Les spams des résultats de recherches financés indirectement par les annonceurs

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Je fais des mandats d’analyse de référencement « white hat » et je suis toujours en maudit de trouver sur le passage ces fameux sites bidons qui ne sont que des sites de faire-valoir et de positionnement de produits ou mots-clés dirigeant ailleurs. Ce sont des sites de spams qui peuvent utiliser par exemple des technologies blogues (dans ce cas, on parle de splog et ils ont aussi leur outil de recensement Splogspot) pour arriver à leurs fins d’attirer ou de diriger le trafic des moteurs de recherches, selon leurs besoins. Pour ce faire, ils utilisent des techniques de référencement « black hat » qui ne répondent pas aux critères de qualités énoncés par les engins de recherches. Lorsque je trouve ce genre de truc sur le passage obligé d’une catégorie de mots-clés de mes clients, je les en informe, en fournissant le formulaire de plainte officiel, qu’ils peuvent adresser aux moteurs de recherches.

Une nouvelle étude vient corroborer ces phénomènes. Il s’agit de Spam Double-Funnel: Connecting Web Spammers with Advertisers (PDF), une recherche conjointe de Microsoft Research et University of California. Tel que vue dans zdnet.fr, on y apprend que :

(…)pour des requêtes portant sur mille mots-clés, 11% des sites apparaissant dans les pages de résultats sont en réalité des spams.

(…)Selon les deux chercheurs, certaines catégories de mots-clés sont particulièrement la cible de ce type de pratiques: les requêtes portant sur les noms «drugs» (médicaments) et «ring tone» (sonneries de téléphone) font apparaître respectivement 30,8% et 27,5% de spam.

(…)Mais les auteurs de l’étude ont surtout découvert qu’«une poignée de sociétés qui syndiquent des publicités servent d’intermédiaires entre les annonceurs et les spammeurs». Parmi elles, trois principales apparaissent sur plus de 60% des pages de spam recensées par l’étude.

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