- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La Sureté du Québec démantèle un réseau de fraudeurs Internet

Pin It [1]

La Sûreté du Québec (SQ) a procédé à neuf arrestations dans le cadre d’une opération visant à démanteler une organisation criminelle soupçonnée d’une fraude de plusieurs centaines de milliers de dollars dans la région de Montréal.

La bonne nouvelle : Des filous Internet ne séviront plus ici.

La mauvaise nouvelle : Je viens d’écouter l’entrevue à Radio-Canada ou le chroniqueur Bruno Guglielminetti [2]se faisait cuisiner par l’intervieweur sur les lieux communs des fraudes Internet. M. Guglielminetti s’est fait demander, que pouvons-nous faire si les fraudeurs sont à l’autre bout du monde et hors de la juridiction de notre police. Ou encore le fameux, est-ce toujours possible de magasiner et de transiger en ligne? Des questions difficiles à répondre et M. Guglielminetti s’est visiblement forcés pour limiter les dégâts. Où est la mauvaise nouvelle là-dedans? Elle se trouve dans le traitement et dans l’aspect sensationnaliste de la nouvelle qui dès qu’elle touche Internet, prend des dimensions hors proportion.


On a arrêté des fraudeurs qui magouillent pour plusieurs centaines de milliers de dollars. Si cela se passe dans le monde réel, plutôt que virtuel, on en parle et on passe à autre chose. Si cela se passe en rapport avec le Web, on se doit d’expliquer à fond, de comprendre, de décortiquer, de revenir sur les lieux communs et patati et patata. Cette mécompréhension du commerce électronique laisse finalement l’impression que c’est un médium plus dangereux pour les transactions que ne l’est tout autre canal. Or, dans les faits, c’est tout le contraire. J’en ai déjà abondamment discuté ici [3], ici [4] et ici [5] et ça me fait chier de devoir toujours recommencer l’éducation de base de ces réalités.