Ces jours-ci, une nouvelle polémique fait rage dans la blogosphère, concernant les fils RSS. Certains proposent de mettre l’entièreté des billets dans le fil RSS et d’autres (comme moi) sont plutôt partisan des fils tronqués qui ne donnent qu’un avant-goût du billet et force ainsi les lecteurs à cliquer sur le contenu pour en savoir plus.
Je suis définitivement pour les fils RSS tronqués (avec ce que l’on peut appeler un teaser, ou une mise en bouche). Mon rational derrière cette prise de position …
… est que j’emmerde ainsi les vampires RSS , ces vils voleurs de contenus qui publient des splog [2]s ou autre merde, afin de s’enrichir indûment à l’aide des adwords. Certains de ces voleurs poussent l’audace jusqu’à désactiver les redirections vers le site d’origine. De plus, je crois qu’il est judicieux, voire respectueux pour l’auteur, de visiter l’environnement dans lequel il publie ses billets, c’est-à-dire de visiter son blogue. Moi-même, je me fais un devoir de visiter les blogues des auteurs que j’estime et je n’y vois pas d’inconvénient. Un autre argument des pro-RSS à tout vent, est de suggérer d’insérer une notice de droit d’auteur dans le fil lui-même. Ça ne sert à rien… Il reste toujours la possibilité de commencer à envoyer mise en demeure par-dessus mise en demeure pour finalement envoyer des pesos à nos avocats pour qu’ils fassent respecter nos droits. Je n’ai pas ce loisir et les poches assez pleines pour faire chier tout ces vampires de fils RSS.
Si vous n’êtes pas de mon avis, comme le suggère Daggle.com [3], vous pouvez toujours signer la pétition de Fullfeeds.com [4], qui paradoxalement, ne contient pas de fil RSS pour les commentaires et vous oblige à cliquer indéfiniment pour les suivre (7 commentaires par page). Vous pouvez aussi suivre les péripéties de cette saga sur le blog du copain Mitch Joël [5]ou sur celui de l’autre ami Houssein qui après s’avoir élevé contre les fils tronqués [6], se plaint d’être plagié [7]. Dans son cas il ne s’agit pas d’un copiage du fil RSS, mais du texte en entier. J’y vois cependant une relation. Et vous ?