Moins de 10% du vol d’identité vient de l’internet
Le copain et respecté chercheur et mon ancien professeur Me. Vincent Gautrais, qui est aussi titulaire de la Chaire en droit de la sécurité et des affaires électroniques de l’Université de Montréal, titre dans son blogue les problèmes de sécurité informatiques ne viennent pas d’Internet.
La beauté de ce billet est d’avoir mis le doigt sur une nouvelle étude de la firme Javelin Strategy & Research, qui abaisse encore le pourcentage de vol d’identité relié au Web. Jusqu’alors, nous croyons que c’était 30% alors que ce ne serait pas plus que 10%! Incidemment, le vol d’identité est un problème vieux comme le monde, mais on en parle plus depuis l’avènement du Web … et de la récupération! Il est triste cependant de cibler le Web pour un problème qui ne lui est lié qu’accessoirement. Cela ralentit le développement de notre commerce électronique et n’aide pas les individus à se protéger convenablement des charlatans. Un truc pour les commerçants virtuels serait peut-être d’offrir d’importants rabais à leurs clients, pour qu’ils se procurent une déchiqueteuse? Cela remettrait les pendules à l’heure…
La recherche de Javelin est aussi commenter dans Computer world Security
While keylogging software, phishing e-mails that impersonate official bank messages and hackers who break into customer databases may dominate headlines, more than 90% of identity fraud starts off conventionally, with stolen bank statements, misplaced passwords or other similar means, according to Javelin Strategy & Research.
Article publié le vendredi, 3 novembre 2006 sous les rubriques Commerce électronique: mythes, Economie des affaires électroniques et Edito sans question.