Autre explication du retard d’adoption des médias sociaux par les entreprises

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Comme cela arrive de temps à autre, ça me fait plaisir de mettre en exergue un commentaire qui ajoute vraiment à la discussion. Il s’agit de celui de Guy Litalien qui vient commenter mon billet Pourquoi les entreprises se plantent sur les médias sociaux en général et Twitter en particulier :

Guy Litalien
À mon avis, le soi-disant retard des médias sociaux dans nos organisations repose sur deux éléments principaux :

Le premier concerne les nombreuses modes ou pratiques de communication ou de gestion. Depuis les trois dernières décennies, il y a eu de nombreuses aventures coûteuses en matière de communication et d’information qu’il est peut-être un peu normal de se poser quelques questions avant de “converser” en permanence avec ses publics internes et externes.

L’autre élément est celui de l’approche plutôt fonctionaliste de nos organisations dont le modèle de communication dominant est celui de la communication bidirectionnelle asymétrique en d’autres termes de la persuasion !

Les médias sociaux, c’est aussi de la communication bidirectionnelle mais plutôt symétrique en d’autres mots du dialogue. Et cela n’implique pas la même dynamique, ni les mêmes pratiques d’affaires, laisse le champs libre aux leaders communicationnels donc soulève un ensemble de questions fort pertinentes en matière de gestion de la réputation d’une organisation. Cela dit, il ne faut pas attendre éperdument et commencer à bloguer avec ses publics surtout les publics actifs!

Tout compte fait, les médias sociaux affectent les modèles courants de l’industrie de la communication.

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Commentaires

  1. Vallier Lapierre

    Très pertinent. Les entreprises ne savent pas comment communiquer symétriquement parce qu’elles ont eu recours jusqu’ici à des agences de toutes sortes (pulicité, relations publiques, identification corporative, etc.) pour fabriquer et véhiculer leurs messages en fonction d’auditoires de masse via les médias traditionnels.

    En plus de devoir faire l’apprentissage d’un mode de communication où elles ne dictent plus les règles, elles doivent se pencher sérieusement sur cet outil, le web, qu’elles ne maîtrisent pas plus que la communication symétrique au surplus. On pourrait dire sans trop exagérer que près de la moitié n’ont pas encore compris les bases du web première manière, à commencer par les agences de publicité elles-mêmes qui n’ont autre chose à dire qu’elles sont les meilleures et les plus créatives sur des sites flash dan 95% des cas.

    Mais la chose commence à se savoir. La fréquentation de Webcom 2009 et de la conférence d’Infopresse sur le web 2.0 et les ressources humaines semblent le démontrer du moins. Encore un peu d’efforts et le message va finir par être entendu. Et tu y seras pour quelque chose Michelle.