- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

La réponse du rédacteur de Direction Informatique

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Direction Informatique [2] n’écrivent pas souvent positivement sur les blogues mais ils sont vites à commenter et c’est apprécié. Ce matin, je mettais en ligne mon billet Certains médias spécialisés Québécois reconnaissent l’impact des blogues d’affaires [3]. L’un des premiers à commenter est monsieur Patrice-Guy [4]Martin (ce qui prouve entre autres choses que les blogues non journalistiques n’ont peut-être pas de problèmes criants avec la qualité des commentaires) dont voici le contenu

Direction informatique n’est pas contre les blogues. Quand le temps me le permet, je blogue, je «facebooke» et je «twitterise», pour le plaisir ou pour les affaires, c’est selon. Le collègue Dumais en fait de même sur Technaute.
Ce qui ne nous empêche certainement pas des remises en question et récemment, ce que Nelson a voulu souligner dans une chronique c’est le débordement et les excès, côté commentaires. Selon lui, et d’après ce que lui ont confié des lecteurs, la floppée de commentaires souvent haineux finit par décourager les lecteurs sérieux qui risquent de décrocher. Les solutions ne sont pas toujours évidentes et bannir les commentateurs excessifs semble être un exercice à résultats très variables.
Je vous invite à venir partager avec nous votre point de vue sur la question ici (http://blogues.directioninformatique.com/patrice/2008/08/08/des-commentaires-et-des-blogues/111).
C’est d’ailleurs un sujet que j’aurais aimé soumettre pour discussion à la communauté des blogueurs en me rendant au prochain Yulbiz. En espérant que les obligations familiales me le permettront!
Cordialement,
PGM

Et voici ma réponse politiquement incorrecte [5](comme c’est souvent le cas, que voulez-vous, on a peut-être sorti l’homme en moi mais il a été remplacé par une « bitch »).

Ce qui est triste dans cette histoire est qu’effectivement, l’article de monsieur Dumais, traitait particulièrement du problème des commentaires sur les blogues de journalistes et que le titre lui était « le phénomène blogue tire à sa fin [6]» et qu’on transpose un problème réel, mais pourtant isolé des blogues journalistiques et qu’on en fait un problème de la blogosphère, ce qui n’est vraiment pas le cas. Faites-vous dans le journalisme de sensations maintenant? Et que dire de « le bogue avec les blogues [7] » ou « Des dérives dans la pratique des blogues [8]» ? À quand un article qui fait le tour de ce qui se fait de bien dans les blogues d’affaires au Québec? Nous sommes en retard en ce domaine et votre lectorat qui doit être principalement composé de gestionnaires TI, s’ils s’adonnent à ne lire que les titres de votre revue, auront-ils l’impression que les blogues peuvent être bons pour leurs entreprises? J’en doute. C’est un milieu avec malheureusement trop de conservatisme qui ralentit l’innovation. Dernièrement, le trio SOM, CEFRIO, VDL2 révélait que 56% des dépenses des Québécois en ligne (en mai), se faisait hors de nos frontières [9]. Disons que ce qui pourrait être un organe d’information de gestion des TI offrant des exemples positifs permettant aux gestionnaires TI d’expérimenter avec le Web 2.0, semble plutôt être un épouvantail à con. C’est très très dommage et votre revue perd beaucoup de plumes à mes yeux quant à la qualité de son traitement. Si vous dites des conneries sur un sujet que je connais très bien, puis-je porter crédit à votre traitement d’autres sujets que je connais moins? Ça reste encore, malheureusement à démontrer.

De vous voir à Yulbiz serait très intéressant et vous serez surpris de voir la vitalité de cette blogosphère québécoise. Pour ce qui est de votre question, les convives présents se feront un plaisir d’y répondre lorsque vous leur poserez la question. Vous pouvez aussi devenir commanditaire d’un événement et écrire la question du mois qui sera publiée sur le site de Montreal.Yulbiz.org [10]. Le coût de cette opération est de $5000 et ça pourrait certainement redorer votre blason qui commence à être sérieusement terni par les articles loufoques que vous écrivez à propos des blogues.
Très cordialement, malgré ma franchise décapante…

MAJ

La réponse de monsieur Martin

Je sais que vous n’avez pas aimé ces articles, et vous l’avez mentionné à plusieurs reprises. Mais ça ne fait pas de nous un journal à sensations. D’ailleurs, nous avons aussi publié d’autres articles sur le sujet du Web 2.0 en général, y compris sur le sujet des blogues. En voici quelques-uns que je vous invite à lire.
Les entreprises n’échappent pas à l’irrésistible percée des blogues et de la MI [11]publié en 2006, ou encore L’émergence des carnets/blogues corporatifs [12], Le blogue, un nouveau levier pour la prospection commerciale [13], L’Aéroport de Québec donne la parole à ses clients [14], IBM ne veut pas être le cordonnier mal chaussé ou en 2007 [15], ceci Faible intérêt des PME québécoises pour le Web 2.0 [16], Webcom Montréal 2007 en mode participatif [17], Le droit du Web 2.0 [18], Le Web, pour maintenir l’attention et susciter l’interaction [19], et plus récemment MCETECH 2008 : gros plan sur le Web 2.0 [20], HEC : tableau noir, forums de discussion et wiki [21]et Les outils du Web 2.0 restent mal identifiés dans l’entreprise [22].

Par ailleurs, si Yulbiz ou ses membres ont une proposition commerciale à nous faire, on peut me rejoindre directement au 514.876.9964 poste 223 ou par courriel. Et nous ne le ferons certainement pas pour redorer un blason que je ne crois pas si terni au demeurant. Mais bien parce que depuis 20 ans nous avons toujours crû et soutenu autant que nous le pouvions l’industrie des TI d’ici.

et ma réponse

Merci de ces infos qui mettent en perspective la perception peut-être erronée que j’ai eue de votre ligne éditoriale et merci d’avoir pris le temps de répondre. Je vais me faire un devoir d’aller lire ces articles et je commencerais certainement par Les outils du Web 2.0 restent mal identifiés dans l’entreprise, puisque le titre suggère une réalité que je m’efforce e changer…