Une thèse de Maîtrise sur les médias traditionnels et l’impact du Web 2.0

Pin It

Une thèse de Maîtrise, Médias traditionnels et acteurs du Web 2.0 : vers la cohabitation ou la convergence des acteurs de l’information et du divertissement ? (PDF), d’Alexandre Cabanis, de HEC Paris, est disponible gratuitement. C’est certainement à lire pour ceux qui s’intéressent au Web 2.0, à la transformation des médias en cette ère de croissance de l’importance du Web ou pour ceux que la convergence intéresse. Je n’ai pas encore eu le temps de tout lire le document, mais en conclusion, il y a quelques paragraphes qui m’interpellent.

Le Web 2.0 n’est pas encore entré dans sa phase de maturité, mais il possède les capacités de remodeler le monde de l’information et du divertissement, en accord avec les nouvelles attentes du public. La blogosphère et les réseaux sociaux aspirent même à être reconnus en tant que sources qualifiées d’information et de divertissement. Les médias traditionnels ont les moyens de s’adapter à ces mutations, s’ils opèrent une réforme en profondeur. Les autres disparaîtront. La majorité des sites 2.0 non leaders sur leur segment disparaîtront également. La méfiance pour les médias est quand même de mise, lorsque les acteurs originellement présents sur le Web investissent les autres canaux. Aucun média de référence n’est à l’abri d’acteurs gratuits, reposant sur la force d’une communauté. La création ou le rachat de services communautaires n’est pas une obligation pour eux, même si de nombreux sites 2.0 continuent de se faire racheter par des médias réactifs, dont Google ou Yahoo! font désormais partie. Des accords bien sentis sont parfois suffisants. Ils permettent à chacun des deux types d’acteurs de trouver une légitimité nouvelle, qu’ils peinent à trouver seuls.

Médias traditionnels et acteurs issus du Web participatif sont en train de concevoir une nouvelle manière d’informer et de divertir. Les règles issues du journalisme sont compatibles avec la libre expression d’une audience informée et souhaitant partager opinions et contenus exclusifs. L’information brute n’a plus de valeur, seul l’enrichissement de celle-ci en a une. (…)

Le 2.0 se détache du seul Web et de ses fonctions principales, l’information et le divertissement. Le Web a permis aux citoyens de s’approprier des moyens d’interagir. Tous les canaux de communication sont bientôt à sa portée. De nombreuses sphères, comme l’économie et la politique, sont également concernées par ce besoin d’expression communautaire. Le Web a finalement permis la concrétisation d’un modèle en théorie appliqué depuis longtemps, mais dépourvu des moyens de s’appliquer concrètement : la démocratie.

Drôlement juste comme commentaire…

Via biotope et MyDataNews

Imprimez ce billet Imprimez ce billet

Comments are closed.