La guerre des clans

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J’ai déjà été une guerrière (dans une autre vie, lors de mon passage au Collège Militaire Royal de St-Jean) et je suis une fille de clans. Nous le sommes tous. Il y a plusieurs clans dans toutes les sociétés et on les analyse entre autres par des sociogrammes. Dans ces clans, il y a des intérêts, des codes, des amitiés, des inimitiés, de l’humanité et de l’hommerie. C’est humain et c’est vieux comme le monde. Je vous parle de ça parce qu’aujourd’hui, ça me saute à la face. Surtout après le week-end de fous que j’ai passé et ce que j’appellerais mon “affaire Petrowski“. Lorsque je monitore l’activité subséquente au raz-de-marée qui a suivi l’article de madame Petrowski (que Renart Léveillé appelle affectueusement la matante), ces clans me sautent aux yeux. Il y a bien certainement déjà deux groupes distincts. Celui des Web deux et celui des journalistes. Mais eux-mêmes se redécoupent à l’infini. Il y a les Web 2 qui rêvent de devenir journaliste et les journalistes qui rêvent de devenir web 2. Il y a aussi ceux qui n’aiment pas madame Petrowski, ceux qui ne m’aiment pas, ceux qui veulent débattre du fond de l’histoire, ceux qui trouvent (comme moi) que cette histoire est déjà morte et enterrée. C’eux qui ne sont d’aucuns clans. Ceux qui sont de tous les clans, ceux qui ont à perdre et ceux qui ont à gagner. Ça s’observe dans les commentaires, dans les blogrolls, dans les références, dans les listes de Twitter, dans les cocktails. C’est vraiment fascinant de voir ça aller. C’est la guerre des clans, je vous dis!

Reste que la beauté du Web permet à des gens qui ne se connaissent pas de se trouver, de se rassembler, de discuter et de former de nouveaux clans… et à des fins marketing, d’analyser et d’observer cette guerre, est vraiment captivant…

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Commentaires

  1. Nadia

    C’est surtout la vie… Chacun a des motivations, des intérêts et des aspirations qu’ils dissimulent et chacun se définit en rapport avec ce que les autres veulent et qu’eux ne veulent pas. Je pense que Virginia Woolf disait ça dans La traversée des apparences, mais je pourrais me tromper, j’arrive à cet âge où certain souvenir sont loins…

    Je suis surprise qu’il y ait des défenseurs de Nathalie Petrowski, car ma perception, est qu’elle ne défend personne 🙂

  2. Pascal_L

    Je pense que, sans le vouloir, vous donnez pleinement raison à N Petrowski. À mon avis, Petrowski a été particulièrement perspicace pour aussi bien cerner le problème et les excès du 2.0. Probablement que le fait d’y être peu impliquée lui aura permis de mieux l’observer.

  3. Kekya

    Et comme dans toute bonne “Guerre des clans”, on espère toujours un face-à-face, un crépage de chignon, un débat enjoué et posé, dommage que l’émission “La Joute” ne sera pas reconduite…

  4. Danielboucher

    moi je dirait plutôt la guerre des clown. parceque sur le web on voie que des mot tout limage est enlever ,même enrobage bonbon d un sujet,alors il faut jouer du coude écrire des mot qui frappe plus fort pour attirer attention ,voir même je dirais partir de petite guerre pour avoir le pouvoir de attention d un groupe que se soi pour passer un message ou une publicité comme (aller voir mon blog ,loll la guerre des blog même ,depuis 4 ans mes rivaux son les google de se monde les twitter ect ,mes avec le temps j apprend a men servir pour ma causse ,moi aussi jais un genre de combat a livrer ,pour mes création de mes site web et de mes nom domaine original,mes je voie beaucoup de journaliste qui veule et prend une place dans les média sociaux ,jais rien contre si ca peux aider la causse du simple citoyen qui s exprime ,mes pas pour détourner des sujet en leur faveur pour mener des petite guerres au dépend des expressions du citoyen que le monde voie plus a causse de gros nom qui prenne tout la place ,s.v.p le web a tous

  5. modotcom

    merci pour le partage Michelle.

  6. Renart Léveillé

    Je ne sais pas si je dois te remercier d’avoir plogué mon billet… 😉