L’un de mes gurus favoris, Gary Hamel, vient de rédiger un article plus qu’intéressant dans le Wall Street Journal. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Gary Hamel, sachez qu’il est l’un des grands penseurs stratégiques (pdf) de notre temps. Mais revenons à nos moutons. Son article « Management à la Google » explique comment Google harnache 4 facteurs de risques de l’innovation, pour catapulter l’entreprise vers des sommets de croissances qui ne devraient pas s’estomper avant plusieurs années.
Facteur de risque évolutionnaire 1 :
Une définition de ce qu’est le modèle d’affaire limitative ou orthodoxe. La réponse de Google : Un modèle d’affaire en expansion et en mutation continue
Facteur de risque évolutionnaire 2 :
Une organisation hiérarchisée qui met plus de poids sur le point de vue de gestionnaires dont les enjeux sont de perpétuée le statu quo. La réponse de Google : Une entreprise nonhiérarchique, transparente et égalitaire
Facteur de risque évolutionnaire 3 :
Une tendance d’investissement lourde dans « ce qui est » plutôt que dans « ce qui pourrait être ». La réponse de Google : Une politique d’entreprise qui permet aux employés d’’utiliser 20% de leur temps (payé) pour travailler sur n’importe quels projets qui les intéressent et qui pourraient éventuellement servir l’entreprise.
Facteur de risque évolutionnaire 4 :
Entretenir la médiocrité. ». La réponse de Google : Un processus de sélection des employés rigoureux qui valorise le non-conformisme et des récompenses substantielles pour les employés qui font la différence.
« Only time will tell whether Google has succeeded in building an evolutionary advantage. But consider: Since it’s founding, it has repeatedly morphed its business model. Google 1.0 was a search engine that crawled the Web but generated little revenue; which led to Google 2.0, a company that sold its search capacity to AOL/Netscape, Yahoo and other major portals; which gave way to Google 3.0, an Internet contrarian that rejected banner ads and instead sold simple text ads linked to search results; which spawned Google 4.0, an increasingly global entity that found a way to insert relevant ads into any and all Web content, dramatically enlarging the online ad business; which mutated into Google 5.0, an innovation factory that produces a torrent of new Web-based services, including Gmail, Google Desktop, and Google Base. More than likely, 6.0 is around the corner. »
Pour l’explication détaillée de chacun de ces concepts, n’hésitez surtout pas à lire cet excellent article.