approvisionner d’aliments frais même en plein hiver. Nos aïeuls colons avaient cette compréhension et nous pourrions retourner à ces sources de l’autosuffisance alimentaire grâce aux technologies et au partage des connaissances agricoles en terre libre et en serre avec l’ensemble de la population. Instauration de cours de jardinage dès le primaire et d’élevage et d’écologie au secondaire et transformation des plates-bandes urbaines, de portions des cours d’école et des terrains gouvernementaux en jardins communautaires et ouverts à tous. Création de crédits d’impôt pour la construction de serres bio.

Lire aussi: CourrierFrontenac : Les Incroyables comestibles : le mouvement est lancé à East Broughton

Fruits et légumes dans les parterres de l’Assemblée nationale

Les Jardins du cœur prennent racine à Victoriaville

Des poules en ville à Nicolet?

Inauguration d’une serre communautaire multifonctionnelle – Une première montréalaise en agriculture urbaine

Parler de développement durable c’est une chose, le mettre en pratique une autre…

 

Développement écoresponsable des ressources naturelles et du grand-nord

Nous avons un territoire immense qui regorge de ressources naturelles. Or ces ressources appartiennent à tous les Québécois et aux diverses nations autochtones qui peuplent notre territoire. Le développement des ressources naturelles n’est pas une course contre la montre. Que nous les exploitions ou pas, ces ressources prennent et prendront de la valeur étant donné les capacités limitées de notre planète. Alors, aussi bien analyser soigneusement les opportunités de développements des ressources naturelles et le faire en codéveloppement gouvernemental.

Aussi, pourquoi ne pas donner des « terres de la couronne » aux colons du XXIe siècle qui voudraient partir coloniser notre territoire en haut du 48e parallèle ? Ce développement devrait se faire sans créer d’autoroutes pour s’y rendre (sauf des routes de terre battue et l’utilisation de motoneiges en hiver) et valoriser les véhicules de types 4X4, Quad, chenillette, hydravion et hélicoptère. On pourrait développer un système de trains pour le déplacement des personnes, de la machinerie et des marchandises. On réduira ainsi les coûts associés au développement d’infrastructures routières, tout en préservant le plus possible l’environnement boréal. On y pratiquera et développera les services de santé à distance et approvisionnera numériquement les nouveaux villages grâce aux réseaux micro-ondes.

Santé

Planification, financement et implantation de services de santé ambulatoire, de la médecine à distance, des soins psychologique et services sociaux à distance et des chirurgies automatisées et à distance. Valorisation des services spécialisés dématérialisés tels que radiographie à distance et autres services diagnostiques spécialisés, délocalisés et numérisés. Planification et instauration des services des super-infirmières.

Instauration et financement des aidants naturels. Jumelage et expérimentation des modèles d’intégration des garderies et des centres de personnes âgés.

Éducation

Rétablissement des cours d’histoire et de sexualité au secondaire et développement de cours d’économie, de philosophie, d’agriculture et d’élevage, de cuisine et de métiers d’art et de numérique (Cours de base de codage, de vie citoyenne numérique et de réseaux).

Développement de cours de codage et de langue seconde (avec un choix plus varié que strictement l’anglais) dès le primaire.

Développement et mise en œuvre des MOOC (Multiple Open Online Courses) pour les niveaux CEGEPs et Universitaires.

Formation aux adultes
Cours sur les usages du numérique, de codage, programmation, bureautique à code source ouvert et de réseautique.

Ministère des Infrastructures physiques

Démantèlement du Ministère des Transports du Québec et révision de fond en comble des politiques d’appel d’offres. Instauration d’appel d’offres incluant des clauses d’entretien obligatoire (comme cela se fait en Allemagne) (avec évaluation périodique par les ingénieurs du ministère) de 10, 15 ou 20 ans des infrastructures livrées et démantèlement des clauses « du plus bas soumissionnaire ». Ce ministère supervisera autant les travaux routiers, qu’immobiliers et autres infrastructures nécessaires (comme la construction des voies ferrées du Grand-Nord, les barrages et ligne de tension d’Hydro-Québec et l’établissement d’un réseau de fibres optiques et cellulaire national) au bon fonctionnement du gouvernement.

Ce ministère sera en outre responsable de la R ET D Génie civil visant à doter le Québec des infrastructures les plus performantes (au prix juste) et avec une garantie de longévité au-delà de ce qui se fait de mieux sur la planète.

Pourquoi devrions-nous faire tout ça?

De l’urgence d’un plan pour bénéficier positivement de l’économie numérique