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Les gestionnaires intermédiaires souffrent d’infobésité

Selon un récent article d’eMarketer, les gestionnaires intermédiaires américains et britanniques reçoivent une quantité d’information dont ils n’ont que faire (infobésité) et l’information dont ils ont vraiment besoin reste introuvable. Ces données issues d’un sondage d’Accenture, auprès de 1000 gestionnaires révèle que 53% des répondants trouvent que la plupart des informations d’affaires qu’ils reçoivent de leur entreprise, n’ont aucune valeur. De plus, …

…l’information dont ils ont vraiment besoin, semble difficile à trouver et il semble que le partage de l’information, ne soit pas un trait de caractère commun dans leurs entreprises. Il semble même qu’il leur soit plus facile de trouver de l’info sur la compétition que sur leur maison mère. Juste une petite suggestion… essayer les blogues et les wiki d’entreprise version intranet!

9 réflexions sur “Les gestionnaires intermédiaires souffrent d’infobésité”

  1. Alexandre Frantz

    C’est intéressant, mais dans ce que j’ai pu voir, les wikis sont des outils trop compliqués techniquement pour être pratiques et agréables à utiliser. Quant aux blogs, si ils sont bien adaptés à la diffusion, ils sont un peu limités pour les échanges et la collaboration…

  2. Cher Alexandre

    Si le commun des mortels est capable d’alimenter Wikipedia, je ne vois pas pourquoi un gestionnaire aurait de la difficulté avec une techno wiki. Même Motorola s’en sert comme outil d’instruction collaboratif pour son nouveau Motoral Q. Si une matante peut y apporter son grain de sel, je ne vois pas pourquoi un gestionnaire intermédiaire, qui devrais avoir tout de même une certaine formation et un niveau de compréhension un peu au-dessus du niveau de la moyenne (ils sont cadres après tout), aurait de la difficulté avec les wikis. Pour ce qui est des blogues, les différents outils de classifications et les moteurs de recherches qui y sont intégrés, devraient certainement être utiles dans ce contexte. Ils sont d’ailleurs déjà utilisés à cette fin dans certaines entreprises.

  3. Le problème n’est pas qu’ils n’ont pas d’outils pour communiquer, un email suffirait. Le problème c’est que l’attitude des gens envers leurs collègues est empreinte de politique. Alors quand l’intérêt d’un ou de l’autre entre en jeu, la libre circulation des informations n’est pas assurée.

    C’est à l’entreprise d’instaurer une culture du partage d’informaiton.

  4. Brem pour ce qui est de la culture, tu as certainement raison. Par contre pour ce qui est de dire qu’un email suffit, là tu te trompes. Pour les grandes organisations (qui emploie des gestionnaires intermédiaires) ce courriel est multiplié des centaines voire des milliers de fois. Dans son livre The Corporate Blogging Book, Debbie Weil cite Ziff Davis :

    Ziff Davis Media reduced group emails from 100 a day to zero after installing an internal blogging platform. The goal initially was strategic planning. The company wanted to consolidate the online versions of several of its leading publications. But actual use quickly evolved into something else — the task-specific coordination of a 50-person team to launch a new product. In addition to a dramatic reduction in email volume, Ziff Davis figured soft cost savings to be more than $1 million (computed on an annual basis). What was projected to be a four-month project was finished in three.

    Aussi, je rappelle les raisons invoquées par les entreprises américaines pour instaurer les blogues intranet, tel qu’illustré dans le PDF de Guidewire et traduit librement dans mon bille Blogues d’affaires de nouvelles statistiques.

    Les blogues d’affaires pour utilisation interne servent à :
    • Partage de connaissance (63%)
    • Communication interne (44%)
    • Gestion de projets (30%)
    • Gestion individuelle de connaissance (23%)
    • Journalisation des événements (23%)
    • Gestion d’équipe (20%)

  5. Je ne nie pas leur intérêt, mais par exemple, ici au bureau, on est 6 dans la compagnie. On a monté un wiki pour permettre de regrouper les informations, mais les seuls qui utilisent vraiment le wiki c’est… les programmeurs. 😛

    Il y a une réaction rébarbative à utiliser la technologie. Comme si c’était trop impersonnel. Certaines personnes préfèrent le contact humain (et s’obstiner) pour avoir des informations. C’est ce que je voulais dire par le fait que peu importe le moyen privilégié, si la culture n’est pas implantée, ça n’a pas d’impact. Ceci dit, quand ça marche, ça marche bien, j’imagine 🙂

  6. Salut Michel,

    Moi aussi j’ai réagi sur l’étude d’Accenture mais en mettant le doigt sur un point névralgique à mon sens: les théories de management que l’on connait et que l’on applique dans l’entreprise qui est encore structurée comme il y a 10 ans ne permettent plus d’appréhender la nature des changements qui s’opèrent… cf le concept de NNM et l’article dans B-R-ENT:
    http://b-r-ent.com/news/accenture-s-survey-le-faible-acces-a-l-information-dans-l-entreprise

    ou encore la version en anglais dans NNM:
    http://nano-marketing.viabloga.com/news/is-teaching-m-porter-s-value-chain-sufficient-enough

    Et pour finir, il faudra que je te parle d’intraCom à Montréal en mars…
    Amitiés,
    Gilbert du Web 3 à Paris

  7. Ping : Blogue marketing interactif de l’Association marketing de Montréal et du Publicité Club de Montréal » Blog Archive » Les gestionnaires intermédiaires souffrent d’infobésité

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