Dans le eMarketer d’aujourd’hui, on enfonce encore le clou dans la perception de l’importance des médias sociaux dans le processus d’achat des consommateurs. Je dis souvent à la blague que la blogosphère est un réseau mondial de beaux-frères et que l’opinion du beau-frère est souvent cruciale dans notre prise de décision de consommation. Cette assertion est encore une fois confirmée par emarketer :
Consumers’ use of social media is altering the way they make purchase decisions. To stay relevant, retailers must determine how to incorporate social media, such as social networks and blogs, into their marketing strategies.
Generation Y (those born after 1979) online buyers are more immersed in online and mobile activities than any other generation, according to 2008 research from shopping comparison site PriceGrabber. Some 85% of Gen Y respondents said they participated in social networking, and 57% reported involvement with blogs.
On enfonce le clou, on enfonce le clou, mais la planche virtuelle du cercueil des commerçants qui ne sont pas encore en ligne commence à être sérieusement cloutée. Je reprendrais le bâton de pèlerin lundi lors de ma conférence à MIXX-Canada, Bâtir votre entreprise en bloguant (PDF).
Heureusement, comme le démontre les graphiques plus bas, certains détaillants américains ont déjà compris l’importance d’être présents aux endroits fréquentés par les consommateurs et ceux-ci confirment encore les sources qu’ils considèrent importante pour collecter des informations qui leur permettent de décider de leurs achats. Il est aussi intéressant de remarquer l’importance que prend les engins de recherches dans le processus décisionnel et de savoir que les blogues, sont particulièrement bien placés pour apparaître dans les premiers résultats des engins de recherches, comme je l’ai déjà expliqué dans le billet Pourquoi les blogues sont-ils bien positionnés dans les moteurs de recherches ?
J’aimerais bien avoir le même genre d’étude pour les fabricants de produits et non seulement pour les détaillants en ligne.
Un site de « lead-generation » ou de promotion de la marque, qui ne vends rien directement, est un peu plus difficile à justifer et rentabiliser puisqu’on peut difficilement associer des chiffres de vente à ces investissements. Une page Facebook, aussi populaire et efficace puisse-t-elle être, entre aussi dans cette catégorie.
Je ne dis pas que ce n’est pas rentable, au contraire. C’est seulement plus difficile à justifer lorsque viens le temps de la planification stratégique. Des études pointues sur le sujet aideraient, mettons.
Cher Carl, faut croire que tu ne lis pas ce blogue assidument ou que tu n’as pas lu mon chapitre bloguer pour vendre(PDF)? J’ai déjà répondu à cette question dans le billet Quelques bonnes raisons d’être en ligne pour les manufacturiers industriels qui est aussi repris intégralement dans le chapitre pourquoi bloguer. Mais j’écris tellement, je te comprends de ne pas tout lire…
Non, ce n’est pas que je ne te lis pas assez. C’est peut-être que je n’ai pas été assez clair dans mes propos.
Personnellement, dans mon travail (pour une PME) j’ai besoin d’un minimum de chiffres et de preuves lorsque viens le temps de convaincre la direction de sortir un tant-soit-peu des sentiers battus. Je sais, c’est paradoxal. C’est aussi très stimulant.
À propos, je ne parle pas ici de manufacturier industriel, mais d’un manufacturier de plancher de bois (Mirage), cherchant à communiquer avec le consommateur final mais ne vendant pas en ligne. Je tenais juste à le préciser.
Dans ce cas-là, les chiffres ci-haut mentionnés devraient les allumer. Mais s’ils ne sont pas encore ne ligne, c’est un peu désespéré. Tu peux toujours leur dire de me donner un mandat de quelques heures pour que je les fouette dans le sens du poil…
Merci pour toutes ces informations Michelle
Grâce à toi ma PME marche bien mieux