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Du n’importe quoi des études à propos de Facebook

J’ai déjà « sauté une coche » (péter les plombs pour les potes d’outre-Atlantique) à propos des études qui disent n’importe quoi à propos de Facebook. On aime démoniser la techno de l’heure.
Dans le Globe and mail de ce matin, on peut lire :

A new study suggests that Facebook is a magnet for narcissists and people with low self-esteem.

The York University research shows that individuals with higher levels of narcissism and those with lower self-esteem spend more time on the massively popular social-networking website.

Researcher Soraya Mehdizadeh also found that these people use Facebook as a means of self-promotion.
(…)
The research studied the online habits and personalities of 100 Facebook users between the ages of 18 and 25.

On peut aussi lire chez Absolunet que 42% des Québécois sont sur Facebook, versus 48% des Canadiens. Nous pouvons donc conclure à l’instar du Globe and Mail que la moitié des Canadiens sont narcissiques et ou ont un problème d’estime de soi et que les Québécois sont moins pires que les Canadiens…
Nous pourrions aussi conclure que cette étude c’est du n’importe quoi, comme j’en avais d’ailleurs déjà discuté dans mon billet Le Lab VOXtv – Chronique : Coup de gueule contre la médisance envers les médias sociaux

En conclusion, j’aime bien cet article de TechRadar :

If Facebook causes cancer, porn prevents it Opinion: We counter the Daily Mail’s report with our own expert findings

10 réflexions sur “Du n’importe quoi des études à propos de Facebook”

  1. « Être sur Facebook », « Avoir Facebook », « Utiliser Facebook »… toutes des façons différentes de dire des choses différentes.

    Or, pour bien des gens, les 3 expressions mentionnées ci-haut ont exactement la même signification.

    Ça explique en partie pourquoi il se dit autant de niaiseries concernant les médias sociaux!

  2. Il aurait d’abord fallu réaliser l’étude sur un échantillon plus grand de la population Facebook, mais aussi, ne pas négliger les autres groupes d’âge. Je crois justement que le narcissisme et les problèmes d’estime de soi sont plus présents chez les gens de 18 à 25 que chez les gens plus agés, et ça n’a rien à voir avec Facebook.

    Un autre point intéressant, c’est que le narcissime, c’est pas mal à l’opposé d’une faible estime de soi, non?

  3. Je suis une enseignante de français, à l’aube de la cinquantaine et internaute depuis 1996, et j’utilise Facebook pour communiquer avec mes élèves, nouveaux et anciens. Cela me permet de mieux les connaître et de les inciter à mieux écrire… car lorsqu’ils réagissent à mes commentaires, ils évitent de faire des fautes ! Je connais plusieurs collègues qui utilisent Facebook de cette façon et qui trouvent également l’outil fort intéressant !

  4. Mélanie, oui, selon l’étude, les 2 extrêmes (narcissiques et sans estime de soi) passent plus de temps sur Facebook que les gens plus dans la moyenne. Ca semble fort plausible.

    Ce n’est absolument pas logique de faire ce « raisonnement » :
    – individuals with higher levels of narcissism and those with lower self-esteem spend more time on the massively popular social-networking website
    – 42% des Québécois sont sur Facebook, versus 48% des Canadiens
    – Donc la moitié des Canadiens sont narcissiques et ou ont un problème d’estime de soi
    – et les Québécois sont moins pires que les Canadiens

    Voilà, ça, c’est n’importe quoi.

  5. Mets-en que c’est du n’importe quoi! J’ai étudié en sociologie et l’échantillon n’est même pas significatif!!!! (Quelque 100 personnes entre 18 et 25 ans) Donc rien de scientifique dans ces résultats!!!

  6. Il semble en effet que Facebook cause une certaine résistance de la part de ceux qui ne croient pas encore que cette forme de communication peut être réellement stimulante, intéressante, chaleureuse et sincère; pour ces idéalistes de la simplicité et des vrais choses, l’ordinateur, la technologie et l’incommensurable quantité d’informations que l’on nous garroche finissent inéluctablement par insensibiliser et déshumaniser les individus.. Ce n’est cependant pas l’avis que je partage…

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