les blogues servent-ils les relations publiques ou le marketing?

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Tout a commencé par par un billet un peu catégorique de Stéphane Guérin qui écrit ce qu’il perçoit être des types de blogues d’affaires. Ça se poursuit avec Marc Snyder qui n’ayant pas la langue dans sa poche, comme à l’accoutumée, contredit sans façon, les thèses de Guérin.

Donc quand Stéphane parle de «créer des liens», «solidifier une communauté», «des nouvelles commentées de l’industrie», «un article expliquant une nouvelle technologie”, «crée(r) de l’excellent contenu pour les outils de recherche», «apporte(r) une dimension humaine à l’entreprise», on voit bien que l’on est dans le domaine des relations plutôt que dans le domaine du marketing.

Mon point de vue?

Les frontières se chevauchent de plus en plus et il n’y a plus vraiment de chasse gardée exclusive lorsque l’on parle de blogue, de Web 2.0 ou de médias sociaux. «créer des liens», «solidifier une communauté» est autant affaire de marketing que de relations publiques. De plus, si on ajoute la question du « monitoring du brand » sur le Web, on vient d’inclure nos amis avocats dans le portrait. D’ailleurs, Snyder se réfère aux définitions strictes de Wikipedia pour le marketing et les relations publiques. Ces définitions seront certainement à revoir dans ce nouvel univers ou le client/locuteur/cible/public est roi…
D’ailleurs, ce ne sont pas les organisations, mais les individus qui bloguent. Soient-ils en entreprise!

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Commentaires

  1. JFComeau

    Je confirme. C’est l’individu qu blogue et non l’entreprise. :o)

  2. Marc Snyder

    Michel, Michel, Michel… qu’est ce que tu voudrais que ma langue fasse dans ma poche? Ce ne serait pas très cool, ni pour ma langue, ni pour ma poche. (Je présume que tu parles de ma poche de pantalon? Ou est-ce ma poche de chemise?)

    Par ailleurs, je dis spécifiquement dans ce billet qu’un blogue peut servir à la fois les relations publiques ET le marketing. En fait, ma thèse, c’est qu’un blogue c’est ce que tu veux en faire et ça peut remplir les objectifs que tu y fixes.

    Maintenant, au sujet de ton point que les frontières se chevauchent de plus en plus, j’en suis. Au sujet de ton point qu’il n’y a plus vraiment de chasse gardée exclusive, je ne te suis plus du tout.

    Enfin, quand j’utilise les définitions (que tu qualifies de «strictes») de Wikipedia, je les utilise JUSTEMENT parce qu’elle ne sont pas fixées dans le temps. Si ces définitions étaient à revoir, la communauté d’utilisateurs de Wikipedia les reverraient sans doute!

    MS

    P.-S. Je m’inscris aussi en faux quand tu dis que les avocats sont nos amis (re. le monitoring de brand). Individuellement, quelques avocats sont mes amis (le mien, mon ex, quelques autres) mais collectivement, dans la pratique (en tout cas dans ma pratique), les objectifs des avocats vont à contre-courant des objectifs poursuivis par les stratégies dans le domaine des médias sociaux.

  3. Boum

    D’accord avec toi Michel ! Quand arrêtera donc de penser en silo, comme si une bonne stratégie marketing nuisait aux relations publiques et que de bonnes relations publiques nuisait au marketing. Qui donc est en mesure de séparer les deux lors d’opérations concrètes ? Quel(le) praticien(ne) des relations publiques ne s’est pas déjà servi des bons coups de «l’autre» département ?

    Michel, est-ce que ton blogue sert

    1) ton marketing
    2) tes relations publiques
    3) tes ventes
    4) ta visibilité
    5) ton branding
    6) à élargir ton réseau social
    7) à élargir ton réseau d’affaire
    8) Toutes ces réponses uniquement
    9) Toutes ces réponses et quelques autres non mentionnés
    10) Aucune de ces réponses

    De bonnes stratégie de marketing et de relation publiques peuvent se combiner et avoir un effet démultiplicateur l’une sur l’autre, ce qui s’avère intéressant du point de vue des affaires. Un petit investissement ici et des retombés dans plusieurs fonctions de l’entreprise là. Tu sais, le genre de coup de fil inattendu de l’homme d ‘affaire qui t’a vu dans le magazine à potins 7 jours.

    Bien sur, il est parfois utile ou nécessaire de segmenter pour des fins d’analyses, d’aide à la compréhension de projets complexes ou tout simplement de budget, mais ne perdons pas de vue qu’il s’agit d’un tout.

  4. Stéphane

    Bon alors on dirait que ce genre de question pourra éventuellement servir de problème à un examen à l’université! 😉

    Vous pouvez lire ici le billet de Stéphane Gauvin, mon professeur de marketing.