À cette date, l’an dernier, je prenais mes premières hormones, ce qui mettait par le fait même fin à ma dysphorie d’identité de genre (grave dépression). Déjà le lendemain, je recommençais à dormir et la guerre incessante dans mon cerveau se terminait aussi. Voici le billet énigmatique de l’an dernier qui exprimait ce jalon important de ma vie :
Ceux qui me connaissent bien vous diront que depuis, je suis beaucoup plus calme et accessible. Ils vous diront aussi que j’ai l’air vraiment mieux dans ma peau (et je le suis) et que bien que ma personnalité fondamentale soit la même, bien de petites choses subtiles se sont transformées. D’autres finalement me trouvent plus « cute » en femme que je n’étais beau en homme (quoique c’est bien subjectif). Pour ma part, ce chemin que je traverse est particulièrement fascinant et il a fait de moi une meilleure personne. Beaucoup de mes « a priori » sont tombés, je suis beaucoup plus conciliante sur un paquet d’affaires, je suis heureuse de découvrir et d’exprimer ma féminité et je vois finalement la vie en rose.