Je viens de recevoir, de façon anonyme, un excellent document de recherche sur l’importance stratégique du secteur créatif pour la vitalité économique de New York. Les constats qui y sont faits sont sans doute d’importance majeure pour une ville comme Montréal.
L’étude en question : Center for urban future, Creative New York, From arts organizations to ad agencies,New York’s vast creative sector is one of the city’s most important, and least understood, economic assets. Dec. 2005
Les recommandations :
• Reconnaître les forces créatives (organisation sans but lucratifs des arts et de la culture, entreprises commerciales de la culture telle que les agences de publicité, les éditeurs et la production de films et vidéos) comme un secteur économique digne de soutien
• Créer un organisme central de coordination des efforts municipaux tel que le « Creative London » de Londres
• Faire une place pour un porte-parole des industries créatives sur le comité de développement économique de New York
• Confronter les enjeux immobiliers relatifs aux travailleurs créatifs autonomes et aux entreprises de ce secteur
• Encourager un soutien plus flexible à l’industrie, de la part des sociétés de philanthropie
• Faciliter l’expansion des marchés pour les entreprises locales
• Aider les entreprises créatives à obtenir du soutien pour les programmes de développement économique
• Améliorer l’accès à l’assurance-santé et autres avantages marginaux pour les travailleurs de cette industrie
• Favoriser l’acquisition de compétences et la formation des travailleurs de ce secteur
Messieurs les fonctionnaires, députés, et élus municipaux, ça vaut la peine d’y songer! Il n’est certes pas interdit de damer le pion à New York comme nous l’avons déjà fait pour l’industrie du Cinéma. Ce fait est d’ailleurs documenté dans leur étude.
At the same time, many industry leaders say certain unions drive up costs of many events and productions in New York. This places a particular burden on small venues, organizations and companies trying to deliver a product while keeping their costs in
check. And in some cases, it has caused business to flee the city for cheaper locales. For example, it is a big reason why dozens of film and television production companies opt to shoot New York scenes in Montreal, Vancouver and other locales.
Cher Michel, (ainsi que cher donateur anonyme),
Je me demande si ce rapport est relié avec l’article
intitulé Technologie et croissance économique urbaine
qui a paru le 25 septembre dernier.
Peut-être y a-t-il un québécois quelque part qui
a participé de près ou de loin au processus de recherche,
de rédaction ou de promotion du rapport et qui a voulu nous
le faire partager?
Mais pourquoi demeurer anonyme!?
Qouiqu’il en soit, vive les échanges électroniques d’information!
Et merci à Michel qui lu et rédigé un si bon résumé du rapport!
Jean-François Poirier
Bonne question qui me trouble aussi. J’ai bien quelques relations d’affaires à New York dont à l’ambassade française, chez eMarketer, chez Squidoo et quelques autres. Peut-être est-ce lié à l’article que tu mentionnes? Peut-être est-ce lié à autre chose? Le pourquoi de l’anonymité est peut-être aussi expliqué par une nouvelle tactique de marketing virale, qui sait? Dans tous les cas, j’en ai parlé et peut-être qu’un des lecteurs en réclamera la paternité. Quoi qu’il en soit, l’expéditeur est un certain nobody@invalid.org. … original comme envoi ! Je profite aussi de l’opportunité pour le remercier. Si vous avez d’autres excellents documents à me faire parvenir, n’hésitez surtout pas.