Comment je gagne ma vie? Consultante, conférencière et auteure

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Je vois souvent certains commentaires de gens qui semblent croire que si je suis sur les médias sociaux, c’est sans doute parce que je n’ai pas de mandats et que je n’ai pas de vie. Question de remettre les pendules à l’heure, je suis sur les médias sociaux justement parce que c’est mon gagne-pain et que c’est comme ça que je gagne ma vie. Je fais de la consultation, des conférences et je suis aussi auteure. Mon taux horaire de consultation, mes cachets de conférencière et mes revenus éditoriaux me permettent de très très bien gagner ma vie merci. D’ailleurs, pour votre information, mon taux horaire me permet de faire une semaine de salaire assez rapidement. Je n’ai donc pas besoin de tant d’heures facturables que ça pour être satisfaite. D’ailleurs, des gens croient souvent à tord que je suis débordé. C’est loin d’être le cas, quoique je sois tout à fait heureuse avec la demande que j’ai. Par ailleurs, le reste du temps je lis, je m’informe sur les nouveautés, je fais de la recherche et du développement, je partage et je « trip » à être et à comprendre les médias sociaux, les stratégies Web et le marketing internet.

On se demande souvent aussi pourquoi je n’ai pas grossi. J’aurais pu facilement engager des gens et devenir « une grosse boîte » de services-conseils. Or j’aime ma qualité de vie, j’aime rencontrer des gestionnaires et les aider avec leurs problématiques et les résoudre. Ça me permet d’ailleurs de rester près des problématiques, de générer du contenu pour mon blogue, mes livres et mes conférences et de demeurer pertinente dans mon domaine. Je n’ai pas d’enfant et ma conjointe sera très bien protégée lorsque je serai morte (je vaux d’ailleurs plus cher morte que vivante). Je n’avais pas envie de grossir parce que dans ce cas je ne ferais plus ce que j’aime et je serai astreinte à faire de la gestion de personnel.

Finalement, je suis extrêmement chanceuse d’avoir la vie que j’aie et souvent je remercie la providence d’avoir été si bonne avec moi. Je suis cependant aussi consciente de l’effort que j’ai moi-même mis dans mon succès, de l’impact indéniable de mes stratégies de « pull marketing » (mes nouveaux clients m’appellent eux-mêmes depuis quatre ans, la preuve est donc faite que ma stratégie fonctionne), et du succès remarquable qu’ont mes clients. D’ailleurs, il y a quelque mois, je dinais avec un pote qui est très bien placé dans une agence. Il me racontait les différentes critiques acerbes qui se disent sur la compétition. Alors, je lui demande :

Mais qu’est-ce qu’on dit de Michelle Blanc dans le milieu?

Il me répondit,

j’ai souvent entendu des gens dire que jamais ils ne travailleraient avec toi, mais de ceux qui ont travaillés avec toi, je n’ai jamais entendu quelques critiques négatives que ce soit.

C’est donc ça qui est ça. Ma gueule (ou plutôt ma grande gueule), ma condition et ou ma personnalité ne font certainement pas l’unanimité, mais mes clients, sont très satisfaits de ce que je fais pour eux. Je croise donc les doigts et touche du bois pour que ça continue…

MAJ
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Commentaires

  1. Adrian Bolosin

    Michelle,

    Tu n’a pas à toucher du bois quand ta providence est ta propre création… il n’y a eu aucune chance dans ton succès! 🙂

    Continue ton bon travail! Personnellement, je te lis très souvent et m’inspire de tes méthodes pour ma propre business.

    A+

    Adrian Bolosin

  2. Stéphanie

    Hmmm, le monde vit donc sous des pierres pour que tu sois obligé de faire cette mise au point.

    C’est un des signes du changement profond apporté par la technologie: nombre d’entre nous portent désormais plusieurs casquettes ce qui rend “l’étiquettage social” plus difficile.

    Certains réagissent encore en pensant, sûrement inconsciemment, que puisque tu n’as pas UN titre alors tu es moins crédible….

    PS: en lisant qu’on te demandait pourquoi tu n’avais pas grossi j’ai immédiatement pensé: “ben pourquoi elle grossirait? Elle s’entraîne et tout…” 😀

  3. Lara Geinoz

    Mmmm inspirant 🙂
    Cet article me fait penser à une belle histoire qui me rappel souvent que le jugement hâtif…sera toujours présent.

    Vous connaissez probablement l’histoire du cheval blanc…dans le cas contraire, voici:

    “Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays car il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait:
    – Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre.
    Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion:
    -pauvre idiot, il était prévisible qu’on te volerait cette bête. Pourquoi ne l’as-tu pas vendues? Quel malheur!

    Le paysan se montra plus circonspect:
    – n’exagérons rien. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra?

    Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit. Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s’attroupèrent de nouveau:
    – tu avais raison, ce n’était pas un malheur, mais une bénédiction.
    – Je n’irais pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance? Ce n’est qu’un épisode. Peut-on connaître le contenu d’un livre en ne lisant qu’une phrase?

    Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, qui pouvait le nier? Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta pat terre et le piétina. Les villageois vinrent une nouvelle fois donner leur avis:
    – pauvre ami! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours? Tu es vraiment à plaindre.
    – Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils à perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir.

    Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes du village furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.

    – Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste près de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.
    – Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison. C’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal”.

    Et voilà Michelle <3

  4. François

    j’interviens pour la première fois sur votre blogue. seulement pour vous dire que ce que vous avez accompli est tout à votre honneur. Bravo !

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  6. Zoubida

    Bonjour,

    Ceux qui vous détractent ont peut-être raison de le faire. Après tout, ceux qui vous connaissent au travers de vos services n’ont que plus de respect et d’appréciation pour vous, votre talent et votre magnifique personnalité. Cela diminue leur valeur et donc vous rend encore plus détestable à leurs yeux mais tellement plus aimable aux nôtres, vos clients plus que satisfaits et plus qu’heureux d’avoir eu l’excellente idée d’avoir sollicité votre expertise.

    Félicitations Grand-Maman!!!

  7. Olivier

    Michelle,

    Je crois aussi que le temps que tu donnes à t’informer et à utiliser personnellement les médias sociaux font de toi une consultante plus efficace qui est à l’affût de ce qui se passe. En d’autres mots, je crois que ce temps est essentiel dans une industrie comme les technologies et le web, qui avance si rapidement.

    Ne lâche pas et j’aime bien ton style d’écriture!

    Olivier

  8. François-Xavier Harbec

    Mme. Blanc,
    Continuez de faire ce que vous faites vous êtes sur la bonne piste! Le Québec a beaucoup à apprendre de vous. Je crois que vous y parvenez bien par le biais de vos billets. Les gens doivent changer de mentalité sur les entrepreneurs car c’est une toute autre partie que ce qu’on nous montre collectivement pour d’intégré et contribuer à NOTRE société.

  9. Jean-Luc

    Bonjour,

    Cela vous intéresserait de corriger une faute d’orthographe ?
    Alors O.K, ligne 12 de votre éditorial, “je suis débordé”, à priori étant de sexe féminin, malgré votre “forte masculinité”… , vous pourriez ajouter un “e” !!!
    Je vous aime bien sur votre photo.
    Cordialement,
    J.Luc
    P.S Vous vous déplacez en France à l’occasion ?

  10. René Légaré

    Pour ma part, je me considère privilégié, car vous me donnez accès à votre savoir. Votre blogue et votre profil sur twitter ont été des sources riches d’information pour ma réflexion sur l’intégration des médias sociaux au sein de l’organisme où je travaille. Les résultats de cette réflexion ont été présentés à mes collègues la semaine passée. Résultat: nous nous engageons, au cours de la prochaine année, à l’intégration progressive des médias sociaux comme autres outils et voies de communication. Je vous remercie sincèrement d’être aussi généreuse en rendant votre savoir aussi facilement accessible.

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