Services financiers 2.0

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En vue de ma prochaine confrontation avec le copain Mohamed Kahlain de la Fédération des Caisses Desjardins, dans le cadre d’un déjeuner débats, afin de savoir si oui ou non le Web 2.0 est une avenue prometteuse pour les retombées commerciales de nos entreprises, mes amis fourbissent mes armes. Ainsi donc, une nouvelle relation d’affaires, Martin Aubut de Canoë, me fait parvenir cet excellent document sur les services financiers 2.0. Mohamed n’a qu’à bien se tenir….

Selon la Deutsche Bank Research, dans l’excellent document Financial services 2.0, How social computing and P2P activity are changing financial research and lending, Les services 2.0 (mais entre nous on peut bien dire Web 2.0) génèrent des retombés d’affaires plus que probantes.

Social computing can augment commercial success. Some of the bestperforming internet firms rely on usercreated content to enrich their services. Customers love to share their views on products they own. Amazon, an internet retailer, publishes such comments to
inform undecided shoppers. Other ventures take the idea even further.

Les retombés d’affaires du P2P pour les entreprises

Les retombés d'affaires du P2P pour les entreprises

Humm, Mohamed … dois-je prévoir pour un soigneur d’expérience dans le coin gauche?

Comme si ce n’était pas assez, ils en rajoutent à propos des services financiers.

Information exchanged directly enjoys a high level of trust. Consumers trust the advice of friends – this may also include online acquaintances – and family members more than advice from any other source.

Les sources de confiance des consommateurs

Les sources de confiance des consommateurs

Comme on dit chez nous, « un major Ayoye » (pour les copains Français, ça veut dire que ça fait très mal). Est-ce un K-O technique Mohamed? Ton soigneur lance-t-il la serviette? Notez aussi au passage que les journalistes ne semblent pas les autorités les plus en vue des yeux de consommateurs de services financiers. Les mauvaises langues, ce n’est pas moi qui le dit c’est la Deutsche Bank. Moi je ne fais qu’observer…

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Commentaires

  1. Yves

    Désolé pour toi, Michel, mais je crois que le K.O. est encore loin.

    Si la question est comment « le web 2 est une avenue prometteuse pour les retombées commerciales de nos entreprises », les tableaux ne nous éclairent pas beaucoup. Si le Web 2.0 fait, à tord ou à raison, sourire et provoque certaines incrédulités, c’est précisément parce qu’on ressort inexorablement les même seules exemples : Google, Amazon, MySpace, etc. Ce qui est très loin de la réalité de « nos entreprises ». À moins, bien sûr, de croire qu’une des conditions du Web 2.0 soit que le marché est obligatoirement mondial.

    Personnellement, je crois au Web collaboratif, aux interfaces riches, aux blogues, aux wikis, ainsi qu’à tous ces autres bidules qu’on associe aux Web 2.0 ; mais je crois que beaucoup de « promoteurs » du Web 2.0 se trompent en restant à la surface des choses. La définition de O’reilly est un repère théorique, pas une recette. La réalité est faite de compromis et de phases transitoires. Il serait nettement plus intéressant d’analyser comment nos modèles d’affaires se transforment et évoluent avec ces nouvelles vagues.

    Donc, pour avoir le k.o. de ton adversaire, il te faudra regarder encore d’un peu plus près ce qui se fait dans notre propre marché, et comment celui-ci est modifié et bonifiée par les nouvelles facettes du Web.

  2. Administrator

    Pinney Gwinnish de Ice.com me confiait qu’il générait $60 000 de ventes par moi sur son site, via un blogue de bijoux. Harry Wakefield de Mocoloco.com vit très bien des revenus de son blogue. Moi-même, j’ai déjà exposé les retombés d’affaires plus qu’intéressantes, de mon blogue… Il n’y a pas que des exemples internationaux, mais le processus de benchmarking implique que l’on s’inspire des meilleurs et malheureusement, les meilleurs de classe mondiale, au niveau local, ne sont pas légions…

    Cependant, lorsque j’entrevois certains de nos succès je ne me gêne généralement pas pour en parler. Si vous avez des suggestions à ce propos, elles sont toujours les bienvenues…

    D’ailleurs, à ce propos, voici que la Scotia et la Banque de Montréal se mettent au podcast. Ils doivent y voir quelque chose ?
    Via MartinPilote, dans les commentaires d’un autre billet…

    Pour le K-O, c’est une blague. Mohamed est plus que combatif et ses uppercuts risquent de me faire mal…

  3. shamel67

    Je trouve bien intéressant de suivre tous ces commentaires au sujet du Web 2.0. D’une part, je conserve un brin de scepticisme face aux extrêmes et aux soudaines inflations quasi religieuses qui entourent le Web 2.0, d’autre part je ne peux pas ignorer certains aspects du Web 2.0. Certains diront que le Web 2.0 n’a rien à voir avec l’ère de la bulle, d’autres y voient des similitudes inquiétantes.

    D’ailleurs, les anecdotes sur les miracles du Web 2.0 sont nombreuses, mais je me demande ce qu’est votre description du Web 2.0? Pour ma part, j’ai posté ma réflexion sur mon blogue : http://shamel.blogspot.com/2006/10/web-20-buzzword.html

  4. Le retour sur investissement (ROI) de l’entreprise 2.0 et des médias sociaux internes • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure

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