La LAFD (Los Angeles Fire Department) est l’une des institutions d’urgence les plus innovante de la planète. Ils sont très au fait des outils Web 2.0 et s’en servent abondamment tel que le mentionne Smartmobs.com :
LA Fire Department is clearly raised in the same spirit, as the people working there quickly absorbed the Web 2.0 tools into their activity to make it more effective and people caring. Along the blog, LAFD_ALERT service, Flickr Photo Gallery, YouTube Channel, and the podcasts and show notes at BlogTalkRadio.com, the LA Fire Department inserted Twitter into its online panoply of citizen services and set its designation as a reliable tool for emergency response in ordinary or crisis situations.
Toujours selon Smartmobs.com, il semble aussi que Twitter servira à la Croix-Rouge régionale de LA.
Red Cross Regional Director of Communications and Government Relations Ike Piggott is also using Twitter, having registered two channels: redcross and safeandwell. Redcross will be a test channel that will serve to spread information during a mass evacuation: evacuees will text ‘FOLLOW REDCROSS’ to 40404, and sign up to get updates about where the shelters are, distribution sites, and other contact info. Safeandwell is going to be more for incoming communication, meaning that people who text ‘FOLLOW SAFEANDWELL’ to 40404 will automatically be followed back, thus being able send their private information as a Direct Message to the American Red Cross database.
J’aime ça quand des services publics ont de l’imagination et comprennent réellement les enjeux et les avantages des technologies Web 2.0 pour le plus grand bien de tous. Par contre, je trouve ridicule lorsqu’ils s’égosillent à jouer les victimes, comme ce qui se fait présentement avec le SPVM (Service de Police de la Ville de Montréal). Il y a tant de positif à faire dans une optique d’action que dans une optique de réaction. Mais peut-être est-ce juste moi?
J’en prends bonne note, en cas de gestion de crise, c’est un outil à ne pas dénigrer pour une école par exemple…
Je ne sais pas si on peut mettre crise humanitaire et Los Angeles dans la même phrase. Dans ma tête, une crise humanitaire survient dans des pays pauvres, mais enfin …
Pour en venir au cœur de la discussion, je ne sais pas si c’est une bonne idée de se lancer à corps perdus dans les nouvelles technologies lorsqu’il est question de situation d’urgence. Je prendrai pour exemple deux événements récents.
Le 11 septembre, alors que les sites de postes de télé et les sites d’informations étaient débordés de demande, j’étais au bureau. Personne ne parvenait à obtenir de nouvelles via l’internet. Nous avons sorti une vieille télé du garde-robe, nous avions déplié un cintre en guise d’antenne, et avions eu plus d’info grâce aux bonnes vieilles ondes hertzienne «low tech». Toujours le 11 septembre, il semble que les téléphones cellulaires fonctionnaient plutôt mal à New York.
Deuxième cas, lors de la grise du verglas La plupart des sinistrés se sont rabattues sur la radio, alimentée par des piles, pour obtenir de l’info.
La haute technologie en situation ordinaire, peut-être, mais en situation de crise (humanitaire ou autre) … il faut voir. Si j’étais victime et en attente de secours, je ne sais pas si je serais rassurés de savoir que le déploiement des services d’urgence repose sur une technologie susceptible de ne pas fonctionner (ou mal fonctionner) le jour ou je suis pris sous des décombres.
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Par contre, durant les événements de Londres (attentats terroristes, durant le tsunami et durant bon nombre d’autres circonstances, les cellulaires ont été drôlement utiles. Souvenons-nous seulement de l’histoire de Dawson? Si le SPVM avait ce genre de services 2.0, ils auraient pu diriger les étudiants vers Concordia où du réconfort les attendait.
1 à 1, égalité 🙂
J’oserais annoncer que la morale de l’histoire est que ce n’est pas à bannir, mais à utiliser avec discernement et circonspection.
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