Twittertrash, Twitterfight et Twitt
Je suis une grande sensible et mes réactions dans les médias sociaux ne sont certainement pas celles que je conseille à mes clients; c’est d’ailleurs l’une des difficultés de devenir soi-même un brand. L’émotivité n’est pas la même pour une entreprise que pour une personne sur qui on s’amuse à bitcher gratuitement, je suis capable d’en prendre et de répondre. Je suis même des fois un peu prompte sur la gâchette. À titre d’exemple, mon maître en polémique Embruns (son compte Twitter), a souvent été l’un de ceux qui me titillaient le plus. Il est cependant un « gentleman » fighter et a le courage de me bitcher en pleine face. Par exemple, l’un de ses twitts qui disait, un peu après mon opération de cet été :
Enfin, je ne pourrais plus me faire enculer par @michelleBlanc
Ce à quoi je répondais :
@Embruns mais voyons, je vais me trouver un godemichet et un fouet et même te laisser choisir la grosseur 🙂
Notez ici que dans ces échanges Twitter, si vous parlez de quelqu’un, la bienséance est de mettre le @ devant son indicatif pour que les autres Twitteriens et la personne en question puissent suivre le fil des conversations et savoir de qui on parle. Vous pouvez d’ailleurs écrire à un Twitterien qui ne vous suit pas. S’il a un profil ouvert, il saura de facto que vous lui parlez. Vous pouvez aussi parler de quelqu’un sans mettre le @ devant son nom. Souvent, c’est un manque de connaissance de l’outil Twitter. D’autres fois, c’est simplement de la bitcherie de bas étage. C’est humain de bitcher sur les personnalités publiques et j’en suis devenue une. Je suis aussi controversée et je n’ai pas peur de mes opinions. Il est donc normal que je me fasse des ennemis. Il existe aussi dans les médias sociaux (comme dans les cours d’école et je dis souvent que les médias sociaux sont comme une petite cour d’école), des clans, des cliques et des groupes. C’est d’ailleurs ce à quoi peut servir la nouvelle fonctionnalité de Twitter/list. Formaliser ses accointances, préférences et sous-groupes. C’est aussi ce que font bien des journalistes qui se twittent entre eux. La consanguinité est forte dans ce secteur d’activité, disons. La peur du changement et la bitcherie facile aussi. À titre d’exemple, peu éloquent, voici une suite d’échanges dont j’étais tout d’abord la victime, avant de devenir à mon tour l’agresseur (disons).
Il s’agit du journaliste Nicolas Langelier et tout cet épisode Twittertrash, vient en réaction à la phrase de l’article Ego Inc. :
Mme Blanc, elle-même une «marque» réputée de son milieu spécialisé, confie avoir reçu en consultation «plusieurs journalistes québécois» intéressés par leur propre mise en marché. «Des éditorialistes en particulier, parce qu’ils sont inquiets, dit la consultante, en gardant les noms de ses célèbres clients pour elle.
Voici donc la Twitter fight du Twitt à Langelier
De @NLangelier
De moi-même
De @NLangelier
De Moi-même
de @HugoDumas
De @Poissant
De @CaTheoret
Suit avec intérêt la chicane entre @nlangelier et @MichelleBlanc
De @NLangelier
De Catheoret
De @Reda_
De Moi-même
De Moi-même
De @NLangelier
Petite réflexion, serait-ce un commentaire sexiste?
De @NLangelier
De @Inevernu
@nlangelier je pourrais partir une liste “monde qui se sont pognés avec Michelle Blanc”, ça t’irait?
De moi-même
De @NLangelier
De @Inevernu
Morale de cette histoire?
Il y a des gens qui ont l’audace de leurs opinions et d’autres qui après avoir bitché en croyant que leur bitcheries passeraient « incognito » aux yeux de la personne « bitchée», s’esquivent dans des mièvreries. Pour monitorer votre brand et pour savoir ceux qui parlent de vous dans votre dos twitterien, vous pouvez toujours utiliser l’engin de recherche de Twitter ou encore (ce qui est plus aisé) utiliser un outil comme Samepoint.com.
Je vais aussi commencer à faire de la méditation et tenter d’envoyer des ondes positives aux connards qui me font chier…
Article publié le mardi, 3 novembre 2009 sous les rubriques Medias et Internet, Personnel et peut-être même hors sujet et Twitter ou le microblogging.