- Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière, auteure. 18 ans d'expérience - https://www.michelleblanc.com -

Bibitte Électrique : À propos de ma rétrospective musicale 2009

Pin It [1]

Voici au autre, des trop rares billets, de ma très chère collaboratrice d’amour (c’est ma conjointe depuis plus de 15 ans [2]) Bibitte Électrique [3], que vous pouvez désormais suivre aussi sur Twitter [4] et Facbook [5].

Il est un peu tard, mais il n’est jamais trop tard :
Ai j’entendu cette phrase chantée par un crooner dans un piano-bar à une époque où ma défunte mère adorait s’y faire servir un café cochon (café flambé Irlandais ou Espagnol), après un somptueux repas pris dans un chic hôtel de la métropole? Côté musique, tout ce que je sais de ses goûts, c’est qu’elle était totalement envoutée par le style et la voix sulfureuse de Peggy Lee [6]. Lorsque j’étais toute petite, pendant qu’elle préparait le souper, elle m’installait devant l’émission de Ti-Blanc Richard [7] et de sa fille Michelle [8] et il paraît que j’étais hypnotisée??? Plus tard, j’ai découvert American Band Stand [9], Jeunesse d’aujourd’hui [10], The Ed Sullivan Show [11]The Monkeys [12]et autres émissions connexes. Dans le noir et blanc de ma maison, émergeait la couleur de la musique.

J’ai vu mon premier spectacle pop à la Place des Arts. Je crois que j’avais autour de 10 ans. Ma cousine m’avait amenée voir The Turtles [13]. Plus impressionnant fut mon 2e spectacle. J’étais pensionnaire au couvent de Lachine [14], en secondaire II et j’avais demandé et obtenu une demande spéciale pour aller voir Led Zepelin [15] au Forum de Montréal. Je ne sais toujours pas sous quelle pression de ma mère, les bonnes sœurs avaient accepté? Et j’ai assisté à un événement qui a définitivement ouvert mes horizons côté musical. Si mon souvenir est bon, le batteur John Bonham [16] avait fait un solo d’environ 20 minutes, dont une partie avec ses mains. Je suis sortie de là trempée et passionnée. Au cours de la même période, je découvrais Hendrix [17]. J’avais proposé à l’une de mes amies de cueillir des marguerites et des pissenlits pour les vendre aux automobilistes en échange de quelques écus (nous étions les précurseurs de nos « squeegees » actuels )… Littéralement, c’était l’époque « flower power » et on allait s’acheter des bonbons et de la liqueur, pour ensuite s’installer devant un poster psychédélique de Jimmy Hendrix, les haut-parleurs, dans le fond, collés sur nos oreilles. On essayait d’halluciner à jeun. À cette époque, le Billboard [18], nous informait des nouvelles sorties. Aujourd’hui, il y a tellement d’artistes à découvrir et à connaître qu’il est temps que je prenne ma retraite pour m’y consacrer davantage. Entretemps, revenons à nos moutons pour que je vous partage ma sélection 2009.

et d’autres :