Tourisme en ligne et Web 2.0

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Ça bouge du côté du tourisme en ligne. Les entreprises se mettent d’ailleurs à la saveur Web 2.0! À preuve, Threeminds (via Cavazza) nous parle de ce nouveau site Supertour.com, qui permet de visiter, littéralement, les destinations choisies à l’aide de captures photographiques 360°. À ce propos, sachez que les adeptes de tours virtuels, sont des gens plus fortunés et mieux éduqués. Regardez d’ailleurs l’un des sondages fait par Pew Internet, présenté plus bas.

Et Rubel nous présente TripConnect.com un site qui est dans la ligné de LinkedIn et qui permet d’obtenir des infos sur les destinations, à partir d’un réseautage informatisé.

En somme, vous y inscrivez vos amis qui font de même. Chacun fait une liste des endroits qu’il a visités et lorsqu’un utilisateur veut voyager, il obtient ainsi des recommandations et des informations de ses amis ou des gens qu’ils connaissent et qui sont déjà allés au même endroit.

Profil sociodémographique des Américains utilisant les tours virtuels
Profil sociodémographique des Américains utilisant les tours virtuels
Source: PewInternet (PDF)

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Commentaires

  1. brem

    En quoi est-ce qu’une visite virtuelle fait partie du “web 2.0” ???

  2. Administrator

    En effet, disons que c’est peut-être du Web 1.5 plutôt que Web 2.0. Il est évident que les tours virtuels ne sont pas nouveaux. À preuve, les agents immobiliers s’en servent déjà depuis très longtemps et plusieurs hôtels les ont déjà mis en ligne. Cependant, l’agrégation de cette fonctionnalité dans une BD commune est l’aspect réellement Web 2.0 de la chose. Aussi, comme le suggère Threeminds, cela n’est que le début de visites qui seront prochainement 3D.

  3. brem

    Je croyais qu’un élément primordial pour qu’on puisse penser utiliser “l’appellation” 2.0 c’est l’interaction avec l’usager… je me trompe?

  4. Administrator

    Je ne crois pas que l’interaction avec l’usager soit le seul critère. Voici d’ailleurs mes critères:

    1- Des services à extensibilité rentable plutôt que des logiciels emballés
    2- Le contrôle d’une base de données unique, qui s’enrichit à chaque utilisation et usager supplémentaire
    3- Faire confiance aux utilisateurs comme codéveloppeurs
    4- Exploiter l’intelligence collective
    5- L’utilisation de l’effet multiplicateur du concept de la longue queue, pour le service clientèle
    6- Des logiciels utilisant plus d’un type de périphérique (PDA, téléphone, ordinateur personnel, etc.)
    7- Modèles d’affaires, de développement logiciel et interfaces utilisateurs allégées

    L’idée de mash-up qui ne fait pas parti intégrale de cette liste est aussi à mon point de vue, une autre caractéristique du Web 2.0. Ainsi, Remax avec son mash-up de la BD des maisons à vendre avec GoogleMap, est une utilisation très Web 2.0 et les utilisateurs n’ont aucun mot à dire. Tout comme pour Google, l’apport des utilisateurs en tant qu’expérimentateur qui améliore passivement le logiciel par son utilisation répétée de l’outil, est très Web 2.0 et ils n’ont pourtant pas réellement mot au chapitre. Je ne crois donc pas que les critères soient exclusifs.

  5. brem

    Je ne comprends pas bien ton no. 5… qu’est-ce que le concept de la longue queue? :-/

  6. Administrator

    Traduction de l’expression The Long Tail de Chriss Anderson de Wired dans l’article The long tail, Wired, oct. 2004.

    Ma définition : La longue queue est le terme décrivant l’observation qu’il existe une forte demande pour des produits numériques généralement inconnus, voire obscurs. En effet, Anderson a été le premier à faire remarquer que 50% du chiffre d’affaire d’Amazon, venait de titre qui ne faisait pas parti des 130 000 titres les plus populaires de leur catalogue. 80% des ventes de Netflix se font par des titres qui ne font pas parti des 3000 films les plus loués chez blockbuster. Il y a donc une économie importante de matériel numérique inconnu et obscur. Si vous mettiez les ventes de ces titres sur un tableau, vous obtiendriez donc une très longue queue.

  7. Houssein

    D’après moi, le concept de “long tail” en tant que modèele d’affaires en 3 prémisses :

    1/ une très grande capacité de stockage à un cout très faible (voir presque nul dans le cas des biens numériques ou des intermédiaires tels eBay)
    2/ une capacité de distribution à grande échelle à faible coûts
    3/ un catalogue de produits aussi grand et diversifié que possible

  8. Administrator

    D’accord avec tes prémisses Houssein

  9. brem

    Merci infiniment vous deux!

  10. Administrator

    Ya pas de quoi Brem. Lorsque je ne serai plus capable de répondre aux questions de mes chers lecteurs, je fermerai les commentaires tous simplement. En attendant, c’est gentil de me remercier, mais c’est la moindre des choses que je prenne le temps de te répondre…