Pétition pour sauver la beauté du ZEC BSL

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Avant de vous présenter ce qui suit, une mise en garde s’impose. Je ne suis le porte-étendard de personne et n’espérez pas que j’embarque dans chacune de vos causes personnelles, aussi justifiées qu’elle puisse l’être. Mais voilà, je reçois un courriel de Gilson Gagnon qui me demande de parler d’une pétition en ligne pour sauver la ZEC BSL du développement d’éolienne sur ce territoire. Je ne connais pas les enjeux de cette problématique eh oui il y a souvent du « non pas dans ma cour » lorsque l’on parle de grands projets au Québec.

Il y a cependant trop d’imbécillités qui se font propos de l’électricité au Québec. Tout d’abord, les lignes de transports d’énergies d’Hydro-Québec, sont dans un tel état que nous perdons une portion très importante de notre hydro-électricité, simplement en la transportant. N’est-il pas temps de revoir sérieusement les qualités isolantes des fils que nous utilisons et d’investir dans la recherche et développement pour développer des fils hautes-tensions qui soient si efficaces que les pertes qu’ils produisent, s’approchent de zéro? Aussi, avant de construire des éoliennes sur des sites vierges et de défigurer irrémédiablement ceux-ci, ne serait-il pas plus intelligent d’analyser soigneusement les capacités éoliennes des centaines de milliers de km qu’emprunte déjà le réseau de transport d’électricité de la province? Hydro-Québec possède déjà ces terrains qui sont déjà défigurés par les lignes de hautes tensions. Il existe sûrement de nombreux endroits déjà propices à ce genre d’installation partout au Québec. De surcroît,

cela répartirait le travail, la richesse et les retombées locales à la grandeur de la province. Finalement, pourquoi ne pas faire comme dans l’exemple déjà cité de Goldcorp, qui a fourni l’accès à ses données et demander à la communauté d’analyser la chose et de faire des recommandations. Dans le cas de Goldcorp, ça a permis d’identifier des lieux de forages que les spécialistes n’avaient pas vus et de générer pour plus de 8 millions d’onces de nouveaux gisements aurifères. À $776,68/l’once (au prix de ce matin) ça représente la modique somme de $6,205,440,000 de revenus pour Goldcorp. Que pourrait trouver la communauté en guise de solutions d’établissement de sites éoliens sur les terrains des lignes de transports d’Hydro-Québec déjà existants ? Comment pourrait-on répartir la richesse, le travail, les retombés et la laideur uniformément? Comment pourrait-on préserver des lieux qui sont encore vierges de l’activité industrielle et favoriser le développement de l’industrie touristique et le développement des activités récréatives (dont la chasse à l’orignal et au chevreuil) dans le respect de l’environnement et comment pourrait-on bénéficier de l’input de milliers de bénévoles pour atteindre ces buts? Nous ne le saurons jamais à moins que d’autres visionnaires comme ceux de Goldcorp, n’osent prendre le risque de se poser les questions et de les partagées à la communauté.

Cela dit, je ne connais pas grand-chose au domaine de l’électricité, mais j’ai du « gros bon sens » et je sais que plusieurs personnes qui ont les connaissances techniques nécessaires à ce genre de réflexions (d’ici et d’ailleurs dans le monde) se feraient un plaisir de participer à ce défi et à la recherche de solutions optimale.

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Commentaires

  1. brem

    Je travaille maintenant pour une petite boîte de Québec (qui vient de se faire acheter par une grosse boîte de méchants américains!) qui oeuvre dans l’automatisation des ressources existantes pour Hydro-Québec et Hydro-One en Ontario. Je fais ma part, j’imagine. Et en plus je suis payé pour le faire! 🙂

    Mais tu as raison, il y a sûrement moyen d’utiliser plusieurs terrains limitrophes aux lignes d’hydro pour générer de l’électricité par éoliennes.

  2. Administrator

    Heureux de voir que tu es sorti de ton hibernation brem et de savoir que tu as un nouveau boulot!