Comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux

La question de comment trouver sa politique éditoriale médias sociaux et une question récurrente qui ne me semble pas si compliquée que ça, mais qui intrigue beaucoup de mes clients. Je donne souvent l’exemple de Lululemon que je trouve très positif comme approche de contenus (non ils ne sont pas clients, je n’ai jamais travaillé avec eux et je suis aussi capable de valoriser des entreprises sans pour autant faire de frics avec eux). Lululemon vend des vêtements de Yoga haut de gamme. Mais sur Twitter et Facebook, leur blogue et Flickr, ils parlent :
-de yoga
-de course
-de danse
-d’exercice physique
-de nutrition
-de leurs employés, philosophie, culture, organisations
-de voyages, de cours, de lieu pour faire du yoga, danse, exercice.

Ils ne font pas que de parler de leurs produits, mais lorsqu’ils en parlent, le taux de clic doit être assez impressionnant. Ils ont compris que s’ils ne faisaient que de parler de leurs pantalons en lycra ça n’intéresserait personne. Mais en parlant du « sujet » pour lequel les pantalons de lycra peuvent servir, ils intéressent les gens, ont différents points de discussions et de contacts avec eux, bref, qu’ils sont cools, informés et passionnés par leur produit et ce qui l’entoure.

C’est un peu la même réflexion que doit se faire une entreprise, quelle qu’elle soit, afin de trouver sa niche éditoriale. Vos produits et services répondent à quel besoin? Ils règlent quels problèmes? Quels sont les produits complémentaires à ce que vous vendez? Quels sont les sites d’intérêts, blogues, experts de votre secteur avec qui vous pourriez être en contact, que vous pourriez citer (vous avez un droit de citation qui est celui de prendre un court extrait et de le mettre en contexte. Ce n’est pas un droit de copier-coller.), avec qui vous pourriez collaborer ou de qui vous pourriez vous inspirer? En fait, comment pourriez-vous parler de vos produits et services sans parler de vos produits et services? Là est la question! Vous remarquerez aussi sans doute que dans mon blogue, il n’y a pas de pages produits et services. Pourtant mon blogue et mes différentes présences Web sont mes seuls éléments de vente puisque je ne suis pas dans les pages jaunes et que je ne fais de pub à nulle part. Pourtant, mes affaires vont bien et le téléphone et les courriels de clients entrent sur une base régulière. Je parle suffisamment de stratégie Web, de marketing internet, de médias sociaux, de référencement et autres sujets (qui sont en fait mon offre de service) pour ne pas avoir à développer davantage une page statique répétant ad nauseam ce que je peux faire pour un client. Vous pouvez dire que vous êtes bon et que vous connaissez le sujet (ou les sujets qui entourent vos produits ou services) ou encore vous pouvez le prouver en en parlant jusqu’à la fin des temps…

MAJ
Dans ce billet j’ai oublié de noter que le genre de politique éditoriale dont je parle en est une très utile pour faire de l’acquisition et de la rétention de clients (marketing pull). Il va de soi qu’une foule d’objectifs d’affaires différents et/ou de publics auxquels on s’adresse peuvent venir enrichir et diversifier sensiblement une ligne éditoriale. À titre d’exemple, mon client André Nollet, Directeur général de Tourisme Mauricie, a un blogue dont l’un des objectifs est de faire avancer la réflexion de gestion touristique et d’enjeux de son industrie auprès des membres de sont association touristique régionale, de ses pairs des autres ATR et du Ministère du Tourisme du Québec. Bien que son blogue ne serve pas tant que ça directement son site corporatif, il fait avancer de manière très directe ses nombreux dossiers politiques internes et externes. Il me confie même qu’à chacun de ses billets il a beaucoup plus de courriels et de commentaires « off the record », que de commentaires directement dans son blogue. Il existe donc une variété infinie de combinaisons éditoriales possibles, mais il m’apparaît cependant clair qu’il faut faire l’effort de ne pas strictement parler de ses produits et services. Il y a tant d’autres choses possibles à dire…

Politique éditoriale des commentaires de ce blogue

Je n’ai jamais fait de politique éditoriale de commentaires. Je n’en avais jamais eu besoin. Mais voilà qu’un connard m’invective sur mon propre blogue. Avec tous les billets sulfureux que j’ai pu écrire en 2.5 ans, ça me surprend un peu, mais bon, c’est seulement hier que c’est arrivé et je n’ai simplement pas publié ce commentaire. Dans toute l’histoire de ce blogue, je n’avais caviardé qu’un seul commentaire et c’est parce que le commentateur faisait de la diffamation et que je pouvais être tenue responsable de ses conneries.

Avant de faire un commentaire, je vous invite à lire ou relire la mise en garde que j’ai déjà écrite à propos de ce blogue. Cette mise en garde s’applique aussi à mes propres commentaires.

Pour revenir à ma politique, elle sera simple.

• Si vous diffamez qui que ce soit sur ce blogue, vos commentaires seront caviardés. Je suis moi-même des fois très dure dans mes billets, mais je n’ai jamais diffamé personne. Si tel était le cas, comme je signe ce blogue, je pourrais être tenue responsable de mes écrits et je suis assez grande pour subir les conséquences de mes propres actes et propos.

• Comme j’assume ce que je dis, je m’attends à ce que ceux qui font des commentaires ici en fassent autant. Vous pouvez toujours commenter sous un pseudonyme, mais les commentaires totalement anonymes pourraient être effacés. Si vous n’avez pas la colonne vertébrale assez solide pour soutenir de votre identité ce que vous dites, je pourrais ne pas avoir de respects pour votre lâcheté.

• Si vous m’insultez dans vos commentaires, ils pourraient ne pas être publiés. Vous pouvez être en désaccord et même me crier des noms. Mais assurez-vous d’argumenter convenablement votre désaccord. De simples insultes ne seront pas publiées.

• Ne pas inclure dans vos arguments, ma mère (qui est défunte), mon père, frère, sœur ou ex-conjointe. Ils ne sont pas ceux qui tiennent ce blogue et moi, dans plus de 1450 billets, je n’ai jamais trainé la famille de qui que ce soit dans mes billets.

• Les nouveaux commentaires à-propos de billets qui ont été publiés il y a plus de trois mois, même s’ils sont d’à-propos, peuvent ne pas être publiés. Personne n’est parfait et nos idées évoluent. Il est très possible que je ne sois plus du tout d’accord avec ce que j’ai écrit l’an passé. Le blogue est un médium instantané et la discussion des commentaires se doit de l’être aussi. Je suis prête à accorder un certain temps « de flottage », mais vous conviendrez avec moi que les commentaires sur des billets vieux de plus de trois mois, c’est comme de dialoguer avec moi et de me dire « je ne suis pas d’accord avec ce que tu as dit l’an passé »! Tu n’avais qu’à ne pas être d’accord l’an passé. Lis mon blogue régulièrement et commente selon ton gré, sur les sujets du moment.

• Les commentaires, adresses de courriel et adresses IP pourront être vérifier et/ou republier pour authentifier l’identité des commentaires. Ici vous êtes dans un espace publique et il s’adonne que c’est le mien.

Je rédige une politique éditoriale pour les commentaires de mon blogue, afin que les choses soient claires.

MAJ

Cette politique est rendue nécessaire par devoir de transparence et ne s’adresse réellement qu’à une très infime minorité. Les commentaires que l’on trouve généralement dans ce blogue sont géniaux et je les apprécie énormément. Ce qui fait la pertinence de mon blogue est souvent plus dans vos commentaires que dans mes billets…

MAJ2
Ha oui, j’oubliais, les commentaires d’autopromotion pourront aussi être effacés en fonction de la pertinence ou non, que ma subjectivité peut leur accorder.