- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La grande peur du vol d’identité sur le Web

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J’ai trouvé la source du buzz entourant le mythe du vol d’identité sur le Web. C’est le copain Éric Baillargeon [2]qui m’en informe. Il s’agit en fait de la préparation de nos médias pour l’Halloween !

Voilà donc ce qui éclaircit le mystère de cette soudaine paranoïa inexpliquée (sauf dans des documents des fonctionnaires d’Industrie Canada qui reste caché) et inexplicable.

D’ailleurs, cette paranoïa aurait également frappé de plein fouet l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (ACVM) de manière telle, que cela nécessite un article de Tara Perkins de la Presse canadienne dans le journal La Presse. Pourtant, sur le site même de l’association (au niveau fédéral [3] ou local [4]) il n’est aucunement fait mention de la résurgence de ce phénomène. Bizarre, bizarre.

Aussi, si j’étais à leur place, je m’inquiéterais plutôt de la montée d’un autre phénomène dont j’ai déjà parlé dans ce blogue, soit le spam de junk bonds [5]et de son raffinement récent [6]. De plus, l’article de madame Perkins, en page 14 du cahier LaPresseAffaire, reste introuvable sur le Web, tant sur le site de cyberpresse [7], que sur celui de la Presse Canadienne [8].

Pour terminer l’histoire en beauté, 24 heures après mon courriel à notre ministre l’honorable Maxime Bernier [9]et à ses communicateurs, toujours pas de nouvelles ou de réactions de leurs parts. D’un autre côté, mon blogue n’est pas un organe de presse officiel. Il n’est peut-être pas pris au sérieux ? Encore quelque temps et je passerai à l’étape suivante…

By the way, les français eux se réjouissent de la croissance semestrielle de 31% [10] de leur cybercommerce, nous avec une croissance annuelle soutenue de plus de 38%, ou trouve que notre cyberéconomie est en danger à cause du vol d’identité, qui baisse pourtant à chaque année depuis trois ans [11] (sic)!

MAJ
Après vérification avec madame Nathalie Labelle, porte-parole de l’AVCM, dans la traduction de l’article de l’anglais vers le français, il semble que ce soit plutôt l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (ACOVAM [12]) qui soit en cause dans cet article. Elle demande une correction de La Presse dans les instants qui vont suivre. Vraiment de plus en plus drôle et de plus en plus bizarre…