Je viens d’apprendre à la lecture du Journal de Montréal que des séances de déchiquetage collectif se tiendront dans 20 villes au Pays. Quand on parle de déchiquetage collectif (le titre du Journal de Montréal) on ne parle pas de gens qui s’entredéchirent, mais plutôt d’une séance permettant de faire disparaître tous ces papiers contenant des informations personnelles. Il est bien à propos qu’une telle initiative se produise puisqu’elle permettra aux citoyens de réaliser que le vol d’identité n’est pas un phénomène Internet, mais bien un phénomène relié directement à leurs ordures ménagères.
Selon le ministère canadien de la Sécurité publique, 7 voleurs d’identité sur 10 obtiennent leurs informations sans toucher à un ordinateur, soit dans les poubelles, le courrier, les bacs de recyclage, etc.
Évidemment, une fois votre identité usurpée, il devient possible de l’utiliser via le Web puisque bien que les transactions qu’ils feront laisseront des traces, elles ne seront pas du genre photographique ou vidéo, tel que capté par les équipements de surveillance des commerces et institutions bancaires. C’est plutôt cette réalité qui fait mauvaise presse au commerce électronique. Mais le vol d’identité lui se fait dans le monde bien réel de la consommation et de la gestion des déchets … de tous les jours.
Soit dit en passant, les transactions bancaires via Internet augmentent votre niveau de sécurité puisque vous pourrez plus rapidement identifier des transactions non autorisées dans vos comptes bancaires et ainsi minimiser les pertes, et permettre aux forces policières de retracer les contrevenants.
C’est un sujet que j’avais déjà traité dans ma série sur les mythes du commerce électronique
Ping : Ma conférence Les medias sociaux et le numérique, c’est plus que du bonbon • Michelle Blanc, M.Sc. commerce électronique. Marketing Internet, consultante, conférencière et auteure